• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Féministe oui mais..

Féministe oui mais..

je voudrais revenir sur l'article paru dans le Monde du 12/01 traitant des problèmes de harcèlement sexuel ; D'abord je m'interroge sur la légitimité des personnes qui sont intervenues dans les pages de ce journal. Une actrice qui a certes signé le manifeste des 343 salopes mais il y a 46 ans ! depuis cette dame a acquis une notoriété qui fait qu'elle ne partage plus le quotidien des femmes et qui n'a pas besoin de coucher pour obtenir un rôle ; une directrice de rédaction de "art press" et pratiquante de partouzes comme elle l'écrit dans son bouquin "la vie...." ; une actrice de porno qui prône "la liberté d'importuner" et qui serait adepte de SM (dixit C. MILLET)..

La première citée qui est revenue heureusement sur ses propos et qui proteste contre le puritanisme ambiant et le climat de censure qui règne actuellement. Si je suis d'accord avec le climat de censure illustré notamment par cette pancarte où figurait un domestique noir au service d'une aristocrate et qu'on a démonté pour éviter de rappeler les temps de l'esclavage, je ne le suis pas avec celui de la censure de la parole des femmes qui dénonce le harcèlement qu'elles ont dû subir au cours des siècles. Si on parle de liberté, alors libérons la parole de ces femmes pour qu'elles puissent témoigner des violences qui leur sont faites. Souvent d'ailleurs, elles se censurent elles-mêmes. Elles craignent de passer pour des "rabat-joie", des coincées, des mal baisées et autres réjouissances et puis aussi elles ont intégré qu'un homme est soumis à des besoins impérieux et par conséquent elles doivent se montrer compréhensives..... 

La deuxième dénonce la misère sexuelle des frotteurs et aussi prône la "liberté d'importuner". Je suppose qu'elle s'amuse de l'oxymore. "Liberté d'importuner" son employée, sa collègue ? Que disent-elles ces femmes importunées, si ce n'est qu'elles ont été obligées de se soumettre à leur patron pour ne pas perdre leur boulot ou bien de rire comme tous le autres collègues aux plaisanteries sexistes pour ne pas gâcher l'ambiance. Cette dame regrette de ne pas avoir été violée pour témoigner qu'on peut se remettre d'un viol, selon elle, on fait tout un plat d'une affaire anodine. Adresse-t-elle un message aux victimes de tournantes dans les caves de banlieue ? ou aux jeunes filles qui sortent tard le soir et qui appréhendent le violeur potentiel tapi dans le noir de la nuit ?

La troisième annonce qu'on peut jouir d'un viol. Cette femme confond ce qui est en jeu lors des séances de S.M. où les femmes sont complices de la violence du partenaire pour arriver à la jouissance et le viol d'une femme dont la vie est en danger et qui se retrouve dans une situation qu'elle n'a pas désirée. 

Ces femmes ont dénoncé la victimisation dans laquelle on enferme le genre féminin. Eh bien oui, la femmes lambda est victime des conditions déplorables dans les transports en commun où son corps est exposé aux attouchements ; de la suprématie des hommes dans les fonctions hiérarchiques et de pouvoir ; de la violence de la rue ; du contrôle sur sa sexualité et sur le choix de ses partenaires, ainsi dans un premier cas si elle assume une sexualité sans tabou, elle sera facilement taxée de pute et dans un autre si elle s'affiche avec un type plus jeune, elle sera classée comme cougar ; elle est aussi soumise aux diktats de l'image et elle se doit d'être sexy pour plaire aux hommes ou bien a contrario elle doit suivre les préceptes des religieux pour éviter de montrer tout signe de féminité qui pourrait solliciter la convoitise des hommes. Cette liste n'est pas exhaustive..... 

Je termine par l'opinion d'un journal allemand qui se réjouit que le point de vue des femmes françaises nuance le mouvement #metoo dans le sens où il apaiserait les relations homme-femme et celui d'Asia Argento qui, en revanche accuse les femmes citées plus haut de "misogynie intérieure". 

Ainsi, les femmes seraient-elles victimes d'elles-mêmes quand elles semblent s'excuser en disant "je ne suis pas féministe mais...." Pourquoi un tel mépris pour les féministes qui de tout temps ont lutté pour défendre les droits des femmes, ? Il semblerait que le problème de la place de la femme dans la société soit toujours d'actualité. 

