Fête Nationale du 14 juillet : l’heure du bilan

Il est grand temps de faire le bilan des deux cents ans d’histoire qui nous sépare et se demander ce qu’il reste aujourd’hui des trésors légués par nos philosophes du siècle des lumières.
 
Qu’avons-nous encore de commun avec leurs actes, avec leurs idées ?
Quelles valeurs partageons-nous encore avec tous ces hommes et femmes qui se sont battus pour être libres et égaux en droit ?

Force est de constater qu’en 200 ans d’histoire, nous avons gravement régressé dans le monde des idées.
Force est de constater qu’en 200 ans d’histoire, nous avons confondu le bien du mal dans nos actes.

Au Moyen-Age, le peuple ne possédait pas le pouvoir, nous pouvions dire : "Ce n’est pas de notre faute ! C’est à cause des rois qui veulent étendre leur royaume. Ce n’est pas de notre faute, c’est à cause des religions que nous sommes partis en croisade."
En transformant nos sociétés en démocratie, nous avons hérité des responsabilités de nos actes et pensées, mais du statut de victimes, nous sommes devenus des bourreaux !

Pourquoi les démocraties se sont-elles fourvoyées dans la corruption alors qu’elles devaient la combattre ? Pourquoi les démocraties soutiennent-elles les pires régimes totalitaires de notre Terre ?

Votons-nous pour des hommes politiques afin qu’ils assument seuls le poids des erreurs ? Est-ce que voter nous dédouane pour autant de nos responsabilités ?
Ne dit-on pas : "le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple" ? Nous sommes par conséquent les premiers responsables des drames actuels de ce monde.

Si l’on posait la question au peuple, choisirait-il librement de continuer à financer d’obscures dictatures pour des motifs aussi futiles que le contrôle des territoires et des ressources ? Je ne le pense pas, et c’est pourquoi au nom du peuple et des responsabilités qui nous incombent, nous devons reprendre les rênes du pouvoir au plus vite !

Les responsables politiques se rendent-ils seulement compte du mal qu’ils font à la démocratie ? Comment peut-on à ce point saper les valeurs démocratiques et faire le jeu des autres modes de gouvernement ?

La démocratie, un rempart contre la pauvreté, contre les inégalités, contre les injustices ? Qui peut croire aujourd’hui à toutes ces foutaises qui nous couvrent de boue et de honte.
On fustige les théocraties et les pays totalitaires, mais quelle démocratie peut encore prétendre jeter l’anathème à la Russie de Poutine, à la Chine d’Hu Jintao, à l’Iran d’Ahmadinejad ou encore à l’Israël de Netanyahou ?

Les démocraties étaient porteuses de rêves, synonyme de bonheur et de bien être, nous pensions qu’elles transcenderaient les clivages qui nous séparent.
Les démocraties étaient appelées à jouer un rôle d’émancipation pour l’Humanité, elles devaient élever les consciences et rendre le monde meilleur.

Force est de constater qu’en 200 ans d’histoire, les démocrates au pouvoir n’ont eu de cesse de la saborder, les démocraties ont perdu leur légitimité dans le monde, elles ne peuvent plus prétendre à être des exemples à suivre, la voie est ouverte à toutes les autres formes de gouvernement.

Nous fustigeons l’Iran quand celui-ci condamne une femme à la lapidation, nous nous offusquons quand Israël tuent des membres d’une ONG, mais nos politiques ne font rien pour condamner l’indéfendable comme par exemple ce qu’on appelle les guerres préventives !!
Combien d’Irakiens sont morts depuis 2003, combien d’afghans sont morts par notre faute, pourquoi notre gouvernement n’a rien fait pour empêcher le génocide Tutsi ?

Force est de constater qu’en 200 ans d’histoire, les démocraties n’ont pas fait mieux que les autres régimes, nous n’avons jamais cesser de faire la guerre.
Force est de constater qu’en 200 ans d’histoire, les démocraties actuelles sont responsables de la plupart des maux de l’Humanité, elles sont appelées à disparaître au profit d’Etat totalitaire si elles n’évoluent pas rapidement.

Comment une démocratie digne de ce nom peut-elle utiliser sciemment les mêmes techniques de propagande du III Reich ? Comment une démocratie digne de ce nom peut-elle mentir à ce point à son peuple ?
Tout est fait pour nous diriger vers le choix voulu par nos responsables politiques, et quand la question est trop importante, on nous refuse le droit de vote !

Force est de constater qu’en 200 ans d’histoire, nous ne portons que le nom de "démocratie", le reste pour moi, ce n’est pas la Démocratie. Tout est à refaire sans commettre les mêmes erreurs du passé ...