FMI Fatalitas !!!!

Oh ! La ! La ! La ! La !

Décidément le FMI ne porte pas chance aux Français !

Après "La malédiction des templiers", "La malédiction des FMIers !"

On avait déjà la honte avec notre gros Dskalin, et voilà que sa successeuresse… (Comment dit-on ? Sa successeuse ? Pourvu qu'on nous évite sa succuseuse !) Bref sa succédamnée, la Cri Cri bcbg, a elle aussi la police aux trousses ! Enfin, la police, disons la justice qui court encore moins vite que la police d’Oslo . Sa devise est "Festina lente." On nous apprend que si elle est coupable, l'enquête durera de nombreuses années. Le temps qu'elle meure sans doute. Si la police d’Oslo avait été aussi rapide que la justice Française, Breivik serait encore en train de tuer les arrières petits enfants des jeunes Norvégiens dans trente ans. Ca rassure.

Que nous apprend le Nouvel Obs, mon journal préféré quand je veux rire, qui , après nous avoir joué l'oratorio de profundis ProDsk, retrouve tout son allegro en fustigeant la Cri-Cri modo pizzicato con brio ?

Disons tout d'abord, en apéritif, que les affaires ne s'arrangent pour Dskcâlin. M. Kenneth Thompson, ce maudit, qui n'a décidément rien d'autre à se mettre sous la dent dans cette affaire bucco-annales,(qui entre dans les annales de l’art de la fellation en milieu hôtelier à l’heure du brunch.) appelle à témoigner toutes les hôtesses de l’air qui auraient eu à subir des avances ou des gestes déplacés de cet "ourang -outan en rut » (selon l'accusation), de ce « diplomate apprécié » (selon la défense.)

Admirons tout d'abord l'audace de M. Kenneth Thompson qui ne craint pas de créer des embouteillages sur le tarmac, car vu le nombre de miles de DSK, l'hôtesse de l’air tâtée et taquinée (« T’as un beau cul, tu sais… ») doit être légion !

Mais écoutons à ce sujet l'ami de DSK, M. Le Guen que j’ai interviewé pour vous.

-AW : M. Le Guen, que pensez-vous de ces plaintes d’hôtesses de l'air ?

-LG : Je connais très bien Dominique. Je sais qu'il est angoissé avant de prendre l'avion et a pour habitude de se détendre par un petit mot, un petit geste, ceci établissant un courant de sympathie entre lui et le personnel.

-AW : Oui, mais un jour il s'est reçu une claque par une hôtesse de l'air !

-LG : Oui ! Exact. C'était à l'embarquement à Singapour ! Parce qu'il avait un moustique sur la joue ! Et que cette bonne...pardon cette hôtesse a voulu lui éviter la malaria ! Il était très aimé !

AW : Merci M. le Guen. ( Test-crash : AW :-Et les américains ont lancé une bombe atomique sur Nagasaki ? –LG : Oui, mais cela n'a pas fait plus de dégâts qu'un typhon. Ils sont habitués.-AW : Merci M le Guen. )

Donc alors que DSK essaie de surnager entre la garçonnière qu'il échangeait avec un pote (AW : Et cette histoire de garçonnière, M. le Guen ? Avec un seul lit comme meuble ! –LG : Oui, il n'y avait qu'un lit comme mobilier, mais Dominique est un tribun, grand admirateur des Romains, pour que le lit est une salle à manger ! –AW : merci M.Le Guen.) et ces hôtesses de l'air très coincées, Miss Lagarde, notre Cri-cri d'amour est à son tour jetée en pâture aux vautours non pas de la finance , puisqu'elle en fait partie, mais de la loose, à savoir les procureurs et autres juges des anciens temps !

De quoi est-elle accusée ?

La Cour de justice de la République (CJR) française a décidé jeudi 4 août d'ouvrir une enquête sur la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, pour le rôle qu'elle a joué dans l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais quand elle était ministre de l'Economie.

La commission des requêtes de la CJR a émis "un avis favorable à une mesure d'instruction concernant Mme Lagarde", a indiqué aux journalistes son président Gérard Palisse.Il a déclaré :

« Si Mme Lagarde n’est pas coupable elle sera innocente. Si la plainte aboutit, elle ne sera pas bloquée. »

Avec cette horrible précision : Cette enquête est ouverte pour "complicité de faux" et "complicité de détournement de biens publics". Dans l’accusation antérieure il ne s’agissait que d’un abus d’autorité. (Ca rappelle quelqu’un.) Là, la main de la justice s’abat d’une manière qui fait tout craindre pour le jugement qu’ils nous sortiront dans trente ans !

Mais Mme Lagarde, n’est pas inquiète du tout pour son rôle à la tête du FMI.

