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Accueil du site > Tribune Libre > Forza Italia !

Forza Italia !

Ils ont mal voté les ritals ! Ils ont cessé d'obéir. Ils ont relevé la tête...

Bien sûr, me direz-vous, Berlusconi n'est pas fréquentable. Blindé d'oseille à l'origine douteuse, populiste, odieux, répugnant, macho invétéré, le vieux flibustier a obtenu 29% des suffrages et çà ne serait pas très glorieux, parait-il, pour la démocratie. Faut-il rappeler qu'il avait été contraint à la démission, en novembre 2011, par un quasi coup d'état organisé par Sarkozy, Merkel, l'Union Européenne et les banksters associés ? Plus glorieux ? Plus légitime ?

Ainsi les italiens ont fait un bras d'honneur à la nomenklatura et à ses diktats. En ces temps de raviolis au canasson c'est plutôt réjouissant de constater que d'avaler des couleuvres ne peut plus être considéré comme casse-croûte exclusif. Ils s'estiment assez grands pour choisir eux-mêmes leur menu et considèrent qu'ils n'ont surtout pas besoin d'être chaperonné. Leçon d'irrévérence et de liberté.

Bien sûr, me direz-vous, Beppe Grillo n'est pas fréquentable. Il ne fait pas partie du sérail, il n'est pas tifoso de la pensée unique, situation considérée par le Monde, le Point et le Nouvel Observateur comme une maladie honteuse. Il n'est qu'un saltimbanque et en outre, question existentielle pour les experts en bonneteau, on ignore s'il est de droite ou de gauche ! Entre nous, de savoir que Hollande apparatchik de la pensée unique, est présumé de gauche on s'en tape le coquillard. Quand son entêtement politique va finir par nous envoyer par le fond, ce qui ne saurait tarder, le réconfort de l'affiliation partisane devrait être de courte durée. Vingt cinq pour cent des électeurs italiens ont donc confirmé que les menaces d'apocalypse, en cas d'insoumission, n'avaient plus prise sur eux. Leçon de courage.

Bien sûr, me direz-vous, c'est très injuste pour Super Mario, le meilleur d'entre tous, l'homme de Bruxelles et de Goldman Sachs, l'homme qui devait sauver l'Europe avec son compère Mario Draghi. Dix pour cent des suffrages !... Une misère pour une telle pointure, quelle ingratitude. Une seule année aura suffit à nos cousins transalpins pour comprendre que l'application de l'arnaque ultra libérale à la sauce bruxelloise ne constituait en aucun cas la solution à leurs difficultés mais plutôt qu'elle représentait un poison mortel pour leur économie et pour leur pays. Leçon d'intelligence et de lucidité.

Il ne leur suffisait pas de nous mettre une rouste au rugby, ils nous donnent en plus une leçon de dignité. Ils sont debout nos amis transalpins. Ils ne se laissent plus embobiner par la propagande officielle.

Quelle bouffée d'oxygène ! L'étreinte funeste de l'U.E. et l'étau anxiogène de la seule politique possible, toutes deux minant l'espérance, commencent à se desserrer. Basta così !!

Le génie de l'Italie ou l'art du possible ou l'éveil des consciences. Aux espagnols, portugais, grecs et français à présent de s'en inspirer, de relever la tête et de poursuivre cette entreprise démocratique de salut public, première manifestation d'insoumission.

Résultats au 26/02 - Suffrages obtenus pour l'élection à la Camera - Source La Repubblica

Bersani : 29,5%

Berlusconi : 29,1%

Grillo : 25,5%

Monti : 10,5%


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27 réactions à cet article    


  • Yvance77 27 février 2013 13:25

    Salut,

    Il se dit aussi - je tiens cela de mes amis frontaliers italiens - que le score de Berlusconi est plus que douteux.
    Beaucoup ne comprennent pas comment il a pu atteindre ce résultat, sachant le rejet qu’il suscite chez nos amis transalpins. Il n’y a guère qu’autour de Milan qu’il séduit encore un peu.


    • Gollum Gollum 27 février 2013 13:44

      Je n’ai en effet jamais compris qu’on puisse voter pour un tel bonhomme. À croire que certains ont de la m.. devant les yeux.


