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Accueil du site > Tribune Libre > Francis Rogallo, l’obstiné

Francis Rogallo, l’obstiné

En voilà encore un qui part. Celui-là aussi aura bercé toute mon enfance. Je le croise depuis des années tous les étés sur les plages, ce bon Francis, quand je vois les pirouettes incroyables des cerfs-volants, notamment à Berck où c’est toujours un régal. Il est partout présent sur les plages, ce Rogallo. Car Francis Rogallo, qui est mort hier âgé de 97 ans était un homme hors du commun, ayant inventé un type de cerf-volant, certes, mais qui a surtout révolutionné la pratique du planeur et de l’aviation légère, ou plutôt ses continuateurs, en accrochant sous sa voile triangulaire révolutionnaire un pilote (le système pendulaire communément utilisé depuis). L’ULM, d’une certaine manière, c’est aussi à lui qu’on le doit. Francis Rogallo était de la trempe d’un Santos Dumont, d’un Blériot ou d’un Clarence « Kelly » Johnson, comme l’est aujourd’hui encore Burt Rutan, le seul continuateur en vie de la lignée des génies de l’aéronautique. En prime, une fibre nationale sonne à l’écoute de son nom, car notre homme était d’ascendance européenne, à moitié français, car né d’une mère bordelaise et d’un père californien (Mathieu Rogallo, un émigré polonais arrivé en 1890 à l’époque de la ruée vers l’or)...


Francis Rogallo était entré à la toute jeune NACA en 1936 comme ingénieur aéronautique. Il était l’un des tous premiers diplômés de l’école spécialisée de la Stanford University en fait, car il n’était alors âgé que de 24 ans. Le NACA deviendra après guerre la NASA, et réalisera des progrès éblouissants en matière d’aérodynamique : on lui doit par exemple l’invention des entrées d’air limitant les perturbations ou les célèbres capots NACA qui firent gagner des dizaines de km/h à des tas d’avions juste avant la seconde guerre mondiale. Ou le registre des divers profils d’ailes, selon l’usage qu’on souhaite en faire. Les progrès sur l’aile supercritique, c’est elle aussi. Francis Rogallo aurait désiré être pilote d’avion depuis sa plus tendre enfance, mais un accident d’enfance lui avait abîmé le pied droit (il avait perdu deux orteils) et il avait dû y renoncer. Il était surtout pas assez fortuné pour se payer des leçons de vol particulières !
 
En fait, Rogallo, c’était avant tout un couple soudé : Gertrude, sa femme l’avait aidé dès le début de ses recherches en cousant à la machine les rideaux de leur maison pour réaliser ses premiers prototypes ! A l’époque, comme tous les visionnaires, ils passeront surtout pour des fous furieux ou de doux dingues plutôt : personne ne les prendra véritablement au sérieux. A l’époque du bombardier B-36, ce sommet de ferraille volante, fabriquer une aile souple en toile, vous pensez donc, ça frise la provocation ! Comme il le dira plus tard lui-même, son projet était un non-sens : même les oiseaux ont des ailes rigides ! Son brevet, déposé en 1948, sous le numéro 2546078, et accepté le 20 mars 1951 est limpide : c’est bien un cerf-volant ! "Un cerf-volant flexible" comme ils l’appelleront, car le brevet est bien signé Gertrude Sudgen et Francis Melvin Rogallo. Flexible, le "Flexi-Kite" est donc incassable, et pour ce fait devient très vite appréciée des amateurs de cerfs-volants. Vendu 4 ou 5 dollars seulement, il fera un malheur dans les familles. Ils en vendront plus de 7000 en 1951. Tous les week-ends, le couple Rogallo va tester sur les plages de Caroline du Nord leurs inventions, à Kittyhawk exactement. En utilisant donc les mêmes vents que les frères Wright lors de leurs mémorables essais. Et quand le vent ne sera pas au rendez-vous, Francis Rogallo installera chez lui un énorme ventilateur électrique de 91 cm de diamètre pour le simuler, le vent émis passant au travers d’une porte comme dans un tunnel d’essai. Il travaillait aussi le week-end, en réalité ! Et en semaine, à la soufflerie de Langley... qu’il dirigeait !
 
Dès 1952, Rogallo rencontre le Dr Willy Ley, le mentor de Von Braun (ici à droite de Von Braun), un des consultants de Collier’s, pour lui soumettre l’idée d’une aile flexible pour récupérer les fusées, dans le futur. C’était beaucoup trop tôt. Têtu, il récidive deux ans plus tard, en effectuant une démonstration devant l’Air Force Research and Development Command, et en proposant à la NACA d’effectuer des recherches sur les ailes souples. Mais cette fois encore il ne convainc pas : il récidivera devant le comité de l’ Aeronautical Sciences (IAS) mais là encore, son projet ne sera pas retenu. En 1954, interviewé dans le magazine automobile Ford Times, il prédit qu’un jour les hommes voleront avec son "aile" en "sautant du haut des montagnes". Il est convaincu d’avoir trouvé la bonne formule, ce n’est qu’une question de temps. Obstiné, il passe surtout pour un complet farfelu. Pire encore : au milieu des années cinquante, il offre au gouvernement américain ses droits sur son invention, qui est alors versée au domaine public. Rogallo passe une nouvelle fois pour un doux rêveur : au pays du dollar-roi, l’inventeur de cerf-volant passe pour un vilain canard. L’histoire montrera plus tard que l’homme n’était en fait pas du tout intéressé par l’argent.
 

