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Accueil du site > Tribune Libre > Gauche : et maintenant que faire avec (ou sans) un grand parti (...)

Gauche : et maintenant que faire avec (ou sans) un grand parti anticapitaliste ?

Le grand projet de la LCR a abouti il y a quelques jours. Le message est sans surprise : « Regrouper les déçus du Parti communiste et du Parti socialiste en un mouvement d’opposition au libéralisme ».

Les partis dits "classiques" de la gauche vont-ils rester impuissants devant une "offre" qui s’appuie essentiellement sur la récupération systématique de militants ou de sympathisants ?

La démarche de la LCR et ambiguë. Elle s’appuie sur l’abandon par les partis politiques de l’intervention en termes économiques en même temps que fidèle à sa stratégie de l’opposition elle refuse l’accès au pouvoir et toute forme de gouvernance.

On a peu, pour ainsi dire, entendu de réactions des partis de la gauche parlementaire sur cette initiative. Il est vrai "qu’englués" dans la chasse aux investitures, les candidatures dissidentes et des accords ponctuels avec le MODEM, le Parti socialiste, le Parti communiste et les Verts ont fort à faire. Seulement, voilà ce que m’ont déclaré plusieurs moins de 25 ans très récemment : "Tu sais nous on est de plus en plus pour les communistes..." L’un a même ajouté : "Même les jeunes des cités il veulent voter communiste..." En fait, il veulent voter... Besancenot.

Un grand parti anticapitaliste peut-il être le seul à être combatif  ?

Si les moins de 25 ans sont sensibles aux déclarations du leader de la (ex) LCR, c’est surtout parce qu’il leur parle d’actions qui leur permettraient d’intervenir directement sur leur avenir. Démagogie diront certains. Probablement. Mais, arrêtons de croire et de faire croire qu’il est possible de mettre en place le "fantasme" de négociation permanente et apaisée de nos amis scandinaves. Compte tenu de notre histoire (tant ouvrière que patronale), c’est un profond leurre. Il ne faut pas avoir peur de rappeler que tous les acquis sociaux proviennent de conflits durs... auxquels la gauche était autrefois systématiquement associée.

Les partis de gauche parlementaire ont été particulièrement discrets sur des sujets importants comme la réforme du code et du contrat de travail. L’opinion se sent "abandonnée" par ceux qui naturellement étaient ses défenseurs. Qui ne dit mot consent, dit-on.

Le manque de combativité sur ces sujets doit-il faire comprendre que les partis de gauche n’auraient pas su empêcher cette nouvelle fragilisation des salariés s’ils avaient été au pouvoir ? La trouve-t-elle inéluctable ?

Là encore, les salariés auraient aimé connaître clairement la position des grands partis de gauche. Notamment sur la "flexisécurité" qui, vantée par notre gouvernement, a surtout abouti à mettre en place un peu plus de "flexi" sans aucune budgétisation de la "sécurité".

Lors d’un de mes échanges verbaux avec un membre de Croissance Plus a été sans appel : en fait ce sont les prud’hommes qui leur posent problème. Selon ce membre de Croissance Plus : "Les prud’hommes sont une sorte de loterie qui ne bénéficie qu’aux salariés" (ce qui est strictement faux).

Il proposait en lieu et place une négociation de gré à gré qui serait "moins coûteuse". Il est bien évident que ce monsieur part du principe que tous les employeurs sont irréprochables. Je lui ai proposé de se rendre de temps en temps aux audiences pour se rendre compte que les salariés y viennent réclamer : des heures non payées, un licenciement non justifié, une réparation pour du harcèlement moral ou sexuel ou des attitudes discriminatoires. Il a argué "le peu de temps que lui laisse son entreprise pour venir constater".

Que voulez-vous, les salariés qui font valoir leurs droits sont vraiment des pervers ignorants de la réalité économique de la mondialisation !!!

