La France continue de s’enfoncer malgré des promesses pour des lendemains toujours meilleurs. Depuis dix-huit mois, on essaie de lui faire croire que tout va bien, que le cap est structurellement bon, qu’elle peut dormir tranquille et avoir confiance dans son pilote. Cependant, les passagers du vol "Moi-je" commencent à comprendre que les promesses ne nourrissent pas et, que la confiance se mérite, plutôt qu’elle se décrète. Pourtant, le pilote a beau leur dire qu’il veut absolument être jugé dans trois ans, les passagers du "Moi-je" voient l’avion se rapprocher inexorablement du sol. Dans ce contexte, faut-il vraiment attendre que la catastrophe arrive, avant d’obliger le pilote à faire un premier bilan … sans attendre celui du printemps 2012 ?
Jamais depuis quinze ans notre pays ne s’est aussi mal porté ! L’inflation explose, le commerce extérieur sombre dans un abîme peu exploré, la croissance devient négative et laisse entrevoir une récession possible à l’automne, l’économie supprime des emplois, l’investissement chute, la baisse importante du pouvoir d’achat plombe la consommation des ménages, les déficits publics, budget et dette, battent des records et touchent les plafonds des normes européennes. Et pourtant, depuis le 15 juillet, le baril de pétrole baisse (moins 22 %) et l’euro faiblit face au dollar US (moins 8 %). Que se passe-t-il vraiment ? Comment en est-on arrivé à ce point ?
En fait, les passagers du vol "Moi-je", c’est-à-dire les ménages et les entreprises, n’ont plus vraiment confiance dans le pilote. Alors, par prudence ils épargnent. Ils ne veulent plus consommer et, investissent le moins possible, tellement le pilote leur semble être plus une personne de marketing, de communication et d’apparat, qu’un vrai pilote d’avion. Tel un bonimenteur, il est énergique, dynamique, omniprésent, omniscient, égocentrique, parle très bien "façon peuple", apparaît même sympathique, mais … pas du tout pilote pour un sou ! Face à ce constat alarmant, que faire ?
Impossible d’appeler l’opposition à la manœuvre. Elle est absente, à court d’idées et, trop préoccupée à se parler à elle-même. Comme le disait un célèbre philosophe au nom oublié : "Parlez-moi de moi, je m’intéresse". C’est ce que fait aujourd’hui, et avec un certain talent, le parti socialiste. Alors, donner des cours de pilotage au pilote du "Moi-je", ce n’est pas vraiment son problème. D’ailleurs les passagers, trop prudents vis-à-vis de nouvelles belles promesses, ne le lui demandent pas. Et puis, il vaut mieux pour le PS laisser passer l’été et revenir à la rentrée, pour critiquer de manière stérile et surtout, ne rien proposer.
Alors, comme on le voit, le passager-citoyen est face à lui-même. Comme souvent, quand les augures économiques, financiers et politiques ne sont plus propices à ceux qui ont obtenu les manettes de pilotage, le citoyen ne peut compter que sur lui-même. Face à cette nouvelle déconvenue, que peut-il faire ?
Malheureusement le pilote étant inamovible durant encore trois ans, les passagers doivent évidemment attendre trois ans ! Espérant qu’entre-temps, le pilote prenne en modestie, en sagesse, en expérience, en crédibilité, en humilité, en sobriété, en maturité et aussi en charisme national et international (L’histoire du traité russo-géorgien montre encore la jeunesse de notre pilote). Mais, même si ces progrès sont obtenus très rapidement, en deux ou trois ans par exemple, le mal est là. Déjà très profond.
Malheureusement, on ne passe pas d’une inflation à 3,6 %, à 2 % si facilement. On ne passe pas d’un déficit du commerce extérieur de 50 à 55 milliards d’euros, prévisible en 2008, à l’équilibre, comme cela. Il faudra de nombreuses années. Peut-être dix ? On ne passe pas de 8 % de chômage, à 5 %, en disant simplement qu’il faut travailler plus, quand les carnets de commandes sont vides. On ne passe pas d’une croissance, vraisemblablement autour de 1 % en 2008, à 3 %, quand la confiance des ménages, des entreprises et des exportateurs n’est plus là. Et puis, il faut bien le dire, quand le fit, comme disent les anglo-saxons, n’existe plus entre les passagers et le pilote, il n’y a plus qu’à attendre que des circonstances extérieures, et exceptionnelles, viennent au secours des uns et des autres. Quelles peuvent alors être ces circonstances ?
Nous devons reconnaître que, dans un environnement totalement mondialisé, tout pays qui n’est pas l’un des moteurs de cet environnement doit faire preuve d’humilité et s’appuyer aussi sur les autres pour avancer et relancer, du moins conjoncturellement, sa machine économique.
Ainsi, il convient d’espérer que les moteurs américains, allemands et japonais reprennent du souffle. Que pendant le même temps, les nouveaux moteurs chinois et indiens ne faiblissent pas. Que les matières premières énergétiques et alimentaires retrouvent des cours acceptables. Que le cours de l’euro soit suffisamment faible pour favoriser notre commerce extérieur mais aussi, et paradoxalement, suffisamment fort pour diminuer la valeur de nos importations. Et, que la crise américaine des subprimes soit maintenant dernière nous. Ce qui n’est pas vraiment sûr, du moins pour la France, où l’immobilier, et donc l’activité du bâtiment, commence à baisser dangereusement.
On le voit, nous-mêmes passagers lambda, et contraints, du "Moi-je", sommes très autocentrés. A l’instar du pilote, nous aimerions que le monde tourne autour de nos objectifs.
Peut-être faut-il espérer que les vents deviennent formidablement favorables ? Juste l’espace de quelques années. Jusqu’au printemps 2012 par exemple.
Mais, comme le disait le très sage et modeste philosophe chinois Lao-Tseu : "Il n’y point de vent favorable pour celui qui ne sait où il va" ! Cela semble si pertinent aujourd’hui, si évident, qu’on se demande pourquoi ne pas l’avoir exigé du pilote avant de lui confier les manettes de notre superbe avion … les yeux totalement fermés.
Mais, c’était le 6 mai 2007 et, il faisait tant de belles promesses le bougre !
Non, la France est devenue un drone dirigé de la villa d’été de Carla Bruni. La prochaine frappe à la rentrée, avec l’annonce du nombre d’enseignants par Darcos...
Euh ... une remarque quand même : l’UMP est aux affaires depuis six ans maintenant, avec une certaine continuité de staff et de trajectoire. Ce n’est pas comme si l’avion venait de décoller.
"Tel un bonimenteur, il est énergique, dynamique, omniprésent, omniscient, égocentrique,"
J’ajouterai, entre autres, à la liste : hâbleur, vulgaire, inculte et remplacerai " dynamique", par agité. Car si l’action est portée par le dynamisme, l’agitation permanente dont fait preuve le cuistre (d’accord avec Morice) n’est qu’une dépense stérile d’énergie.
"Espérant qu’entre-temps, le pilote prenne en modestie, en sagesse, en expérience, en crédibilité, en humilité, en sobriété, en maturité et aussi en charisme national et international "
Hé, hé ! Autant demander à l’eau de ne plus mouiller ou au PS d’avoir une idée autre que celle de singer les libéraux anglo-saxon
Je trouve l’article indigne de son auteur à moins qu’il ne s’agisse d’une usurpation d’identité.
L’article est partial, à la limite désobligeant, orienté, fruit pur sucre d’un prof post-soixante-huitard, article en fin de compte parfaitement inutile, sauf à exorciser la haine de son auteur.