 


Moyenne des avis sur cet article :  1.45/5   (11 votes)




Réagissez à l'article

18 réactions à cet article    


  • eddofr eddofr 16 janvier 2018 16:11

    « et puis aussi elles ont intégré qu’un homme est soumis à des besoins impérieux »


    C’est faux !

    Les hommes ne sont pas plus soumis que les femmes à leurs besoins « physiques ».
    C’est la culture, la société, les mères qui les forment à croire à ce mensonge.

    Les hommes peuvent très bien se passer de sexe. 
    Ce n’est pas un besoin vital. 

    C’est un devoir social : « Tu choppes des meufs ou t’es une tarlouze »

    Accréditer la thèse selon laquelle les hommes ne pourraient pas maîtriser leurs pulsions, c’est fournir une excuse toute trouvée pour les agresseurs (harceleurs, violeurs, ...) ... ils ne peuvent pas se retenir les pauvres ...

    Non, les hommes peuvent contrôler leurs envies sexuelles.
    Oui, ils peuvent avoir une amie et ne jamais la « baiser ».
    (et si, parfois, une petite envie malsaine pointe son nez, il est facile de la repousser dans le tiroirs des fantasmes improbables et autres bizarreries du subconscient).

    Oui un homme peut aimer une femme comme une sœur, que ce soit sa sœur ou pas.

    Oui, un homme n’a aucune « besoin impérieux » d’imposer son désir aux femmes.

    La plupart des hommes on surtout le besoin impérieux de satisfaire leurs « caprices » (y compris sexuels) parce que maman leur à toujours tout donné sans condition ...

    Mesdames, si vous voulez que le homme changent. Commencez par changer de comportement en tant que mères ! 

    Arrêtez de traiter vos fils comme des petits princes et vos filles comme des petites servantes !!!

    • foufouille foufouille 16 janvier 2018 16:51

      @eddofr
      certains sont certainement comme les boucs toujours en chaleur.


    • JC_Lavau JC_Lavau 16 janvier 2018 17:30

      @eddofr. 

      Ne soyez jamais le fils, le frère, le père ni le mari d’une féministe !
      Elle vous fera payer très cher le délit de masculinité, que vous commîtes rien qu’en naissant.

      La journée de la féministe est assez répétitive :
      Reprendre le pouvoir, reprendre le dessus, envoyer une bordée d’insultes, benner un tombereau de reproches, faire subir une colère, et reprendre au début, avec des variantes quant à l’ordre des opérations.
      Ainsi l’ordre "benner un tombereau de reproches, reprendre le pouvoir, faire subir une colère, reprendre le dessus, envoyer une bordée d’insultes" est tout aussi valide dans l’emploi du temps de la féministe. Et puis ça introduit de la variété.

      Sur les frêles épaules de la féministe repose un apostolat harassant, épuisant, de tous les instants, son devoir envers le Parti : ne jamais relâcher la guerre de longue durée contre l’existence même des mâles, ce scandale intolérable de l’existence des chromosomes XY et de la reproduction sexuée. Ah si seulement le Créateur l’eût écoutée, il n’y aurait que des lesbiennes dans la ville, et grâce à la parthénogenèse, ce serait le paradis sur Terre : aucun enfant ne pourrait plus jamais échapper à la toute-puissance matriarcale ni contracter d’autre mariage qu’avec sa maman.

      Comme la perfection n’est pas encore réalisée, il y a encore des féministes qui pratiquent l’hétérosexualité. Toutefois, il convient qu’elles soient très rigoureuses dans le dressage de leur mec. Il ne sera jamais tolérable que le mec échappe à la guerre de longue durée, ni ose développer la moindre réflexion qui échappe au sexisme misandre victorieux. Prenons le cas des freudiens et de leur parlance carabistouillée : le mec sera autorisé à critiquer les amphigouris précieux de Pascal R., mais la féministe lui volera dans les plumes s’il ose critiquer les mines entendues et supérieures de Ghislaine K. sur telle de leurs expressions volontairement fallacieuses. Dans le second cas, le mec est coupable de misogynie, et il faut le lui faire payer cher.

      En amours hétérosexuelles, la règle du jeu est que la somme soit négative. Qu’importe combien la femme y perd, pourvu que l’homme y perde davantage, qu’il n’oublie jamais que lui doit fournir tous les services, sans jamais rien demander ni obtenir en retour. C’est elle la maîtresse, et lui le serviteur, qui doit toujours exhiber une attitude soumise.