Le 17 Novembre 1952, Rogallo a déposé un autre brevet pour une "Parawing". En fait un parachute pilotable, en forme de cône bi-lobé, capable de davantage de précision à l’atterrissage que les parachutes ordinaires. La découverte du Mylar par DuPont la même année, il en a bien compris l’importance. A cette époque, les premières fusées n’ont même pas encore emmené les premiers cosmonautes. La cabine Mercury, qui retombera au bout de son parachute sans que sa chute ne soit pilotable sera forcée d’amerrir pour plus de sécurité. Avec parfois des déboires, comme celui de l’infortuné Gus Grissom. Au début des années soixante, pour le modèle suivant, la NASA songe déjà à remplacer les parachutes par un système plus efficace, permettant de revenir sur terre, et de se poser sur des patins, comme ceux sur lesquels atterrit le X-15 par exemple. La Nasa songe en un premier temps au Parawing, qui sera testé avec des maquettes de cabine Gemini et même Apollo. Hélas, aucun des projets n’aboutira, la NASA jugeant que les trois parachutes normaux prévus étaient suffisants. Jusqu’au retour de l’expédition lunaire, les hommes se contenteront de parachutes. Mais d’autres verront l’aubaine : les fameux Golden Knights, les paras de démonstration de l’Air Force, qui sauteront sur l’occasion pour devenir les champions toutes catégories de l’atterrissage de précision, munis de leurs "Parawings". Ils donnèrent des idées à toutes les autres équipes, qui firent de même jusqu’au seuil des années 70 où le parachute Rogallo sera supplantée par une invention d’un autre fêlé, le parachute-aile ou "Parafoil", inventé dès 1956 mais pas commercialisé avant la fin des années 60, de cet autre fou que fut Domina-Cléophas Jalbert. L’ inventeur également du Kytoon, le ballon de barrage de la seconde guerre mondiale. L’homme, qui vaut le détour autant que Rogallo, est décédé en 1991 à l’âge de 87 ans.

Mais la Nasa s’intéresse à un autre projet : Rogallo a en effet entre temps perfectionné son invention, en la coupant en deux (elle est devenu simple triangle, ou plus exactement deux morceaux de cônes accolés) et surtout en l’ayant équipé d’une armature gonflable et non plus rigide. C’est le "ParaGlider". L’engin sera essayé en soufflerie pendant des mois, et une énorme aile volante de 50 pieds sera même testée en décembre 1961 à Langley, avec au bout une capsule préfigurant déjà celle d’Apollo. Mais après des mois de recherches, la NASA conclura que la solution des trois parachutes est moins complexe à réaliser, et suffira amplement. L’aile Rogallo sera testé aussi par la NASA comme support de parachutage automatisé, le container accroché au parachute atterrissant tout seul automatiquement guidé par une balise émettrice disposée au sol (un brevet sera déposé en 1967 dans ce sens qui sera amélioré en 1969). On songea aussi à faire de l’aile un moyen pour faire enlever davantage de charge à un hélicoptère : c’est ainsi qu’une "banane volante" Piasecki H-21 réussit à tirer derrière elle une charge de 8 tonnes accrochée à une aile Rogallo ! L’engin en pèse à peine la moitié à lui seul, et ne peut emporter que trois tonnes, logiquement.

On est alors en 1963, et Rogallo se doute déjà que son système ne sera pas retenu. Malgré le fait qu’en 1965 Jack Swigert, le futur cosmonaute, d’Apollo 13, réussit parfaitement un atterrissage de capsule Gemini en utilisant une aile Rogallo ! En fait, c’est le repliage à bord du vaisseau qui posait d’insolubles problèmes. La NASA avait envisagé aussi de faire de son aile un véhicule de sauvetage pour cosmonaute en perdition, résistant à la chaleur de l’entrée dans l’atmosphère ! Toute une série de projets abandonnés par la Nasa, mais une idée de base pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Un australien du New South Wale, du nom de John Dickinson, pilote d’autogyre, impressionné par un article sur Rogallo lu dans un magazine d’aviation, se prend à copier son aile, sans autre source que deux photos pour en faire le plan plan, et réaliser un planeur sportif individuel. Il contacte Rogallo, qui bien entendu s’efforce de lui donner les dimensions exactes et lui prodigue des conseils de réalisation. L’engin sera construit en Australie par un dénommé Bill Moyes, le tout premier constructeur d’aile Rogallo pour le privé et lui aussi ancien ingénieur pour la NASA. Un vrai casse-cou, qui fera la promotion de l’engin partout dans le monde. A noter qu’il est toujours, aujourd’hui, constructeur d’aile volante ! La première démonstration aura lieu en septembre 1963, l’engin, désormais pendulaire et piloté par un homme chaussé de skis nautiques (Dickinson) étant tiré par un hors-bord, sera appelée Ski Wing. Jusqu’en 1972, les frasques du Ski Wing resteront confidentielles : c’est la très influente et efficace association d’utilisateurs australiens, dont fait partie Moyes, qui lui donneront ses heures de gloire, en popularisant les vols de démonstration à partir de collines, et non plus de cours d’eau, rendant ainsi un bel hommage à celui qui avait tant impressionné Rogallo, à savoir Otto Lilienthal, le véritable père (allemand) du vol libre. L’australien, sans s’en rendre compte, venait d’inventer le Deltaplane !

