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Accueil du site > Tribune Libre > Fin d’une certaine idée de l’Europe et montée en France (...)

Fin d’une certaine idée de l’Europe et montée en France d’un homme politique remarquable

Cette fin d’année marquera peut-être la fin de l’Europe telle que nous l’avons connue.

L'Europe de Maastricht a vécu. Celle de son traité qui reposait sur deux piliers : la création d'une monnaie commune, l'euro, et la soi-disante convergences des politiques économiques et budgétaires des États membres qui devaient (en théorie) contribuer à la réalisation des objectifs de l'Union européenne parmi lesquels la croissance et l'emploi

Cette fin d’année marquera peut-être la fin de l’Europe telle que nous l’avons connue.

L’Europe de Maastricht a vécu. Celle de son traité qui reposait sur deux piliers : la création d'une monnaie commune, l'euro, et la soi-disante convergences des politiques économiques et budgétaires des Etats membres qui devaient (en théorie) contribuer à la réalisation des objectifs de l'Union européenne parmi lesquels la croissance et l'emploi.

Pour y arriver, cette Europe s’était donné une monnaie unique sans aucune vision politique économique commune aux Etats-nations signataires. Pire, cette Europe s’est construite sans budget !

La crise économique que traverse ce continent, n’est plus celle de 2008, cette crise monétaire dont les banques avaient été les principales responsables. Cette crise économique que nous traversons, n’est ni la faute à la Chine, ni la faute aux agences de notations qui ont eu l’avantage d’imposer un terme à cette endettement croissant des nations.

L’Europe traverse une crise majeure qui s’explique par une absence de modèle économique nouveau. Depuis plus de vingt ans, nous nous sommes faits à l’idée d’utiliser des technologies numériques, de nouveaux modèles économiques fiables dont nous ne sommes pour rien dans leurs inventions, leurs réalisations et leur mise en place. Ici, pas de Bill Gates en vue, ni de Steve Jobs ou autre Mark Zuckerberg pour les plus emblématiques d’entre eux. Aucune Silicon Valley à l’horizon.

Et cela ne semble ne choquer personne qu’avant d’être sous le dictat commercial chinois, nous soyons déjà colonisés par un système économique dominant qui nous échappe et dont sa consommation soit devenue notre seule activité.

Devant cet échec flagrant, certains de nos politiques reviennent à des fondamentaux nationalistes comme ultime recette miracle pour enrayer la crise. La reprise économique de l’Europe, passerait d’abord par la reprise économique de notre pays. Ainsi le bout du tunnel serait conditionné au développement de la compétitivité de la France qui en serait la clef de voute.

Mais cette crise que nous traversons est aussi une crise du sens. Elle met en lumière un gaspillage fabuleux d'argent public par les gouvernants de notre pays qui ont succédé à Raymond Barre. Elle met en lumière l’absence totale de vision stratégique pour notre économie dans un contexte de mondialisation que chacun pouvait voir. Enfin, elle met en lumière l’absence totale de mesure de prévention tant au niveau des états européens, que dans les instances gouvernementales européennes.

 Personnellement, je ne souhaite pas la révolution. Je ne souhaite pas rejeter un modèle de développement qui a toujours vu s’épanouir et conjuguer des modèles économiques et sociaux où la place de l’homme restait au cœur de tout projet.

Ainsi pour que les liens sociaux perdurent, les communes devront rester les endroits où la démocratie est la plus forte, le lien social le plus puissant. Les régions et l’Etat devront continuer à jouer leurs rôles en matière de développement des infrastructures, ce que je qualifierais "de la bonne dette", grace aux l’investissement.

Nous devons continuer à réaliser de bons arbitrages budgétaires pour privilégier l’éducation et la santé de nos concitoyens. Nous devons conserver une vision réaliste et se limiter à deux ou trois mesures de bon sens.

Le problème de la dette peut sembler abstrait pour quelques-uns d’entre vous. A ceux-là, je leur proposerai un exemple concret.

L’ensemble du fonctionnement de l’APHP en France nous coûte 36 milliards d’euros tout compris (du salaire de chirurgien, à l’achat du nouvel écran plat pour l’accueil)

Et bien chaque mois, afin que nos infirmières soient payées, la France est obligée d’acheter sur les marchés monétaires internationaux de l’argent pour pouvoir faire face à sa dette et payer les salaires. Par là-même elle creuse sa dépendance vis-à-vis d’autres états moins endettés, et comme elle n’emprunte pas sans frais, elle rallonge autant le règlement de celle-ci qui passe d'abord par le solde des intérêts.

Voici à quoi nous ont habitué nos gouvernants. Ceux-là mêmes qu’on voit actuellement s'agiter, faire de grands moulinets et tenir des postures de sauveur.

C’est une des raisons pour laquelle je suis Centriste en politique. Je n’aime pas les idéologies. Je suis pour le pragmatisme.

