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Accueil du site > Tribune Libre > Fukushima, où est la science ?

Fukushima, où est la science ?

La science académique et subventionnée, publiée dans les revues scientifiques, tente-elle encore, en matière de nucléaire, de nous faire prendre des vessies pour des lanternes ? On pourrait le penser en lisant l’éditorial du magasine NewScientist du 9 mars, intitulé “A dangerous shutdown” qui se conclu par “Il semble que le monde continue de craindre l’énergie nucléaire plus qu’il ne craint le changement climatique. Ce qui est très probablement une erreur“. L’argument étant que d’une part la génération énergétique principale reste le charbon et les hydrocarbures avec leurs cortèges de polluants dont le C02 – ce qui est vrai – mais d’autre part, que finalement l’accident de Fukushima n’est pas si gave que cela et que le nucléaire, tous comptes faits, reste nettement moins dangereux que le dérèglement climatique. Et c’est là où il y a un problème.

Nonobstant le fait que le dogme du dérèglement climatique anthropique (dû aux activités humaines) reste une hypothèse non prouvée car on sait que la Terre a connu d’autres réchauffements dans le passé – de toute évidence non attribuables à l’activité humaine – et que la science derrière les rapports du GIEC reste suspecte (voir par exemple Fritz Vahrenholt et le climat : une seconde opinion), il est difficile d’accepter l’idée que la radioactivité intense issue d’un réacteur nucléaire fondu soit moins dangereuse que la lente montée des températures naturelles. Certes elle est moins dangereuse pour ceux qui vivent à des milliers de km de la zone d’accident… jusqu’au jour ou l’accident arrive là également. Or aujourd’hui l’accident nucléaire est possible à peu près partout en Amérique du Nord, Europe, Russie, Inde et Asie. Sans parler du Brésil et du Moyen-Orient. D’autant que la construction des centrales nucléaires ne s’est pas arrêtée : sept chantiers ont démarré en 2012, et il est très possible que la grande majorité du parc nucléaire japonais redémarre sous peu.

160 000 personnes ont été déplacées suite à l’accident de Fukushima, avec une zone rouge de 20 km de rayon autour de la centrale et une seconde zone rouge de 150 km carrés au Nord Ouest déclarées inhabitables. Au-delà de ceci, une vaste zone reçoit des doses annuelles supérieures à 1 millisievert (la norme de sécurité mondiale). le gouvernement japonais a trouvé une solution originale en déclarant que la nouvelle norme de sécurité serait non plus de 1 mais de 20 millisieverts (équivalent à la dose maximale autorisée pour le personnel aérien). Fallait y penser…

Voulant enfoncer le clou, NewScientist nous dit que tous comptes faits il était plus dangereux, en termes de radiations, de prendre un avion pour quitter Fukushima que d’y rester. Renseignements pris à la Health Physics Society, il s’avère q’un vol intercontinental engendre une dose comprise entre 0,2 et 0,6 millirems par heure, soit entre 10 et 20 millirems pour un long vol. Or 1 millirem vaut 1/100 de millisievert… Il n’y a donc aucune comparaison possible entre le(s) millisievert(s) que l’on encaisse dans les zones d’habitations non évacuées au Japon et les quelques centièmes de millisieverts que l’on encaisse lors d’un vol long-courrier. Sinon les hôtesses de l’air et les pilotes ne vivraient pas longtemps. Honteuse désinformation de la part d’un journal scientifique – que par ailleurs j’aime bien mais qui pose quand même question : désinformation au profit de qui ?

Encore plus fort, on nous dit (toujours dans NewScientist) qu’un rapport de l’OMS signale que “le risque de cancer de la thyroïde des gens touchés par les radiations à Fukushima a peu augmenté…. de 70% ( !!! ndt)mais en pratique cela n’ajoute que 0,5% au risque préexistant“. Comprenne qui peut.