En Australie toujours, Moyes fait la publicité pour le principe de l’aile avec Bill Benett, autre fondu qui devint un des meilleurs prosélytes du système, en devenant par exemple la doublure de James Bond dans un épisode où apparaissait un Deltaplane. Les inventeurs particuliers rendront la pareille à l’inventeur en lui proposant en 1965 de devenir pilote de sa propre invention : c’est un fan, Thomas Purcell, qui avait construit une aile après avoir vu un article sur Rogallo dans "Popular Mechanics", qui l’invita à venir faire un vol, en duo, puis en solo, au Raleigh-Durham Airport, en Caroline du Nord, et enfin sur la rivière Back, tout près de Langley et des tunnels de Rogallo ! Le 21 septembre 1965, Francis Rogallo volait enfin sur... ce qu’il avait inventé ! Juste retour des choses ! En 1971 est créée aux Etats-Unis l’association des utilisateurs de Delataplane, et en 1974 Peter Brock, un fabricant californien lui offrit un de ses appareils, que Rogallo utilisa sur une plage de Californie.

En fait, Dickinson avait inventé ce qui manquait à l’aile Rogallo : une capacité de pilotage fin, en faisant bouger le corps grâce au trapèze, et une sellette, qui permettait de tenir assis, suspendu sous l’aile. Dickinson devint une gloire dans son pays, connu sous le nom de "l’australian water skier". Rogallo lui sera reconnaissant. Ayant essayé son aile dans son laboratoire de Langley, il ne tarissait pas d’éloges à son égard : "Votre appareil est supérieur à tout ce que j’ai testé jusqu’à présent. Je fais des copies des plans de votre appareil pour le faire construire par des amis ici...". Rogallo lui-même attribue la paternité de l’aile que l’on appellera plus tard "Deltaplane" à l’australien John Dickenson". 

Mais d’autres feront la même chose aux Etats-Unis, notamment Barry Palmer, qui lui ne saisira pas l’intérêt tout de suite de s’accrocher sous l’aile pour mieux pouvoir la piloter avec un trapèze. Il effectue ses essais à Latrobe, à l’est de Sacramento, en Californie. Palmer sera contacté par Richard Miller, qui concevra son "Bamboo Butterfly", un assemblage peu coûteux à base de tiges de bambous et de cellophane. Les matériaux et tissus nouveaux apparus avec les catamarans type Hobie Cat,  du Californien Hobart Alter, notamment la voile lattée empruntée aux jonques chinoises et le Dacron, permirent une nette amélioration de l’aile, qui n’avait plus tendance à s’aplanir (grâce aussi à un mât supérieur et des haubans). Les performances s’améliorèrent beaucoup, et les premiers exploits apparurent très vite : en 1964, en France, un des grands pionniers du Deltaplane, Bernard Danis, qui avait été initié par Moyes lui-même, effectue la traversée de la Manche en en 2 heures 20 minutes par vol tracté par bateau. Il récidive plus tard en Méditerranée, avec un aller-retour Corse-littoral qui lui prendra... 8 heures ! Dans les années 68-75, les ailes Rogallo avec contrôle pendulaire ne cesseront d’évoluer et de mettre en place les principes de l’aile volante actuelle, appelée par tout le monde désormais DeltaPlane.

Ce qu’il faut aussi savoir, c’est aussi que pour sa contribution au programme Gemini, la NASA, een 1962, avait offert 35 000 dollars à Francis Rogallo. Une somme considérable pour un chercheur. "Sans impôts" lui a-t-on dit. L’année suivante, on lui demande d’en payer sur la somme versé : outré, Rogallo renverra la totalité de l’argent après des mois de discussion avec les services gouvernementaux ! L’homme n’avait qu’une parole, ce qui n’était visiblement pas le cas de la NASA, et n’était pas vraiment intéressé par l’argent.

Au même moment à peu près, un autre ingénieur de la Nasa, Charles Richard, propose de reprendre l’idée de Rogallo, versée dans le domaine public par son propriétaire, pour en faire un véhicule autonome : sous le nom de Paresev, en plein, désert, il sera tout d’abord tracté par une voiture turbochargée ou un vieux biplan Boeing, et planera même plutôt bien. On lui adjoindra plus tard un moteur à l’arrière : le 7 mars 1966, après le Parawing, l’ULM pendulaire actuel venait d’être inventé ! C’est chez Ryan, fabricant d’hélicoptères, d’avions à décollage vertical que le XV-8 Paresev va connaître un tel aboutissement. Avec son Flex Wing, tout d’abord, sorte de jeep simplifiée équipée d’une aile Rogallo et d’une hélice arrière. La voilà devenu la "Fleep", à quatre roues et hélice carénée, qui se déclinera plus tard avec des embryons d’ailes et un train tricycle. Ryan testera aussi en 1964 une aile simple, remorquée à un hélico, et pouvant servir par exemple à emmener une jeep....