Je résiste à cette vision excessivement religieuse d’un pays considéré comme une essence, non susceptible de se mêler à d’autres essences. Je crois que c’est la base du souverainisme et donc une religion qui n’est pas la mienne.

Je crois pour ma part que les collectivités humaines possèdent plus ou moins des latitudes d’actions, plus ou moins des contraintes. Mais je n’arrive pas à me représenter le corps politique, comme une Nation (c’est d’ailleurs ce que souligne un certain nombre d’arrêts de la Cour Constitutionnelle allemande) comme une espèce d’entité absolue qui serait juxtaposée à d’autres entités absolues.

 Je crois plutôt à l’interdépendance, aux souverainetés limitées, je crois qu’on est aussi souverain chez les autres et que les autres peuvent aussi être souverains chez nous. Je ne crois pas trop à la souveraineté en tant que telle, mais je crois au pouvoir de l’influence. C’est ce qui m’a séparé d’un certain type de gaullisme à partir d’un certain moment.

Ce qui me caractérise d’abord, c’est le mouvement qui anime Tocqueville, lorsqu’analysant la société politique du XVIIIème siècle, il réalise qu’on a inventé à cette période-ci, la politique littéraire. Quand Tocqueville parle de politique littéraire, on est tenté de penser à une politique religieuse. Face à la politique administrative qui est celle des intendants du Roi Louis XV qui essaient d’administrer au mieux les intérêts du peuple, d’assurer les subsistances, de veiller à la sécurité publique, à ce que les armées soient régulièrement approvisionnées en hommes capables d’assurer la sécurité du royaume, de veiller également, comme pour Malherbes qui est animé d’un amour réel pour la liberté, de permettre à un certain nombre de gens de s’exprimer, fussent-ils un peu particulier comme Jean-Jacques Rousseau. Ce sont des gens qui administrent le bien public en ne se posant pas trop de questions sur leur pratique ; en essayant de façon pré-technocratique de faire les choses.

Tocqueville montre qu’à partir des sociétés de pensées et de la révolution, on aborde une politique littéraire, c’est-à-dire en fait, une politique religieuse : les hommes politiques devenant les anges d’une rédemption immanente dont Robespierre en est l’exemple assez terrifiant et parfait.

Le Centriste ne marche pas avec cette vision des choses mais affirme comme Marcel Gauchet, qu’il ne faut pas réenchanter la politique. On voit bien ce que l’enchantement signifie : c’est le charme, l’application de la responsabilité et de la liberté, c’est le filtre d’amour d’Iseult, c’est quelque chose qui vous conduit à ne plus être vous-mêmes mais à écouter le son de la flute d’un leader qui emporte les enfants vers des horizons insondables. Je pense profondément que le Centriste,- c’est en cela qu’il est en situation difficile par rapport à la fantasmagorie nationale - est abonné à un certain prosaïsme qui ne marche pas dans cette affaire-là. Il résiste de toute la force de son âme à ces transfigurations héroïques car il voit très bien (car qui peut faire l’ange, fait la bête) qu’elles aboutissent à des résultats très souvent dramatiques.

Cela ne marche jamais et ressemble à une forme très précise d’absence de volonté puisque la volonté apparaît lorsque vous acceptez la confrontation avec le réel. C’est de cette façon que Paul Valéry définit la lutte entre une œuvre et son sculpteur. Lorsqu’il décrit le corps à corps entre un créateur et la résistance qu’offre le matériau ; et observe qu’à la fin, l’artiste ne gagne que partiellement contre la matière. Le matériau résiste et c’est dans cette résistance et cette confrontation qu’apparaît l’œuvre d’art. Max Weber affirme quant à lui que la politique consiste à tarauder des planches nouvelles.

Je refuse également le verbalisme de gauche. Entre une pratique qui est totalement opportuniste et déconnectée du discours, et la politique, l’équation est assez simple : les élections sont pour le discours et l’opportunisme pour le gouvernement. Vous ne pouvez pas, avec ceci, réformer le pays. Parce que les gens savent que vous leur avez menti, Toutefois, vous pouvez essayer de ne pas faire trop de bêtises en ne réalisant pas celles que vous aviez annoncées mais vous ne pouvez pas animer un mouvement réformateur.

Je terminerais en disant que lorsqu’on est un homme politique qui veut donner du sens à son action, il faut d’abord dire où on en est, en faisant le point de la situation dans laquelle on se trouve : aujourd’hui nous sommes menacés d’un déclin très profond et très rapide. Sans être taxé de déclinologue, Il faut respecter les faits et la vérité. Nous sommes dans une course à la déclassification française qui suit à peu près le même rythme que notre déclassification footballistique.

C’est sans doute là que la personnalité de François Bayrou est la plus pertinente dans l’offre politique française de ces dix dernières années.

Voici un homme qui ne ment pas, qui explique avant les autres les dangers qui nous menacent (la dette en 2007) et parle déjà d’Union nationale avant tout le monde ; avant que les évènements intérieurs nous y en contraignent.

Je suis entré en politique grâce à lui. Je suis sorti du MODEM parce que cet homme solitaire n’était pas fait pour diriger un parti, qu'il se comportait de façon autoritaire, ayant une vision trop personnelle du pouvoir.

Jean Arthuis m’a recueilli au sein de ses troupes dans une petite officine centriste dans laquelle on m’a foutu la paix.

Aujourd'hui, un Centre qui ne soit pas l'allié objectif de la droite ou de la gauche s'est incarné dans la personalité politique de françois Bayrou. Celui qui faisait encore ricaner en 2007 par son positionnement ; n'est plus soupçonné aujourd'hui d'un quelconque récupérage politique.

D'ailleurs, j’aimerais bien un jour que le Centre se réunisse autour de femmes et d’hommes de bonne volonté qui n’aient pas d’autres souhaits et d'ambitions que de servir leur pays, sans cette avidité qu’on perçoit chez certains centristes lorsqu’ils se vendent aux plus offrants pour obtenir des postes.

Je crois que François Bayrou et Jean Arthuis n’ont pas donné cette image-ci depuis cinq ans.

Ainsi je voterai François Bayrou au premier tour des élections présidentielles.


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43 réactions à cet article    


  • kev46 kev46 21 décembre 2011 09:36

    Connais tu Francois Asselineau et l’UPR.

    Je t’invite à regarder ces analyses sur l’europe.
    Tu verras que l’europe n’est en rien notre lueur d’espoir à la sortie de nos soucis bien au contraire. Plus on va vers plus d’europe, plus on va vers plus de problème depuis 1992.

    Regarde ces analyse et ouvre les yeux sur le fait que Francois Bayrou est un membre du système qui a d’ailleurs été ministre sous le RPR de Baladur et Chirac. Il n’est en rien notre sauveur ! Tous ce qu’il veut c’est obtenir le plus de voie pour mieux négocier un ministère avec le vainqueur contrairement à son erreur de 2007.


    • dup 21 décembre 2011 10:34

      encore un europeeiste . arretez de vous interresser à des tocards du système. Le post d’en haut est juste :interessez vous à François Asselineau !! non d’un chien ,la compétion mortelle avec la Chine est un combat PERDU D’AVANCE. La France a d’autres attouts et n’a aucun interet à entrer dans cette course folle. Je vois sur la photo en arriere fond le sigle ?des amis de l’europe’ . Savez vous qui sont ces fumiers qui trahissent les europeens ? Des multis, le grand capita et l’élite . Et ça vous fait pas tilt ?

      http://www.friendsofeurope.org/Home/tabid/1124/Default.aspx


      • kev46 kev46 21 décembre 2011 10:46

        http://en.wikipedia.org/wiki/Friends_of_Europe

        Président : Etienne Davignon (aussi président du bilderberg)

        Autre membre du presidaeum :
        Mario Monti (Bilderberg et goldman Sachs)
        Pascal Lamy (Membre du PS francais et DG de l’OMC et du putain d’AGCS, il y a une petite contradiction mais bon)

        Je viens de découvrir que Bayrou est encore plus pourri que je ne le pensais.


      • DU GRAND N IMPORTE QUOI

        @phileas-rakoto.taverne

        c’est une cabale.bayrou fera 5%et seralliera au plus offrant au 2ème tout...NABOT OU FROMAGE MOU ET CUIT.

        ce marchand de chevaux ne sait que murmurer depuis 20 ans« .je veux un maroquin...ou au moins un strapontin... »

        il avait eu en 2007 l’occasion de se rallier a SEGO il ne l’a pas fait et est donc responsable de l election DU PLUS CALAMITEUX DES PRESIDENTS QUE LA FRANCE AIT CONNU SARK0-JOEDALTON ET SES 500000 VOLEURS.PLUS 36600 COMMUNES..3000 COMMUNAUTES
        CA DEVAIT ETRE L’ UN OU L’ AUTRE LES NOTABLES COMME BAYROU...CHAMPIONS DU NEPOTISME DOUBLENT LES EFFECTIFS DES CONSEILS GENERAUX POUR SE FAIRE DE LA PUB....ALORS QU ILS VONT ETRE SUPPRIMés

        et la fonction publique d etat NEUTRE (HOPITAUx...ECOLES..°).MANQUENT DANGEREUSEMENT D’EFFECTIFS°

         c est un regime de notAbles corrompus que vous voulez POUR LA FRANCE ALORS VOTEZ HOLLANDEMOU-BAYROUMOU

        UN EXEMPLE DE LEUR DUPLICITE
        un maire de droite sur la cote bretonne.se fait virer pour conflits d’interets d’une commune maritme...puis est parachuté dans le village d’a coté ou avec des socialos mous le fn et le soutien de l ump...se fait élire maire...puis conseiller general MAIS LE HIC c’est qu’il est MARCHANDS DE BIENS ces gens la et les avocats d affaires (POUR L 4UMP...ON PEUT LE DIRE.)..°ne devaient plus etre autorisé a A POSTULER POUR UN MANDAT ELECTORAL...cette loi comme beaucoup d’autres ne sera jamais promulguée
        de plus il ecrit un livre de cuisine lui qui était serveur puis gérant d’une gargotte et d’un hotel borgne dans la commune d ou il a été viré.
        L UMP LE SOUTIENT ...ET IL EDITE UN LIVRE « UN MAIRE AUX FOURNEAUX » NOUS L AVONS DEBAPTISé « CUISINE ELECTORALE »
        VOILA DONC UN EXEMPLE DES ELUS QUE VOUS CHOISISSEZ....... !!!
        ne venez pas vous plaindre fin 2012.vous ne serez plus credible !!!!!!!!!!!!!!!!


        • Taverne Taverne 21 décembre 2011 10:58

          « il avait eu en 2007 l’occasion de se rallier a SEGO il ne l’a pas fait »  : Et je l’en remercie tous les jours.


        • Imhotep Imhotep 21 décembre 2011 12:13

          Il fera 5 % ? On verra. Tous les récents sondages sont convergents et le dernier le place à 14 %. Oui, on verra. Entre l’incantation, ses rêves et la réalité il y a de hautes marches.

          PS écrire en majuscule outre le fait que cela veut dire crier, ce qui n’est pas très bien élevé, n’est pas facile à lire et donc diminue l’impact du message.

        • iris 21 décembre 2011 10:41

          bayroud= villepin= NS= morin


          • Imhotep Imhotep 21 décembre 2011 12:14

            mais bien sûr et Iris = fleur et donc les neurones qui vont avec.


          • Rounga Roungalashinga 21 décembre 2011 10:49

            Je résiste à cette vision excessivement religieuse d’un pays considéré comme une essence, non susceptible de se mêler à d’autres essences. Je crois que c’est la base du souverainisme


            Le souverainisme, c’est le souhait que les personnes à la tête d’un pays (c’est-à-dire ceux qui prennent des mesures concernant les grandes lignes stratégiques du pays et qui ont le pouvoir de les faire appliquer) soient ceux que le peuple de ce pays a choisis. Il n’y a rien de religieux dans cette posture, c’est du bon sens démocratique.

            Le problème avec Bayrou est le même qu’avec d’autres candidats qui proposent une alternative : indépendemment de leurs propositions, ils ne disent pas comment appliquer celles-ci. Bayrou n’ignore sans doute pas que le « acheter français », s’il était mis en oeuvre de quelque manière que ce soit, serait immédiatement sanctionné par les traités européens. Pourtant il se dit pro-européen, se réclame de Delors, etc. Il y a là une contradiction technique, sinon idéologique.
            Quelles que soient les propositions avancées, l’UE demeure le mur sur lesquelles elles viennent se fracasser, c’est le problème majeur, et la seule solution est d’en sortir.


            • Taverne Taverne 21 décembre 2011 11:01

              « le »acheter français", s’il était mis en oeuvre de quelque manière que ce soit, serait immédiatement sanctionné par les traités européens"

              Bien sûr que non ! D’abord, Bayrou connaît certainement les traités européens bien mieux que vous. Ensuite, sa proposition n’est pas de faire du protectionnisme mais d’informer le consommateur pour le rendre plus responsable. Le but n’est pas d’atteindre 100 % de résultats mais de réduire une part de notre déficit commercial.


            • franck2012* 21 décembre 2011 13:17

              @Taverne

              Bayrou et ses étiquettes !........................ ( je parle pas de ses oreilles décollées, là )  :

              http://www.marianne2.fr/Acheter-francais-une-tartufferie-politicarde-_a213620.html

              Bande de tartuffes !!  smiley


            • jaja jaja 21 décembre 2011 11:10

              La tentation souverainiste est une illusion. Je suis partisan d’une autre Europe, l’Europe des travailleurs, avec socialisation de toutes les banques, y compris la BCE, et la création d’un pôle bancaire européen unique et de service public ayant la main-mise sur la monnaie et le monopole du Crédit.

              Les Asselineau boys ont déja critiqué cette position comme étant « européiste » et « alliée du système » en faisant semblant de ne pas voir qu’en cas de soulèvement populaire victorieux dans un seul pays européen la sortie de l’UE est inévitable ainsi que la sortie de l’Euro... C’est d’ailleurs ce qu’exigent les anticapitalistes grecs qui sont par ailleurs pour la construction d’une Europe des travailleurs et contre un simple repli nationaliste étroit...