C’est pas du grand Aimé FAY mais l’article fait la part entre la droite et la gauche. Et puis, la France ne va quand meme pas bien. Il faut bien le reconnaitre. Elle s’enfonce dangeureusement bien que les ministres continuent à dire que tout va bien.
je pense que la crise est bien plus grave et bine plus profonde, j’irais meme jusqu’a dire qu’on est au bord du gouffre de l’utra-liberalisme. Je m’explique :
les societés occidentales, de tout temps ont ete "ballotées" entre deux pouvoirs, celui du production et celui de la finance.
En france, depuis la revolution copernicienne de Miterrand&Mauroy, on a abandonné le social, qui ne peut se developper qu’avec la production, pour aller vers le liberalisme puis vers son ame damné, l’administratif. Et on est parti vers le boursicotage a tout va.
bref on est passé de l’argent comme outil de production, à l’argent comme finalité. Et on donner le pouvoir dans les entreprises aux administratifs et aux financiers.Cette transformation a amené aux pires derives dont les bulles internet et "nouvelles technologies" ont demontré le delire profond (rapellez-vous de yahoo et ses 200 employés, capitalisant plus que General Motors avec ses usines, ses stocks, et ses 200 000 employés).
Mais, meme si on n’est pas d’accord, force est de reconnaitre que ces derives fiancieres ont apporté des richesses a certains (et pas seulement aux plus riches), il suffisait d’etre un petit proprietaire avec un peu d’epargne sous forme d’actions, et on pouvait se croire a l’abri des problèmes.
D’autre part, meme si l’immobilier grimpait à des valeurs abherantes, on pouvait se dire que cette richesse etait d’une façon ou d’une autre, redistribué dans le circuit economique.
Toutefois, on comprend bien toute la frgilité du systeme, puisqu’il ne repose que sur les mouvements d’argent, et non plus l’argent lui-meme. En gros, plus ca bouge, plus js suis riche
Seulement voila, on est arrivé a un stade ou un grain de sable (la crise des subprimes) fait arreter la locomotive et tous ses wagons. et comme on a, en meme temps, detruit tout notre tissu productif en delocalisant a tour de bras (et donc en perdant definitivement notre savoir-faire). on se retrouve a un point de non-retour.
Impossible d’appeler l’opposition à la manœuvre. Elle est absente, à court d’idées et, trop préoccupée à se parler à elle-même.
non, elle est absente surtout parcequ’elle a participer à notre situation actuelle. Elle est meme à l’origine de cette situation, apres l’echec de la politique neo-socialiste de Mauroy (d’ou mon terme de révolution copernicienne de Miterrand).
bref tous nos politiques ont joué à l’apprenti sorcier, avec la participation tres active des ultra-liberaux mondiaux.
Aujourd’huii on assiste a l’apogée de cette politique imbecile, avec la volonté deliberée d’appauvrir le monde salarial afin de re-equilibrer les echanges. Cette volonté etant issue deja des consequences desastreuses de la delocalisation incontrolée , avec la montée en puissance de la Chine et de l’Inde, deux pays totalement incontrolables. Alors on essaye de faire marche arriere, en tentant de faire baisser les salaires chez nous afin de ramener le travail au pays.
Mais voila, a nouveau le meme grain de sable dérègle complement la machine ultra-liberal, et en plus ce grain de sable, par ses effets de bord (hausse des matieres premieres et donc inflation) accelere le phenomene d’appauvrissement (en rognant le pouvoir d’achat), qui du coup echappe au controle de nos apprentis-sorciers.
sarkozy a cru pouvoir conduire une politque ultra-liberale d’inspiration neo-cons, il avait oublié que la crise (qui etait connue deja avant son election) allait ruiner completement son plans machiavelique. De plus, son incompetance et son manque de vision globale de l’economie mondiale, le rend incapable d’inflechir cette politique, il ne sait que suivre les directives des ultra-liberaux, qui sont eux-meme totalement depassés par les evenements. Le problème c’est que si c’est eux qui se sont trompé, c’est quand meme nous qui allons trinquer.