    • Danjou 27 février 2013 13:47

      Salut Yvance,


      Cà c’est bien possible ! Pour avoir vécu et travaillé quatre ans en Italie je sais que « la combinazione » n’est pas une légende et que Berlusconi n’en a pas l’exclusivité. Ceci dit je pense que ce doute légitime n’enlève rien au rejet massif exprimé par les italiens. Le score obtenu par Monti est à ce titre éloquent et çà c’est une excellente nouvelle. 

    • Yvance77 27 février 2013 14:03

      Exactement Danjou, comment tu peux réduire à néant Monti et la politique FMI et mettre sur un piédestal Berlu qui a fait la même politique.

      Je veux bien que mes collègues italiens ne soient que des bouffeurs de pâtes et tifosi dans l’âme, mais ils ne sont pas idiots devant l’Éternel... à un moment ils ont compris à quel âne ils avaient affaire !


    • nicolas_d nicolas_d 28 février 2013 10:23

      Ca dépend peut être du choix qu’ils ont ?
      Les priorités avant tout non ?
      Je n’ai pas suivi les candidats, je ne sais pas s’il y avait d’autres souverainiste, d’extrême gauche par exemple.

      D’abord faire un grand ménage, se débarrasser des plus gros problèmes (la troika donc), même s’il faut passer par des gens « douteux », n’est pas forcément un mauvais calcul.

      La politique de l’Europe n’est même plus douteuse elle, il est avéré qu’elle est néfaste.
      Moi qui me sens « de gauche », je préférerais un NDAignan que n’importe quel « socialiste du parti » pour faire le gros boulot. Et une fois libéré de cette merde, recommencer à voter selon mon coeur (NPA ou un autre... ou même ne pas voter)


    • tingo 27 février 2013 16:03

      Simplifions un peu. Il y a une grosse, très grosse même, frange de la société qui est tout aussi desespérée que ceux qui ont voté pour le M5S : celle des gens qui risquent de tout perdre et de se retrouver en tôle le jour où le système s’écroulera, ce qui, pressentent-ils, peut arriver d’un jour à l’autre. Ces gens-là ne sont pas bêtes pour autant, ils n’ont eu d’autre choix que celui de voter pour Berlusconi. Dans une moindre mesure, une telle couche sociale, si on peut lui donner ce nom, se retrouve parmi les électeurs du parti idéologiquement le plus conservateur, le PD. Bien que, à mon avis, la majorité de ces derniers se compose principallement de personnes qui ont peur du changement et de l’« anarchie », comme ils disent, et préfèrent la certitude du présent pourri aux incertitudes du lendemain. De « classes moyennes », ce terme un peu désuet. De gens qui ont connu les années 70-80 (les « années de plomb ») et en craignent le retour. De gens qui, parce que moins affectés jusqu’à présent par la situation économique, ont également été plus disposés à se faire laver le cerveau concernant les méfaits (virtuels et factices) attribués à Grillo.


      • Danjou 27 février 2013 16:22

        Quand vous évoquez les gens qui risquent la tôle quand le système s’écroulera de quelle catégorie d’individus parlez-vous ? Classes moyennes ? Les classes moyennes en Italie ressemblent à celles de la France. Salariés, bosseurs et fortement taxées (retenues à la source) elles n’ont pas grand chose à se reprocher. Par contre l’économie parallèle, en Italie, fonctionne à plein régime. Le black principalement, qui est après le calcio le deuxième sport national. Et ce sont plutôt les travailleurs indépendants, les commerçants qui en profitent largement. Serait-ce la clientèle de Berlusconi ? En partie très certainement. Autres acteurs : toutes les PME prospères, avant l’euro, du nord. La monnaie unique, malgré une créativité exceptionnelle, est entrain de les tuer. Que toute cette partie de l’Italie ait voté Berlusconi ou Grillo ne serait pas surprenant. 


      • tingo 27 février 2013 17:28

        Peut-être ne me suis-je pas exprimé assez clairement. Oui, bien sûr, il s’agit principallement de la clientèle de Berlusconi. Mais aussi de celle du PD : voir l’énorme scandale MPS, ou alors par exemple le maire PD de ma petite ville, qui n’a échappé à la tôle pour détournement de fonds que grâce à une erreur de procédure en appel et à la prescription (12 ans dans les tribunaux !) en cassation. Il va de soi que la collusion est absolue entre les différents regroupements politiques, mais qu’elle n’implique les « classes moyennes » que de manière périphérique. Celles-ci, je le répète, ont essentiellement voté pour la vieiile caste par peur du changement.