              • kev46 kev46 21 décembre 2011 11:32

                En cas de soulevement victorieux dans un seul pays, ce serait la fin de l’euro oui mais pas forcement de l’UE ! L’UE peut très bien fonctionner sans la France comme elle pourra très bien fonctionner sans le Royaume Uni. Au contraire cela arrangera bien les allemands qui domineront totalement le reste de l’europe. Seuls les USA perdront un peu de leur main mise sur la France.

                Vous dîtes que vous voulez l’Europe des travailleurs. Comme beaucoup de monde. Mais on peut simplement avoir des pays des travailleurs sans forcement une entité européenne. Pourquoi tout le temps en voir par l’Europe. Une fois notre pouvoir de nouveau transférer, on risque de se voir imposer des choses que nous ne voulons pas (et même imaginer un retour au pouvoir des mêmes qu’aujourd’hui et on repartirait de plus belle). Et puis je doute que vous réussisiez à convaincre tous les pays européens de cette europe.

                A toujours vouloir déléguer des pouvoir vers le haut, on perd en démocratie. Le pouvoir doit se trouver au plus prés des électeurs et au près des collectivité locales et non vers l’europe et puis vers le monde. Et cela ne veut pas dire un repli nationaliste étroit sur soi, on ne deviendra pas la Corée du nord pour autant.


              • jaja jaja 21 décembre 2011 11:47

                « A toujours vouloir déléguer des pouvoir vers le haut, on perd en démocratie. »

                Je suis partisan du pouvoir par en bas, c’est-à-dire de la démocratie directe à tous les niveaux : politique et dans le monde de l’entreprise.
                Chose que j’assume dans mon organisation où ce n’est pas un « leader » qui donne la ligne mais l’ensemble des militants. C’est certes assez mouvementé mais c’est le prix à payer de la démocratie.

                Par ailleurs des lois sociales et économiques européennes pourraient éviter les barrières douanières indispensables s’il y a repli nationaliste. Or on sait que ces barrières douanières sont les armes de la guerre économique et que de la guerre économique à la guerre tout court il n’y a qu’un pas....C’est du déja vécu...


              • sisyphe sisyphe 21 décembre 2011 16:20
                Par jaja (xxx.xxx.xxx.129) 21 décembre 11:10

                La tentation souverainiste est une illusion. Je suis partisan d’une autre Europe, l’Europe des travailleurs, avec socialisation de toutes les banques, y compris la BCE, et la création d’un pôle bancaire européen unique et de service public ayant la main-mise sur la monnaie et le monopole du Crédit.

                Entièrement d’accord avec ce commentaire de jaja ! 

                Bien sûr que nous avons besoin de l’Europe ! 

                Evidemment pas celle, actuelle, du libéralisme, avec le Bunker Capitaliste Européen (BCE) qui refuse absolument de prêter de l’argent aux pays européens, mais qui vient de décider (comme c’est curieux !) de prêter 

                 489 milliards d’euros (une paille !) aux banques européennes

                mais une Europe des peuples et des citoyens, sous le contrôle des Etats et d’audits citoyens, qui prête directement aux états, SANS INTERET ; seul moyen d’échapper à la « loi des marchés » et à la spéculation.

                Qu’est-ce qu’il en dit, SuperBayrou, au lieu de nous enfumer avec son « consommer français » ? 



              • Rounga Roungalashinga 21 décembre 2011 16:38

                Une autre Europe, je ne sais pas, pourquoi pas, ça dépend ce qu’on met dedans, mais il faut bien avoir à l’esprit qu’un tel projet est irréalisable si on ne sort pas au préalable de l’UE actuelle.


              • kev46 kev46 21 décembre 2011 11:59

                Sache que le commerce à tous vas n’a jamais empêché non plus les guerres jusqu’à preuve du contraire.

                Et si un pays veut imposer des barrières douanières s’est sont droit et je ne voie pas pourqoui une instance supra-nationale viendrait le lui empéché. Si un état met des barrières douanières s’est pour protéger certains secteurs de son économie qui en a besoin. Pourquoi empecher un état de se protéger ? Pour qu’un autre profite de la situation ?

                Quand tu parle de ton mouvement, je pense que tu parle du Front de gauche ? Sache que je suis plutôt pour les idées de ce mouvement sauf que je n’adhère absolument pas à ces cadres dont son leader Mélenchon qui est très populiste dans ses idées et surtout sa façon d’arranguer la foule. je pense que c’est vrai une arnaque et qu’il va vous trahir et intégrant le gouvernement PS. Les promesses n’engage que ceux qui y croit.


                • jaja jaja 21 décembre 2011 12:06

                  Je ne suis pas FdG mais NPA smiley


                • jaja jaja 21 décembre 2011 12:08

                  Et si le PS l’emporte je serai dans l’opposition de gauche mais aucun d’entre nous n’ira à la soupe avec les socio-libéraux partisans du « libre marché » capitaliste....


                • kev46 kev46 21 décembre 2011 14:26

                  Bon apparemment on est au moins d’accord sur le fait que le PS n’a rien de socialiste et qu’il est bien un parti ultra-libéral et très pro-européisme.