Excellent analyse que je partage. D’ailleurs, la réthorique actuelle du gouvernement qui parle d’ajustements structurels à propos des mesures destinées au redressement de notre économie montre mieux que tout autre considération l’origine de la pensée UMP actuelle : n’était ce point le terme employé par le FMI pour designer le train de mesures libérales qu’il imposait aux pays endettés et qui achevait le malade en très peu d’années ? La France est en train de subir le sort autrefois réservé aux pays africains endettés par le FMI ; l’originalité tient cette fois au fait que les mesures sont imposées par un président incapable de développer une pensée adaptée à la situation et qui s’oblige à d’adopter le catalogue de prêt-à-penser que lui ont vendu les néo-cons. La question est : pour qui travaille Sarkozy ?
Oui et c’est quand même surprenant de savoir que cet article est écrit par une personne qui est parti vacances (vous avez donc encore un pouvoir d’achat ???) et qui prétend nous expliquer que la France
est en crise !
Personnellement je crois que cet article fait dans le populisme que nous lisons de plus en plus sur AGORAVOX
C’est vraiment dommage
La France,pendant vos "vacances" à fait voté la loi sur la modernisation de l’économie et nous aurions préféré vous lire avec des arguments sur cette modernisation de l’économie française
La tempête Fay a fait onze morts en Floride en cinq jours
AFP - il y a 1 heure 37 minutes
MIAMI (AFP) - La tempête tropicale Fay, qui sévit depuis cinq jours sur la Floride (sud-est des Etats-Unis), a fait onze morts dans cet Etat, selon un bilan établi samedi par le quotidien Miami Herald.
Avec tout ça, on a oublié que la crise actuelle devrait automatiquement migrer vers un nouveau secteur, celui des retraites
Car il ne faut pas oublier que ce sont les fonds de pension qui sont à l’origine des mouvements autour des matières premières. Ces mouvements sont du à la perte de rentabilité des actions et surtout à l’effondrement des joujoux financiers à haut risques.
LE problème c’est que ces fonds de pensions qui sont déjà en limite de fonctionnement, voient affluer des demandes de sortie de la part des retraités mis en difficulté par la crise des subprimes et du crédit en général
Certains meme prévoient des dépots de bilans à foison dans les années qui arrivent
France:y’a t-il un pilote dans l’avion ?
A répondre NON on ne se donne pas les moyens de comprendre la politique de N.Sarkozy et Cie !
OUI,il y a un pilote et une DIRECTION....adapter la France à tous les niveaux (politique,économique,social,santé,éducation,etc...) dans le seul intérêt des oligarchies financières et industrielles...dans la réthorique sarkozienne cela se traduit par :"adapter la France au monde moderne" sans préciser de quelle monde moderne il s’agit !
C’est toute l’ambiguïté sur laquelle "surfe" le sarkozysme.
Pour sortir de ce piège il faut arrêter de dire que N.Sarkozy "ne sait pas ce qu’il fait,ne sait pas où il va,est un incapable,etc..."En parlant ainsi on renforce son pouvoir et surtout on ne donne pas aux français les clés pour comprendre la réalité de cette politique dont la mise en action se traduit par "une multiplicité de réformes"qui en apparence n’ont pas de lien entre elles !
La politique sarkozienne n’est pas une politique incompétente, elle est une ligne idéologique appliquée, qui ne correspond pas comme soution aux problèmes du pays.
Sarkozy sait très bien ce qu’il fait, là où il est incompétent, c’est lorsqu’il pense que ça marchera.
Mais lui, de son point de vue, ne peut pas perdre. Puisqu’il fait partie de la classe protégée.
Quoi qu’il se passe, lui s’en tire. Mais nous, non.
C’est là que d’incompétent il passe à autre chose. Parce que les conséquences de ses actes, même s’il ne les assume pas, ne sont pas sans effets.
Quand il l’ouvre un peu fort, et que 5 ou 600 voitures brûlent, ce ne sont pas la sienne, et ce n’est pas lui qui se retrouve avec le problème de trouver un nouveau véhicule du jour au lendemain, parce que s’il ne se brûlait que les voitures de ceux qui ont les moyens d’en changer, ce ne serait pas si grave, mais voilà, il y a un vrai souci pour beaucoup de monde avec ça.
