François Hollande : Message d’un citoyen qui a voté pour vous
5 ans de Sarkozisme : Un triste épisode de l’Histoire de France
Oui, cinq ans de Sarkozisme, ce fut une traversée du désert pour la France, une balafre sur son visage. 5 ans de plus serait le choix de l’euthanasie de la France.
Nous avons déjà donné : Augmentation du chômage, des riches plus riches et des pauvres plus pauvres et plus nombreux, aggravation du déficit public, acquis sociaux à la trappe.
Il y restera gravé les symboles de la décadence des politiques :
- Le Fouquet’s
- Le Yatch de Bolloré
- Le « Casse-toi pov’ con
- La pratique éhontée d’un sophisme sauvage. Il nous aurait presque fait pleurer tant il s’est victimisé dans cette campagne. Lui, l’agressif, le tueur, se plaindre de l’agressivité des médias et de Hollande.
Il y restera gravé la destruction graduelle mais efficace des acquis sociaux requalifiés d’ « Assistanat » par la droite. Sarkozy aura inventé le vrai travail vs le faux travail. La moitié des français sont donc des glandeurs face aux méritants, et parmi eux citons les super méritants : Jacques Séguéla dont la bêtise n'égale que son bronzage permanent aux UV, Johnny Halliday qui doit 9 millions d'euros au fisc et, bien sûr Carla Bruni qui a récemment sorti la tirade suivante :
« Sur le terrain, je ne ressens pas d'agressivité, les gens semblent aimer Nicolas. L'anti-sarkozysme est un phénomène d'élite parisienne ». A lire ICI
Eh bien, voudrai-je pouvoir dire « A la niche donc, maintenant ! »
Le PS : Un chemin sinueux plombé par DSK et noyauté par la gauche caviar
Nous revenons de loin. La gauche, le parti socialiste. Et à l’heure où j’écris, elle n’est pas encore arrivée.
En 2011, nous pensions que DSK était LE candidat naturel du PS. On nous l’avait fait croire. Il nous l’avait fait croire. La gauche caviar, la gauche bobo avait envahi le PS à son plus haut niveau.
DSK a su, après la raclée de 2006 face à Ségolène Royal, mobiliser ses réseaux, et surtout payer une armée de communicants d’Euro RSCG, pour nous convaincre, à coups de communiqués de presse et de sondages commandés à des sondeurs amis.
Mais le 14 mai 2011 a été salutaire pour de nombreux socialistes de « la base ». L’occasion d’une prise de conscience, une fois passé l’instant de stupeur et d’incrédulité. Qui est donc DSK, cet homme qui se fait accuser de viol par une femme de chambre Guinéenne à New-York ? Oui, nous avons été stupides et manipulés, avouons-le. Après l’incrédulité, la vérité qui s’impose et les faits qui s’égrènent, jusqu’à l’affaire du Carlton, ne laissant aucun doute sur l’amoralité du personnage. Tant pis si l’on se fait traiter de moraliste. Mais si je donne mon suffrage, j’attends un minimum de droiture d’un homme ou d’une femme. Un futur président qui passait plus de temps à organiser son planning des partouses que dans les réunions du FMI ? Un homme qui parle des femmes avec le terme de « matériel » ? un homme au langage de « Parrain », qui fait marcher à la baguette – si j’ose dire- commissaires de polices, avocats et poulains divers, qui salivent à l’idée d’avoir partousé avec un futur président, en se figurant les futurs avantages qui en découleront pour eux ? Un parrain à la tête de la France.
Depuis, on s’est rendus compte que DSK n’était peut-être qu’un sous-marin de droite, ou a minima un arriviste qui savait que l’argent et le pouvoir viennent par la politique quand on ne sait ni chanter ni jouer la comédie ni briller au tennis. Et qu’à droite, les places de « leader » étaient déjà prises. La gauche caviar est en fait une droite qui n’a pas trouvé sa place à droite, une espèce de cousin pauvre de la vraie droite, qui n’a pas su adopter tous les signaux de reconnaissance nécessaires pour y être admis. Le PS s’est trouvé donc être un refuge de choix pour les rebuts de la droite. Qui entrent en politique pour défendre leurs petits intérêts personnels.
Dans le numéro du 30/03/2009 de marianne2, on peut lire sous la plume de Philippe Cohen :
« Lamy et DSK ne sont pas des socialistes qui veulent réformer le capitalisme, mais bien plutôt des capitalistes qui, depuis vingt ans, ont réformé le socialisme.
Autre extrait du même article « DSK et Lamy ne sont pas à la tête du FMI et de l'OMC grâce à leurs états de service, mais bien parce que le gratin de la finance mondiale espère avec ferveur une grande réforme social-démocrate du capitalisme. »Sur le chemin emprunté par DSK, chemin politique, mariage avec Anne Sinclair, il découle d’une stratégie d’accession au pouvoir pour réaliser des desseins, dont certains sont personnels et d'autres sans doute liés à des lobbies connus. Extrait de cet article :
« Il se trouve que la thèse, cachée, oubliée, de doctorat ès sciences économiques que Strauss-Kahn a soutenue à la fin de ses études, et qu’il a publiée sous le titre Économie de la famille et accumulation patrimoniale (PUF, 1977) est directement inspirée de Gary Becker » …« Ainsi le futur époux d’Anne Sinclair pouvait-il écrire : « On ne se marie pas avec n’importe qui ; on ne souhaite pas indifféremment beaucoup ou peu d’enfants et nous pouvons dire que tout se joue comme si des motivations économiques résumaient une bonne part des variations observées dans les attitudes des ménages » (p. 277).
Source Qui est DSK in Marianne2.fr
Le vote Hollande est le vote de l’espoir d'abord
Le vote de l’espoir est le seul possible, pour nous et les générations futures. Hollande semble être un homme intègre, dans ce monde politique gagné par la soumission à l'argent et aux procédés douteux. Il propose une voie qui mise sur la croissance, en parallèle de la rigueur budgétaire nécessaire. Et l'on voit que l'Europe emprunte cette voie, lentement mais sûrement, comme évoqué dans cet article.
Oui, mais ne pas oublier que le vote Hollande est entaché de crainte, pour beaucoup d'électeurs de gauche, et parmi eux des soutiens de Mélenchon mais aussi de François Hollande.
Crainte que les promesses ne se transforment en trainées de poudre dans l’horizon, en un arc-en-ciel qui s’estompe sans espoir de retour. Crainte que l’épisode de l’anniversaire de Julien Dray ne cache une réalité sordide, une intention cachée de quelques socialistes dont DSK s’est fait le mentor : Valls et Moscovici. Qu’ils aient une stratégie à long terme de faire revenir leur mentor et donc la gauche pourrie au sein du PS et pis, aux manettes de la République. Même si aujourd’hui, ils n’ont plus aucun argument devant une image aussi sombre et des soupçons qui s’amoncellent sur des faits graves, des deux côtés de l’atlantique. Cette fois, l’argent d’Anne Sinclair n’y pourra rien.
Non. Nous ne l’accepterons pas et lutterons de l’intérieur du PS et de l’extérieur.
Nous attendons une vraie politique de gauche, une fermeté face à une Europe capitaliste, pilotée par les financiers et un Eurogroupe noyauté par le Bilderberg (Son président Junker en est un).
Une vraie politique de gauche, sans compromission, sans concession. Car c’est le sens de l’Histoire. L’argent ne peut – ne doit pas- pas être le maître du monde. Les valeurs humanistes, de justice et de solidarité doivent prévaloir.
Et d’abord, l’engagement de « moraliser la politique »
Pour mettre en œuvre une politique, il faut désigner des hommes et des femmes. Il faut donc commencer par faire les bons choix. Ras le bol de voir à des postes clés des hommes vérolés, à l’image entachée par des affaires. Présomption d’innocence oui, mais quand on sait que l’argent et les réseaux permettent à certains d’échapper à la justice, alors il faut aller plus loin.
François Hollande, puisque vous voulez moraliser la politique, il faudrait exclure de tout poste à responsabilité tout membre du PS qui a eu maille à partir avec la justice, et à leur tête Julien Dray, Cambadélis, Laurent Fabius, Pupponi, et d’autres. Que celui qui fait l’objet d’une mise en examen, ou même de soupçons sur plus d’une affaire, qui plus, les récidivistes des mises en examen, soient exclus du PS et a minima de tout poste à responsabilités. Les mettre en position d’être des élus est une insulte faite au peuple.
J’ai voté pour vous car je considère que c'est le vote salutaire.
Mais je ne vous donne pas quitus. J’attends des signes forts, des actes à la hauteur de l’espoir de la majorité qui aurait voté pour vous. Comme un citoyen est en droit d'attendre.
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