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Accueil du site > Tribune Libre > Gauche, droite, gauche, droite... et pas de balle au centre (...)

Gauche, droite, gauche, droite... et pas de balle au centre !

Pourquoi je ne crois pas en la pertinence du positionnement de François Bayrou et pourquoi, malgré tout, je ne suis pas satisfait des partis politiques actuels. Nous sommes toujours condamnés à une droite et une gauche aussi obsolètes qu’absurdes.

François Bayrou veut rassembler le meilleur de la droite et le meilleur de la gauche. Je ne crois pas à la pertinence de ce positionnement. Et ce même si les concepts de droite et de gauche sont absurdes et que les coalitions gouvernementales peuvent très bien, sur le seul plan idéologique (mais sur ce plan seulement), transcender cette distinction très artificielle.
En effet, il faut admettre une vérité historique : la question de la mort de Louis XVI a été tranchée, au sens propre, il y a un certain nombre d’années. Rappelons que certains députés y étaient hostiles et s’étaient placés à droite du président de l’Assemblée et que, au contraire, ceux qui y étaient favorables s’étaient placés à gauche. Derrière cette question symbolique de la mort du roi, ce sont bien d’autres questions qui sont dissimulées, bien entendu. Mais la scission droite/gauche en politique vient de là. Sur cette question, le "centre" n’a pas de sens : on ne peut pas "tuer à moitié" le roi. Par ailleurs, Karl Marx est né en 1818 et est mort en 1883. Qualifier la gauche, née politiquement en 1792, de nécessairement marxiste est donc une aberration, d’autant que Marx est objectivement un économiste classique (le dernier de sa race) et un moraliste que le "prolétaire de Nazareth" (comme on disait en 1871 à Paris) n’aurait sans doute pas beaucoup renié...
Seulement, les questions dissimulées derrière celle de la mort du roi sont complexes et nombreuses. Même si, sur chaque question, on admet la possibilité d’un positionnement binaire (pour/contre, oui/non), les combinaisons sont innombrables dont un grand nombre sont pertinentes et cohérentes. L’histoire de la politique, c’est celle des compromis et des coalitions. C’est aussi celle des migrations de thèmes. Ainsi, la patrie est, objectivement, en 1792, un thème de gauche et un gros mot pour la droite. Le libre-échange est, au fil du dix-neuvième siècle, un thème qui déchire la droite entre "libéraux" et "conservateurs" mais, qui, au nom de l’Internationalisme, séduit très longtemps la gauche (jusqu’à ce que le libre-échange serve à faire baisser les salaires). Au fil du temps, des questions de société comme l’égalité des sexes ou la laïcité provoquent des coalitions des plus surprenantes pour qui voudrait couper les partis en deux catégories homogènes, la droite et la gauche. Il y a davantage de points communs entre un socialiste et un bonapartiste (ou un gaulliste) qu’entre un gaulliste et un libéral : place de l’Etat pour réguler l’économie, attachement à un Etat arbitre suprême indépendant des intérêts privés, etc. Au "centre-droit", certaines évolutions sont surprenantes, comme la fusion il y a quelques années entre un petit parti catholique et un petit parti radical franc-maçon ("le triangle est tombé dans le bénitier" déclara, selon la légende, André Santini) : la question de la laïcité n’était clairement plus une question majeure alors qu’on s’étripait joyeusement sur le même sujet un siècle plus tôt. Ce qui déchire "orléanistes" et "légitimistes" fait aujourd’hui sourire, preuve que les légitimistes ont perdu : personne ne croit que Dieu n’ait jamais donné à la France un roi "de droit divin" mais le chef de l’Etat est le fruit d’un système très humain à des fins très humaines. Il ne reste que les "traditionalistes" (genre Philippe de Boisjoli de Jolimont de Villiers) qui ont remplacé le roi par quelques autres considérations qu’il faut conserver plus ou moins "au nom de Dieu", de l’histoire ou de la Tradition immanente. Le même Philippe de Boisjoli de Jolimont de Villiers, aujourd’hui à l’extrême droite, était au centre il y a quelques années sans s’être renié : conservateur, il est hostile aux libéraux. Quand la question purement économique est dominante, il est donc au "centre", pratiquement à gauche. Quand on regarde les autres thèmes, il est à l’extrême droite... La défaite (définitive à ce jour) de cette tendance peut être datée de la démission, en 1879, après une dissolution ratée, du président de la République, le général Edme Patrice Maurice, comte de Mac-Mahon, duc de Magenta.
Aujourd’hui, tous les partis politiques actuels méprisent et nient cette riche histoire et cette grande complexité. Ils nient et méprisent les débats de fond. L’"idéologie" est devenue un tabou. Pierre Béhel, dans l’introduction de son hilarant DIPI ("Dictionnaire des Idéologies et Pathologies Improbables à l’attention des hommes politiques et des pervers sans imagination"), note avec justesse : "La politique et la religion sont de plus en plus minées de l’intérieur par cette curieuse idée qu’il est advenue une sorte de fin des idéologies. Cette idéologie de la pensée unique se comporte donc comme un cancer qui s’installe au coeur des idéologies existantes et les détruit par sa propre multiplication. En effet, une idéologie est un système d’idées cohérent. Professer la fin des idéologies, c’est donc professer la fin des idées."