Mais qu’est-ce qu’il en à faire, du reste du monde, seul lui-même l’intéresse.
Quand il prétend donner la troupe, là où seuls les plus grands, et les meilleurs spécialistes du combat peuvent avoir une chance d’en sortir vivant, ce n’est pas son fiston qui se fait massacrer.
C’est celui d’un autre, un qui croit en la France, en plus, alors que le clan au pouvoir l’a montré et remontré, il ne croit qu’en l’argent, et celui des américains...
On vit une époque affreuse. Et ceux qui devraient nous défendre nous mangent.
Sarkozy devient un peu trop loup dans la bergerie, ou ogre qui fait la cuisine du réfectoire de l’école...
Il va falloir qu’il se modère. Et qu’on lui dise comment, tous ensemble. Avant de le virer, sur orbite...Tiens, chez ses copains néo-cons américains, en voisin de son ex.
Je suis d’accord avec Serge, Sarko sait ce qu’il fait, ses consillers sont là pour l’aider à démenteler la France imaginer par le C N R en 1945.
Le MEDEF et les banques n’ont pas besoin d’une République ni de citoyens (quelque soit le pays) mais d’une main d’oeuvre servile payée en monnaie de singe.
Le nouveau modèle de société se trouve en Chine et non en Suède.
En effet, on peut aujourd’hui légitimement penser que l’oeuvre de Maurice Thorez, Secrétaire Général du Parti Communiste Français et Ministre de la Fonction Publique en 1946 où il avait créé l’ENA et le Statut de la Fonction Publique à son retour de Moscou où il avait passé la guerre sous la protection de Joseph Staline est désormais en danger.
Alors que ce modèle triomphait jusqu’en 2002 où, par exemple, le dernier énarque élu (Jacques Chirac) le fut avec un score de dictateur soviétique (+ de 80% des voix). C’était encore l’époque où il semblait que le Parti de la droite serait obligatoirement dirigé par un énarque (Alain Juppé). C’était encore l’époque où le système faisait que depuis 1973 il y avait obligatoirement un Haut Fonctionnaire énarque en position d’éligible au second tour de la présidentielle (Giscard, puis Chirac, puis Jospin) et même deux à partir de 1994. On pouvait penser qu’à cette époque là les Hauts Fonctionnaires détenaient tous les pouvoirs. Pour le plus grand profit de l’ensemble des fonctionnaires.
On peut noter que le système tient quand même bien. Par exemple les plus grandes banques comme la Société Générale et la BNP sont obligatoirement dirigées par des énarques. Ce qui explique le discours "antilibéral et anticapitaliste" qui sert de "Pensée Unique" en France puisqu’il s’agit de défendre la toute puissance de la Fonction Publique sur les pouvoirs politiques, économiques, sociaux et culturels.
Aujourd’hui, il n’y a plus qu’à gauche que le système marche vraiment, puisque on sait que ce sera obligatirement un énarque qui remplacera l’énarque François Hollande au prochain Congrès de Reims, dans ce qui sera une élection qu’il conviendrait de qualifier "à la russe" . Comme ce système empêchera la gauche de revenir au pouvoir, puisqu’il est aujourd’hui inimaginable que le PS ne présente pas un énarque à la présidentielle de 2012, Sarkozy sera donc réélu, la caste de la Fonction Publique ne représentant plus que ses propres intérêts. Le dicours "je n’ime pas les riches ne peut plus marcher quand on apprend ensuite que celui qui le dit paie l’Impôt Sur la Fortune.
On peut donc légitimement penser que l’oeuvre de Maurice Thorez ne résistera pas à un second mandat de Sarkozy.
J’aime bien l’article, Et j’adore la fatalité. Après tout, que peut-on contre le sort ?
Et bien, on peut déjà commencer à parler vrai.
Pourquoi dire : impossible d’appeler l’opposition à la manœuvre ?