Le 2 juin 1964, Richard déposera un brevet pour une autre"Fleep" destinée à l’armée US, un "Rogallo Type Wing Aircraft", qui n’eût pas de suite non plus. Parmi les autres brevets proposés on relève celui d’un... drone d’observation, une "flex-wing guidée de reconnaissance photographique"....à noter que le prototype du Flex-Wing restera dans les annales comme un des moins chers jamais réalisés : il n’avait coûté que 10 000 NF de l’époque ! Le dernier brevet de Richard déposé le 7 mars 1966 sera accepté le 2 janvier 1968. Il décrivait un ULM à moteur, tout simplement, sur base d’aile Rogallo. Rogallo en déposera un autre, le 18 mars 1969, c’est le brevet 3 507 464, accepté le 21 avril 1970  : l’aile Rogallo avait à nouveau récupéré un propriétaire véritable.

L’article qu’avait lu Thomas Purcell était signé de L.Everett, le pilote d’essai de Ryan, qui l’avait intitulé "J’ai volé avec l’aile flexible Ptérodactyle". L’article, paru en France dans le numéro de janvier 1962 de "Mécanique populaire" commençait ainsi : "Personne n’a jamais volé avec une telle machine. C’est l’un des tout derniers perfectionnements de l’âge de l’espace. Et cependant c’est aussi un retour à une machine volante qui existait il y a des millions d’années". C’était exact : autant les oiseaux avaient des ailes rigides, a-t-on dit, autant le Ptérodactyle avait des membranes souples pour tenir en vol. L’article évoquait effectivement un avenir radieux au procédé, allant de la récupération des étages de fusée Saturn aux mini-drones de l’Air Force. Rien de tout cela ne devait se faire, hélas.

En 1967, l’infatigable Rogallo déposa un brevet pour un cerf-volant pouvant servir de cible, en 1968 sur de nouvelles configurations de cerfs-volants, en 1976, il travaillait sur l’effet Coanda, le fait d’avoir une portance par aspiration de l’air sur l’extrados de l’aile. En1969, alors que l’on songe déjà à une future navette, la NASA ressort son Parawing pour faire des essais discrètement dans l’île de Wallops, un des fiefs de la NASA pour les tests de fusées ou météorologiques. Sans donner suite une nouvelle fois : quand on cherchera trente ans après à équiper la "chaloupe spatiale" X-38 d’un parachute, de 1998 à 2004, on prendra finalement le Parafoil comme voile. 

En 1992, à 80 ans, l’infatigable Francis Rogallo, à Kittyhawk, faisait encore du Deltaplane le week-end. Sa chère compagne Gertrude étant décédée l’année précédente, le 28 janvier, il ne lui aura survécu qu’une année et demie. En 1992, une Fondation à leur nom avait été créée, chargée de maintenir leurs inventions et leur souvenir (the Rogallo Foundation. PO Box 1839, Nags Head, NC 27959).Gageons qu’on ne les oubliera pas, tous deux, rarement inventeurs ayant vécu de la sorte, unis dans leur génie commun et leur anticonformisme fondamental. En ces temps d’individualisme forcené et de pessimisme, le couple Rogallo, amoureux du grand air, de la liberté et sans attirance véritable pour l’argent, c’est simple, est à montrer en exemple à tous.

 

Documents joints à cet article

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36 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 10 septembre 2009 09:58

    il y a quand même un conflit avec Marcel Pteranodon qui avait déposé le brevet plus tôt !

    et encore il s’est bétement fait copier par les chinois de Dsungaripterus Corp


    • morice morice 10 septembre 2009 10:25

      LeChat, c’est bien joli, mais y’a pas moyen d’être un peu plus.... efficace que de raconter des salades ? Franchement !


    • LE CHAT LE CHAT 10 septembre 2009 10:45

      @momo

      mais j’ai plussé ton article par ailleurs très intéressant , je suis plus passionné de paléontologie que d’aviation , c’est tout !

      l’avion de Clement Ader ressemble aussi à un ptérosaure  , mais surtout à une chauve souris ...


    • morice morice 10 septembre 2009 10:56

      c’est vrai pour Ader... mais la façon de l’annoncer fait vraiment léger, LeChat, reconnaissez-le !! « marcel ptéranodon »..


    • LE CHAT LE CHAT 10 septembre 2009 10:59

      @SHAWFORD

      ben comme le prix du kerosene il va flamber , plutôt en chauve souris , et comme j’aime les fruits ( 5 par jours pour respecter les consigne de roselyne ) , ça sera en roussette


    • LE CHAT LE CHAT 10 septembre 2009 11:07

      @momo

      je revendique la qualité de chat pitre , aucun problème !

      j’espère que tu vas pas encore critiquer l’image parce qu’elle est de Siné


    • morice morice 10 septembre 2009 12:20

      ... libre à vous, mais vous n’apportez rien au débat ce faisant : si vous désire vous amuser, il y a plein de site défoulatoires pour ça. 


    • Emile Red Emile Red 10 septembre 2009 10:23

      Si le cerf se met à voler aucune raison pour que tous les patrons du monde ou tous les Kerviel n’en fassent pas autant...