La carte ci-dessous, issue du ministère japonais de l’Education et des Sciences via ExSkf, monte la radiation à 1 m du sol en microsievert par heure. Annualisé, 1 microsievert/heure revient à 8,7 millisievert par an – près de 9 fois l’ancienne norme de sécurité. On voit aussi qu’il n’y a pas qu’en France où les nuages radioactifs se soumettent au découpage territorial administratif…

En ce second anniversaire de la catastrophe naturelle et nucléaire ayant touché le Japon ce 11 mars 2011, l’activisme des lobbies du nucléaire a repris sa marche folle. La déformation des faits, associée au discours sur le C02 attribuant de manière plus ou moins sous-entendue la responsabilité du réchauffement climatique aux centrales à charbon et à fuel (qui sont des monstres de pollution certainement, mais le chauffage thermique individuel et les transports sont des facteurs bien plus importants encore) cherche à relativiser l’extrême dangerosité des centrales nucléaires – sans même parler du problème de stockage des déchets, du détournement du plutonium généré par cette filière, et des manoeuvres militaro-politiques qui broient les pays détenteurs de mines d’uranium.

Ces centrales ne sont pas dangereuses dans le sens où elle risqueraient de fondre ou d’exploser à tout moment, mais dans le sens que quand quelque chose se passe mal, l’impact est gigantesque dans l’espace et dans le temps. L’explosion de Tchernobyl date de 1986, et on en est toujours à essayer de mettre un toit étanche sur les ruines du réacteur, qui reste chaud. Encore mieux, Vassili Nesterenko, qui fut directeur de l’Institut de l’énergie nucléaire de l’Académie des sciences de Biélorussie et véritable héros du combat contre les retombées de l’accident de Tchernobyl, estimait que “la sédimentation du plutonium fondu sous le réacteur peut provoquer une explosion nucléaire des dizaines d’années après l’accident“.

Le coût de l’accident de Tchernobyl, selon l’IAEA, se chiffre à plusieurs centaines de milliards de dollars. A Fukushima, le coût économique (pertes due à l’abandon d’une partie du territoire) est estimé entre 250 et 500 milliards de dollars. A cela s’ajoute le coût directement lié à l’accident, de l’ordre de 125 milliards de dollars. Deux centrales nucléaires qui flanchent, cela fait près de 400 000 personnes déplacées à vie, des territoires importants rendus inhabitables pour des siècles, et une facture sonnante et trébuchante de l’ordre de mille milliards de dollars. Je suis sûr que l’on aurait pu faire mieux avec cet argent…


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24 réactions à cet article    


  • ecolittoral ecolittoral 11 mars 2013 19:06

    Article très intéressant et bien construit.

    Les seuils et %ages dont vous parlez et « modifiés » à la demande sont habituels quand il s’agit de faire croire. Il ne s’agit pas d’expliquer mais de noyer le citoyen lambda dans du « technique ».
    Petites précisions :
    Une centrale à l’arrêt depuis des années ne redémarre pas toujours. Au Japon, les techniciens ont essayés et, ça leur donne des sueurs froides. Les incidents font apparaître des « anomalies » imprévues. 
    Une cocotte minute de 30 mètres de haut chargée avec 50 tonnes d’uranium, quelques Kms de tuyauterie corrodée et des systèmes en sommeil depuis des années, ça fait peur au redémarrage.
    Mieux vaut s’en tenir éloigner.

    • amipb amipb 12 mars 2013 08:08

      Citez-nous un seul mort du fait des verts. Connaissez-vous le poids des mots et leur sens ?

      Comment, au XXIème siècle peut-on encore poster ce genre de caricature idéologique ?


    • Gollum Gollum 12 mars 2013 09:10

      Les chauves ont réapparus aussi bénificiant des abris de Pripyat.


      Les souris sont devenues chauves ? Ben normal avec la dose qu’elles ont ingurgitées.. smiley


      Blague à part je trouve ce lapsus « freudien » assez révélateur. smiley

    • Christian Labrune Christian Labrune 11 mars 2013 23:27

      Le réchauffement climatique, la pollution radioactive, tout cela n’existerait pas si quelques crétins, il y a une dizaine de milliers d’années, n’avaient pas précipité l’humanité dans la funeste révolution du néolithique.

      Renoncer à l’atome, c’est bien, mais cela ne suffira pas. C’est dès le paléolithique, il y a un demi-million d’années, que le feu a commencé à être domestiqué.

      Exigeons l’interdiction immédiate et définitive du feu sur toute la planète. Les gisements de silex ne sont pas inépuisables. Il importe donc de renoncer, en même temps qu’au feu, à la pierre polie et même à la pierre taillée. La construction de cabanes est tout à fait inutile et donc à proscrire.

      Tous les vrais scientifiques munis d’un cerveau et qui se sont penchés attentivement sur ces questions reconnaissent qu’il n’y a probablement pas d’autre moyen à mettre en oeuvre si nous voulons retrouver une espérance de vie à peu près convenable et surtout relancer la croissance. 

       


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 12 mars 2013 02:51

        Le plus pénible, ce sont ces abrutis, écolos de pacotille qui le plus souvent n’ont jamais franchi le Périphérique, qui viennent nous donner des conseils et tenter de nous convertir aux lentilles bios directement importées du Chili par avion cargo afin de sauver la planète.


        Plus sérieusement, c’est vrai que le nucléaire pas maitrisé, ça craint. Mais quand on voit le nombre ridiculement faible de victimes comparées aux mines chinoises qui engloutissent en moyenne 3 à 4 000 personnes par an, on se demande quelle énergie est la plus dangereuse et dévoreuse de vies humaines.

        Les scientifiques se sont rendus qu’à Tchernobyl, passée la vague de radiations, la nature ne s’est jamais autant bien portée là-bas que depuis que l’ Homme a cessé d’y mettre les pieds. Il a pas fallu trente ans à la Nature pour se remettre d’aplomb. Cela laisse à réfléchir et cela montre aussi qu’ on ne se méfie pas assez des Cassandres de tout poil qui se cachent derrière chaque sourire ultra-bright. 

      • amipb amipb 12 mars 2013 08:10

        C’est entre vos deux extrêmes qu’heureusement la pensée est fertile.

        Projeter ses fantasmes sur la réalité n’a jamais fait avancer l’humanité.


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 12 mars 2013 08:38

        Et pourtant.


        Les mines chinoises tuent en moyenne 6 000 personnes par an. Même avec Tchernobyl, le nucléaire civil n’a pas fait autant de victimes.

        Il est plus dangereux de passer sa vie sur un chantier de construction en France ( 100 morts par an ) que près d’une centrale.

        Etonnant, non ?


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 12 mars 2013 12:40

        Tiens d’ailleurs, c’est la même ficelle qui permettait d’affirmer que le concorde était un avion très sur, ça t’aidera peut être à comprendre.


        De 1976 à 2003, date du crash de Gonesse, le Concorde enregistra 0 mort lors de son exploitation. Zéro.

        Je suis pas certain que Boeing, Mc Donnel Douglas, Lockheed, Fokker et même Airbus aient un tel palmarès.

      • Mmarvinbear Mmarvinbear 12 mars 2013 12:43

        On s’arrange pour ne pas les compter.


        Le tabou des irradiés du nucléaire touche aussi bien les survivants d’Hiroshima et Nagasaki que ceux de Fukushima.

        Ce n’est pas un ordre politique mais un tabou sociétal. Merci de me donner une raison VALABLE.

      • Ruut Ruut 12 mars 2013 06:34

        Le nucléaire c’est 40 ans de production électrique et 4 milliards d’années de déchets.
        C’est un très mauvais rendement temporellement parlant.
        Quand aux coûts la sécurisation sur 4 milliards d’années d’un site est énorme surtout sans revenus.

        Le nucléaire, c’est l’escroquerie du siècle.


        • Mmarvinbear Mmarvinbear 12 mars 2013 12:55

          Le nucléaire, c’est l’escroquerie du siècle.


          La quantité de combustible usé est estimée à 250 000 tonnes dans le monde entier. Parmi ces déchets, seuls 5 000 sont considérés comme étant « ultimes », les déchets les plus pénibles. Avec l’ UMP.

          Ce qui représente 2 % du total. Pour le reste, la radioactivité diminue graduellement et devient inerte au pire en trois cent ans.

          Il y a pire je trouve.



        • Mmarvinbear Mmarvinbear 12 mars 2013 13:00

          merci pour cette article qui ne fait que confirmer que les centrales servent en premier à produire du plutonium pour fabriquer des bombes atomiques, et avec NOTRE ARGENT, c’est nous qui finançons ces fous dangereux, hé oui vous ne vous posez pas la question comme ça ?


          Le plutonium à usage militaire est conçu dans des réacteurs spécifiques, exploités d’une façon différente afin de récolter ce métal au contraire des centrales classiques ou le plutonium produit ne possède pas un indice de pureté suffisante pour fabriquer une bombe.

        • anomail 12 mars 2013 11:34

          Tiens, joe n’a pas réagi... smiley


          • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 12 mars 2013 11:36

            Merci pour tous vos commentaires. C’est un fait que la nature autour de Tchernobyl est tout sauf désertique, et que les animaux locaux se font adaptés à la forte radiation. C’est aussi un fait qu’il est possible pour les humains d’y vivre, à condition de ne rien consommer de ce qui y pousse ou s’y balade.C’est un peu comme aller en plein désert, tout va bien tant qu’on emmène tout avec soi. 

            La question du nombre de tués dans les mines chinoises n’a rien à voir avec le sujet : on peut réduire voir éviter tous ces morts en adaptant des procédures de sécurités adaptées - c’est une question de (mauvaise) gestion d’exploitation, pas une question de risque intrinsèque à une technologie spécifique. Sinon, on pourrait aussi comparer au nombre de morts sur les routes, du cancer, des AVC etc...

            • Mmarvinbear Mmarvinbear 12 mars 2013 13:10

               Sinon, on pourrait aussi comparer au nombre de morts sur les routes, du cancer, des AVC etc...


              En France, la route tue 4 000 personnes par an. Les campagnes informatives et répressives ont porté leurs fruits. Dans les années 70, c’était 15 000 tués que l’on déplorait sur les routes.

              On arrive cependant je pense à un palier car l’exploitation du réseau routier constitue un risque intrinsèque de la technologie de la vitesse.

              Et sinon, oui, on peut comparer avec les 40 000 tués par an à cause du tabac puisqu’ ici aussi nous sommes en présence d’une technologie spécifique.

              Les chantiers de construction tuent 100 personnes en moyenne par an.

              La technologie de l’électricité tue 200 personnes par an en France. Et en handicape plus ou moins gravement 4 000 autres. La mise en place de dispositifs de sécurité n’empêchera jamais un problème de survenir. La seule façon d’éviter ces 200 morts serait d’interdire l’électricité.

              Mais je vous sens pas chaud pour cela, pas vrai ?

              Et encore, je vous épargne les 100 morts par an dus à des chauffages défectueux.

            • jeanpiètre jeanpiètre 12 mars 2013 11:55

              évidemment que la faune à reconquit l’espace déserté autour de tchernobyl, mais bizarrement leurs tissus remplacent le calcium des os par du cesium radioactif, d’où la question peuvent ils se mélanger et se reproduire avec les animaux venus d’autres sites ?

              ils s’agit de mutants (pas comme dans x-men avec des superpouvoirs)

              • ecolittoral ecolittoral 12 mars 2013 11:55

                Pourquoi avoir moinssé Le_pnume ? Je l’ai plussé !

                La zone « Tchernobyl » est un parc naturel régional « forcé ». 
                Fukushima Daïchi aussi. C’est un parc naturel terrestre et marin « forcé ».
                Mmarvinbear a raison ! Personne ne meurt « directement » du nucléaire.
                Ne mélangez pas tout !

                Faisons une prédiction, plus que probable, au vu de l’état et l’âge de nos centrales. 
                Une centrale de la vallée du Rhône s’emballe => les 50 ou deux fois 50 tonnes d’uranium fondent totalement ou partiellement. Accident qui durera 1000 ans !!!
                Une bonne partie du Vaucluse, des Bouches du Rhône, du Gard deviennent parc naturel « forcé ». Évacuation « recommandée » de Nîme, Avignon, Arles...
                Combien de mort ? Zéro.
                Combien de gamins et d’adultes stérilisés, leucémiques, cancéreux ?
                Combien de fausses couche et d’anomalies génétiques pour les nouveaux nés ?
                Quelques centaines, puis des milliers puis...comme dans la région de Tchernobyl...et plus loin. Comme maintenant sur la préfecture de Fukushima et plus loin.

                Le_pnume. Ca sert à quoi d’être écologiste, leucémique sur un lit d’hôpital « à vie » ?
                Mmarvinbear. Ca sert à quoi d’être vivant avec un cancer...et ses enfants qu’on voit dépérir ?

                • Mmarvinbear Mmarvinbear 12 mars 2013 13:11

                  Je vis dans la vallée du Rhone. On court plus de risques à cause des industries chimiques présentes par centaines qu’avec les centrales.


                • mortelune mortelune 12 mars 2013 12:20

                  Il n’y a aucune guerre, aucun crime, aucune pandemie, aucun massacre, aucune maladie, aucun accident du travail qui puisse détruire à la fois, des générations d’humains et des milliers d’hectares. 

                  Le nucléaire peut le faire ... 


                  • Mmarvinbear Mmarvinbear 12 mars 2013 13:11

                    Un météore aussi.


                  • joletaxi 12 mars 2013 15:46

                    Mince, Mr. Verschoore, j’ai bien lu ?

                    ainsi donc l’hystérie cataclysmique patiemment instillée par la mouvance verte au travers de tous ses relais,presse, politique, enseignement,ne serait rien d’autre qu’une fumisterie ?
                    On aurait dépensé quelques milliers de milliards,dont une grande partie aura été transférée en Chine, en projets qui nous reviennent tels des boomerangs,parce que quelques activistes à la tête de labos ont fait un mauvais rêve ?
                    On aurait installé une véritable usine à gaz d’administrations pour appliquer des règlements abscons,provoquant une désindustrialisation massive de nos économies,juste pour nous punir de notre réussite coupable aux yeux d’écolos imbéciles ?
                    On aurait dépensé des milliards en gadgets renouvelables, faisant du même coup exploser nos factures, pour une chimère ?

                    Comment osez vous ?
                    Et comment osez-vous encore vous présenter en donneur de leçon ?

                    la réalité c’est ceci

                    http://rogerpielkejr.blogspot.be/2013/03/learning-from-china-coal-and-its-nukes.html

                    Mais quel est donc ce syndrome qui affecte nos sociétés et qui permet à des clowns comme Niolasbulot et ses compères de venir nous livrer ses sentences sur des sujets auxquels il ne comprend rien ?

                    On ira au bout de cette crise et on l’aura bien mérité.


                    • Slift Slift 12 mars 2013 15:51

                      Vu notre impuissance actuelle face à un accident nucléaire,avec 436 centrales dans le monde plus les 60 en construction et Il ya de fortes chances que ça se finisse mal..


                      • Traroth Traroth 12 mars 2013 16:41

                        Le mensonge fondamental des pro-nucléaires, c’est de faire croire que le nucléaire serait une solution aux problèmes d’énergie et au réchauffement climatique. C’est totalement faux !


                        Le nucléaire ne représente que quelques pour-cents de la consommation énergétique mondiale, et pourtant, même au rythme actuel, les réserves prouvées de matériau fissible sont de quelques décennies. Augmenter le nombre de réacteurs pour augmenter la part du nucléaire dans la consommation mondiale ne fera que diminuer le délai avant qu’il n’y ait plus de matériau fissible utilisable.

                        Donc, nous prenons des risques que nous savons désormais être énorme, pour rien ou presque.

                        Et là, je n’aborde même pas le sujet embarrassant des déchets, toujours sans solution valable.

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