Elle est en plein dedans, l’immense majorité des régions est gouvernée par l’opposition.
En fait, il n’y en a qu’une de la majorité de gouvernement, et malheureusement, il y a à dire.
L’opposition gouverne, ce qui sauve d’ailleurs le sort de pas mal de petites gens. A ce sujet, sarko compte s’en occuper dès la rentrée, et asphyxier autant que possible financièrement les régions, avant de se retailler un costard électoral sur mesure, en bouleversant la carte administrative.
En quoi : elle est absente, à court d’idées et, trop préoccupée à se parler à elle-même ?
Cela c’est le discours de la grande, trop grande majorité des médias, qui ne fait que relayer celui de la majorité UMP au pouvoir, et quelques individus soi-disant dans l’opposition, qui ne font que le lit de ce pouvoir. Bref, des taupes.
Entre les esclaves de leur propriétaire de presse, de type féodal, qui ne connaît de la culture que la loi du plus fort, et celle de qui tient le robinet, et ensuite les drôles qui cherchent à manger à tous les rateliers par manque de conviction, et aussi d’honnêteté intellectuelle, on peut trouver une place pour la vérité des faits. La méthode socialiste est démocratique, elle.
Pourquoi dire : et puis, il vaut mieux pour le PS laisser passer l’été et revenir à la rentrée, pour critiquer de manière stérile et surtout, ne rien proposer. Parce qu’il n’y a rien à critiquer ?
Parce que le spectacle désolant de ce pays, et du fonctionnement consternant de ses institutions, et de la vie de sa société paraît décent, normal ?
Et depuis quand le droit à la parole confisqué comme cela ne s’est jamais vu dans une démocratie avancée, sauf chez berlusconi, merci la référence, permet-il de faire passer une proposition ?
Vous pensez que tout le monde est aveugle ?
Elles sont là, et croyez-moi, certaines valent le détour.
C’est comme le non au traité constitutionnel, ce qui ne me convient pas n’existe pas.
Sauf que ce type d’attitude augure mal de l’avenir. On ne fait qu’aller au rapport de force, et d’ailleurs, ce pouvoir ne connaît rien d’autre. Pas de discussion, pas de négociation, ça passe ou ça casse. que ce soit aec les amis, mais y en a-t-il ? Ou les adversaires, parce que des partenaires, il ne s’en connaît pas.
Et quand ça casse, qui est responsable ? Il n’y a plus personne.
Un chef d’état-major, autrement digne que ceux à qui il avait à faire, a démissionné, pour un évènement qui ’était pas de sa responsabilité.
J’aurais trouvé juste de voir un ministre faire pareil, au vu du résultat récent de l’incapacité manifeste de ce gouvernement à gérer. Et là, c’est un paquet de morts et de blessés difficile à accepter, sur des décisions clairement assumées.
Non, non, il y en a assez des discours soporifiques ou empoisonneurs. on ne peut pas sans cesse échapper au juste retour des choses.
L’opposition existe, et cette majorité est néfaste pour le pays. Il faut qu’elle se corrige jusqu’à ce qu’on puisse en changer.
Et le plus vite sera le mieux.
.....TOUT POUR MOI....rien pour les autres....et pendant ce temps le Monde se meurt !
Pourquoi remplacer un président par un autre qui fera pareil ! Que de temps perdu en palabres stériles.
Nous avons 30% d’enfermés dans les zup ! Personne n’en parle jamais ! dès que l’un d’entr’eux veut s’installer à son compte et faire travailler ses proches...""" les papiers ne sont pas bien remplis ’""""lui dit-on ...mais, il ne sait ni lire, ni écrire, ni compter ...juste de la bonne volonté....et la société vient le démolir , l’écharper devrais-je écrire !......Que viennent encore faire les papiers dans une telle situation ? Alors, que d’autres roulent en très belles voitures et personne ne demande jamais rien !......Pourtant, il en faut du fric pour la sortir du garage !...