Cette procédure judiciaire n'est "aucunement incompatible" avec ses "fonctions actuelles de directrice générale" du Fonds monétaire international (FMI), a commenté son avocat. Mme Christine Lagarde avait d'ailleurs veillé à ce que le conseil d'administration du FMI soit précisément informé de cette éventualité afin qu'il se détermine en parfaite connaissance" lors de sa nomination le 28 juin, a ajouté Me Yves Repiquet, convaincu que l'enquête aboutirait à "un non-lieu" pour sa cliente.

Alors là, nous sommes dépassés. J’imagine. Vous voulez vous faire engager comme livreur de pizza et vous dites à vos patrons : « Je veux tout de même que vous sachiez que je suis sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour complicité de faux et de détournements de biens publics », il y a quand même peu de chances qu’on vous autorise à livrer des 4/4 et des royales. En fait, dans n’importe quel métier, ça jetterait un froid. Mais pas au FMI.

Pourquoi ?

D’une part parce qu’ils sont rassurés : Les chefs retenus sont passibles de dix ans de prison et 150.000 euros d'amende, ce qui est une broutille à côté des 75 ans et des cinq millions de dollars de leur ex. Ils y gagnent.

D’autre part parce que les statuts même du FMI ont été revus pour Mme Lagarde et qu’elle les remplit admirablement. Ainsi nous apprenons que sa lettre d’engagement précise qu’elle doit "respecter les règles les plus élevées en matière d'éthique, en accord avec les valeurs d'intégrité, d'impartialité et de discrétion".

 ??????

Impartialité ? Heu…C’est que justement…

Intégrité…Heu….Comment dire…

Les règles les plus élevées en matière d’éthique. J’ai des abdos de fer depuis que je lis cette phrase tant elle me fait rire. Ah ! Ce n’est plus l’éthique à Nicomaque ! Aristote , maintenant, s’appelle Onassis. C’est l’éthique étique à l’usage des puissants.

Est-elle discrète ? (Ce que n’était pas Dskalin. A ce sujet il paraît que les jouets Noreply sont entrain de préparer un doudou, le Dskalin en peluche, qui, quand on lui appuie sur le ventre dit « Suce-moi Diallo ! » et bande en arrosant à dix mètres. Un cadeau hype made in China. La fureur pour les prochaines fêtes.)

Donc, non. Désolée de le dire. La discrétion ne paraît pas être le fort de notre Cri-Cri puisque « Le Canard » et « Médiapart » nous en apprennent une bien bonne : en fait Tapie, en prison avait fait un copain : Dédé la Sardine. Et l’argent du Crédit Lyonnais devait être partagé entre DSK et Dédé. Donc Cri-cri la morue ne pouvait que connaître Dédé la sardine qui magouillait avec Nanar le requin.

Ok ! La situation s’éclaire !

Et au FMI je suis sûre qu’il y a Greg le poulpe, Tchen la murène, Boris le congre, Shlomo la pieuvre et autres animaux d’aquarium qui te bouffent l’éthique comme les sardines.

Vous ne connaissez pas l’histoire de Dédé la sardine ?

Figurez-vous que La scène se passe au printemps 1997, à la prison de la Santé. André Guelfi, un homme d’affaires sulfureux surnommé "Dédé-la-Sardine", est en détention provisoire pour détournement de fonds dans le cadre de l’instruction sur l’affaire Elf. Il est soupçonné d’avoir touché des commissions sur un contrat en Ouzbékistan. Bernard Tapie est lui aussi détenu à la Santé, à quelques cellules de là, dans le cadre de l’enquête sur le truquage du match de foot entre l’Olympique de Marseille, dont il est président, et Valenciennes. Dans son autobiographie (1), Dédé raconte leur rencontre. "Dès les premiers jours de mon incarcération, [Bernard Tapie] est venu frapper à la porte de ma cellule", écrit-il. Les deux hommes se lient d’amitié et même plus : ils décident de s’associer en affaires. Et ils n’en font pas mystère. Fin 2005 dans un entretien au "Monde", André Guelfi expliquait : "On a un accord avec Bernard. Quand je suis sorti de taule, je lui ai dit que j’allais le mettre dans le coup pour les affaires que j’étais en train de traiter en Russie (…). Ce qu’on s’était dit, c’est que la moitié de ce que je gagnais était pour lui, et qu’en échange, la moitié de ce qu’il récupérerait du Crédit lyonnais serait pour moi".