C’est vrai que demander l’interdiction des licenciements est illusoire mais cela fait partie des propositions de la LCR et obtient un écho très favorable auprès de gens qui sont menacés de licenciements économiques "préventifs".

Là encore, on aurait plaisir à entendre une réaction et des projets précis de la part des partis parlementaires. Car qui à gauche sur les plateaux des télévisions n’oublie jamais de citer un conflit social en cours ? Olivier Besancenot.

Même s’il s’agit d’une technique démagogique, les Français sont beaucoup plus sensibles à cet intérêt qu’au discours "bien huilé" sur l’enseignement supérieur et la recherche prodigué par les responsables de la gauche parlementaire.

Bien entendu qu’il faut préparer l’avenir mais que fait-on aujourd’hui pour ceux qu’on flexibilise ou précarise ? Quant au sauvetage de notre pays par l’innovation et la recherche, que fera-t-on de la très grande majorité des salariés qui n’auront pas les capacités de travailler dans la recherche ?

Car, ne nous y trompons pas, le résultat de l’innovation sera industrialisé... ailleurs. Devrons-nous nous contenter des services à la personne, formidable gisement de... nouvelle domesticité et nouveau prolétariat ?

Le grand parti anticapitaliste peut-il être le seul à rassembler ?

Existe-t-il un millier de façons d’améliorer la vie des Français ? Non et pourtant, il semble qu’il y ait autant de déclinaisons que de tendances ou courants dans les partis de la gauche parlementaire sur ce sujet.

Le discours "simpliste" prodigué par la LCR touche les gens parce qu’il s’appuie sur des convictions (que chacun est libre de contester). La gauche parlementaire à l’instar de tous les grands partis s’est jetée à corps perdu dans la "politique marketing". La dictature des sondages et enquêtes d’opinion l’a menée comme les autres à la création de concepts qui détruisent toute notion de conviction.

Ne nous le cachons pas : ce sont ces concepts qui sont en majeure partie responsables des derniers échecs électoraux subis par la gauche.

Proposer de vraies solutions issues des fondamentaux de gauche est tout sauf démagogique. Revenir sur le rôle incontournable de l’Etat dans la régulation économique et le droit équitable des salariés. Aider au développement de toutes les formes d’entreprises alternatives (sociales et solidaires). Lire ou relire, puis mettre en avant les constats de Rifkin dans son livre La Fin du travail sur la durée du travail et l’adaptation de nos sociétés à cette nouvelle donne.

La gauche ne peut se contenter de regarder avec plus ou moins d’envie des modèles comme le SPD (qui voit d’un mauvais oeil les bons résultats de Die linke) ou le New Labour.(qui risque à tout moment une défaite électorale). La gauche a longtemps représenté pour les Français un rempart face aux exigences des milieux économiques et un exemple de justice sociale.

Abandonner ces simples repères équivaut à leur dire : "Désolé, nous ne pouvons plus rien !... mais votez pour nous" ou l’éternel : "Il n’est pas possible de concentrer tous les pouvoirs dans les mains d’un seul parti."

Mais doit-on au nom du réalisme économique expliquer aux gens qu’il n’est plus possible d’envisager autre chose que des mutations "meurtrières" et un petit job d’une quinzaine d’heures pour leurs enfants ?

La gauche parlementaire doit afficher clairement ses positions dans tous ces domaines. Ces positions peuvent (et doivent) devenir un véritable programme politique d’alternance digne de rassembler des millions de citoyens sans pour cela se mettre en compétition avec le "grand parti anticapitaliste" de la LCR.

"Ce qui nous unit est toujours plus fort que ce qui nous sépare" déclarait Nicolas Sarkozy lors de son dernier voyage aux Etats-Unis.

Pour une fois, la gauche aurait intérêt à lui emprunter cette citation pour nous montrer un vértiable projet... Sans clivage.

Sources et crédit

CNAM

Juritravail


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32 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 31 janvier 2008 09:42

    Vous dites "Le grand projet de la LCR a aboutit il y a quelques jours"

    Il n’y a que vous pour penser le mot "grand projet" et dire qu’il à "aboutit"

    Nous voyons bien ici,que vous etes parti pris à ce stade de votre article et que vos idées vont dans le sens de la LCR

    Ensuite vous théorisez sur "Un grand parti anticapitaliste peut-il être le seul à être combatif  ?"

    Vous voulez croire que un parti extrèmiste ultra-minoritaire comme la LCR est "un grand parti " alors que ce n’est pas le cas

    Ce parti ne fait que de la politique marketing suivi à la culotte par José BOVE

     

     

     


    • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 31 janvier 2008 10:07

      Une bonne journée ne peut commancer sur Agoravox que par un "lerma"

      C’est fait. Les autres commentateurs peuvent maintenant discuter tranquillement.

       

       

       


    • Didier B Didier B 31 janvier 2008 10:35

      "...la gauche aurait intérêt à lui emprunter cette citation pour nous montrer un vértiable projet"

      Oui, mais quel projet ?

      La Gauche des combats et des grands conflits sociaux, celle de la première moitié du 20eme siècle, n’existe plus. Du moins, elle n’existe plus en tant que force politique notable.

      La faute a quoi ? Peut etre à l’histoire, tout simplement. Les heritiers de Marx se sont englués dans des régimes dictatoriaux, et les idées qui auraient du être vehiculées se sont transformées en repoussoirs. La majorité des électeurs se méfient de tout ce qui peut ressembler à du "communisme" car pour eux, cela signifie fin des libertés individuelles.

      Dans ces cas là, on préfère largement ce qu’on a en opposition à ce que nous pourrions avoir.

      Il n’y a qu’un seul parti qui dispose aujourd’hui d’assez d’audience pour réunir, le P.S. (Notez que je parle d’audience, pas de crédibilité).

      Mais le P.S. est trop occupé à discuter de sa "rénovation" pour pouvoir vraiment repenser la politique de gauche. On a l’impréssion que ce parti a décidé de se taire et de ne rien faire jusqu’a l’election présidentielle de 2012.

      Cela laisse de la place pour un parti de gauche supplémentaire. Même si, malheureusement, il sera essentiellement constitué de gens qui seront "contre les autres" plutôt que de "pour quelque chose". Et cela augure mal de sa pérénité.


      • Black Ader 31 janvier 2008 11:07

        Diable, un parti anticapitaliste à pétahouchnok, dans une économie unifier et mondiale, ca fait peur à tout le monde. Si ca se trouve, vont plus investir en France, pas vrai ? Voir même, y a des gens qui pourrait partir, va savoir ?

        Sinon, il y a des gens qui prenne au sérieux les discours du débile de postier ? Moi j’adore ce type : dire autant de conneries en si peu de temps, je suis plié en deux des qu’il parle !


        • masuyer masuyer 31 janvier 2008 14:24

          Sinon, il y a des gens qui prenne au sérieux les discours du débile de postier ? Moi j’adore ce type : dire autant de conneries en si peu de temps, je suis plié en deux des qu’il parle !

          Remarque moi je t’adore : aligner autant de conneries en si peu de lignes, je suis plié en deux dès que tu écris !


        • Black Ader 31 janvier 2008 19:02

          Tsss, pas trés imaginative ta réponse.

          En tout cas, tu dois tout de même être d’accord qu’un simple "postier" ne peut avoir la moindre véritable connaissance sur la gestion de l’Etat ou de l’économie. Ce type est juste bon à distribuer ses lettres, aprés qu’on l’a dresser pour qu’il reconnaisse son parcours. Faut être sacrément atteind pour être communiste ! A peu prés comme si un parti NAZI existait dans la france des années 60 ! En plus, il n’a aucun espoir réel de gagner quoique ce soit. La mondialisation, ca lui passe au dessu de la tête ; si ca se trouve, il en a même jamais entendu parlé.. Un vrai débile.. D’ailleur, il n’est porte parole que parce qu’il est le mari de la fifille à krivine. et s’il présentent sa moman, c’est parce que c’est les trotskystes, on aime bien le népotisme et la reproduction sociale..


        • masuyer masuyer 31 janvier 2008 19:11

          A peu prés comme si un parti NAZI existait dans la france des années 60 !

          Par contre je n’ai pas l’impression que ça te dérangerait franchement dans la France des années 2000.


        • maxim maxim 31 janvier 2008 11:38

          lorsqu’il y a eu l’affaire de la Société générale ,et cette perte de 5 Milliards d’€ uros ,Besancenot s’est précipité sur cette brêche en un discours démago ,arguant que cet argent aurait pu profiter aux chômeurs ,alors que tout le monde sait bien que les transactions boursiéres ne sont que virtuelles ,et que tout n’est basé que sur la spéculation ...

          Besancenot entretien l’illusion que si il était au pouvoir,il n’y aurait qu’a puiser dans les caisses des banques pour redistribuer aux moins lotis ,rien que ces arguments destinés à conforter les pauvres gens prouvent où de l’ignorance ( mais je n’y crois pas ) ou de la malhonnêteté et du clientèlisme ..

          à noter que la mère Royal avait sorti la même connerie lors de son passage chez le cireur de pompes Drucker ...

          et ce fameux capital ,si il n’était pas aux mains des actionnaires et des porteurs ,il serait entre les mains de l’état de toute façon ,et y’a t’il quelqu’un d’assez crédule pour croire qu’on va distibuer le fric comme ça ,pour faire le bonheur de tous ????

          faur arrêter de rêver ....


          • Plum’ 31 janvier 2008 18:21

            Comment voulez-vous donc qu’on fasse confiance à la gauche parlementaire ? Elle a des prises de position inexcusables, comme celles-ci :
            - elle est complice de la forfaiture de Sarkozy pour imposer aux français le traité européen qu’ils ont refusé il y a 3 ans
            - elle est incapable d’avoir une politique écologiste volontariste avec une priorité appuyée sur le frêt ferroviaire et les énergies alternatives
            - elle est complice d’un gaspillage qui nous coûte très cher pour pas grand chose, à savoir un budget militaire démesuré
            - elle cède aux pressions des lobbies, notamment sur la répression des copies sur Internet et les contraintes informatiques qui portent tort aux logiciels libres

            Ce sont là de très lourdes fautes. Le fait est que Besancenot, Bové et d’autres veulent effectivement prendre les directions inverses. Alors de nombreux électeurs ont beau ne pas être convaincus par un anticapitalisme trop caricatural, ils voteront pour cette gauche de la gauche, c’est leur seule façon de dire non aux graves dérives UMP/PS.


            • mimi 31 janvier 2008 18:47

              Pourquoi pas ? 

              Nous n’avons plus grand chose à perdre non ?


              • jaja jaja 31 janvier 2008 19:32

                "Ce qui nous unit est toujours plus fort que ce qui nous sépare" déclarait Nicolas Sarkozy lors de son dernier voyage aux Etats-Unis.

                "Pour une fois, la gauche aurait intérêt à lui emprunter cette citation pour nous montrer un vértiable projet... Sans clivage." ainsi se termine l’article

                Le clivage existe pourtant. Certains se gobergent, d’autres dorment dans la rue. Certains verront ce parti anticapitaliste d’un bon oeil d’autres non... C’est ainsi... Dire que le projet de redistribution des richesses est démagogique est une opinion, non un fait avéré. Pour ma part je veux y croire...

                Tout l’article est malheureusement fait de tels présupposés...

                Dans les commentaires on ose même dire que chacun sait bien que les transactions boursières sont virtuelles ou qu’un postier c’est débile... Comme si la culture politique (et même la culture tout court) dépendait du métier exercé.... et comme si les capitalistes passaient leur temps à jouer pour du beurre à un grand casino virtuel et sans conséquences sur l’économie réelle.