      • morice morice 10 septembre 2009 10:26

        Si le cerf se met à voler aucune raison pour que tous les patrons du monde ou tous les Kerviel n’en fassent pas autant...


        euh, ils ont le cerveau rapide, les traders, y parait. Et sont l’inverse de Rogallo, pas intéressé par le fric...

        • morice morice 10 septembre 2009 11:07

          De ce que je lis, Gertrude est décédée l’année précédant celle où l’infatigable faisait encore du deltaplane, soit en 1991.


          l’année précédente à 2009... mauvaise liaison de phrases.

          • brieli67 10 septembre 2009 12:26

            aLLONS allons Monsieur le Morice
            cà vous viendrait un peu à l’idée de tenir compte dans votre liesses de liens
            des contributions « petites mains » comme pour votre saga Round_up de l’Agent-Orange

            Du tailleur d’ULM j’en ai déjà diverti certains fils dont des tiens !

            Par brieli67 (xxx.xxx.xxx.110) 19 avril 00:12

             Ah non Le Bretonnant

            le 31 mai 1811
            le Schneider vo Ulm - le tailleur d’Ulm s« élança sur les berges du Danube
            http://de.wikipedia.org/wiki/Albrecht_Ludwig_Berblinger

            en plus short sur ce pionnier http://en.wikipedia.org/wiki/Albrecht_Berblinger

            Ce bricoleur s’est inspiré du vol des chouettes et du hibou.

            En 1986, festivités du 175e anniversaire, des élèves-ingénieurs ont traversé le fleuve bleu sans encombre avec des copies de ce modèle d’Ulm de 1811, du moins certains....

            Des raisons de cet échec :
            fin mai encore trop de turbulences du cours d’eau gonflé par la fonte des neiges de la Forêt-Noire
            pas d’ascendants.... c’était une journée couverte et non radieuse
            et de guerre lasse, dans le brouhaha moqueur de la foule notre tailleur tout tremblotant a été poussé dans le vide par un gendarme.

            Comme quoi : deux mois plus tard et sans gendarme, l’Histoire des pionniers de l’Aviation aurait une toute autre allure.
            sSelon des témoins oculaires et un secret de famille bien gardé, il s’entrainait 15 km en amont avec succès néanmoins en »s’envolant" d’une falaise plus haute au-dessus d’un Danube moins large- sans son affluent die Blau et loin de la foule.

            Protestant, donc pas de confesses.... et pourtant une épistole digne de foi dans les Caves du Vatican et... une dizaine de rapports militaires français dont les derniers en date paraphés/biffés/ griffés par la patte de l’ Empereur.


            • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 septembre 2009 15:16

              oulà , le planeur de Brieli fait des zigzags aéronés....

              mininmoume j’ mets le parachute comme sac à dos ...


            • brieli67 10 septembre 2009 19:31

              oui LeFurtif c’est un des modèles reconstitués de l’engin du Tailleur qui plane dans le hall de l’hôtel de Ville d’ULM.

              Lieu de l’envol du Berbinger en 1811 au dessus du Danube vert.

              Sinon d’ULM une Ecole http://www.imm-ulm.de/projekte/design_fuer_millionen/index.html
              deux petits films à voir.

              ps : boucan ou pas, bons souvenirs de mai-juin 96 : A Berlin, je faisais la navette 22 km en delta _moteur de mon pré à mon « office » la boîte était australienne.
              25 m au dessus des pare_chocs...
              Toute tolérance a sa fin. Pas vrai ?


            • morice morice 10 septembre 2009 12:34

              aLLONS allons Monsieur le Morice 
              cà vous viendrait un peu à l’idée de tenir compte dans votre liesses de liens
              des contributions « petites mains »


              vous savez, en aviation, il y en a d’autres encore qui peuvent revendiquer : mais pour le Deltaplane, désolé, il n’y a que Dickinson sur les idées de Rogallo.... j’ai cité Lilienthal, pour qui Rogallo avait une très grande admiration... sinon vous pouvez aussi remonter à Icare....

              • brieli67 10 septembre 2009 12:44

                sur un de tes fils
                Par brieli67 (xxx.xxx.xxx.100) 28 avril 2008 01:24

                le tailleur d’Ulm et le Danube

                http://de.wikipedia.org/wiki/Albrec...

                en 86 175 ans après sort identique de l’objet volant lors de la fête Le fleuve provoque trop de turbulences et se comporte comme une « pompe » inversée Selon les essais des élèves-ingénieurs de la Ville même année les tests de la maquette à l’identique montraient une très bonne aptitude de "delta-plane

                 

                un autre pionnier

                une pensée au génial et très sympa Bernd Gärtig

                http://home.arcor.de/alois.laumer/t...

                http://www.chez.com/startair/premie...

                guitarist par exemple chez LAKE http://www.lake-music.de/index2.htm

                Perso : trop de « vaches » en vol-à-voile... 

                tondeuse-tronçonneuse etc toute insulte acceptée —à partir de 76

                mais kesk’on était libre Max .... en France loin des médias.

                Perso, j’ajoute en ULM sur tous les continents avec les transgressions d’usage : notre fine équipe a fait de la cabane en Hongrie quinze jours avant la chute du Mur.


                • brieli67 10 septembre 2009 13:06

                  Par morice (xxx.xxx.xxx.85) 25 avril 2008 16:30

                   MagicBuster : vous pouvez aller exercer ailleurs vos contes de bistrot, svp. Qui casse tout ici ???

                  merci !!

                  te mets en ligne de l’HISTORIQUE et du VERIDIQUE OK ?


                  1811 tu as noté ?


                  D’ icare.................. l’année le millésime s’il te plait !

                  Ttu ne lis même pas les messages corrects qui garnissent tes fils

                  T’ en fais un gallodrome à chaque coup !
                   C’est comme tu veux... C’est bien dommage ! 
                  Tes réflexes de Pavlov sur les fils gâchent ton énorme boulot de recherche et de rédaction.


                  • LeGus LeGus 10 septembre 2009 14:30

                    Bel hommage d’un passionné à un autre passionné.

                    Sinon le docteur vincent est de retour, et fraichement accueilli, huhuhu
                    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-paranoia-du-web-2-61316

                    Très cordialement.


                    • kitamissa kitamissa 10 septembre 2009 14:34

                      ah le virus de l’aviation !

                      ce que je relate est tout à fait authentique ,nôtre voisine avait un neveu d’un vingtaine d’années alors que nous étions gamins dans les années 50 ,et ce gars qui se prénommait Charles avait le genie de l’invention ,aprés avoir construit un vélo side car à l’aides de manches à balais,de liteaux ,et d’un landau auquel il avait retiré les deux roues latérales ,et pour essayer son engin ,avoir fait monter le fils du fermier qui était un peu demeuré ,l’équipage s’était disloqué dans la descente du village ,sous les applaudissements de la bande de sales mômes que nous étions,venus assister à l’expérience ..

                      mais ce Charles ,passionné d’aviation,avait en tête de fabriquer un planeur ,avec les liteaux et des draps ..

                      l’oncle étant menuisier ,il avait piqué les liteaux necessaires pour faire la structure ,en cachette bien entendu ,plus une pile de draps de la Grand Tante ,et l’assemblage avait eu lieu dans la cour d’un copain ...

                      et c’est vrai,qu’avec les vis ,et le talent de bricoleur ,il avait réalisé un planeur pas mal foutu du tout ,avec le fuselage détachable des ailes pour le transport ,le tout en une bonne quinzaine de jours ...

                      avec la camionnette ( empruntée en cachette )du père d’un autre copain ( père maçon ) un beau Dimanche ,nous étions toutes la bande à assister aux essais du planeur ..

                      rendez vous au chateau d’eau de la ville ,lieu de départ de l’engin ..

                      je ne sais pas comment ils ont eu la clé pour accéder au sommet ,à peu prés 25 mètres de haut ,mais ils sont montés avev le planeur en deux parties,à assembler en haut de l’édifice ..

                      l’engin enfin prêt ,il a fallu le hisser à plusieurs au dessus de la rembarde ,et enfin Charles s’est installé à bord de l’engin !..

                      nous les mômes on était tous là ,ainsi que les riverains de chateau d’eau qui voulaient appeler les gendarmes...

                      enfin le pilote et la machine s’élancèrent dans le vide ,et après un vol plané foireux ( il n’avait pas dû calculer la portance ) les ailes commencèrent à se replier,et en un superbe gadin,il se retrouva dans les plates bandes du maraicher ,avec les deux jambes cassées !

                      ça aurai pu se terminer plus mal ....

                      d’ailleurs ça s’est terminé plus mal ,il est parti faire la guerre en Indo ,où il a trouvé la mort !


                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 septembre 2009 15:21

                        Extraordinaire ton histoire Maxim , funeste destin de ce Charles .


                        • LE CHAT LE CHAT 10 septembre 2009 15:25

                          @maxim
                          ça c’est un histoire fantastique , ça sent vraiment le vécu , comme celle de ta belle doche au volant , faut que tu songes à écrire un receuil de nouvelles , les éditeurs vont se l’arracher !


                          • Halman Halman 10 septembre 2009 15:43

                            Très enjolivé et idéalisé comme d’habitude.

                            Pas les moyen de se payer des heures de vol ?

                            Il y en a qui juste en faisant le ménage dans une pharmacie se sont payés leurs brevets et sont devenus astronautes.
                            Il y en a beaucoup qui se sont payés leurs brevets de pilotes privés et planeur en travaillant juste quelques semaines pendant les vacances.

                            D’autres qui sont devenus pilotes de Spitfire avec deux jambes de bois.

                            Mais bon idéaliser l’aile Rogallo, c’est un peu fort de café.

                            Une belle idée de rêve pour un gosse mais aérodynamiquement une erreur grave. L’aile delta pour les basses vitesses cela ne marche pas, sauf avec l’aile supercritique et les commandes de vol électrique d’un chasseur moderne.

                            Franchement, un angle de flêche de supersonique pour un machin qui vole à 50 / 100 km/h, c’est d’un rendement et d’une instabilité délirants.

                            Ce qui provoque la stabilité apparente de la Rogallo c’est la très forte trainée qui fait que les mouvements instables semblent annulés.

                            L’aile delta n’est pas faite et ne marche pas pour les petites vitesses.

                            Si elle semble fonctionner avec les ulm c’est grace à deux astuces grossières et inélégantes qui en fait préférer les ulm 3 axes à quiconque préfère piloter avec un minimum de bon sens :

                            1/ Malgré les apparences l’aile Rogallo doit toujours être maintenue aux grands angles d’incidence proche du décrochage. La portance est créée par la composante verticale d’écoulement tourbillonnaire et pas par la dépressions d’un écoulement laminaire normal sur l’extrados d’une aile classique : l’aile est ainsi maintenue en quasi décrochage constant aux grands angles d’incidence, même à pleine vitesse. Il y en a que cela ne dérange pas.

                            2/ Regardez bien l’aile Rogallo. Son profil courbé n’est pas axé perpendiculairement au fuselage mais presque parallèle, forçant la surface à coller aux écoulements tourbillonnaires. En supersonique c’est une bonne solution, mais à 50 km:h !!!!!

                            Regardez les bien en vol, elles sont en permanence aux grands angles d’incidence.

                            Et puis bon, pousser la barre pour monter.... Hum, comment peut ont demander ça à un pilote ?

                            L’aile Rogallo avec sa flêche impossible n’a rien à voir avec l’aile des ulm actuels à fort allongement et faible flêche, qui viennent plus des études des planeurs Fauvel.

                            Si l’aile Rogallo n’a pas été retenue pour l’atterrissage des Mercury c’est parce que pliée considérablement trop volumineuse pour être logée dans une cabine spatiale, et ses points d’attaches sur la cabine rendent son déploiement et son installation impossible.


                            • morice morice 10 septembre 2009 17:24

                              « Très enjolivé et idéalisé comme d’habitude ». et revoilà l’autre là, il devrait s’offrir une voiture électrique... 


                              Si l’aile Rogallo n’a pas été retenue pour l’atterrissage des Mercury c’est parce que pliée considérablement trop volumineuse pour être logée dans une cabine spatiale, et ses points d’attaches sur la cabine rendent son déploiement et son installation impossible.

                              avec le Mylar c’était possible, et la capsule GEMINI et non Mercury avait sur son flanc, entre les deux pilotes, la trace des extracteurs .... bref, renseigne-vous avant de gloser... La capsule Mercury a volé AVANT que l’aile ne soit sélectionnée.. Bref, comme historien vous repasserez...

                              Si elle semble fonctionner avec les ulm c’est grace à deux astuces grossières et inélégantes qui en fait préférer les ulm 3 axes à quiconque préfère piloter avec un minimum de bon sens :

                              elle est devenue trois axes.... et ça se voit sur les photos !

                              Et puis bon, pousser la barre pour monter.... Hum, comment peut ont demander ça à un pilote ?

                              l’ont tous fait : ce n’est pas un avion. J’en conclus que vous n’en n’avez jamais fait !

                            • kitamissa kitamissa 10 septembre 2009 15:56

                              salut les potes ..

                              au sortir de la guerre ,tout était permis ou presque ,on trouvait des armes et des munitions en veux tu en voilà,on a fait mille conneries qui auraient pu nous rendre au mieux invalides ..
                              nous n’étions pas loin d’Orly ,ni de Villaroche,et de Brétigny ,aérodromes occupés par les Allemands ..

                              il y avait également du matos laissé sur place par les Amerloques ,on trouvait des trésors,il y avait des bagnoles en état de marche abandonnées un peu partout,que les gens laissaient pourrir parce qu’ils achetaient des modèles plus modernes,

                              le permis n’était pas obligatoire,et les gendarmes à vélo !...

                              avec l’aide de potes dont le père était casseur ,et qui savaient démarrer une bagnole avec des batteries ,et avec de l’essence piquée dans les réservoirs ..

                              on a reussi à rouler avec une Rosalie,une Rosengart,et même une Panhard Panoramic ,tout ça en forêt de Sénart ,on se passait le volant chacun son tour sur les chemins ,les moments fabuleux !..on était des branleurs de 10 à 13 ans ,plus les frangines des copains qui étaient plus délurées que nous pour certaines ..

                              nous les gamins,on était plongés dans cette ambiance bizarre ,où l’on crevait de faim,mais où l’on s’amusait comme des fous avec tous ces trésors ( dangereux ) laissés à portée de main ..

                              on était mûrs dans un sens,et gamins inconscients de l’autre !

                              je pense que les mômes d’aujourd’hui ne se rendent pas compte que nous quittions un monde encore plongé dans le 19eme siécle dans les mentalités de campagne,et l’ére moderne que nous avaient apportée la guerre ( malheureusement !...) et les Américains,et cette soif de tout découvrir que nous avions collectivement !


                              • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 septembre 2009 16:33



                                T’ es un régal à lire Maxim ,

                                je suis né en 46 un peuplus tard que toi , en effet on sortait de la guerre , il existait ni grandes ni petites surfaces , les oeufs on les cherchait au poulailler , la chèvre donnait du lait , ni télé ni radio (ou presque ) , la lecture qu’ on trouvait c’ était le bulletin paroissial avec le nom des donateurs au conseil de fabrique .

                                Le grand jour c ’était quand on se déguisait en Brésilien pour la messe de 10 heures , avec autorisation de branler l’ encensoir .

                                On a jamais aussi bien vécu , mais tout le monde se plainit ...Quelle connerie ....



                                Quand je vois et entends tous ces gens qui se plaignent , portable àla main , manger avec des tickets restaurant et râlant que la vie est chère je fais plus que me bidonner , j’ ai envie de gerber devant autant d’ imbécilité .

                                Son même pas heureux ces cons ...


                                • Pyrathome pyralene 10 septembre 2009 23:19

                                  Délires de vieux débris........


                                • kitamissa kitamissa 10 septembre 2009 19:25

                                  ça,c’est arrivé avec les Noratlas que nous avions dans les TAP ,en sautant par les portes droites et gauches ouvertes ,et en bite à cul ( collés au premier pour sortir en grappes ) ..

                                  ou par la tranche arrière ,ça fout les boules,au début ,on a le vide en pleine tronche .

                                  il y a eu des mecs accrochés qui s’engeulaient !

                                  en bas,le chef de DZ hurlait dans les hauts parleurs ...

                                  mes premiers sauts ,je les ai fait du C 47 Dakota ,avec une rallonge de SOA .....ça surprend,le câble est tendu latéralement à la hauteur des banquettes opposées à la porte ....

                                  t’as du bol Tall ,nos pépins dorsaux ne faisaient que 60 m2 et le ventral 45m2 ......

                                  et parfois dans un état pas possible,ils avaient pas mal d’heures de vol !..


                                  • brieli67 10 septembre 2009 19:48

                                    Le vol régulier sur la Panam de Francfort à Berlin avant la chute du Mur avait son côté jouissif.
                                    T« avais intèrêt d’avoir une seconde »garniture" dans tes valoches ;
                                    Si ce n’était toi c’était la voisine qui te gerbait dessus....


                                  • hans 10 septembre 2009 19:52

                                    Exact maxim moi j’ai débuté à Dieuz pour les sauts et chalon pour la training
                                    avec HP et publique mon premier saut j’ai eu un probléme et j’ai actionné mon ventral je suis arrivé super rapide au sol avec deux moignons de voiles mais gros bobo aux chevilles, mais j’ai resisté et obtenu mon diplome à Mourmelon en 1973


                                  • ZEN ZEN 10 septembre 2009 19:34

                                    Moi, quand j’ai sauté la première fois, je n’étais pas trés rassuré
                                    Je me suis lancé, sans parachute...
                                    Je manquais d’expérience et c’est parti plus vite que prévu
                                    « C’est pas grave, mon Loulou » qu’elle m’a dit...
                                    Tu feras mieux la prochaine fois"
                                    Et ça s’est vérifié...


                                    • kitamissa kitamissa 10 septembre 2009 21:00

                                      et les sauts en mer , ?
                                       
                                      en Corse ,au 1er Choc,c’était la spécialité ,c’est vachement spécial ,il faut se dégraffer en vol et bien estimer pour lâcher son pépin avant d’entrer dans la flotte ....
                                      sinon ,soit on tombe de trop haut ,soit on risque de prendre le pébroque sur la tronche,et dans l’eau ,pris sous la voilure et les suspentes ,c’est pas le pied ..

                                      ensuite,récupérer son parachute et attendre le Zodiac ou la vedette qui viennent remonter le pépin d’abord et le bonhomme après ...

                                      quand c’est en Hiver ,même en Corse ,la flotte est plutôt fraiche ,on se gèle les glaouis un bon moment !


                                      • Pyrathome pyralene 10 septembre 2009 23:11

                                        Un sacré monte en l’air ce Rogallo , pas un rigolo !! des racines et des ailes....


                                        • cola 13 septembre 2009 10:18

                                          Bonjour Morice et merci pour la rédaction de cet article !

                                          Je gère le site francophone http://www.wikidelta.com, le magazine en ligne gratuit du deltaplane. Est-ce que vous m’autorisez à y insérer votre texte dans la partie historique ? Beaucoup de deltistes seraient très intéressés de vous y lire.

                                          Meilleures salutations et bonne suite !


                                          • morice morice 13 septembre 2009 10:46

                                            ah aucun problème, vous savez ici c’est sans droits, mais je vous remercie d’avoir l’amabilité de me le demander !!! je serais ravi de faire davantage connaître cet homme et ce couple surtout pour qui j’ai une réelle admiration !


                                            • morice morice 13 septembre 2009 10:48

                                              vous pouvez aussi songer à intégrer ceci si vous le voulez...



                                              • brieli67 14 septembre 2009 22:26

                                                oui oui ! y reste plus rien des commentaires !!

                                                drôle ou pas drôle du tout !

                                                Curieuse machine en marche ! ¨

                                                Pas très fute_fute ... Mais au cas où, la justice saura retrouver tout celà !


                                              • cola 28 septembre 2009 09:38

                                                Merci Morice !

                                                J’ai mis l’article en ligne il y a une dizaine de jours.
                                                Bonne continuation !

                                                Nico

                                                Si vous avez encore des docs historique sur le delta (articles, revues), c’est avec plaisir smiley

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