L'accord prévoit le partage du futur pactole d'Adidas. Ce n’était pas du bluff ! Non seulement cet accord, révélé par le site Internet Mediapart, existe, mais en plus il est tout à fait formel, comme le montre "Le Canard Enchaîné" dans son édition du 20 juillet. En 1998, les deux hommes ont pris langue. En 1999, ils ont scellé leur engagement par écrit. En 2000, les affaires devenant sérieuses, ils créent une structure juridique intitulée Superior Ventures Limited. Il s’agit d’une société de droit malaisien, créée à Labuan. Elle est détenue à 49% par André Guelfi, à 49% par Bernard Tapie et pour les 2% restants, selon nos informations, par Eric Duret, l’ancien avocat de Tapie, le tout par l’intermédiaire de sociétés situées dans les Iles vierges britanniques. L’accord secret date formellement du 4 mai 2000, explique "Le Canard", et prévoit explicitement le partage des bénéfices de l’affaire Adidas. "Dédé-la-Sardine" finance Bernard Tapie...Lorsqu’il sort de prison, Bernard Tapie est "failli" - il a été placé en banqueroute en décembre 1994 - et n’a pas un sou pour se relancer en affaires. Dédé-la-Sardine le finance : outre une avance "sur les profits réalisés", il lui verse un salaire de 15.000 euros par mois, selon "Le Canard", et lui donne les moyens de reprendre son combat judiciaire contre le Crédit lyonnais, ou plus précisément contre l’Etat qui a repris les actifs douteux de la banque pour la sauver de la faillite. Tapie assure en effet que le Crédit lyonnais, chargé de la revente d’Adidas en 1993, l’a floué. Tapie et Guelfi feront d’autres affaires, mais sans grands succès. Ils investissent par exemple dans les entrepôts frigorifiques STEF. C’est Guelfi qui apporte l’argent -13 millions d’euros- via une société off shore. Ce sera un échec.... et attend sa part des 260 millions d'euros. "Dédé-la-Sardine", 92 ans, ne s’en inquiète pas, comptant toujours sur les dividendes de l’affaire Adidas. Nicolas Sarkozy élu président de la République et Jean-Louis Borloo, nommé ministre des Finances, l’histoire prend d’ailleurs meilleure tournure. A tel point que Christine Lagarde, qui succède à Borloo à Bercy, décide, malgré une décision de la Cour de cassation favorable à l’Etat de confier l’affaire Adidas à un tribunal arbitral privé. Celui-ci rend sa sentence le 11 juillet 2008 : l’Etat devra verser, avec les intérêts, plus de 400 millions d’euros à Bernard Tapie. Une fois payées ses dettes il lui reste 260 millions d’euros. Il mandate un chasseur de créances. Mais Superior Ventures Ltd, malgré le protocole signé en 2000, n’en verra pas un centime. Les relations entre Guelfi et Tapie deviennent carrément électriques. "Dédé-la-Sardine" mandate Francis Louvard, un chasseur de créances pour récupérer son dû. Cet ancien avocat des cabinets Berlioz et Jeantet, aujourd’hui établi à Genève, ne s’est-il pas spécialisé dans le recouvrement de dettes auprès d’Etats plutôt difficiles en affaires, comme la Russie ou la Tunisie ? "Ce protocole est sans objet, balaie toutefois Me Lantourne, l’avocat de Bernard Tapie, puisqu’il n’a pas fait l’objet d’un pré-accord par le Tribunal de commerce". Visiblement "Dédé-la-Sardine" ne l’entend pas de cette oreille.

Voilà, chers amis, le monde de Cri-Cri de Fursac…

On trouvait le DSK lourdingue mais à côté c’est un prince !

Bon. Résumons-nous : FMI = Fonds mafieux international ?

Je souhaiterais terminer sur un petit détail qui réjouira mes lecteurs et plus encore ceux qui apprécient mes qualités d’économiste extra-lucide. Dans un récent article je signalais que Mme Lagarde avait émis le voeu de remplacer le dollar par une nouvelle monnaie de référence. Suivant en cela l’exemple de feu Ddsk. Or Jovanovic, dans sa dernière interview, cite le même évènement en disant que c’est la plus grande nouvelle du siècle et de l’année. Que je vous ai tout de même donnée en priorité !

A la suite de ce succès, voici mes prédictions pour l’effondrement des Marchés.

Considérez la bourse et consorts comme un théâtre d’ombres. C’est du business. Ils adorent quand ça descend. C’est là qu’ils se font le plus de blé. Plus le dollar est junkie plus ça leur fait des pépètes. Ils prennent leurs airs catastrophés mais ils se remplissent les poches. Si vous avez des actions, je conseille l’inaction. Si vous n’en avez pas je conseille le découvert trash. Si vous avez de l’or gardez-le. Si vous n’en avez pas, vous n’en aurez plus. Et comme le disait un certain esclavagiste antisémite de petite réputation, Voltaire :

« Il faut cultiver notre jardin bio. »

Et surtout rester candide !

Nous sommes vivants et si nous mangeons moins, nous serons plus minces et plus beaux, donc plus séduisants ! Ca va chauffer chez les pauvres qui n’auront plus que l’amour comme énergie renouvelable ! Ah ! Que ce 21^ème siècle est excitant ! Je pense que c’est le meilleur pour mourir ! Et coup de bol, c’est notre DESTIN ! Joie !!!