                La mondialisation (dont Besancenot n’aurait, parait-il, jamais entendu parler) n’est que le nom vague et confus donné au vieil impérialisme qui fait que plus de la moitié de l’humanité vit avec moins d’un dollar par jour... Cette situation inique nous amènera, tôt ou tard, aux grandes boucheries dont le XXème siècle fut si friand...

                Alors pour certains commentaires dénonçant la connerie supposée des autres, je me marre à mon tour...


                • masuyer masuyer 31 janvier 2008 19:36

                  "Ce qui nous unit est toujours plus fort que ce qui nous sépare" déclarait Nicolas Sarkozy lors de son dernier voyage aux Etats-Unis.

                  Il a vraiment dit ça !!!?

                  ça y est il a viré Guaino et embauché Barbelivien


                • moebius 31 janvier 2008 22:26

                   c’est pas la classe ouvriére qui vote Besancenot...ça devient un peu disons, générationnelle et sorti de là l’extréme gauche.... en fait de radicalité meme si le discours n’a pas vieilli depuis 50 ans....besancenot vieilli..ça doit poser un probléme a Krivine qui lui est vieux, ne s’en cache pas mais mais se cache derriere l’ombre de la jeunesse ..que va t’on de faire de lui..restera comme Arlette.. une vieille peaux de jeune...c’est ça qui est terrifiant, le temps ne passe pas..eternelle jeunesse d’adolescent mais avec des rides..des vieux jeunes..L’Horreur ! Et les trés jeunes militants continuent eux a distribuer toujours le meme tract pour ces vieux, c’est dégoutant ! mais cours camarade le monde est immobile...et demain c’est la révolution et trotsky aura enfin la peau de lénine...maussolé et tachydermie...



                    • ddacoudre ddacoudre 31 janvier 2008 23:54

                      Bonjour bénard.

                       

                      Tu soulèves le problème que j’ai abordé par une aporie il y a longtemps.

                       

                      Si demain grâce à la technologie 10 millions de personnes suffisent pour faire fonctionner l’économie, où les autres trouverons une source de revenu pour exister.

                       

                      D’une autres manières une réponse à celle de Rifkin. Je préconisais de faire du développement de l’intelligence une source de revenue en rémunérant les hommes pour apprendre. Car la seule source quasi perpétuelle est bien notre aptitude à l’apprentissage, car elle se renouvelle à chaque naissance.

                       

                      Si la progression de notre intelligence nous a sorti de la nécessité de consacrer tout notre temps au travail ce ne serait que de lui rendre justice que d’y consacrer régulièrement un peu de notre temps tout au long de l’existence en étant rémunéré. C’est un autre monde, une autre existence pleine d’inconnu quand a savoir ce qu’il en sortirai, mais certainement moins de perspectives dramatiques que celles qui s’augurent.

                       

                      Il m’arrive d’écrire ou de dire que face au libéralisme capitalistique nous sommes comme le singe sous son arbre, il ne s’en écarte pas car il sait qu’il en tire sa subsistance, il ne va donc pas voir ailleurs, sauf si une raison impérieuse l’y pousse, nous nous faisons de même en croyant qu’il n’y a que le capital comme source de production de richesse, ce qui n’est qu’un arbre au milieu de la forêts.

                       

                      Pourtant nous nous savons qu’il y a un ailleurs même si nous n’en sommes pas le maître, et si parfois nous nous trompons en le cherchant. Il semble donc que contrairement à ce que nous soutenons ce n’est pas la raison qui nous guide.

                       

                      Je te copie le paragraphe de l’essai que j’ai écrit sur ce sujet.

                       

                      3 – Ainsi, un jour, j’eus une idée née d’une problématique pas si simple, entre utopie et idéologie.