      La féministe choisira elle-même les peintures et papiers peints que le mec posera chez lui : il doit poser du vieux rose dans son couloir, afin de montrer que même chez lui, c’est encore une maison vaginale.


      La féministe peut-elle être intelligente en amour, et heureuse en amour ?

      Bah oui, la féministe peut faire illusion quelques jours, au mieux quelques semaines, aussi longtemps que les hormones sont là, et lui imposent l’intelligence de l’espèce via la stratégie de l’espèce, aussi longtemps que les orgasmes l’inondent d’ocytocine et d’endorphines.

      Mais quand l’intelligence de l’espèce perd de son emprise, nulle intelligence individuelle ne peut prendre le relais, chez la féministe : autoritariste née, elle ne songe plus qu’à sa guerre à mort pour le pouvoir, tous les pouvoirs. Bien qu’il soit possible qu’individuellement, elle ne soit pas diagnostiquable comme paranoïaque, elle demeure adhérente à une doctrine paranoïaque, et la loi générale lui est collectivement applicable : les paranoïaques ne jouissent pas, et baisent atrocement mal et le plus rarement possible, de peur qu’une micro-parcelle de contrôle, de pouvoir et de suprématie leur échappe.

      Est-ce à dire que la féministe ne baise plus ? Si, à une condition : soit que son vagabondage sexuel lui serve à dénier et humilier ses précédents amants, rabaissés au rang d’ustensiles passés de mode ou usés, soit que ses adultères lui servent à bafouer et humilier son cocu. Voilà ce qu’il lui reste d’héritage de la stratégie de l’espèce, et encore, seulement aussi longtemps que les hormones lui durent, seulement le temps que les horloges biologiques n’aient sonné.

      Les plus sçavants piscologues négligent malheureusement l’un des plus lourds fardeaux qui pèsent sur les épaules de ces féministes qui malgré les meilleures mises en garde, persistent à demeurer dans l’hétérosexualité, par exemple parce qu’elles ont provisoirement besoin d’un reproducteur pour s’assurer d’un cheptel de petits : Comment choisir un mâle de façon à pouvoir le mépriser, le dominer et le haïr tout son soûl ?

      Vous le choisirez le plus faible et le plus taré possible, d’humeur la plus incompatible. Ensuite c’est au choix, si vous voulez surtout le maltraiter et le mépriser au quotidien, prenez le plus immature et le plus dépendant des hommes. Si vous voulez le haïr au maximum après avoir obtenu de lui une ou plusieurs grossesses, évidemment il sera plus jouissif de le choisir plus viril et plus impulsif.

      Ensuite, il vous faut avoir une idée du rythme de votre bascule flip-flop : amour, désamour, amour, désamour, etc. jusqu’au désamour final. Le cas le plus connu est : « Next mood change in six minutes ».

      Pour obtenir une grossesse d’un beau viril qui sera ensuite mis à la porte, il vaudrait mieux choisir un rythme sur six mois. Mais êtes-vous maîtresse du rythme de votre flip-flop ? Celui-là demeure un des choix les plus prisés par les vraies féministes : il facilite beaucoup votre propriété privée exclusive sur votre cheptel d’enfants, dont ensuite vous ferez ce qu’il vous plaira.

      Alors que si vous vous en tenez sur un flip-flop de période inférieure à la journée ou à l’heure, vous aurez du mal à changer souvent de mâle à maltraiter, il vous faudra rester avec celui qui est assez bonne poire, assez dépendant pour ne pas vous jeter par dessus les moulins. Sinon, les autres mâles que vous tenterez de capturer pour les faire entrer sous votre maltraitance s’apercevront trop vite de votre jeu et se dégageront à temps. Vous voilà condamnée à maltraiter stable, à tenir stables les pires situations sans issue.

      Il peut être délicat de choisir le moment où l’on déverse des torrents d’injures à la tête du mâle qui fait un dur chantier chez vous. Si vous êtes trop impulsive, vous déclenchez ça trop tôt, et il rentre immédiatement chez lui en vous laissant sur les bras le chantier inachevé, que vous êtes bien embarrassée pour terminer. Il vaut mieux attendre le moment où il n’a plus guère que ses outils à nettoyer. Comme ça vous jouissez immédiatement de tout le résultat des travaux. De la ruse, que diable ! De la ruse, à la guerre ! Savoir paraître faible quand la force extraordinaire s’approche insoupçonnée, voilà l’art de la guerre qui nous a été enseigné voici déjà vingt-trois siècles. Et comme l’enseignait le maître d’armes à monsieur Jourdain : « Tout l’art des armes en famille consiste à infliger le maximum de coups à son proche, sans s’en ramasser aucun en retour. »