                  J’espère que ton parti n’appelera pas à voter même PS vu que c’est la même chose que la droite.


                • jaja jaja 21 décembre 2011 15:41

                  Personnellement ce que je refuse c’est que le NPA face alliance avec le PS social-libéral. Nos programmes sont antagoniques. Je refuse également toute alliance avec des forces qui finiraient par s’allier au PS. C’est pourquoi nous n’avons pu nous mettre d’accord avec le FdG dont on sait que la force principale (le PC) n’attend que de pouvoir aller au gouvernement d’une nouvelle gauche plurielle et de bénéficier du désistement du PS sur certaines circonscriptions lors des législatives....

                  L’unité peut et doit se faire dans les luttes sociales avec toutes les forces de gauche. Mais nos programmes sont incompatibles entre ceux qui acceptent l’économie de marché (le capitalisme) comme le PS et ceux qui le refusent (le NPA)....

                  Par contre en cas de duel Sarko Hollande je gicle Sarko et sans état d’âme.....


                • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2011 00:59

                  bonjour jaja

                  toujours aux avant poste, c’est cela le militantisme.
                  j’ai écris quelques articles qui te plairons
                  ddacoudre.over-blog.com
                  cordialement.


                • ottomatic 21 décembre 2011 12:29

                  Un homme remarquable ce Bayrou, pro-europe, ancien de la trilatérale et du siècle... qui fait des malaises quand un journaliste le met face a son mensonge...

                  What else ?

                  • Taverne Taverne 21 décembre 2011 14:29

                    Le mots-clés du plusseur dérérébré sur Agoravox : « Trilatérale », « Bildelgerg », « Le SIècle ». J’en oublie...Des invocations magiques qui font affluer les acclamations en sa faveur. Alors pourquoi argumenter ou faire preuve de raisonnement ?


                  • ottomatic 21 décembre 2011 14:40

                    Quand on vous dit qu’un type appartenait au parti nazi, je ne pense pas que vous alliez chercher plus loin...


                    Il en est de même avec le CFR et co. Si vous avez besoin d’argument, allez vous renseigner sur les agissement « démocratique » des « officines » cités dans l’intérêt d’une toute petite minorité...


                  • franck2012* 21 décembre 2011 19:14

                    Le mots-clés du plusseur dérérébré sur Agoravox : « Trilatérale », « Bildelgerg », « Le SIècle ». J’en oublie...Des invocations magiques qui font affluer les acclamations en sa faveur. Alors pourquoi argumenter ou faire preuve de raisonnement ?

                    et ta soeur ! 

                    le libre échangiste néo-libéral aux oreilles décollées !


                  • sisyphe sisyphe 21 décembre 2011 13:03

                    Rien que le titre, avec la photo de Bayrou, relève du gag ! smiley 


                    Cet article aurait dû paraître dans la catégorie « parodie ». 

                    Le « consommer français » est une fumisterie digne des slogans de l’extrême-droite, et tout à fait irréalisable. 

                    Suivant

                    • Taverne Taverne 21 décembre 2011 14:31

                      « Le »consommer français« est une fumisterie » : allez dire ça à ceux et celles qui perdent leur emploi à cause des délocalisations ou de la concurrence déloyale de pays émergents ? Vous verrez comment ils vous recevront...


                    • ottomatic 21 décembre 2011 14:46

                      « Le »consommer français« est une fumisterie digne des slogans de l’extrême-droite, et tout à fait irréalisable. » 


                      Le consommer français, et plus généralement consommé local, c’est tout sauf de la fumisterie. C’est écologique pour commencer et ça évite de financer des productions à l’étranger dans des pays qui ne respectent ni droit de l’homme ni même les normes productions. Ceci dit vous avez l’air de bien vous y connaitre en fummisterie.

                    • sisyphe sisyphe 21 décembre 2011 15:37

                      @ Taverne 


                      Soit vous prenez les gens pour des imbéciles, soit c’est vous qui l’êtes. 

                      La délocalisation n’a strictement rien à voir avec le fait que l’on consomme français ou pas. 

                      C’est vous qui allez aider les pauvres et les chômeurs à payer un article français 3 ou 5 fois plus cher qu’un même produit made in china ? Ou des aliments plus chers, parce qu’ils sont français, même s’ils sont moins bons ? 
                      Votre ordinateur, il est français ? 

                      Acheter français.... pfff quelle démagogie sans nom. Si, au moins, il avait parlé de « produire français » ; là, ça aurait pu avoir un sens politique : réindustrialisation, programmes de production, etc... Mais acheter français, ça ne veut STRICTEMENT rien dire, dans un système tel qu’il existe, avec la libre circulation des biens ; du populisme, et rien d’autre ! 
                      Ou alors, qu’il parle de taxer les produits venant de l’étranger, ou d’obliger les pays émergents à avoir le même smic et les mêmes protections sociales que nous..
                      Non.... sérieux .... 

                      tenez, pour vous éclairer, un petit billet .... que vous prendrez le temps de lire, j’en suis sûr... 



                    • sisyphe sisyphe 21 décembre 2011 15:40

                      @ ottomatic 


                      je ne sais pas si je « m’y connais en fumisterie », mais vous, en revanche, vous n’avez pas l’air de vous y connaître en enfumage ... smiley 


                    • Rounga Roungalashinga 21 décembre 2011 16:15

                      Il est évident que le « acheter français » ne peut concerner qu’un petit nombre de citoyens aisés qui ont le luxe de pouvoir choisir entre des produits étrangers et des produits français plus chers. Faire simplement la promotion du « acheter français » sans mettre en oeuvre simultanément des mesures de protectionisme et de réindustrialisation de la France aura antant d’effet que de pisser dans un violon. Mais Bayrou l’ultra-libéral n’appliquera jamais ces mesures qui relèvent non pas de l’idéologie mais du bon sens économique face à la catastrophe.


                    • iris 21 décembre 2011 16:46

                      Les délocalisations sont la faute des gouvernants dont bayraoud a fai partie-depuis 30ans
                      c’est pas le parlemetn et le gouvernement squi fait les lois ??-Il fallait une loi pour empècher ça-et du courage
                      et ils n’ont rien fait-toute la technologie est partie dans les délocalisations en chine et ailleurs-
                      et qui a profité de ces transferts ??


                    • daryn daryn 21 décembre 2011 18:04

                      @Sisyphe

                      vous dites Si, au moins, il avait parlé de « produire français »

                      informez vous : il en a parlé, en parle encore, et encore, et d’autres autour de lui en parlent... Il l’a écrit aussi dans 2012 état d’urgence.


                    • PhilVite PhilVite 21 décembre 2011 15:36

                      Philéas, vous nous aviez habitués à plus de pertinence.

                      Je ne vais pas reprendre point par point, ce serait trop long, comme votre article.

                      Je soulignerai juste que vous vous contentez d’affirmer, selon la doxa du moment, qu’on a trop dépensé, vécu très au dessus de nos moyens...etc - (allez en causer aux foules des bénéficiaires du RSA et autres minima sociaux, aux « clients » toujours plus nombreux des restos du coeur, enfin, à tous ces affreux sur-consommateurs, juste pour voir ! ) - sans même évoquer un instant que peut-être (!) « on » a oublié de prélever l’impôt où il aurait fallu le prélever - et lourdement même ! - que les cadeaux fiscaux faits à une certaine caste (qui s’enrichit de nos déficits, en plus !) nous coûte terriblement cher chaque année, et que le problème est fondamentalement la répartition de la richesse.

                      Et vous nous vendez un sauveur coincer au centre entre une UMP et un PS adhérents tous deux aux mêmes dogmes de l’économie libérale. Wouaouuu ! ça va dépoter ! sûr que ces gens-là sont capables de penser « hors du cadre » !

                      Par ailleurs, le « repli » national a beaucoup moins à voir avec le rétablissement de la balance commerciale qu’avec celui de la démocratie. Il s’agit de rendre les manettes du pouvoir au peuple. Manettes qui lui ont déjà largement échappées au niveau national et qu’il ne tient plus du tout dans le cadre supra-national.
                      Il n’y a que lorsque la démocratie sera réellement et totalement établie au niveau national qu’on pourra, éventuellement, construire une Europe sur une base saine. Il n’y a aucune défiance vis-à-vis de l’étranger dans cette attitude, juste le constat qu’il faut rester maîtres chez soi si on ne veut pas finir comme les Grecs. Ce qui nous pend au nez !


                      • BA 21 décembre 2011 16:04

                        Mercredi 21 décembre 2011 :

                         

                        Plombée par l’austérité, l’Italie met un premier pied dans la récession.

                         

                        Plombée par plusieurs cures d’austérité sévères et par l’assombrissement de la conjoncture mondiale, l’économie italienne a commencé à se contracter dès cet été et son entrée en récession ne fait désormais plus de doutes.

                         

                        Pour la première fois depuis fin 2009 et après une légère croissance de 0,3% au deuxième trimestre, la troisième économie de la zone euro, qui est empêtrée dans la crise de la dette, a accusé un repli de 0,2% du Produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, a annoncé mercredi l’institut de statistiques Istat.

                         

                        En glissement annuel, le PIB a enregistré une croissance de 0,2%.

                         

                        Une contraction de l’activité était attendue mais elle s’est finalement révélée plus marquée que ce que prévoyaient les économistes qui tablaient sur un recul de 0,1%, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires.

                         

                        Et vu les dernières statistiques - baisse de la production industrielle et des commandes à l’industrie en octobre - l’entrée en récession, qui se caractérise par un recul du PIB pendant deux trimestres consécutifs au moins, ne fait plus de doutes, de l’aveu même du gouvernement italien.