                       

                      En 1975, à la tribune d’un congrès fédéral à Lyon, j’eus l’idée de réclamer dans les années à venir une réduction du temps de travail hebdomadaire, et de porter la semaine à 35 h. Le temps ainsi dégagé devait être utilisé, pour une moitié au gré des salariés, pour l’autre à s’éduquer. J’avais observé que l’accès au savoir, (ensemble des connaissances acquises par l’étude), permettant de comprendre, de maîtriser les rouages de l’activité socio-économique, échappait, à leur détriment à la majorité des salariés.

                      Il m’a été donné à de nombreuses reprises, durant l’exercice de mes mandats syndicaux, d’en vérifier l’exactitude. Je dus approfondir plusieurs sujets, lois, droit, économie, sociologie, relations humaines, politique et autres, et je me heurtais inévitablement au mur incontournable du temps disponible.

                       

                      En 1978, je retenais comme fait marquant de la dégradation de l’économie la situation de l’emploie qui englobait, d’une part les difficultés rencontrées par les chômeurs pour changer d’emploi, et d’autre part l’allongement de la durée du chômage.

                      C’est dans ces années que je réfléchissais à une source de richesse perpétuelle pour que chacun puisse s’assurer un revenu.

                      Je préconisais donc de faire du développement de l’intelligence humaine une source de revenu direct, sans l’obligation de transiter par la production d’un bien monnayable

                       

                      En 1982 durant mon activité de militant, j’en retirais la problématique suivante. Si dans le futur, grâce aux nouvelles technologies, dix millions de personnes suffisent au fonctionnement de l’économie, et que l’espérance de vie s’allonge, qu’elle sera la source de revenu des citoyens ?

                      Cette idée de développement de richesse intellectuelle, source de revenu individuel direct, me revint à l’esprit.

                      J’imaginais alors, qu’elle ne devait plus seulement concerner que les seuls chômeurs, mais elle devait s’étendre obligatoirement à l’ensemble de la population adulte, active ou non, et cela jusqu’à l’âge de la retraite.

                       

                      Les années suivantes, je répétais, que dans une société riche, posséder le savoir et les moyens de communication étaient des atouts vitaux. (Par moyen de communication, je ne songe pas à la manipulation et à la désinformation qui se camoufle sous ce concept de communication mis au service de la duperie).

                      En effet, je considérais comme une aberration de ne pas structurer l’accession à la richesse intellectuelle pour chacun tout le long de l’existence, tout en réalisant, en plus, l’objectif de n’avoir aucun citoyen dépourvu de ressources.

                      Cependant nous verrons que ce n’est pas aussi simple. Bien que disposant de la quasi-totalité du savoir disponible, il ne peut se contenir dans un cerveau, aujourd’hui, comme hier.

                      En conséquence, un choix qualitatif s’imposera sur plusieurs générations, tout en définissant des priorités.

                       

                      Pour ce faire, la montée en puissance durera des années pour ne pas déstructurer l’économie.

                      Quel temps y consacrer ?

                      Quel type d’enseignement ?

                      Qui le dispensera ?

                      Quelles seront les conséquences sur la vie au quotidien des actifs ou non actifs ?

                      Quelles incidences sur l’appareil productif ?

                      Quel financement ?

                      Quels impacts sur la production de richesse ?

                      Autant de domaine qu’il va falloir explorer.

                      Quelles motivations incitatrices doivent être développées ? L’argent, l’idéal futuriste, la réflexion rationnelle, la contrainte partielle ou totale. Autant de réflexion à méditer.

                      En revanche, que doit-on craindre ?

                      Les effets, d’agrégations ? 

                      Les déviations idéologiques ?

                      Que pouvons-nous espérer grâce aux technologies de la communication ? Quels rêves pouvons-nous nourrir grâce à la génétique ou la neurologie ?

                      Ne pas oublier l’essentiel, clora cet essai.

                      D’autre part, ces questions ne doivent pas nous faire oublier que les hommes et les femmes réagissent avec leurs symboles, leurs idéaux, leurs philosophies, leur mysticisme, leurs valeurs, leurs classes sociales, leurs pouvoirs établis, leurs rêves, et le tout imbriqué dans le « mensonge culturel » comme huilage de la sociabilité.