      Quand vous êtes féministe, il vous est interdit de former un « nous » de couple hétérosexuel, car l’hétérosexualité est contre nature. Vos seuls « nous » ne sont formés qu’avec votre maman, et vos copines féministes. C’est à elles que vous rendez compte de toutes les avanies que vous faites subir à votre « mon mec ». Le jeu consiste à s’épater l’une l’autre en racontant le pire qu’on lui aura fait subir. Sinon, elles vous traiteront d’hétéro...


    • lejules lejules 17 janvier 2018 18:38

      @JC_Lavau

      bonjour ouf ! vous en aviez a dire !!! bien que vous partiez dans vos délires personnels ou je ne saurais vous suivre votre révolte est la mienne. mais regardez d ou viennent les choses depuis 20 30ans on nous bassine avec la théorie du genre ,la Procréation Médicale Assistée et autre systèmene correspondant en aucun cas avec la vie et la vision du commun des mortels. d’ou nous viennent toutes ces idées ? on pourrait les faire remonter a kinsey  
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapports_Kinsey pour ma part je le considère comme un fou. il est mort les couilles arrachées suspendu au plafond dans un jeu sexuel.
      de ce rapport et des milieux homosexuelles sont née les théories du genre puis une incitation a la pédophilie. les minorité sexuelles avait là leur cheval de bataille : ils avaient un rapport scientifique. or il se trouve que ce rapport est un ramassis d’escroqueries sur la vie sexuel des américains. la population homosexuelle , pédophile et de la prostitution étant surreprésentée ce qui fausse définitivement le problème. le féminisme s’est alors politisé pour servir les vainqueurs .non seulement on pouvait se faire du fric PMA et autre, mais cela permet de dominer la situation castrer les mecs pour que dans le politiquement correct ils ne puissent rien dire ! heureusement les français sont un peuple latin et la drague ne peut pas être la même aux USA qu’en France ! Aux USA des femmes flics se déguisent en prostituées pour piéger les mecs. « c’est combien ? » et hop menotte et en taule ! face a cette folie anglo saxonne il n’est que temps que les peuples européens réagissent. mais pour cela il faudrait quitter l’Europe qui n’est que la porte parole des mentalités angloricaines.
       

    • JC_Lavau JC_Lavau 18 janvier 2018 13:19

      @lejules. Je ne peins que d’après nature. C’est ce qui te choque.


    • Ciriaco Ciriaco 16 janvier 2018 16:18

      Une question : à quoi sert cette tribune du Monde ? Quel progrès permet de faire ce débat à part rétablir en loucedé l’ordre social précieusement mis en lumière par le travail théorique des intellectuelles intéressées par ce sujet ?


      A quand une tribune du monde sur les structures sociales patriarcales (noyaux archétypales du sacré, du territoire et du pouvoir) qu’hommes comme femmes subissent ?

      • eddofr eddofr 16 janvier 2018 16:30

        Pour répondre à votre question finale « pourquoi tant de mépris pour le féminisme »


        Le féminisme est, par essence, un réaction à un phénomène oppressif.

        Comme tout mouvement de rébellion, il a tendance à se radicaliser face à la résistance au changement des oppresseurs.

        Autrement dit, à force de se casser les dents, certaines féministes finissent par se radicaliser et voir « le mâle » comme l’ennemi, l’oppresseur.

        Soit dit en passant, elles enferment ainsi l’homme dans un schéma artificiel et oppressif, tout comme le schéma artificiel et oppressif, dont elles tentent de se libérer.

        Elle font ainsi le jeu de la réaction, qui n’à alors par beaucoup à faire pour montrer que « les féministes sont toutes des lesbiennes, mal baisées, coincées du cul, grenouilles de bénitier, moralistes bien pensantes, ... ».

        Et voilà donc que les femmes doivent s’excuser d’être féministes avant de s’exprimer pour bien marquer que leur propos ne sera pas « extrémiste ».

        Le féminisme pour gagner droit de citer, devra absolument se débarrasse de toute idéologie parasite.


        Le féminisme, ça veut dire que les femmes sont les égales des hommes, pas qu’elles sont « des hommes comme les autres » .
        (une poule et une canne sont égales dans la basse-cour, ça ne veut pas dire qu’elles sont identiques).