                         

                        http://www.boursorama.com/actualites/plombee-par-l-austerite-l-italie-met-un-premier-pied-dans-la-recession-1f68cdd08df6fe43429c7bc0640f965f

                         


                        • Jason Jason 21 décembre 2011 16:16


                          L’Europe de Maastricht a vécu. Elle n’est simplement jamais née.

                          C’est une grande usine à gaz, pleine d’idées qui n’existent que dans les proclamations et les discours. Oui, il y a bien Europol (police européenne), les grands projets, les fonds structurels, les aides aux pays hors Europe, des études pointues que personne ne consulte, etc. Bref des trucs qui partent dans tous les sens.

                          Et surtout des escroqueries gigantesques au niveau des nations dont les plus criantes sont celles de la Grèce et de l’italie. Le dumping fiscal et social accompagnés du chacun pour soi.

                          Et puis, ce merveilleux alibi pour les politiciens en quête de boucs émissaires.

                          Si l’Europe n’existait pas, il faudrait l’inventer. Allons demander aux 15.000 lobbyistes de Bruxelles de trouver une solution. On ne sait jamais ?

                          Quant à l’homme providentiel, j’y crois encore moins qu’au Père Noël.


                          • BA 21 décembre 2011 18:28

                            Les pays de la zone euro vont devoir lever un peu plus de 800 milliards d’obligations en 2012, un chiffre comparable à l’année 2011, qui a été très éprouvante sur le marché de la dette, y compris pour certains pays qui étaient jusqu’à présent à l’abri.

                             

                            Les chiffres qui suivent ne concernent en principe que les emprunts obligataires, d’échéance d’au moins un an, sauf indication contraire. Ils n’incluent donc pas les émissions de court terme.

                             

                            http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_le_programme_d_emprunts_sur_le_mar che_des_principaux_pays_en_2012211220111712.asp

                             

                            En incluant les émissions d’obligations de court terme, nous arrivons au chiffre de plus de 1600 milliards d’euros pour l’année 2012 :

                             

                            Toutefois, estiment les analystes de la Société Générale, "trop d’espoirs sont placés dans ces opérations« et »les banques ne peuvent sauver les Etats souverains". Les besoins de financement des pays de la zone euro en 2012 sont chiffrés à plus de 1.600 milliards d’euros, rappellent-ils.

                             

                            http://www.boursorama.com/actualites/la-bourse-de-paris-en-hausse-soutenue-par-les-operations-de-la-bce-6712ad1d8cf8804aa31113071df6f688


                            • arobase 21 décembre 2011 20:39

                              essayons de savoir car ce n’est pas facile. sur AV la plupart des rabatteurs des candidats conspuent plus volontiers les candidats adversaires qu’ils ne cherchent à valoriser le leur.


                              @phileas lui fait le contraire C’est déjà bien.
                              alors cherchons à savoir :  demandons à l’auteur qui dit «  »Aujourd’hui, un Centre qui ne soit pas l’allié objectif de la droite ou de la gauche s’est incarné dans la personnalité politique de françois Bayrou.«  

                              si Mr Bayrou n’est pas au 2° tour, on pourrait avoir lepen, sarkosy, ou hollande.
                              lequel des trois pensez vous que Bayrou appellera à voter ? (ne me dites pas »personne" car ce serait une pirouette).

                              ceci ne comporte aucune ironie mais une vraie interrogation.

                              • BA 21 décembre 2011 20:51
                                Le gag le plus rigolo de l’année 2011 :

                                Espagne : Luis de Guindos, ancien président de Lehman Brothers, ministre de l’Economie.

                                Luis de Guindos, ancien président de la banque Lehman Brothers pour l’Espagne et le Portugal, a été nommé mercredi ministre espagnol de l’Economie, a annoncé le nouveau chef du gouvernement, le conservateur Mariano Rajoy.

                                Luis de Guindos, 51 ans, ancien secrétaire d’Etat à l’Economie (2002-2004), occupera, au sein du nouveau gouvernement de droite, un poste-clé, chargé de mener son programme économique exigeant, mêlant austérité et réformes, afin de redresser un pays menacé de récession et frappé par un chômage record.


                                • ©HIBROX ©HIBROX 21 décembre 2011 21:37

                                  @ Phileas


                                  Tout un article pompeux et, à la fin, savoir pour qui vous allez voter.


                                  Mais, on s’en br**** royalement monsieur de pour qui vous allez voter.


                                  • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2011 00:57

                                    bonjour philéas

                                    L’Europe traverse une crise majeure qui s’explique par une absence de modèle économique nouveau.
                                    nous sommes bien d’accord, mais cela n’est pas une crise mais un changement de société.
                                    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=106563
                                    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=106428
                                    ddacoudre.over-blog.com
                                    cordialement.

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