        • Danjou 27 février 2013 18:35

          Tingo,


          Merci pour vos messages... Si vous voulez dire par là que les « politiques » en Italie, tout comme en France, sont corrompus vous prêchez un convaincu. C’est bien pour çà, entre autre, qu’ils détestent les intrus (cf Grillo).

        • tingo 27 février 2013 19:04

          Tout à fait.


        • Louna 27 février 2013 17:31

          Merci, ça fait du bien une analyse à contre-courant de la pensée unique ! smiley

          Seul bémol, si je puis me permettre : votre titre. C’était le nom de l’ancien parti de Berlusconi.
          Eh oui, ce « ladrone » s’est même approprié cette belle expression, surtout employée par les « tifosi ».

          Une autre analyse très pertinente et discordante au milieu de celles des journaleux à la botte du pouvoir, celle de Jacques de Jacques Sapir :

          http://russeurope.hypotheses.org/936

          Grillo a suggéré à Dario Fo qui le soutient de se présenter à l’élection présidentielle, mais il a refusé. Dommage, l’Italie avec Dario Fo comme Président de la République et un gouvernement vraiment démocratique, ça aurait eu de la classe !
          Mais ne soyons pas trop gourmands, c’est déjà énorme ce que nos cousins transalpins ont réussi à faire : ne pas tomber dans le panneau du PD, faux socialistes comme nos gouvernants PS, et renvoyer dans sa cour les technocrates aux ordres de Goldman & Sachs.

          Espérons que les Français se réveilleront et refuseront à leur tour de se laisser mener à l’abattoir !


          • tingo 27 février 2013 17:54

            J’ai écouté l’interview de Dario Fo à « La Cosa » dans la nuit des résultats. A moi, il me semblait qu’il refusait du bout des lèvres, prétextant son grand âge, mais qu’il n’était pas du tout catégorique. Tout comme Grillo, il posséde des réserves d’énergie pharamineuses.


          • Danjou 27 février 2013 18:29

            Merci pour ce rappel, j’avais totalement oublié que Berlusconi avait nommé son ancien parti Forza Italia... Un sacrilège. Quand à la pensée unique que vous évoquez, la seule autorisée, nous allons en crever. C’est bien pour çà que le vote des Italiens, même si Berlusconi est infréquentable, me réjouit le coeur et me redonne de l’espoir.



          • Louna 27 février 2013 22:47

            Incrociamo le dita, allora ! smiley


          • Louna 27 février 2013 23:09

            @Danjou

            En plein accord avec vous.
            Ca bouge au Portugal (énorme manif de prévue le 2 mars : http://www.blogapares.com/portugal-contre-lausterite-sur-sur-un-air-de-la-revolution-des-oeillets/ ), et aussi en Espagne, en Grèce, en Bulgarie... peu à peu les peuples se lèvent. En France, la classe moyenne vit encore trop bien pour se révolter, mais ne désespérons pas. Avec Hollandréou qui accélère sa politique ultralibérale, ça va bientôt péter, je pense. Grande manif de prévue le 5 mars à l’appel des organisations syndicales contre l’ANI (cet accord scandaleux sur le travail signé par la CFDT), et pétition à signer : http://www.france.attac.org/articles/signez-la-petition-non-laccord-competitivite-emploi
            Ce qu’il faudrait, c’est une manif générale de tous les peuples européens.


          • jacques lemiere 27 février 2013 23:53

            les élections c’est comme les révolutions ce ne sont pas des fins en soi...

            Il va falloir attendre pour juger...et faire un bilan après coup...

            C’est une des choses qui m’agace le plus, les gens qui fêtent une victoire électorale.. Parfois ça devrait être effrayant, comme si il suffisait de mots pour redresser un pays..ce serait si facile...
            yaka, ben peut être que maintenant on va voir.



            • Danjou 28 février 2013 10:32

              Si vous pensez que je fête, à travers cet article, une victoire électorale, alors je me suis mal exprimé. Il ne s’agit absolument pas de çà. C’est un hommage au peuple Italien qui ne s’est pas couché devant les diktats des thuriféraires de la pensée unique. Donc qui a « mal voté ». Excusez-moi de trouver çà génial !... 


            • Antenor Antenor 28 février 2013 11:45

              Ne vous y trompez pas, l’axe Paris-Rome était le dernier point de résistance au délire allemand. Une Italie ingouvernable, c’est tout bénef pour Berlin.

              Je ne pensais jamais dire cela mais maintenant il faut se barrer de l’Euro et vite. Mieux vaut se prendre une grosse inflation dans la gueule à court terme et repartir sur des bases assainies que de continuer à patauger éternellement dans ce marasme infect et sans espoir.


              • feannor feannor 28 février 2013 12:53

                Avant de raconter n’importe quoi, mieux vaut s’informer mieux. Tout d’abord commençons par Berlusconi. Tombé son gouvernement, le parti se noie aussi. Finalement débarrassé du grand mafieux, de l’homme d’affaire sans scrupule qui a ruiné le pays plus que ne l’ont fait tout les gouvernement d’austérité ! Et bien voilà qu’après des promesse au vent il renait et c’est reparti pour un petit tour de ruine du pays. Il contrôle tout les médias, radios, journaux, chaîne de télé et même éditeur de livre, il a le mono pôle politique, médiatique et même économique sur le pays. Si en Italie, y a un homme à abattre, c’est bien lui, une des cause de la plus grande crise du pays, crise sociale et économique ainsi que politique. Si le FN arriverais à la présidence en France, ce sera quand mieux que d’être gouverné par Berlusconi.

                Continuons : Beppe Grillo. Un ancien comique recyclé en politiciens. Voici ce qu’il affirme : la lutte des génération. La lutte des classes n’existe pas selon lui, y a juste une lutte entre jeune et vieux. son programme ? Centre. Coupe budgétaire et baisse d’impôt sur l’investissement pour favoriser les jeunes entrepreneurs et wifi publique installé partout comme mesure phare ! Sérieusement, il est un mirage. Sa seule particularité qui le différencie des autres candidats c’est sa rhétorique populiste. C’est tout, rien d’autre.

                Bersani, le candidat du PD (partit démocratique) est l’exact copie d’Hollande. S’affirmant de gauche pour gagner les élections, mais clairement à droite. Il a promis de s’allier à Monti pour le gouvernement et même à continuer la politique d’austérité dont il avait déjà voté l’accord.
                Monti, choisi par le FMI mais supporté par le PD a obtenu 10%. C’est beaucoup puisque ce sont des élections législatives, il a donc plusieurs sièges pour voter sa politique qui mène à la crise.

                Enfin, vous me direz que je fais que critiquer tout les partit, mais y en avait un en jeu, un coalition qui n’est passé sur aucun média et qui est en partie à cause de cela devenu le grand perdant : Rivoluzione Civile. Qu’est-ce que c’est ? Un front anti-austéritaire (le seul grand) composé de la Rifondazione Communista, du PCdI, d’un parti de magistrats anti-mafieux, d’association luttant contre la corruption, et toute une variété de petit parti de Gauche.
                Équivalent du Front de Gauche en quelque sorte, mais axé aussi sur la lutte contre la corruption et la mafia, fléaux qui ruinent le pays.

                En somme les grand gagnant son la Corruption et la Mafia, 30% , l’austérité 40%, le néo-libéralisme avec 70% aussi. L’Ue elle avec la troika est à 60%


                • Louna 28 février 2013 14:52

                  Ingroia n’aurait pas été mal, sauf que... sauf que... il s’est allié avec Di Pietro, empêtré dans un scandale d’enrichissement personnel avec l’argent de son parti « LItalia dei Valori » ! Eh oui ! le juge « Mani Pulite » n’a plus les mains propres lui non plus, et j’avoue que ça m’a fichtrement déçue.
                  De plus, Ingroia se serait allié avec Bersani, l’alter ego italien de notre Hollandréou qui, lui, était prêt à s’allier avec Monti, donc inutile de vous faire un dessin, il n’aurait pas plus pesé dans la balance qu’un Hamon chez nous.

                  Ci après, une analyse du vote faite par un Italien qui vous expliquera la réalité politique de l’Italie : http://www.legrandsoir.info/grillo-les-mouvements-et-les-palais-pontificaux.html


                • feannor feannor 28 février 2013 15:16

                  Je suis d’accord sur l’histoire de Di Pietro, surtout que la base des militants n’a jamais été consulté et que beaucoup ont été choqué. Plus que déçu, c’était un sentiment de trahison presque.

                  Ingroia ne s’est pas allié vraiment à Bersani ma il a malheureusement pas ferme la porte non plus. L’objectif était d’avoir au moins un député ou deux à l’assemblé pareil au sénat afin de pouvoir avoir les remboursement de campagne et pouvoir en faire une plus grande après. De plus ils n’ont pas eu le temps de se préparer bien pour les élections ni de faire un congrès.
                  Et je reproche toujours à la Gauche de pas faire volte-face et de définitivement tourner le dos au parti type PS ou PD.
                  mais je crois que RCI et PCdI aurait refuser toutes alliances à Monti, enfin j’espère...

                  Ce que je reproche dans cet article, c’est pas trop l’oubli d’Ingroia, mais plus l’exaltation presque de Grillo qui au fond n’est pas différent que quelque politiciens français qui font semblant de se démarquer pour entrer encore mieux dans la masse. Grillo va appliquer la politique d’austérité, on en est sur.


                • tingo 28 février 2013 14:21

                  Cher (chère) Feannor, peut-être serait-il temps de faire un petit tour en Italie, et d’y examiner la réalité, plutôt que de recycler des on-dit, si archaïques qu’ils soient ?


                  • feannor feannor 28 février 2013 14:59

                    Et bien tingo, premièrement je suis italien je sais donc ce qui se passe autour de moi. Deuxièmement, j’ai suivis énormément ces élections pour avoir une analyse de la société actuelle, après un certain temps sans Berlusconi.

                    Enfin ce ne sont pas des « on-dit ». J’ai lut les programmes.
                    Ce que je peux déduire : Berlusconi un mafieux fasciste qui ne veut que du pouvoir et plus d’argent. ça politique dans ces dernières années à été de détruire tout le tissu social, en créant un climat insoutenable. Déjà avec Anderotti c’était moyen, mais avec Berlusconi, vivre en humain n’est plus possible. Il a changé le paysage social italien, le transformant en un désert sans plus de culture, avec une absence total d’intellectuel, et composé que avec des moutons qui le suivent. Il a réussi à transformé le concept de Liberté en un produit commercial du type liberté d’achté la marque qu’on veut et ceci (qui nous parait un peu ridicule) est devenu plus important que la liberté d’opinion, d’expression, etc.. Niveau économique si l’UE veut imposer des taxes énormes avec des coupes budgétaires dans le publique, Berlusconi lui veut faire disparaître l’état comme acteur économique, résultat : le plein pouvoir au banque tel que Goldman Sach ou ses banques à lui ainsi qu’un contrôle absolu de la part des multinationales sur les citoyen. Même Merkel est moins libérale.

                    Sur Monti nous sommes d’accord, un politique digne de Tatcher, qui ne fait que amené le pays à la catastrophe. J’avais espéré qu’il n’eut plus aucun siège, mais l’espoir n’est qu’illusion, est il a 10% des voix.

                    Sur Bersani, je crois qu’on soit d’accord aussi, copie de Hollande qui n’a fait jusqu’à maintenant que se plier devant Merkel et le FMI signant avec vigueur le traité européen sans en changer une ligne et en étant fière de l’avoir fait. Bref le PD est a exclure aussi. De plus, il affirme tout haut qu’il soutient Monti et qu’il vont s’allier.

                    Enfin arrive Grillo. J’aime bien comment tout le montre le monde du doigt. D’une part y a ceux qui le jugent mal, de l’autre ceux qui disent qu’il feras un renouveau politique dans le paysage italien. Les deux le mettent hors du sac. Hors il est bien dedans, il est autant opposé à l’UE que ne l’est Ayrault nôtre premier ministre. Il est à mettre dans le même sac que les autres, il veut la même chose. il proposait rien de nouveau (et il le fait toujours pas). PD et M5S sont la même chose( le PdL à en plus des tendance fasciste il est encore pire).

                    Le seul grand parti qui proposait une alternative était R.C. qui n’a eu que 3% et cela sans aucune campagne médiatique, sans passé à la télé, ni à la radio et sans moyens financiers.

                    Avant de critiquer « par défaut » ce que je dit, essaye de débattre instructivement.

                    Un monsieur qui ne croit pas les grands médias, ni le contraire de ce qu’ils disent.


                  • tingo 28 février 2013 15:40

                    Je cite (Feannor) :
                    > J’ai lu les programmes.
                    > (Grillo) veut la même chose
                    > Grillo (ne) proposait rien de nouveau (et il le fait toujours pas)
                    > PD et M5S sont la même chose

                    Faux, faux et archi-faux
                    . Comme les paléogauchistes d’un peu partout en Europe, ce qu’on peut rapidement constater en faisant un petit tour du net, tu te contentes de répéter les clichés que rabâchent nos gauchistes péninsulaires périmés à propos du M5S ou de Grillo, incapables comme ils le sont de comprendre que nous ne sommes plus en 68 (ou en 46), que c’est désormais une autre dimension vers laquelle la lutte politique est en train d’évoluer. En fin de compte, guère de différence avec les médias fainéants du système, qui se contentent de rebattre les inepties des médias italiens et des agences internationales téléguidées.

                    > Le seul grand parti qui proposait une alternative était R.C.
                    Grand, RC ?? Ben voyons. Elle est bien bonne, celle-là. Tu veux dire grand comme les grands partis trotskistes ou maoïstes qui végètent encore par-ci par-là en Europe ? Ou bien alors grand comme les formations politiques qui sont en voie d’émanciper l’Amérique Latine, justement parce qu’ils savent se débarrasser des idéologies fossiles – tout juste comme le fait le M5S ?

                    A chacun sa manière, donc : appelle cela « critiquer par défault » si tu veux, pour moi il s’agit bien, au contraire, de « débattre instructivement ».


                    • feannor feannor 28 février 2013 15:59

                      Tout d’abord lorsque je parlais de critique « par défaut » c’était ta phrase « tu sort des on-dit » sans montrer ce que t’appelle on-dit. Maintenant que les choses sont clair, ça va mieux.

                      Lorsque je parle de RC comme étant grand, je prend en considération qu’il a eu 3% des voix, donc 2ème position des perdants (sans sièges). (En tout 6ème position). Et lorsqu’on le compare à la multitude de mini parti s’étant présenté. A Gauche, RC est le dernier « grand » relativement.

                      Je sais très bien qu’on est ni en ’68 ni en ’46, c’est Grillo qui s’y trouve plutôt avec sa « lutte des génération » (je cite son blog). Selon lui, un entrepreneurs de 20 ans est dans les même conditions qu’un ouvrier de 20 aussi. Il affirme qu’il faut baisser les pension au vieux (retraité). Ce qui le démarque d’autre du PD c’est sa façon d’insulter tout le monde, et sa rhétorique populiste. C’est nouveau ça, mais ça va changer rien (si ce n’est peut-être une réappropriation de cette rhétorique aussi par la gauche tel que RCI ou PCdI (dont la direction a démissionner)

                      Grillo ne propose rien de nouveau, il soutient le système même.
                      Au moins en Amérique du sud il se débarrasse des idéologie fossile tel que la social-démocratie pour revenir au bon vieux Marxisme mit à jour. C’est ce qu’il faut, reprendre le marxisme-léninisme etle mettre à jour, pas le jeter à la poubelle comme le font les réformiste.


                    • tingo 28 février 2013 19:03

                      Je répète le contenu de mes posts précédents, en ajoutant que tes propres réponses démontrent que, pas plus que la caste politique et financière italienne ou d’ailleurs, tu ne comprends quoi que ce soit à ce qui se passe en Italie, ni ailleurs sur cette planète où moi j’habite. Sur ta planète à toi, je n’en sais rien, parce que ça fait des décennies que je ne la visite plus. Si tu veux bien, arrêtons là et cessons de perdre notre temps, il y a un monde qui est en train de changer, et je voudrais bien m’en occuper comme des millions d’autres personnes.


                    • soi même 3 mars 2013 21:43
                      Qui a dit que les cons n’avaient pas de partis ?

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