        Le féminisme, ça veut dire que le désir féminin vaut le désir masculin, comme lui il a droit de s’exprimer, comme lui il n’a pas le droit de s’imposer à l’autre.

        Le féminisme, ça veut dire qu’une femme peut faire ce qu’elle veut, ni plus ni moins qu’un homme.

        Le fait, strictement physique, que 90% des femmes ne puissent pas faire un chose (je ne sais pas, porter deux sacs de ciment par exemple) ne signifie pas qu’une femme en particulier ne puisse pas être maçon si elle le veut et si elle le peut.

        Le féminisme c’est que pour quoi que ce soit, le sexe ne soit pas un critère d’aptitude.




        • JC_Lavau JC_Lavau 16 janvier 2018 17:22

          @eddofr. Tu as un mal fou à saisir l’information quand elle passe à ta portée :

           
          https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gloria-steinem-le-feminisme-et-la-185655&nbsp ;Tu oublies juste de regarder qui finance, et quels sont ses intérêts stratégiques.
           
          Remarque qu’un oligarque bien avisé ne finance que l’amorçage de la pompe, après quoi il fait subventionner par le contribuable via des politiciens abêtis et corrompus.
           
          Au bout de trois, quatre ou cinq générations, les héritières n’ont plus de mobile avouable, plus d’inégalités pour se justifier, plus que des privilèges à défendre. Mais elles ne vont surtout pas jeter leur bouc émissaire ! Il leur faudra ce qu’il faut comme fraudes à couverture universitaire.

          Quand je n’étais pas né, les allemands bénéficiaient de la science aryenne.
           
          Quand j’étais minot, un peu plus à l’Est ils bénéficiaient de la science prolétarienne, à laquelle contribuait Trofim Denissovitch Lyssenko. J’ai encore au moins un manuel de thermique où figure la diatribe que le second principe de la thermodynamique et l’augmentation de l’entropie, c’est juste un concept bourgeois et idéaliste, et que nous dans la JUSTE science prolétarienne, nous avons vachement mieux.

          On n’arrête pas le progrès, dans nos pays surenveloppés nous avons simultanément la science citoyenne, et les études féministes, qui elles aussi sont dispensées de toute rigueur : on ne leur demande que d’alimenter la guerre civile contre les incroyants et les boucs émissaires désignés.
           
          Hurlant leur haine, elles tabassent aussi, au moins moralement, les hétérosexuelles, qui pactisent avec l’ennemi héréditaire : 
          http://deonto-famille.info/index.php?topic=27.msg50#msg50

          Elles ne traitent jamais Elisabeth Badinder de moins que « la très anti-féministe E.B. ».

          J’abrège, c’est fatigant d’informer les sourds-aveugles.

        • popov 17 janvier 2018 02:58

          @JC_Lavau

          Bonjour

          Votre premier lien ne fonctionne pas. Il faut le tronquer juste avant l’esperluette.

          Comme ça


        • JC_Lavau JC_Lavau 17 janvier 2018 09:04

          @popov. Merci. L’éditeur intégré à SPIP est plein de bogues.


        • Ciriaco Ciriaco 16 janvier 2018 16:31

          Je vais vous aider pour la réponse : on ne remet pas en question les structures fondamentales du pouvoir, les gros lards des éditos donnent à la plèbe ce qu’ils attendent : easy-eating et tiroir-caisse !


          • Crab2 17 janvier 2018 11:58

            Athée-libertaire et non athée chrétien, libertin, passionné par le chant lyrique ou la musique, amoureux des arts, de la philosophieainsi que des belles lettres, entre patriarcat et puritanisme, donc peu inspiré par la famille nucléaire, je n’ai jamais eu à choisir

            .

            Suite  : Ni patriarcat - ni pudibonderie

            https://laicite-moderne.blogspot.fr/2018/01/ni-patriarcat-ni-pudibonderie.html


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 janvier 2018 13:12

              Une vraie féministe se bat AVEC les hommes pour les libérer du pouvoir patriarcal. Celui-ci n’est bien souvent que celui des mères déguisé sous des oripeaux masculins


              • JC_Lavau JC_Lavau 17 janvier 2018 13:22

                @Mélusine ou la Robe de Saphir. Wi wi ! C’est ce qu’elles hurlaient, les féminazies du forum à Michèle Dayras, verge et martyre de son état : que si elles lui coupaient les couilles, à ce « macho-facho-dégénéré », elles le libèreraient du fardeau du patriarcat


              • JC_Lavau JC_Lavau 17 janvier 2018 13:28

                @JC_Lavau. Oups ! Fraute de fappe ! Vierge et martyre de son état.


