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Accueil du site > Tribune Libre > Francophonie : Diouf-Sarkozy, le délirium tremens.

Francophonie : Diouf-Sarkozy, le délirium tremens.

Ce n’est pas un coup de Traflagar mais un coup de massue asséné avec violence, foi et conviction sur la tête de ceux qui nous dirigent. Mal surtout. La Francophonie version française prend la couleur jaune-rougeâtre ou brunâtre, avec la mise en cause flagrante et véridique d’Amnesty International qui épingle l’actuel secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, candidat à sa propre succession. Une situation intenable pour la France, pays des droits de l’homme, qui ne peut laisser faire face à la bronca qui gagne le monde francophone, alors que l’élection au Secrétariat général de la Francophonie, aura lieu les 22 et 24 octobre prochains, à Montreux, en Suisse. 

La France va-t-elle imposer à la tête du Secrétariat général de la Francophonie, Abdou Diouf ? Probablement, malgré le refus de la plupart des pays francophones qui n’en veulent plus. Une voltige osée du suzerain françafricain Nicolas Sarkozy, qui risque de se retourner contre lui-même. Amnesty International, dans un rapport très documenté que nous nous sommes procuré, accuse explicitement l’ancien président sénégalais d’avoir ordonné implicitement le massacre de nombreuses personnes par l’armée sénégalaise en Casamance. Femmes, enfants, hommes, sans exclusive, passaient à la moulinette. 
 
Comme l’indique le rapport que récuse Abdou Diouf arguant que ce n’est qu’un tissu de mensonges et de contrevérités, les témoignages pourtant, sont sans équivoque. Le nombre de disparus dans cette guerre asymétrique en Casamance se compte par centaines de milliers. Ainsi, indique le rapport, de nombreuses personnes, des villageois surtout, étaient enlevées et jusqu’à aujourd’hui, personne ne sait où elles sont passées. On parle même de charniers. On peut se demander aujourd’hui pourquoi l’Etat sénégalais n’est jamais arrivé à bout de la rébellion puisque la guerre est presque relancée d’où la mise à jour à nouveau, du document d’Amnesty International. Un livre sur ce conflit vient d’être publié aux éditions Khatala intitulé "Le conflit de Casamance : ce que disent les armes" dans lequel, l’auteur, Jean-Claude Marut décrypte les mécanismes de cette guerre sans fin...
 
Jean-Claude Marut revient sur un épisode triste, celui de 1995 où, les militaires d’Abdou Diouf se sont illustrés négativement. En Casamance, ils pillent, violent et tuent impunément, et reconnaissent en privé « s’amuser comme des fous ». Alors, que fait et dit le président ? Rien. Selon l’auteur, ce laisser-faire était simplement dans le but de se maintenir à la présidence de la République sénégalaise, de peur qu’il ne soit victime d’un coup d’état. Pour lui donc, mieux valait son pouvoir que la vie de pauvres villageois. L’homme ne change donc pas. A la tête de la Francophonie depuis déjà 8 années, sans résultat signifiant, il sollicite un nouveau mandat alors qu’il a déjà été épinglé pour mauvaise gestion. Du moins, tous les amis de Sarkozy sont dans la même dynamique et bénéficient d’une impunité sans limite. N’est-ce pas Eric W. ?
 
Mais, il y a pire. En 1997, l’actuel secrétaire général de la Francophonie a vraiment « lâché la bride ». En effet, lorsque le point de vue des tristement célèbres dits « éradicateurs », adeptes de la liquidation de tous les êtres vivants de la Casamance l’emporte à Dakar, capitale sénégalaise, l’armée obtient un blanc-seing. Les militaires, avec la complicité du président, allait se donner à coeur joie, « se défouler » sans risque d’être inquiétée par le pouvoir politique. C’est de cette répression aveugle qu’est tirée le rapport d’Amnesty International. Les villageois et les rebelles sont mis dans le même panier. Il fallait les éliminer par tous les moyens. C’est ainsi qu’en Casamance, on ne compte plus le nombre de mutilés, de personnes victimes de traumatismes physiques et psychiques de tous ordres. On compte même, pour l’année 1997, près de 12 000 cas de troubles psychiatriques.
 
Avec un pedigree haut en couleurs de la sorte, on se demande bien comment Abdou Diouf a pu passer entre les mailles du filet et se retrouver à la Francophonie. Pour une personne dont les suspicions sont aussi fortes, la souffrance du peuple casamançais importe peu au président français Nicolas Sarkozy, qui lui renouvelle sa confiance. Quand on voit dans nos murs, une personne qui vit grâce à nos impôts, se pavaner dans nos palais et dans les ors de la République, il y a de quoi être choquée. L’Empereur Bokassa avait été contraint de quitter la France pour retourner en Centrafrique où il fut jugé. Le Général Noriega, ancien homme fort du Panamá, extradé des Etats-Unis, peuple nos prisons, accusé de blanchiment. Et Abdou Diouf l’ami du roitelet élyséen dans tout ça ? Il jacte rue de Bourgogne. Mais où est le peuple de France ?
 
Vive la Françafrique.... Quelle ironie !
 
 

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23 réactions à cet article    


  • Allain Jules Allain Jules 11 octobre 2010 12:01

    Bonjour Hélène.


    Excellent article !

    Pour information : La meilleure aujourd’hui, c’est de savoir que, avec l’argent de nos impôts, France Télévision pollue nos écrans avec un documentaire intitulé « Abdou Diouf, un destin francophone ». Si ce n’est pas de la provocation, je ne sais pas ce que c’est d’autre.

    Voici le résumé cette annonce nauséabonde

    Le 29/10 à 20:35 sur France 5 Résumé du programme TV en direct
    -
    Pur produit de l’école et de l’université françaises, le secrétaire général de la francophonie se présente pourtant volontiers comme « sahélien, sénégalais, wolof et négro-africain ». Homme de rassemblement et de dialogue, il incarne une certaine idée du métissage culturel. Les langues ne se heurtent pas, elles se conjuguent. Les peuples ne sont pas en compétition, ils s’épanouissent à travers le bilinguisme—Casting
    Réalisateur : Jérôme Sesquin. Société de Production : Adamis



    • jako jako 11 octobre 2010 12:30

      La Françafrik sera révélée de plus en plus et peux être quelques proès au tpi, mais il faut que le peuple Africains s’éveille.
      Merci Hélène pour cette magnifique photo  smiley


      • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 11 octobre 2010 14:07

        Merci à l’auteure pour son billet !

        Mais à quoi peut donc servir l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), sinon à servir les intérêts de la Françafrique, ou France à fric, c’est selon ?...


        • Serpico Serpico 11 octobre 2010 22:09

          Bravo, mais : « la France, pays des droits de l’homme », cela veut dire quoi ? exactement ?


          • morice morice 11 octobre 2010 22:53

            La France va-t-elle imposer à la tête du Secrétariat général de la Francophonie....


            c’est ça ou l’autre folle là...
            Calixte Beyala 

            au secours !

            • morice morice 12 octobre 2010 09:57

              Le jour ou les Africains comprendront que l’union fait la force n’est pas prés d’arriver, mais se massacrer entre eux ca ils savent le faire.


              propos raciste.

              • Annie 12 octobre 2010 11:19

                Bonjour,
                je pense qu’il s’agit d’une coïncidence, mais MSF a décidé de rouvrir le chapitre des massacres qui se sont déroulés dans l’ancien Zaïre entre 1996 et 1998 particulièrement et qui se poursuivent aujourd’hui au Congo et de republier des documents d’époque, et cela à l’occasion de la publication le 1er octobre d’un rapport de l’ONU sur la responsabilité rwandaise dans ces massacres (constituaient-il un génocide ou non ?). http://turtlebay.foreignpolicy.com/posts/2010/10/01/un_waters_down_genocide _charges_against_rwandan_forces_in_congo. Ces massacres ont été documentés par de nombreux témoins, dont MSF, mais pas seulement, et ont toujours été niés ou minimisés par les parties prenantes, et les témoignages mis en doute à l’époque et par la suite. Entre ces témoignages de l’époque, et d’autres qui les recoupent, il est possible de se faire une idée du nombre de personnes massacrées, mais les seuls à savoir exactement ce qui s’est passé et qui continuent à refuser de publier les documents d’époque, est l’administration américaine, qui ne voulait pas d’une intervention des Nations Unies qu’elle aurait été obligée de soutenir financièrement, et qui a manipulé les informations pour faire croire que les réfugiés étaient rentrés chez eux, alors qu’elle savait pertinemment bien que les réfugiés étaient systématiquement massacrés dans la forêt zaïroise par l’alliance de l’AFLD créée par l’armée du Rwanda dont elle était un allié stratégique. Un témoignage existe ou existait sur internet concernant la disparition instantanée des écrans satellites américains de 500.000 personnes réfugiées dans la forêt zaïroise.
                http://www.msf.fr/2010/09/28/1833/rapport-des-nations-unies-sur-les-crimes-commis-au-zaire-msf-reaffirme-son-devoir-dalerte/


                • Jawrigne 12 octobre 2010 14:30

                  L’article sent la manipulation et la mauvaise foi. Combien Mme Beyala a payé à l’auteur de cet article qui n’a rien de sérieux ? 
                  A propos de la guerre en Casamance, dans tous ses rapports, Amnesty a toujours condamné l’armée sénégalaise et le MFDC (mouvement rebelle). Sénégalais de naissance et pour avoir travaillé pendant 8 ans en Casamance, l’essentiel des Kidnapping et des viols est l’oeuvre des rebelles du MFDC.

                  La malhonnêteté intellectuelle et morale de Helene Monnier (auteur de l’article) est tellement manifeste. Elle rappelle qu’en 1997 le Président Abdou Diouf avait « lâché la bride ». L’auteur passe sous silence les CAUSES. Cette période est marquée par des attaques lâches et meurtrières de rebelles qui ont massacré des militaires à Babonda et à Madina Mancagne, égorgé des civils à Mampalago. Donc l’action de l’armée pouvait être qualifiée de représailles suite au nombreux guet-apens qui ont coûté la vie à plusieurs soldats. 

                  Enfin en comparant Abdou Diouf à Bokassa, l’auteur de cet article à la commande insulte toute la Nation sénégalaise. 

                  D’ailleurs en parlant de Bokassa, les diamants de Centre Afrique ont montré comment la classe politique française (avant V.G. d’Estaing jusqu’à Sarko) est pourrie. Ce sont ces pourris et corrompus comme HELNE MONNIER qui viennent donner des leçons au « bon nègre » complexé qui avale tout ce qui vient du maître. 


                  • bakuce 12 octobre 2010 14:36

                    Pire qu’une fille du bois de Boulogne qui se vendrait à coup d’une dizaine d’euros pour des bassesses animales , Helne Monnier vs ne valez pas plus que celle que vs soutenez. On arriverait à se poser des questions sur votre honnêteté intellectuelle nu était les futures élections du secrétaire général de la francophonie, la fin ne justifie pas les moyens. Sachons raisons gardées, comparons ce qui est comparable. De plus si vs vs trouviez au Sénégal en ce moment vous seriez poursuivi pour atteinte à la sureté de l’état car vs ne faites que réveiller cette rébellion que nos gouvernants cherche à solutionner depuis des lustres.


                    • Jawrigne 12 octobre 2010 14:42

                      Abdou Diouf est un démocrate dans l’âme. Il a renforcé la démocratie sénégalaise

                       Pendant les élections présidentielles de Mars 2000, il est le seul Président au monde a avoir appelé son adversaire 48 heures avant la publication des résultats officiels pour le féliciter. Il avait l’armée et la police, il pouvait faire comme tous ses pairs africains c’est-à-dire s’accrocher au pouvoir.
                      Quelqu’un qui ne s’est pas agrippé au pouvoir avec tous les honneurs et richesses (surtout en Afrique) ne perdra pas son temps à l’OIF s’il se sent indésirable.

                      Calixthe Beyala devrait d’abord avoir un peu de retenue. Ensuite retourner au Cameroun et lutter pour la consolidation de la démocratie et le respect des Droits de l’Homme. Au Cameroun, son pays d’origine, les journalistes ont tués constamment pour des articles le plus souvent inoffensifs. Paul Biya, depuis 40 ans Président à vie.

                      Il est facile de rester à Paris dans des salons cossus et parler de Droits de l’Homme

                      • kader 12 octobre 2010 14:51

                        Désolé de le dire ainsi, mais cet article est un tissu de mensonges qui témoigne, soit de la malhonnêteté de l’auteur, soit d’une profonde méconnaissance de l’histoire de Abdou Diouf et du Sénégal. En arriver à comparer Abdou Diouf et Bokassa, il faut le faire ! 
                        Le passage sur la Casamance est particulièrement faux ! L’armée sénégalaise est une armée exemplaire (et non ! Il n’y a jamais eu d’armée d’Abdou Diouf au Sénégal...) qui participe depuis des décennies aux missions de l’ONU. Ce qui savent quelque chose de la situation en Casamance vous diront que ce sont plutôt les pseudo-rebelles qui saccageaient les villages de Casamance et commettaient toutes sortes de forfaits. Ce n’est pas parce qu’on est un dirigeant africain que l’on est un boucher ! Je le dis d’autant plus aisément que je n’ai jamais voté pour Abdou Diouf, à quelque élection que ce soit ! Il avait certes des défauts, mais il n’a jamais été un tyran ou un meurtrier en tant que président du Sénégal. Il a d’ailleurs quitté le pouvoir en 2000 en reconnaissant sa défaite avant la proclamation des résultats. Que vous le vouliez ou non, les pays africains n’ont pas eu que des criminels à leur tête. Alors, ras-le-bol les clichés !
                        Que certaines personnes ne veuillent plus voir Abdou Diouf à la tête de l’OIF, soit ! Mais cela ne vous donne pas le droit de raconter n’importe quoi !
                        Par ailleurs, tout le monde sait que Calixthe Beyala, candidate au poste de SG de l’OIF (on aura tout entendu !), est entrée dans une basse campagne de dénigrement de Abdou Diouf dont le parcours professionnel et éthique n’a rien en commun avec celui de Mme Beyala. 
                        AgoraVox, d’accord ! Mais parce que, sur la voie publique, on écrit et entend de tout, il faut savoir faire le tri. Histoire de salubrité publique !
                        Sans Rancune.


                        • Ceddo 12 octobre 2010 20:42

                          Cet article est honteux, mensonger et sent la manipulation, mais venant d’une française, cela ne surprend pas.
                          Les ennemis du Senegal souhaitent au Senegal et a l’Afrique en general des guerres civiles et des genocides. Ils essaient d’opposer les Senegalais en inventant des histoires. C’est comme si on comparait l’Afghanistan à la France. L’objectif de cet article est peut etre de faire elir Beyala mais comparer Diouf à Bokassa c’est comparer Jesus et Satan, c’est insulter l’ensemble du peuple Senegalais. Diouf est mieux que tous les presidents francais reunis.
                          On se doutait que des Europeens soutenaient cette rebellion, qui dailleurs peut etre comparée au conflit Corse.
                          Le Senegal devrait meme se retirer de la francophonie et la laisser aux *putes* de l’occident comme Beyala.
                          Je comprends mieux pourquoi les francais sont kidnappés à travers le monde


                          • Annie 12 octobre 2010 20:59

                            La question n’est-elle pas de savoir si le rapport d’Amnistie Internationale sur lequel se base cet article est contesté ? 


                            • Ceddo 12 octobre 2010 21:26

                              Apres Nelson Mandela, on ne peut trouver en Afrique meilleur president qu’Abdou Diouf à qui on a toujours reproché d’avoir trop negocié avec les rebelles casamancais. Amnesty internationale a plutot mis l’accent sur les exactions commises par ces memes rebelles, qui sont implicitement glorifiés par Madame Monnier.
                              Les Francais sont les rois de la manipulation, on les a vu à l’oeuvre au Rwanda, au Congo, en Cote d’ivoire et maintenant c’est le tour du Senegal. Parler d’Abdou Diouf de la sorte, c’est comparer Mere Theresa à Bin Laden.
                              On peut battre campagne contre Abdou Diouf sans insulter le peuple senegalais.
                              Tot ou tard l’Afrique francophone se reveillera et verra que la francophonie n’est rien d’autre qu’un autre instrument de domination et d’alienation


                            • Jawrigne 13 octobre 2010 03:37

                              Comparer Abdou Diouf à Bokassa c’est comparer Jésus à Satan. L’auteur doit apprendre l’histoire politique de l’Afrique en général et celle du Sénégal en particulier. 


                              • Jawrigne 13 octobre 2010 12:34

                                En dehors de Mandela, Abdou Diouf était le seul Président de la République en exercice respecté par toute la jeunesse africaine. En Côte d’Ivoire, au Mali, en Mauritanie, au Niger, Nigeria, Benin. Togo... bref l’ensemble des 53 États africains, le Président Diouf faisait l’unanimité.


                                Quand les Sénégalais ont souhaité une alternance politique, Diouf a respecté la volonté populaire. Vu son cursus, il ne pouvait être qu’un démocrate. En matière de charisme, d’honnêteté et d’intégrité morale, Sarkozy a beaucoup à apprendre chez Abdou Diouf

                                • Hélène Monnier Hélène Monnier 15 octobre 2010 11:22

                                  Pour information, 


                                  Bakchich.info, version papier, reprend ce matin le même dossier d’Amnesty International pour dénoncer le bourreau de la Casamance Abdou Diouf.



                                  • Ceddo 16 octobre 2010 00:25

                                    Helene Monnier, vous nous rappelez Joseph Goebbels, le ministre de la propagande d’Hitler et le Nationalsocialisme allemand de 1930 à 1945. Goebbels avait reussi a faire passer les juifs allemands pour des monstres qu’on devait liquider. Vous aussi, vous avez reussi a faire trainer l’agneau devant la justice, ce mechant agneau qui a devoré le loup et ses louveteaux.
                                    L’Afrique connait ses dignes fils et n’a pas besoin de journeaux francais pour cela.
                                    Votre triste article en dit long sur votre personne et celle de Calixthe Beyala qui vous a apparement engagé pour salir le nom de Diouf


                                  • Jawrigne 15 octobre 2010 15:37

                                     Hélène Monnier : il y a un proverbe africain qui dit : « il est ridicule de bêler en présence de la chèvre ». Bakchich.info ne connait pas le problème de la Casamance mieux que nous.

                                    J’ai enseigné pendant 8 ans au Lycée Djignabo de Ziguinchor, j’ai côtoyé les plus grands responsables du MFDC (mouvement rebelle) ; pour certains les enfants étaient mes élèves.
                                    J’ai travaillé bénévolement aussi dans une ONG pour la recherche de la paix.

                                    Je vous défie (vous et bakchich qui semble être votre référence) de me citer UN SEUL CAS de MASSACRE commis par l’armée du Sénégal en Casamance. SVP répondez-moi 

                                    • Amnesty International Amnesty International 18 octobre 2010 11:58

                                      Cet article mentionne un document d’Amnesty International, intitulé « La terreur en Casamance » et publié en janvier 1998. Ce document dénonçait les violations et atteintes aux droits humains commises par les deux parties au conflit, à savoir les forces de sécurité sénégalaises et les éléments armés du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
                                      Amnesty International ne prend pas position sur l’actuel processus d’élection à la présidence de l’Organisation internationale de la francophonie.


                                      • Jawrigne 18 octobre 2010 15:23

                                        Amnesty International 


                                        merci pour la clarification. Lisez mon premier post. J’ai dit que les 2 parties ont été condamnées par Amnesty International. Ce que je condamne dans cet article, c’est le fait de vouloir présenter le Président Abdou Diouf comme un monstre surtout à l’approche des élections du SG de l’OIF.
                                        En dessinant Diouf sous les traits d’un bourreau et en oubliant volontairement de mentionner que les rebelles du MFDC sont gravement épinglés dans ce rapport, il y a un pas que l’auteur a vite franchi.
                                        La déontologie voudrait que le journaliste informe vrai sans parti-pris.
                                        Il serait de bon de publier intégralement le rapport. 

                                        En ma qualité de témoin occulaire, je ne défends pas l’armée sénégalaise mais je comprends sa réaction musclée après les attaques meurtrières qu’elle a subies

                                        • Jawrigne 18 octobre 2010 15:47

                                          Abdou Diouf a toujours utilisé la puissance de l’argent  c’est-à-dire la corruption pour mettre fin à la rébellion du MFDC. Tous les sénégalais lui reprochent cette démarche.

                                          Amnesty International et Human Watch Right savent, qu’en période de soudure, le gouvernement du Sénégal envoyait des camions remplis de vivres et de médicaments aux Rebelles. C’est un secret de polichinelles.

                                          D’ailleurs, c’est la corruption qui est venue à bout du MFDC. Les rebelles se tuent entre eux à cause de cet argent. (Cf. Jean-Claude Marut, « Le Conflit de Casamance : ce que disent les armes »). Voilà au moins, un écrivain qui prend le soin de se déplacer jusqu’au cœur de la Casamance pour enquêter sur le problème.

                                          Demandez aux populations des villages d’Oussouye, de Mlomp, de Samine, de Mampalago, de Diaroumé, d’Elinkine, Enampore, Babonda, Madina Mancaagne, Séléki, Eloubaline etc… qui sont leurs véritables bourreaux ?


                                          • Gorgui 19 octobre 2010 16:42

                                            Bonjour à Madame Hélène Monnier,

                                            puisque que vous avez lu le rapport d’AI pourquoi avez-vous choisi volontairement ou involontairement de ne pas dire à vos lecteurs que les rebelles du MFDC ont été épinglé dans ledit rapport ? Finalement on pourrait croire à la véracité des faits rapportés pas Monsieur Jawrine. Bref les africains n’on plus le monopole de la corruption. 

                                            Pour comprendre la personnalité de Madame Beyala et de quoi elle est capable de faire pour réussir, suivez ce lien.



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