Par delà les idéologies, il faut gouverner

L’histoire politique, je l’ai dit, c’est l’histoire des coalitions et des compromis. Gouverner suppose, en démocratie, de rassembler des personnes de sensibilités différentes autour d’un projet commun, d’un programme de gouvernement. Jusqu’à la fin des années 1990, cela a globalement bien fonctionné en France.
Sous la Troisième République, les coalitions sont larges et instables. On s’allie entre partis de droite ou de gauche sur des thèmes variés selon les circonstances. Lorsque la question religieuse domine, radicaux et socialistes sont les meilleurs amis du monde. Lorsque la laïcité est un problème réglé, et qu’il faut défendre la bourgeoisie et l’ordre contre les hordes d’ouvriers assoiffées de salaires, les radicaux petits-bourgeois préfèrent s’allier à la droite... Le lien fort entre l’exécutif et le législatif provoquent l’instabilité gouvernementale et, partant, l’absence de direction forte au pays. Lors de la Première Guerre mondiale, l’Union sacrée fonctionne. Mais pas lors de la seconde. Le système des coalitions variables est alors jeté aux orties par un néo-Bonapartiste, le général Charles de Gaulle. Il mettra du temps à imposer ses idées et il faudra une autre crise majeure, la guerre d’Algérie, pour qu’il y parvienne. En quelques sortes, il jette le bébé avec l’eau du bain.
Tout, dans la Cinquième République, repose sur la personne du président de la République qui tient son pouvoir du suffrage populaire direct. Jusqu’en 1986, une cohabitation n’a aucun sens, au point que Jacques Chirac souhaite la victoire de François Mitterrand en 1981, pour se débarrasser de Valéry Giscard d’Estaing, en comptant sur une mésentente rapide de la gauche poussant à une dissolution où le RPR triompherait, poussant alors le Président à la démission et le maire de Paris à l’Elysée. Le plan n’a pas vraiment réussi...
Cette centralisation autour du président de la République, unique par nature, pose le problème de la conquête d’une place forte après une campagne acharnée qui dure des années. La non-séparation entre l’exécutif et le législatif favorisée par cette centralisation et le scrutin majoritaire pousse à la création de coalitions stables. Or de telles coalitions n’ont aucun sens idéologique.
Historiquement, la première fusion de partis politiques a eu lieu à Gauche, avec le Parti Socialiste qui a, peu à peu, réuni toute la Gauche non-communiste, avec un satellite radical de gauche. La démocratie interne du Parti limite les dégâts même si seuls les adhérents ont voix au chapitre pour définir le programme de gouvernement au lieu de l’ensemble du peuple.
A droite, la création de l’UMP est une réponse à celle du Parti socialiste, avec un décalage d’un quart de siècle tant les différences étaient bien plus difficiles à surmonter... Mais Charles de Gaulle a légué un cadeau empoissonné à cettedroite : le culte de l’unité derrière le chef quand ce n’est pas le culte du chef lui-même. La démocratie interne de l’UMP est donc quasiment inexistante en réalité (malgré ses statuts...).
Ces méta-partis n’ont finalement qu’un but : conquérir le pouvoir et répartir les postes entre des individus choisis par les notables du parti. Les électeurs apprécient peu cette confiscation de la démocratie et n’hésitent pas à donner massivement leurs suffrages à ceux qui refusent cette bipolarisation et cette "république d’acoquinés".

Quelles forces idéologiques en présence ?

Partons de la gauche, ce sera plus simple. Il en existe grosso modo quatre ou cinq. La "gauche anti-ibérale" est l’héritière de la gauche marxiste-léniniste, qui peut se décomposer en deux courants : les "communistes" et les trotskystes (courant qui connait lui-même quelques divisions car, comme dit l’adage, "quand deux trotskystes se rencontrent, c’est qu’ils préparent une scission".) La gauche communiste est séparée de la tendance suivante, que je vais qualifier de "SFIO", par un choix tactique plus qu’idéologique : l’inféodation à Moscou. Moscou n’étant plus l’avant-garde du communisme, cette distinction n’a plus de sens. Mais les vieilles haines sont tenaces... Cette gauche "prolétarienne" qui va des courants les plus à gauche du Parti socialiste jusqu’aux groupuscules honorant Léon Trotsky a une vision économique claire, directement inspirée de la lutte des classes, et un espoir utopique commun, le communisme, malgré quelques nuances, essentiellement tactiques (le chemin du communisme passe-t-il par la dictature du prolétariat ou par une démocratie sociale ?). Cette gauche est collectiviste. Sa dérive est connue : le totalitarisme stalinien. Sa morale peut se résumer à "de chacun selon ses possibilités, à chacun selon ses besoins".
La deuxième gauche est celle de l’autogestion. Attachée à une économie globalement capitaliste mais avec un Etat fort régulant les marchés, elle vise à la justice sociale et veut une paix juste dans la "lutte des classes" pour en faire une "coopération des classes". Elle est attachée à la liberté et à la responsabilité individuelles. "A chacun un minimum, plus quand il le mérite par ses efforts" est un bon résumé de sa morale.
C’est sur cette gauche-là que s’est construit un mouvement "centriste", Les Verts, dont la particularité est d’étendre la "régulation" à nos rapports "de classe" avec la nature. Le mouvement écologiste explose régulièrement car il comporte autant de branches qu’il y a d’idéologies pour gérer les "rapports de classe"...
Le mouvement radical est lui aussi un mouvement de justice sociale, très attaché à la neutralité de l’Etat, notamment en matière religieuse, mais conservateur sur les moeurs et les questions de société. A l’inverse des Verts, il est historiquement attaché au progrès technique comme source de progrès social.
Passons maintenant à la droite. L’éclatement des radicaux prouve que la bipolarisation est une donnée forte de notre vie politique. Très proches d’eux, on trouve les chrétiens-démocrates, pour qui la question économique est secondaire. La justice sociale est ici remplacée par une morale de l’équité et de l’effort récompensé. Dans la pratique économique, cela ne change pas grand-chose mais la distinction est forte sur toutes les questions de société ou d’organisation publique.
L’extrême droite se rapproche de l’extrême gauche sur la question de l’Etat, régulateur et ordonnateur de la société. Mais la question de l’identité nationale (voire raciale ou ethnique) sera la distinction majeure. Le nazisme, c’est, rappelons-le, le national-socialisme. Hitler dut, en Allemagne, d’ailleurs, se débarrasser de ses "socialistes" au cours de la Nuit des Longs Couteaux pour affirmer son pouvoir, plus national-conservateur que national-socialiste.
Il reste deux "droites" : la droite "conservatrice", qui croit aux valeurs traditionnelles, à l’effort, à la charité et au service. Elle se divise en courants comme l’ancien Parti de l’Ordre, du néo-bonapartisme gaulliste à l’orléanisme balladurien. Sa variante "nationale", c’est Philippe de Villiers qui l’incarne le mieux.
La droite "libérale" repose sur la fameuse "main invisible", dieu des libéraux. La somme des intérêts individuels fait l’intérêt collectif grâce à l’intervention de la Main invisible. La morale de ce courant, c’est qu’il n’y a pas de morale mais un combat pour la survie. Que le meilleur gagne ! Et chacun, en tentant d’étriper son voisin, fera progresser le groupe. Quand on tente de réguler la "guerre des classes", le système se grippe. Il faut donc rendre sa liberté à la Main invisible en supprimant l’Etat. Cela semble tellement absurde aux Français, tellement en contradiction avec toute leur histoire, que les vrais libéraux préfèrent mettre de l’eau dans leur vin idéologique. Il y a une variante nationale-libérale, colonialiste, qui étend la logique aux luttes entre pays.
La logique voudrait qu’il existe un parti par tendance et que, selon les sujets, il se forme des coalitions tactiques.

Peut-on, par conséquent, briser la dichotomie droite-gauche ?