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 janvier 2018 13:44

                @JC_Lavau


                Patriarcat ou matriarcat se résument en un mot. LE POUVOIR. Hélas, celui-ci commence toujours quand la mère pense imposer celui-ci sur son enfant. Confondant « dressage » et « éducation-élévation ». Le dressage consistant à avoir une « emprise » sur autrui. L’éducation à s’élever pour être meilleur,....En général, le dressage commence au stade « anal » freudien. Fait ton caca pour faire plaisir à ta maman ad« OR »ée. Et voilà que le jeune mâle comprend qu’il aura enfin le pouvoir sur sa mère. Celui de lui refuser l’étron,...tant convoité. ET c’est ainsi que naît l’emprise" et le jeu sado-maso qui fonde toute société. Marx avait compris. Pensant renverser le jeu. Qui bien sûr s’est retourné contre lui-même. On échappe pas si facilement à l’emprise. Capitaliste ou communiste (transformée en pouvoir des fonctionnaires et de l’Etat).

              • Orélien Péréol Orélien Péréol 17 janvier 2018 15:14

                Accabler les hommes, sans cesse, à propos de tout (même soi disant la grammaire), en force, en nombre, en intensité... n’est pas féministe. Le féminisme c’est l’égalité. Personne ne veut ressembler à l’homme en coupable de naissance, personne ne veut lui ressembler. Personne ne voudrait être son égal, tellement il est affreux et indéfendable.

                Il est bon que des femmes aient ouvert une brèche dans cette unanimité anti-démocratique, et permettent le débat démocratique sur les relations entre les femmes et les hommes.

                • McGurk McGurk 17 janvier 2018 15:47

                  * "Si on parle de liberté, alors libérons la parole de ces femmes pour qu’elles puissent témoigner des violences qui leur sont faites.« 

                   »Oui je me souviens que pendant les années 60« ...non mais sérieusement, on balance un nom comme ça au hasard du moment qu’il est important ou/et a plein d’oseille et ça devient une vérité indiscutable parce que, soi-disant, un type »aurait eu« les mains baladeuses.

                  Ensuite, on met ça dans tous les médias et c’est là que commence la chasse suivie du bûcher sur des affirmations qui ne sont pas forcément étayées et ce n’est pas parce qu’un troupeau de femmes accuse le même homme que c’est forcément véridique. C’est aussi, peut-être, une vengeance de groupe ou une meute de féministes qui a encore envie de casser du bonhomme.

                  Actuellement, on agit exactement comme au Moyen-Age où une simple petite rumeur suffisait pour tuer/humilier/bannir une personne, un groupe ou une population.

                  De quel droit les médias - et surtout ces femmes pointant leur gros doigt boudiné et accusateur - viennent-ils se substituer...à la justice ?
                  De quel droit »balancetonporc« est-il encore en ligne alors que ce n’est qu’une plateforme de délation qui viole les droit les plus élémentaires des citoyens ?

                   »Libérer la parole« dans un cadre strictement juridique, oui. Etaler ça au grand jour, non. C’est un scandale. C’est comme libérer un barrage plein, un véritable raz-de-marée qui détruit tout sur son passage, rendant impossible la distinction entre le vrai, le faux, le semi-vrai et le semi-faux, la vengeance et la délation dans le but de nuire purement à un individu quel qu’il soit.

                  Le féminisme renvoie une image, de la femme et de l’homme, épouvantable. Et des débats insoutenables provoquant une division encore plus accrue des deux genres, faisant de la femme une »pouffiasse« et de l’homme un »DSK potentiel« .

                  Quoi de plus horrible comme vision de la société que celle imaginée par les féministes n’hésitant par à rajouter de l’huile sur le feu...Celles-ci n’attaquent pas une personne bine précise, mais plus globalement le genre masculin qui est, selon eux, source de tous leurs maux (imaginaires ou bien souvent disproportionnés).

                  * Donc non au »féminisme« mais oui à la »féminité".

                  * Oui à la protection judiciaire sous réserve qu’elles n’attendent pas plus de dix ans pour s’exprimer sous couvert de la loi.

                  * Encore plus oui à la protection par l’autre moitié de la société, sous condition qu’elle soit bien sûr réciproque.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

bazas


Voir ses articles



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité