Françaises, français, je vous hais. Compris !

On a compris, on a compris, tu peux arrêter ton cinoche et couper le ventilo. C’est pas la peine de gesticuler plus longtemps pour faire croire que tu donnes de la peine. Ton manège fait juste du vent et de toutes façons, on est vacciné contre le rhume d’été grâce à ta copine pharmacienne. Laisse tomber, on est pas italien, c’est pas la peine de nous détourner le regard par ton moulin manuel, et on reconnaît tes balbutiements infantiles qui nous rappelle la maternelle. Arrête de ramer, t’attaque la falaise comme on dit en pays de Caux. On est renseigné sur ta faculté de dresseur de serpents, mais avec nous ça marche pas, on est français et souviens t’en, avant qu’on te le rappelle brutalement.
On s’en tape de tes salades, ta vinaigrette elle a tourné et apparemment y a plus d’huile, on est pas des limaces en manque de chlorophylle. Allez reprends tes billes et pars à Hollywood, ils adorent ça ton cinéma, espèce de Bobin Wood. On est pas mécano mais ça se voit que ta courroye est détendue, qu’elle rame comme une affaire de trop à relayer, qu’elle s’effiloche et va lâcher. Et pour la remplacer, les collants de mademoiselle n’y suffiront même pas, d’autant qu’on a tous vu qu’elle n’en porte pas. Il faut te séparer d’un organe et t’alléger, ça te soulagera d’un poids et tout le pays avec. T’as trop de casseroles à ton pare choc et ta guimbarde elle est en toc. Regarde bien à ton poignet si y a pas écrit Solex, voire même Silex pendant qu’on y est. On t’aurait refilé une copie, tu t’es fait emboiter, et ce genre de connerie, c’est pas à nous de les payer.
T’as pas à t’en prendre à nous tous, on a pas fait de belles promesses. Bien sûr que t’es passé au feu vert, mais maintenant c’est plutôt stop. T’as calé, c’est raté, ton coach a dérapé, t’as plus de corde à ton arc, ni de flèche à tirer. On peut te pousser pour redémarrer, vu que t’es justement en descente. T’as plus qu’à mettre la seconde, attendre et embrayer, au bout de la jetée tu lèves le pieds et dès que ça tourne, tu prends à droite jusqu’à la première frontière. Là bas, tu demandes Bakchich, tu verras c’est un bon laisser passer mais après, ne te retourne pas, et t’inquiète pas, bien vite on t’oubliera.
On comprend, on comprend, t’aurais voulu être dentiste, orfèvre ou bien horloger, alors qu’en fait, t’es qu’un plombier nettoyeur à haute pression, un dégommeur, un fanfaron. Ta place est au cirque, derrière les comiques. Ton numéro de baltringue fait sensation chez les patrons, les m’as tu vu et les doux dingues, mais plus recette dans les maisons. T’as juste fourché de la languette, « je vous ai compris » a dit le grand Charles. T’as confondu avec un autre, un moustachu mauvais apôtre, qui a jeté l’humanité dans l’anti fraternité. Si t’as mal vécu ton enfance, on n’y est pour rien, on sait ce que c’est. On est tous né dans la paille, la nuit d’un soir de ripaille, on descend tous de paysans, courageux honnêtes et vaillants.
Bon, on va être condescendant, oui, comme toi, mais en un mot. Arrête de nous mener en bateau. Prend ta Joconde et ton radeau, ton appel et ton sceau, et si tu trouves une crique, on t’offre une manivelle, en cadeau. Allez remballe ton scénario, t’es pas Bebel, t’es pas Mondo, tu sera jamais l’homme de Rio, tu sera jamais qu’un rigolo, un Pinocchio, un Fantasio. En tous cas t’as mauvais tableau, pour te dire, je crois que t’as zéro, t’as tout faux.
Je t’attaque pas sur la personne parce que je crois que t’es personne, on voit les ficelles dans ton dos, on sait pour qui tu fais ce boulot. Tu vois j’ai pas un mot vulgaire, pas un juron, rien de vexant. Juste un très sérieux sentiment que tu nous hais, que tu nous ment. Si t’avais pas autour de toi, tout un cordon de partisans, sept mille soldats et hommes du rang, tu ferais même pas cinquante pas.
Maintenant si tu veux être un héros, n’hésite pas à nous tourner le dos pour t’adresser à ceux d’en haut. Fais leur montrer tes biscotos, fais leur cafouiller leur complot, à tous ces frustes de collabos, ces maitres du monde hors troupeau, et sinon, rembobine, hé ! Rambo.
35 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON