France : l’identité heureuse
L'islam veut-il du métissage qu'un Olivier Duhamel prône contre Alain Finkielkraut sur Europe 1 le mercredi 16 octobre 2013 au soir à propos de son dernier livre "L'identité malheureuse" ? Pas sûr du tout, surtout lorsque l'on sait qu'une musulmane n'a pas le droit de se marier avec un non musulman, et que dans le Coran, la sourate 5.51 interdit d'avoir pour alliés "juifs et chrétiens"... L'islam est-il alors christianophobe et judéophobe ? On pourrait le croire…D'où la difficulté de prendre au sérieux ceux qui en réalité parlent de "racisme" lorsque ce qui vient d'être rappelé est seulement énoncé, le tout pour mieux cacher qu'ils sont, de fait, sans même le conceptualiser, pour la dissolution des nations et des différences, ethnie et genre. Cela va pour eux de soi, il était clair que Olivier Duhamel et le journaliste d'Europe 1 ne pouvaient pas comprendre, tant ils sont dans une autre grille qui pense à la place de l'étranger, en son nom.
S'agit-il pour autant d'accepter l'expulsion de cette jeune Kosovare Léonarda ? Non et pour deux raisons : 1/c'est une femme, et 2/ c'est une européenne. 1/Aucune femme ne devrait être expulsée si l'on veut une France avec cent millions d'habitants aux environs 2100. 2/ L'on doit renforcer les Européens, du moins si l'on veut une Europe distincte. Sinon il faut en effet opter pour la jet set mondialiste et son idée de métissage avec gouvernement mondial qu'elle est la seule à vouloir par ailleurs. Aussi, le fait que SOS Racisme ait pu dénoncer que les musées fassent une entrée "européenne" pour les moins de 26 ans, dénote bien de cette inconséquence totalitaire qui persiste, avec acharnement, à refuser toute singularité au profit de la massification indifférenciée que la techno-structure internationale promeut de plus en plus tant elle ne voit plus le monde qu'en flux et fluidités in(dé)finis clignotant sur leur tableau de bord démultiplié désormais de la tablette à l'écran interconnecté des conférences permanentes ouatées et sexy (d'où la frénésie d'un DSK peut-être) dans lesquelles le réel ne surgit qu'en nuages de points, bruits, dysfonctionnements.
Or, renforcer la France, renforcer l'Europe, c'est ce qui m'importe ; bien plus que les supposés 1,5° de hausse climatique (tendance basse). D'autant qu'une France et une Europe fortes sont des outils indispensables si l'on veut réellement que la planète aille dans le sens de la démocratie et de l'universalité des valeurs humanistes afin justement qu'un réel développement ait lieu au lieu de soutenir des dictatures comme en Algérie et ailleurs qui alimentent directement en réalité la montée du refus identitaire en effet de plus en plus "malheureux".
Et pourtant, oui, toujours, pour le droit du sol en France. Si l'on veut ces cent millions (au moins). Mais tout est doit être revu de fond en comble s'agissant de l'aménagement du territoire, de l'intégration, de l'enseignement, la protection etc. Car le problème n'est pas tant l'immigration en soi (regroupement familiale compris) que sa manipulation et le laisser aller qui construisent les ghettos et alimentent les haines. S'il y avait par exemple une réelle liberté de l'enseignement nombre de jeunes immigrés —incapables de s'insérer dans la culture généraliste, souvent à la fois lénifiante et totalitaire de l'anti-économie et du transgenre—, pourraient être formés dans des apprentissages divers qui font que l'Allemagne a aujourd'hui trois fois plus d'apprentis que nous. Il faudrait également repenser le rôle des médias à l'école, susciter des radios et des TV lycéennes, ce qui permettrait en même temps d'apprendre à mieux lire et parler. Les USA intègrent à tour de bras ainsi et le petit pakistanais ira saluer chaque matin la montée des couleurs du drapeau américain.
C'est donc bien également parce que l'économie est ponctionnée en dépit du bon sens que l'absence actuelle de croissance augmente les tensions et fait qu'un parti comme le FN absorbe le programme social-étatiste de l'extrême gauche. Alors qu'il s'agirait de libérer la France au lieu de l'engluer dans la nostalgie du monde ancien faute d'avoir été à la hauteur des défis d'aujourd'hui. Cela ne date pas d'hier évidemment. Aussi s'il faut faire un inventaire, autant commencer par là : pourquoi la France est dominée par la culture mondialiste, et, en même temps, par la culture étatiste ?… Pourquoi la liberté est mal vue, sauf dans les moeurs ?… Aussi la France n'a-t-elle pas ce qu'elle mérite ?… Prise en tenaille par ses propres démons… En fait ce sont les classes qui ont besoin de l'État, classe financière des marchés publics, classe fonctionnaire de la santé et de l'instruction publique, qui freinent des quatre fers, s'estimant indispensables alors qu'elles sont le principal frein aux réelles réformes comme l'avait déjà vu Auguste Comte, ce qui est prémonitoire si l'on réfléchit bien. Il faudrait s'en débarrasser par la liberté de concurrence afin de retrouver l'identité heureuse, celle que pouvait conter Proust À l'ombre des jeunes filles en fleurs (Léonarda).
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