La logique voudrait que l’on puisse ainsi avoir une large coalition centriste autour des thèmes de la justice sociale, de la répartition des richesses... Sauf qu’il ne s’agit pas de prendre "les meilleurs" de la droite et de la gauche (qui sont "les meilleurs" ? Sur quel critère  ?) mais bien de construire une coalition autour d’un programme.
Or, pour appliquer ce programme, il faut avoir une capacité à gouverner avec cette coalition. Et, aujourd’hui, c’est impossible.
François Bayrou le sait bien d’ailleurs puisque, depuis des années, il a une coalition avec le reste de la droite et n’a pris son indépendance que très récemment, sans être suivi par l’ensemble de son propre parti.
Les "socialistes centristes" le savent bien aussi, prisonniers qu’ils sont de la "gauche prolétarienne" qui m’horripile mais que je suis obligé de supporter pour défendre mes idées. L’échec de la gauche autogestionnaire, dont je me réclame, a été dramatique mais est liée à cette incapacité à créer une coalition propre sur un programme de gouvernement.
François Bayrou a un courage que je qualifie de témérité. Il faut d’abord créer un parti fort et uni, avec une coalition claire et identifiée, puis se présenter aux Français. Pas l’inverse, qui est une demande de chèque en blanc. Or, si on lui signe un chèque en blanc, il y a une forte chance pour qu’il l’encaisse avec ses partenaires habituels, les libéraux. Et, cela, je ne le veux pas.
Maintenant, imaginons un second tour qui me désolerait, genre François Bayrou/Nicolas Sarkozy. Un tel affrontement briserait la coalition de droite. Alors, peut-être, en effet, faudrait-il reconsidérer la chose.
Il ne faut pas prononcer de phrases trop définitives sur une rupture inévitable entre le "centre" et la "gauche" mais il ne faut pas plus être naïf.


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40 réactions à cet article    


  • lolokerino (---.---.41.177) 12 avril 2007 14:30

    l’auteur nous fait croire qu’il pose une vrai question à laquelle il n’aurait pas de reponse...

    Le même nous a fait il y a deux ou trois jours un autre sujet ou la conclusion etait plus apparente

    Ainsi il voudrait aficher une grande neutralité pour que nous arrivions nous même a sa même conclusion

    Desolé , tout le monde n’est pas aussi naif que les Bayrouistes les ficelles sont trop grosses...


    • (---.---.43.236) 12 avril 2007 15:27

      explicitez


    • PasKal (---.---.201.240) 14 avril 2007 14:03

      Concernant SARKOSY, ce n’est pas d’une « droitisation des esprits » dont il faut parler mais bel et bien d’une « EXTREME DROITISATION » dont il faut parler (plus à droite encore que LePen) !

      A LIRE ABSOLU LE NUMERO SPECIAL DE « MARIANNE » DE CE SAMEDI 14 AVRIL, avant que de voter :

      http://marianne2007.info/

      C’EST EFFRAYANT !!!

      J A M A I S, non JAMAIS je ne voterai pour ce Sarkosy, c’est définitif.

      Je vote pour LE SEUL CANDIDAT CAPABLE DE BATTRE CE SARKOSY (Royal en est inacapable, TOUS les ssondages le montrent et le démontrent depuis des mois) :

      JE VOTE DES LE 1er TOUR POUR BAYROU

      JE VOTE POUR BAYROU AU 2nd TOUR EGALEMENT !!!


    • paulette1949 (---.---.253.25) 12 avril 2007 15:02

      Sarkosy/Bayrou - Un bilan de tous les bonnets d’âne !

      On comprend le refus de Sarkozy et Bayrou d’assumer leur bilan !

      Ils ont dûment participé au pouvoir entre 2002-2007 et portent dans tous les domaines les bonnets d’âne suivants :

      Emploi[ /#ff1c00]
      - le bonnet d’âne du trucage des chiffres du chômage annoncé à 8% 10.1% <=INSEE
      - le bonnet d’âne de l’accroissement du nombre de RMIstes +250,000 en 5 ans
      - le bonnet d’âne du nombre RMIstes 1,200,000
      - le bonnet d’âne du nombre de stagiaires 1,000,000
      - le bonnet d’âne du nombre des emplois partiels au salaire < 848€ 11,400,000
      - le bonnet d’âne du nombre retraités forcés (entre 55ans et 60ans) 500,000
      - le bonnet d’âne du nombre des handicapés non pris en compte ???
      - le bonnet d’âne du nombre des retraités < 55 ans non pris en compte2,500,000 (car en instance de reclassement : Invalides non reconnus, etc..)

      [#ff1c00]Économie
      - le bonnet d’âne de la croissance moyenne CEE depuis 5 ans +1.2% contre 2.5%
      - le bonnet d’âne de la croissance en CEE en 2006 +2.0 contre 2.7%
      - le bonnet d’âne du PIB France contre-Allemagne en 2006 +2.0% contre 2.6% -le bonnet d’âne de l’endettement de la France depuis 5 ans + 400 Milliards d’€ (rappel : l’endettement sous Jospin avait baissé de 20Milliards d’€)
      - le bonnet d’âne du déficit commercial en 2006 en France -30 Milliards d’€ (rappel : le bénéfice commercial allemand en 2006 en France +100 Milliards d’€

      Charges sociales et fiscales
      - le bonnet d’âne des prélèvements obligatoires (PO) 50%
      - le bonnet d’âne de l’accroissement des PO en 5 ans 2%

      Gestion des Grandes entreprises (GE)
      - le bonnet d’âne des patrons incompétents de GE ex-nationalisées Forgeard, Alstom
      - le bonnet d’âne des investissements dans les GE -40% en 5 ans
      - le bonnet d’âne des dividendes dans les GE +70% en 5 ans

      Prix
      - le bonnet d’âne de l’accroissement du prix du logement +100%
      - le bonnet d’âne de l’accroissement de la location du logement +25%
      - le bonnet d’âne de l’accroissement des prix de l’alimentation +12% (**)
      - le bonnet d’âne des prix d’alimentation comparés à l’Allemagne +20% (**)
      - le bonnet d’âne des enfants en état de pauvreté 2,000,000
      - le bonnet d’âne du nombre des SDFs 1,000,000

      Écologie
      - le bonnet d’âne de l’environnement et le refus du FAP 40,000 morts/an

      Europe
      - les bonnets d’âne tout azimut, sources du « non » au Referendum 55% contre
      - le bonnet d’âne du non lobbiying à la Bruxelles de droite et du centre - pour l’Europe sociale - pour l’Europe économique - pour l’Europe écologique - pour l’Europe fiscale

      Retraites - le bonnet d’âne du mensonge sur la retraite max des enseignants 2834€ et non 4000€
      - le bonnet d’âne du mensonge sur le salaire max des cheminots entre 3000 et 3500€ (Cope a parlé de 4000 € pour la retraite max des enseignants !)

      Sarkosy et Bayrou ont fait décliner
      - l’Économie française.
      - l’Ecologie
      - l’Europe

      « Sarkosy « un bilan Sécurité globalement négatif » (Nouvel Obs)
      - le bonnet d’âne de la consommation de drogues de 20% à 30%
      - le bonnet d’âne des agressions sur les personnes et viols 50000/ans
      - le bonnet d’âne de l’augmentation des agressions sur les personnes +20% en 5 ans/b]
      - le bonnet d’âne de l’augmentation des incendies de voitures [b]45000 en 2006

      Quand il y avait 20 000 voitures qui brûlaient, c’était l’incapacité de la Gauche ! Quand il y en a 45 000 c’est le talent du ministre de l’Intérieur !

      Sarkozy (avocat) et Bayrou (philosophe) ont atteint leur niveau d’incompétence (*)


      • (---.---.170.89) 12 avril 2007 20:10

        @Paulette : cela fait 10 ans que F Bayrou n’est plus au gouvernement ni au pouvoir. En 2000 il en était parti depuis 3 ans. Et je rappelle que G de Robien a été suspendu de l’UDF pour son appartenance au gouvernement de D de Villepin !


      • Warhawk 12 avril 2007 15:26

        Monsieur Lemaire, merci pour votre cours d’histoire, ma fois fort précis... Cependant, après avoir survolé cet article, un peu imbuvable pardonnez-moi de part sa longueur, je n’arrive pas à détacher votre solution. Que doivent faire les français ? car au final cela reste tout de même leur avenir, le clivage des partis n’intéresse que les militants engagés, soit peu de personnes par rapport à l’ensemble de la population. Je pense que M. Bayrou, malgré son passé, propose tout de même une solution qui me paraît représenter la démocratie, à savoir regrouper la quintescence des idées performantes pour notre pays, sans réellement se soucier de l’étiquette politique. Peut-être suis-je naïf, au vu de certains commentaires(!), quoique je ne prétends pas être militant centriste. Le problème réside dans le fait qu’aucun autre candidat à ma connaissance prône le partage de savoir, étant tous majoritairement trop occupés à déterminer comment écraser l’adversaire. Bref en final, je dirais que la France attend un(une) dirigeant(e) louable, exemplaire, à l’écoute, et surtout moderne !! Il y a beaucoup de chantiers à déployer, et personnellement je me demande QUI sera capable de les aborder dans l’intérêt des citoyens, wait & see


        • MrPiment MrPiment 12 avril 2007 15:51

          L’intérêt du positionnement de Bayrou est qu’il créera un nouveau « grand parti » du centre en plus des deux existants.

          Nous aurons alors la stabilité que vous réclamez avec un parti libéral de droite, un parti du centre et un parti à gauche. avec les extrêmes aux deux bouts.

          Cependant ce renouveau ne pourra se faire que si il est élu, car en attendant les 2 partis existant défendent leur bout de gras et personne ne peut sortir de ce clivage à moins qu’un président « hors clivage » ne soit élu, créant alors une autre voie.

          Je dis hors clivage car même venant du centre droit, cela pourrait aussi bien être accompli par quelqu’un du centre gauche à même de créer ce « groupement central ».

          Au final que l’on soit d’accord ou non avec le projet de Bayrou, son élection aurait le mérite de répondre à votre problème de clivage.

          Ce qu’il adviendra ensuite est un autre débat.


          • (---.---.183.164) 12 avril 2007 16:05

            Mais il est où, Bayrou le rigolou ?


            • zazyg zazyg 13 avril 2007 18:39

              Je pense q’il est très utile de lire l’article de Henrik Enderlein dans le Monde d’aujourd’hui, article qui met fin d’une manière assez définitive au mirage que nous présente François Bayrou d’une solution « à l’allemende » d’autant que le Canard Enchainé « rappelle dans une » lettre attribuée " au même François Bayrou la carriere politique de celui-ci depuis ses débuts, sa complicité et sa dépendance à l’UMP ! Après cela les utopies de Michel Rocard paaissent fondées non sur une vision politique mais bien plutôt animé par une amertume mal controlée. lien : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-895688,0.html


            • davaro (---.---.94.26) 12 avril 2007 16:32

              DUEL BAYROU-SARKOZY ACCROCHAGE de 1999 trés instructif

              video ici :


              • N-Y (---.---.183.164) 12 avril 2007 16:45

                Bayrou est un poseur. son opportunisme et sa moralité égalent ceux du petit qui lui avait fait les poches à Strasbourg. il me faisait sourire, aujourd’hui il m’exaspère.


                • socialdemo (---.---.106.231) 12 avril 2007 17:15

                  svp, ou est passé l’article intitulé « je vote bayrou » publié ce matin et encore visible en tapant « bayrou » dans google ? censure ? dans le contexte actuel ce serait trés trés maladroit. je compte sur les nombreux visiteurs d’agoravox pour demander les explications qui s’imposent juste par acquit de conscience et droit a l’information.


                  • socialdemo (---.---.106.231) 12 avril 2007 17:33

                    suite et complement....l’article « je vote bayrou » est visible en tapant « bayrou » dans google « actualité », ca va plus vite pour le trouver. Pourquoi n’est il resté qu’a peine 1 heure en ligne ??????


                    • (---.---.170.89) 12 avril 2007 20:04

                      Bonjour,

                      A part au moment de voter, quand réflechissez-vous si ce que vous faites est « de droite » ou « de gauche ».

                      Et avouez qu’à part pour des décisions binaires du type « pour ou contre la mort du roi », ce type de raisonnement est très, très, limité.

                      Pas du tout à la hauteur des questions que se posent les Français à l’heure actuelle quant à leur situation et celle du pays.


                      • LOLOKERINO (---.---.172.90) 12 avril 2007 20:46

                        d’ailleurs , il y en a d’autre qui ne croit plus beaucoup en la solution Bayrou

                        vu sur le site Udf :

                        «  »On se demande d’ailleurs si ce ne serait pas plus sain finaleemnt, ne serait-ce que pour dégonfler la tête de monsieur Bayrou. D’après Hervé morin sur Canal+ dans en aparté, elle ne cesse d’enfler«  »

                        cela confirme d’autre information qui font etat de raprochement entre les lieutenants de Bayrou et l’ump

                        Ne font ils que preparer leurs arrieres ou sont ils lassés de l’ego surdimmensionné de leur general ?

                        En tout cas, ces derniers temps , il n’y a plus que Bayrou pour taper sur l’ump, les autres ont des paroles nettement plus edulcorées

                        Ils ne sont peut etre pas tous devenus foux à l’udf !!


                        • (---.---.43.236) 13 avril 2007 12:37

                          Tiens moi il me semble avoir entendu Royal, après avoir affirmé qu’elle ne critiquerait plus ses adversaires mais ne parlerait qu’aux français, je l’ai donc entendu, hier, taper sur Sarkozy en plein meeting...


                        • toto1701 (---.---.107.33) 12 avril 2007 22:57

                          je me souviens avoir entendu le candidat de l’ump dire que bayrou etait un coup a droite un coup a gauche, en fait il faisait une projection sur bayrou ,j’en veux pour preuve que ce soir il a declaré qu’il incarnait les valeurs de la vraie gauche apres avoir fait un pas de deux avec le fn la veille,c’est pire qu’une déchirure c’est une beance siderale !!!le 22 avril la france risque de changer de galaxie !!


                          • toto1701 (---.---.107.33) 12 avril 2007 23:02

                            et, j’oubliais ,il vient de classer bayrou a gauche tout en se disant lui meme defenseur des valeurs de gauche... en somme il n’y a ni droite ni gauche y a sarko le totalitaire integrale.....


                          • toto1701 (---.---.107.33) 12 avril 2007 23:06

                            telle une montgolfiere ,elle enfle elle enfle sa tete tel un nain satisfait d’obtenir un brevet AOC !!!lolol


                          • toto1701 (---.---.107.33) 12 avril 2007 23:08

                            joli formule :un nain satisfait de son brevet A O C


                          • lolokerino (---.---.41.177) 12 avril 2007 23:46

                            bien l’autosatisfaction !

                            cela en fait au moins un, soi même !


                            • aïolive (---.---.123.14) 13 avril 2007 01:42

                              Ma conviction d’électeur de (vraie) gauche : il faut voter « utile » pour Bayrou

                              J’ai 47 ans, j’ai toujours voté à gauche (donc à gauche du PS : Verts, PC ou LCR, et bien sûr Non à Maastricht et à l’infâme traité) et pourtant je voterai résolument pour Bayrou le 22 avril. Voici mon « argumentaire » personnel.

                              1) Le Pen sera très probablement au second tour !
                              -  le potentiel « facho-réac » français est toujours là (25% global en 2002 avec Le Pen Mégret Boutin Saint Josse)... et il n’y a hélas pas beaucoup de « raisons » de voter Le Pen en 2002 qui ont disparu en 2007, par contre ses idées se sont banalisées, son programme mis en œuvre (16 propositions sur 30 par Raffarin-Villepin-Sarko)...
                              -  Le Pen est au dessus de ses temps de passage de 2002 (devrait atteindre 19-20% sur la lancée actuelle, et il n’a pas Mégret pour lui bouffer 2,5%) donc on peut hélas le prévoir à 20-22%
                              -  la question risque donc d’être qui contre Le Pen ? est la réponse est « Tout sauf Sarko » !

                              2) Il y a un gros risque Sarko / Le Pen au 2e tour !!
                              -  la droite dure (Le Pen De Villiers Sarko Nihous) devrait faire au minimum 45% (48,4% en 2002 avec Le Pen Mégret Saint-Josse Chirac Madelin Boutin)
                              -  Sarko descendra difficilement en dessous de 20%, s’il fait moins c’est que Le Pen fait plus...
                              -  le risque d’un 2e tour Sarko / Le Pen devient une quasi certitude si le total « gauche » atteint celui de 2002 (19% Mamère Hue Besancenot Laguiller Gluckstein) : il resterait 36% maxi pour Bayrou et Royal, et une barre à 20-22% pour être au second tour... (si les deux font 18 bonjour l’angoisse !)...

                              3) Pourquoi voter utile Bayrou plutôt que Royal ?!
                              -  Bayrou est le seul capable de battre Sarkozy au 2e tour si par bonheur Le Pen n’y est pas
                              -  même contre Le Pen, Royal n’est pas sûre de gagner : les gens de droite voteront Le Pen ou s’abstiendront, beaucoup de gens de gauche s’abstiendront, le PS n’a rien compris à 2002 et 2005 et ne se rend pas compte à quel point il est rejeté
                              -  Bayrou n’est pas plus à droite que la moitié du PS, sans doute plus « à gauche » que Strauss Khan, et on peut lui faire crédit de positions plus courageuses (médias, dette, Darfour, identité...), d’un antisarkozysme réel et ancien et d’une démarche plus citoyenne que le cinémarketing de Royal

                              4) La mort du PS, une chance pour la gauche
                              -  la France sera à droite, en tout cas pas à gauche, pendant les 5 prochaines années, que ce soit avec Le Pen, Sarkozy, Bayrou ou Royal : le choix c’est droite très dure avec Le Pen / Sarko ou droite social-libérale avec Bayrou / Royal
                              -  le PS a doublement trahi la gauche, en ne réalisant pas la politique voulue par ses électeurs et en étant responsable de la perte de sens du clivage droite/gauche (qui est toujours plus d’actualité alors que les rapports de force n’ont jamais été aussi violents) - il a bien été aidé en cela par tous ceux (médias, bourse) que cela arrange de classer comme extrémistes ceux qui veulent contester la loi du fort
                              -  l’élimination au premier tour pour la 2e fois consécutive l’amènerait peut-être enfin à écouter les électeurs et à disparaître : que les sociaux démocrates rejoignent le futur parti de Bayrou et que le petit reste renonce au caviar (et aux ors de la République) pour participer à la création d’un vrai parti de gauche anti-libérale

                              5) L’union de la (vraie) gauche, une condition pour renaître
                              -  la division et le nombre ahurissant de candidatures à gauche ont ruiné les espoirs nés du référendum de 2005 : alors que la France est majoritairement anti-libérale, la gauche anti-libérale a la cacophonie pour porte voix...
                              -  les victimes du libéralisme sont de plus en plus nombreuses, le modèle libéral de plus en plus contesté, et la gauche ne pourra peser d’aucun poids dans la future assemblée qui sera toujours élue à la majorité absolue
                              -  une vraie gauche forte, même minoritaire au parlement (elle pourrait représenter 20% voire plus) beaucoup plus efficace pour défendre les « siens » (chômeurs, exclus, salariés, fonctionnaires...) que la dispersion actuelle
                              -  la chance est passée pour cette fois, la gauche saura-t-elle s’unir pour les prochaines échéances ?

                              Bien que de gauche je voterai donc Bayrou au premier tour :
                              -  parce que la (vraie) gauche n’a pas su s’unir
                              -  parce que je veux éviter un 2e tour Sarko / Le Pen et voterai donc « utile »
                              -  parce que la fin du PS créerait peut-être enfin les conditions de (re)naissance d’une gauche anti-libérale forte
                              -  parce que je fais au moins autant confiance à Bayrou qu’à Sarko et Royal, et n’ai aucune confiance dans le PS

                              Si Bayrou n’est pas élu Président c’est qu’on aura Sarko ou Le Pen à la tête du pays, et toujours le PS pour empêcher la gauche d’exister...

                              Et après les Présidentielles ?
                              -  si la (vraie) gauche s’unit avant les législatives de juin (très improbable) je vote à gauche
                              -  sinon je vote pour donner à Bayrou la majorité parlementaire qui va avec son élection
                              -  et ensuite je retourne à gauche en espérant qu’enfin elle s’unisse !!!


                              • (---.---.52.140) 13 avril 2007 09:49

                                Que de calculs compliqués qui ne servent à rien. Votez pour quelqu’un au premier tour et non contre un autre. C’est au second tour qu’il faut se demander contre qui vous voterez !

                                Réfléchissez aux programmes plutôt que de rentrer dans des clichés : Royal est à gauche et non à droite comme certains essayent de le faire croire.

                                De plus Royal-Le pen, c’est du minimum 65-35. J’étais explosé de rire quand je vous ai lu, franchement Le Pen ne peut PAS être élu même s’il se trouvait face à Bové smiley


                              • zazyg zazyg 13 avril 2007 18:38

                                Je pense q’il est très utile de lire l’article de Henrik Enderlein dans le Monde d’aujourd’hui, article qui met fin d’une manière assez définitive au mirage que nous présente François Bayrou d’une solution « à l’allemende » d’autant que le Canard Enchainé « rappelle dans une » lettre attribuée " au même François Bayrou la carriere politique de celui-ci depuis ses débuts, sa complicité et sa dépendance à l’UMP ! Après cela les utopies de Michel Rocard paaissent fondées non sur une vision politique mais bien plutôt animé par une amertume mal controlée. lien : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-895688,0.html


                              • zazyg zazyg 13 avril 2007 18:39

                                Je pense q’il est très utile de lire l’article de Henrik Enderlein dans le Monde d’aujourd’hui, article qui met fin d’une manière assez définitive au mirage que nous présente François Bayrou d’une solution « à l’allemende » d’autant que le Canard Enchainé « rappelle dans une » lettre attribuée " au même François Bayrou la carriere politique de celui-ci depuis ses débuts, sa complicité et sa dépendance à l’UMP ! Après cela les utopies de Michel Rocard paaissent fondées non sur une vision politique mais bien plutôt animé par une amertume mal controlée. lien : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-895688,0.html


                              • aïolive (---.---.123.14) 13 avril 2007 22:35

                                ben non justement, je suis mort de troulle à l’idée d’un 2e tour Sarko / Le Pen (allez voir sur le blog sarkostique de ce jour une dépêche sur un sondage RG...) Mes raisonnements sont basés sur une partie subjective mais dont je suis convaincu : le total divorce du PS avec les 3/4 du pays Royal ne gagnera jamais, le seul choix pour un pays libre et des rapports de force apaisés, c’est Bayrou. Je voterai bien sûr pour Royal si elle se qualifie au 2e tour, mais ce ne sera pas grâce à moi.


                              • toto1701 (---.---.107.33) 13 avril 2007 01:58

                                @ ’auteur ’François Bayrou veut rassembler le meilleur de la droite et le meilleur de la gauche. Je ne crois pas à la pertinence de ce positionnement.’ dites vous et moi je vous invite a une petite reflexion sur la coupe du monde de foot... qu’elle equipe alignée ?une selection exclusivement composée de joueur d’un meme club ou une selection des meilleurs joueurs évoluant dans differents clubs ? a chaque entaineur sa vision des choses moi je fais le choix d’une selection composée des meilleurs qu’importe leur club !!!


                                • LOLOKERINO (---.---.150.101) 13 avril 2007 08:14

                                  «  »"Pourquoi voter utile Bayrou plutôt que Royal ?! Bayrou est le seul capable de battre Sarkozy au 2e tour si par bonheur Le Pen n’y est pas même contre Le Pen, Royal n’est pas sûre de gagner : les gens de droite voteront Le Pen ou s’abstiendront, beaucoup de gens de gauche s’abstiendront, le PS n’a rien compris à 2002 et 2005 et ne se rend pas compte à quel point il est rejeté Bayrou n’est pas plus à droite que la moitié du PS, sans doute plus « à gauche » que Strauss Khan, et on peut lui faire crédit de positions plus courageuses (médias, dette, Darfour, identité...), d’un antisarkozysme réel et ancien et d’une démarche plus citoyenne que le cinémarketing de Royal

                                  4) La mort du PS, une chance pour la gauche la France sera à droite, en tout cas pas à gauche, pendant les 5 prochaines années, que ce soit avec Le Pen, Sarkozy, Bayrou «  »"

                                  votre raisonnement est plutot curieux , voir masochiste. Etes vous socialiste ou sous marin de l’udf ?

                                  vous dites que Bayrou est plus a gauche que la moitié du Ps et apres qu’avec Bayrou la france serait à droite  ?????????????

                                  comment donner du credit a l’hypothese du second tour Bayrou Sarko alors que le premier n’est m^me pas fait et qu’il y a beaucoup de reserve sur les sondages ?

                                  Et si d’aventure(c’est le mot) Bayrou serait elu, on a quand même une forte probabilité , compte tenu de son implantation d’avoir toujours une majorité Ump

                                  Sarkozy premier ministre de Bayrou , cela vous convient ?

                                  Sachez quand même qu’entre l’udf et l’ump, les liens ne sont pas rompu !

                                  Passé l’apre bataille des elections , les amitiés vont naturellemnt reprendre le dessus

                                  Il y a quinze jour, lors de l’election partielle dans la Loire, il y a eu un front comum udf ump par un candidat Udf pour empecher la gauche dans ce departement dont le president n’est autre que l’actuel ministre Umpde la justice, mr clement !!

                                  Raffarin est en charge de maintenir les liens avec les ministres dissident en particulier Goulard

                                  Morin et quelque autre de l’udf sont en contact depuis quelque semaines avec l’ump

                                  Donc pour conclure :
                                  - si vous êtes Udf , bravo pour cette strategie interessée

                                  - Si vous etes socialiste et progressiste , ne voter pas pour le candidat le plus conservateur de ces elections

                                  Et le programme :

                                  - Allegement des charges
                                  - Reforme de l’isf
                                  - exo droit de succession
                                  - abolition des regimes speciaux
                                  - augmentation temps de travail(reforme 35H)

                                  cela vous convient ?


                                  • RemiZ (---.---.178.10) 13 avril 2007 08:54

                                    Le probleme est qu’au niveau des elections locales, aucune alliance UDF-UMP n’a ete rompue. Ainsi, pour passer les lois, un gouvernement UDF devra necessairement pencher vers l’UMP.

                                    Et a ecouter les deputes UDF, aucun n’est pret a s’allier avec le PS. Autrement dit, Bayrou promet qqch qu’il ne peut pas tenir, car il n’est pas soutenu par son camp dans son idee d’alliance droite-gauche.

                                    Donc voter UDF, c’est resolument voter a droite.


                                  • aïolive (---.---.123.14) 13 avril 2007 20:36

                                    Merci pour votre réponse, je ne suis pas un UDF sous-marin, plutôt un « altermondialiste ». Je persiste à dire qu’il y a deux « choix » qui sont « droite dure » contre « social-libéralisme », et je souhaite ardemment la victoire du social-libéralisme (et l’instauration de la proportionnelle que seul Bayrou propose). Pour moi cela fait longtemps que le PS n’est plus à gauche mais centriste, il circule d’ailleurs une vidéo de 2002 ou de Montebourg affirme que Bayrou est plus à gauche que Jospin... ce qui ne veut pas dire qu’il est à gauche !  Dans ce contexte je ne suis pas pour le grand soir mais pour l’existence d’une gauche authentiquement anti-libérale et plutôt « décroissante », bien représentée, qui puisse faire entendre sa voix mieux qu’elle ne le fait aujourd’hui, puis pourquoi pas gagne démocratiquement le pouvoir ? Mes raisonnements sont basés sur une partie subjective mais dont je suis convaincu : le total divorce du PS avec les 3/4 du pays Royal ne gagnera jamais, le seul choix pour un pays libre et des rapports de force apaisés, c’est Bayrou. Je voterai bien sûr pour Royal si elle se qualifie au 2e tour, mais ce ne sera pas grâce à moi.


                                  • Yvan (---.---.148.16) 13 avril 2007 11:03

                                    @ L’auteur

                                    Vous faites semblant de ne pas bien comprendre ce que veut faire Bayrou car vous ne pourrez pas vous empêcher (sauf peut-être au tout dernier moment...) de voter pour la même étiquette, même si celle-ci est largement éculée (ce que vous reconnaissez !).

                                    Allons, monsieur, vous savez bien que la gauche politique a besoin de se reprendre d’une autre manière et qu’elle ne pourra pas le faire si elle replonge dans une opposition déja vue .

                                    Votez Bayrou dans l’intérêt de la France et dans l’intérêt de la Gauche .


                                    • zazyg zazyg 13 avril 2007 18:37

                                      Je pense q’il est très utile de lire l’article de Henrik Enderlein dans le Monde d’aujourd’hui, article qui met fin d’une manière assez définitive au mirage que nous présente François Bayrou d’une solution « à l’allemende » d’autant que le Canard Enchainé « rappelle dans une » lettre attribuée " au même François Bayrou la carriere politique de celui-ci depuis ses débuts, sa complicité et sa dépendance à l’UMP ! Après cela les utopies de Michel Rocard paaissent fondées non sur une vision politique mais bien plutôt animé par une amertume mal controlée. lien : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-895688,0.html


                                    • zazyg zazyg 13 avril 2007 18:36

                                      Je pense q’il est très utile de lire l’article de Henrik Enderlein dans le Monde d’aujourd’hui, article qui met fin d’une manière assez définitive au mirage que nous présente François Bayrou d’une solution « à l’allemende » d’autant que le Canard Enchainé « rappelle dans une » lettre attribuée " au même François Bayrou la carriere politique de celui-ci depuis ses débuts, sa complicité et sa dépendance à l’UMP ! Après cela les utopies de Michel Rocard paaissent fondées non sur une vision politique mais bien plutôt animé par une amertume mal controlée. lien : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-895688,0.html


                                      • zazyg zazyg 13 avril 2007 18:42

                                        Je pense q’il est très utile de lire l’article de Henrik Enderlein dans le Monde d’aujourd’hui, article qui met fin d’une manière assez définitive au mirage que nous présente François Bayrou d’une solution « à l’allemende » d’autant que le Canard Enchainé « rappelle dans une » lettre attribuée " au même François Bayrou la carriere politique de celui-ci depuis ses débuts, sa complicité et sa dépendance à l’UMP ! Après cela les utopies de Michel Rocard paaissent fondées non sur une vision politique mais bien plutôt animé par une amertume mal controlée. lien : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-895688,0.html


                                        • ZEN zen 13 avril 2007 19:17

                                          @ zazyg

                                          6 fois le même commentaire...vous bégayez ?..

                                          Moi aussi je trouve trés utile...


                                          • autrenet (---.---.64.217) 13 avril 2007 21:55

                                            De toute façon ségolène pourrait être plus libérale que Sarko et Sarko plus social ! En fait la droite etla gauche c’est théorique je n’y crois plus. Le centre non plus ! On ne peut pas résumé tout le monde à deux dimension : Il y a encore le haut et le bas, devant et derriere et les couleurs et le son et les choses que nous ne voyons pas. Dans chaque condidats il y a de bonnes et mauvaises idées. Aucun a tout bon ! Pour cet élection aucun ne me convient ! Il y aura élimination et le dernier je voterais pour lui :p http://autrenet.blogspot.com/search/label/%C3%A9lection


                                            • LOLOKERINO (---.---.44.123) 14 avril 2007 07:14

                                              aujourd’hui Bayrou fretille comme un gardon

                                              En effet, enfin quelqu’un d’importance qui prete attention a sa demarche ! Bayrou a tort de s’emballer, car il perd tout prudence et fait tomber les masques un peu trop tôt

                                              Sa strategie consitait a ne pas se devoiller avant le premier tour pour laisser un doute sur son positionnement, ne pas se facher avec l’electorat traditionnel Udf, ne pas se facher avec la droite qui ne vote pas SArko et surtout , garder de la marge pour s’adapter à la donne du second tour

                                              Aujourd’hui, on le voit pret a toute les alliances, peut importe les moyens, le but a atteindre le dispense de toue conviction et toute fidelité a des valeurs

                                              Son projet se trouvait en dehors des partis , c’etait l’ambition de prendre des gens de bonne volonté qu’ils viennent de droite , du centre , de gauche ou d’ailleurs

                                              Aujourd’hui, nouveau reniement, il s’engouffre dans la premiere proposition d’alliance venue !!!!!!!!

                                              Alors pourquoi cette nouvelle manoeuvre, pourquoi encore ce nouvel opportunisme ?

                                              Il peut effectivement avoir fait une erreur d’appreciation , desesperé par sa stagnation entre 17 et 19% depuis un mois, l’occasion etait trop belle de donner un coup de rein dans la derniere ligne droite !

                                              D’une façon plus strategique, il sait tres bien que cette proposition d’alliance emanant de Rocard sera refusé par le PS et c’est déjà le cas (Hollande) Alors il peut à nouveau endosser les habits de celui qui avance, qui propose et dommage pour les français que le ps soit sclerosé et replier sur lui même

                                              Ainsi , il prend le bon role sans prendre de risque puisqu’il sait que cette alliance ne se fera pas avant le premier tour

                                              Au passage, il fanfaronne mais surtout ne developpe pas la proposition d’alliance contraire aux espoirs de certain d’un VRAI renouveau et consternant pour un certain nombre de militant Udf qui se verraient coiffer sur le poteau par des accords pour tel ou tel socialiste Immaginez la nouvelle grande cuisine pour les legislatives alors que les investitures sont déjà faites au Ps ( pas à l’udf en totalité) Cela risque quand même de perturber pas mal de petites ambitions locales , mais c’est le prix a payer pour l’ambition du grand homme...

                                              Et si tout cela n’etait qu’un piege tendu à Bayrou et destiner a faire tomber les masques ??


                                              • aiolive (---.---.123.14) 15 avril 2007 02:50

                                                La question n’est pas de constater que Bayrou est de droite mais bel et bien que c’est le PS qui n’est plus à gauche et depuis longtemps. L’enjeu de l’élection ce n’est pas la gauche au pouvoir, c’est national-populisme ou social-démocratie.

                                                Je ne veux pas de Sarko et seul Bayrou le battra à coup sûr.

                                                Je ne veux pas du PS et Bayrou l’amènera à enfin assumer ce qu’il est devenu : un parti social-démocrate qui ne lutte pas contre le libéralisme mais l’accompagne - il est passé de Jaurès à l’Abbé Pierre, ou plutôt MSF smiley. Qu’il implose, que sa plus grande part rejoigne le futur parti centriste de Bayrou, et que les autres participent à la construction du parti de gauche alternative que la France attend.

                                                Je veux qu’une gauche altermondialiste, anti-libérale et décroissante, qui pourrait représenter 20%, puisse peser sur les décisions. Seul Bayrou offre la proportionnelle qui le permettrait (l’autre condition étant l’union de cette gauche introuvable et pourtant si désirée...).

                                                Voila pourquoi, en citoyen de gauche qui s’apprêtait à voter Bové, Besancenot, Buffet ou Voynet, mais surtout pas Royal, je vais voter Bayrou sans avoir le moins du monde le sentiment de trahir mes idéaux.


                                              • LOLOKERINO (---.---.105.99) 15 avril 2007 08:11

                                                pour l’instant Bayrou n’est même pas au premier tour

                                                Il ne l’a jamais été sauf a prendre en consideration la marge d’erreur lorsqu’il etait à 2 ou 3 point de Royal

                                                Malgré le message repeter depuis un mois à l’appui d’une etude sur le second tour que lui seul serait en mesure de battre Sarkozy, il a plutot legerement regressé

                                                Aujourd’hui, il est autour de 16 à17% et Royal entre 23 et 27%

                                                Si vous voulez une victoire de la gauche, vous feriez mieux de vous concentrez et renforcer la candidature Royal, ce serait plus « utile »

                                                d’autant plus que se baser sur une hypothese deuxieme tour pour en faire des conclusion alors que le premier tour n’a même pas eu lieu, c’est completement illusoire et surtout peu fiable !

                                                En 1981, Giscard a été donné largement vainqueur pendant tout la campagne face à Miterrand. Vous connnaissez la suite des evenements

                                                Alors si vous voulez battre la droite et Sarko, il faut se concentrer sur le vote socialiste qui seerait la meilleur chance d’avoir à la suite une majorité de gauche et un gouvernement issue de cette majorité avec des gens tres bien Dsk, Bianco, Herault etc

                                                Preferez vous De Courson a l’economie , De Sarnez 1ere Ministre, et Morin à l’interieur ? un gouvernement sous l’emprise des conservateurs ?


                                                • jpp92200 (---.---.138.13) 16 avril 2007 11:15

                                                  BAYROU ET LE « NI NI » !!?

                                                  Tout d’abord, un premier argument, s’en doute pas le plus percutant, mais tout de même, ce « Ni droite, ni gauche » ne vous rappelle-t-il pas le « Ni droite, ni gauche, français » de Le Pen. S’il n’y a pas le même sous-entendu raciste dans le « ni ni » de Bayrou, le populisme y ait tout même aussi présent. Cette pente « douce » que prend la politique française depuis des années (peopolisation, journalistes préférant la recherche de la petite phrase et non du fond, JT qui parle 10 minutes du match de foot et 10 secondes de politique et donc avec aucun développement...) est un véritable danger pour la démocratie.

                                                  Comment voulez-vous que les français ayant voté Le Pen reviennent vers des partis républicains lorsqu’on leur rabâche qu’il faut jeter la droite et la gauche... ? Cela ne peut que les confirmer dans leur choix. Dans leur choix d’un homme qui n’a pas eu le pouvoir, qui n’a pas participé au Gouvernement...lui.

                                                  Bayrou le nouveau populiste est-il vraiment un « ni ni » ?

                                                  Bayrou a été Ministre sous quels Gouvernements ? Balladur, grand homme de gauche, (CIP, smic jeune...) Quelle loi a-t-il voulu faire abroger, la loi Falloux : privilégier les écoles privées (rappelons que nous payons les salaires des profs et plus des écoles privées sous contrat...), Ministre sous Juppé, l’homme droit dans ces bottes qui veut se faire désormais passer pour le nouvel écologiste... Quelles lois a-t-il votées ? Toutes avec le RPR et l’UMP sauf quelques unes depuis quelques mois pour une question de communication (et encore, seuls 9 députés sur les 27 de l’UDF !!!!!!!!!). Quelles lois a-t-il combattues ? Contre la Loi SRU, les 35h, la Couverture Maladie Universelle, la Démocratie Locale, la CSG, le PACS, la Parité......... Bayrou et l’UDF dirigent ensemble ou sont toujours avec l’UMP, dans les communes, les conseils généraux et régionaux...d’ailleurs ils se font des transferts d’étiquette (cf article « Hollande soulève les foules à Boulogne »).

                                                  De Robien, le Ministre UDF qui soutient-il ? Depuis, son soutien à Sarko a-t-il été viré de l’UDF...non.

                                                  Combien d’élus (Santini, Blanc...) soutiennent-ils Sarkozy ? Un maximum. Seul un tiers des Députés UDF a voté une et une seule censure des Gouvernements Raffarin-Villepin.

                                                  Avez-vous vu des élus UDF soutenir Ségolène Royale ? Aucun.

                                                  Cela montre bien de quelle côté penche la balance UDF, à Droite... et bien à droite

                                                  Souvenez-vous des alliances droite-FN aux régionales ? Soisson, Millon, Baur, Blanc...tous UDF

                                                  Avec cela Bayrou et l’UDF sont-ils de gauche ?!!!

                                                  Bayrou et l’UDF sont-ils vraiment « ni ni » et pas de droite ?!!!

                                                  Si non, connaissez-vous son programme à part le « ni ni » ?!!! Bayrou avance masqué pour mieux nous tromper.

                                                  Après l’imposture de la « fracture sociale », « la campagne sécuritaire » voulez-vous que la France soit encore le dindon de la farce avec le « ni ni » de Bayrou l’homme qui veut faire oublier qu’il est de droite.

                                                  D’ailleurs, son collègue Sarkozy nous fait aussi la danse du « je ne suis pas de droite » avec « je suis le nouveau Jaurès de gauche ».

                                                  Ségolène Royale au moins assume ce qu’elle.

                                                  Vous n’avez pas « apprécié » le 21 avril 2002...alors vous saurez quoi faire le 22 avril prochain.

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