                       

                      L’Anti capitalisme ne peut être une fin, s’il ne se fait pas porteur d’un idéal futuriste prenant en compte les défies de ce siècle. Avec  l’alignement du PS à la loi du marché disparaissait effectivement une philosophie socialisant réductrice des inégalités par la force du pouvoir souverain (la régulation) pour laisser le marché se réajuster (Hayek). Dans les faits cela ne se réalise pas car l’état tout en libéralisant quand il le peut est omni présent.

                       

                      Il semblerait donc que l’élection de Sarkozy soit le clarificateur d’une ambiguïté qui subsistait depuis le début de la social démocratie. Ce qui serait bien c’est que Besanceno quitte son arbre pour aller voir ailleurs.

                       

                      Bon article.

                       

                      Cordialement.


                      • Aris 1er février 2008 09:07

                        Pour approfondire ce débat voici une séminaire fort interessant

                        Séminaire 2007-8 Université Nomade, Collège International de Philosophie.

                        « Qu’est-ce que penser à gauche, aujourd’hui ? »

                         Lundi 3 mars 2008

                        Réflexion sur la dimension du travail et de la domination.

                        Antonio Negri et les Animateurs du séminaire

                        Voici le fonctionnement du séminaire :

                        Le séminaire est un espace ouvert, ouvert à la discussion et à la confrontation…Il y aura une présentation de la séance, des contributions par des invités, la parole (libre) au public et ..+++++

                        Coordination et animation des séminaires assurées par :

                        Antonio Negri, Anne Querrien, Alain Bertho, Bernard Paulré, Carlo Vercellone, Judith Revel, Michèle Collin, Patrick Dieuaide, Pantaleo Elicio, Pascal Nicolas-Le Strat, Serge Cosseron, Thierry Baudouin.

                         Les dates : 3 mars, 10 mars, 7 avril , 14 avril , 26 mai , 2 juin .

                         Horaire : 19H à 21H - Amphi 45 B

                         Lieu, Université Paris Diderot-Paris 7, 2 Place Jussieu 75005 Paris

                        Vous trouverez les enregistrements des séances sur le site http://seminaire.samizdat.net/

                         


                        • maxim maxim 1er février 2008 09:22

                          et puis Besancenot ,ça fait révolutionnaire comme nom ça ? ..

                          j’sais pas ,par exemple ,Dimitri Besancenovitch ,là ça fait le mec qui vient de la revolution Russe ,couteau entre les dents ,prêt a découper du capitaliste ...

                          ou bien ,El Olivera Del Besanççenos de la Posta ,ça fait le révolutionnaire latino ,un puros aux lèvres,prêt a mitrailler le bourgeois ....

                          mais Olivier Besancenot ,avec ses joues rebondies ,on s’imagine qu’il vit encore chez sa maman " Olivier !!!! t’as pas tiré la chasse d’eau des cabinets !!!!" " Olivier ,c’est l’heure de passer à table ...vas te laver les mains !!!!!"


                          • haddock 1er février 2008 09:34

                            c ’est vrai ça ,

                             

                            ou alors Ambalaba Gougouni Besan Idi Cenot Wéday Gougouna finis ta soupe !


                            • ZORBA 1er février 2008 13:49

                              LES DERNIERS COMMENTAIRES SONT SI "CONS"QU’IL N’EST MEME PAS DIGNE D’Y REPONDRE.

                              POUR LE RESTE ET L’AVENIR CE QU’IL Y A DE SUR C’EST QUE SI ON NE VEUT JAMAIS VOIR LE SOCIALISME ,IL N’Y A QU’A VOTER P.S.ET L’IDEE DE SOCIALISME N’EST PAS MORTE TOUT AU CONTRAIRE.N’AVONS NOUS PAS LA COMMUNE DE PARIS EN MEMOIRE ?LA FAUTE MAJEURE DU P.C. A ETE DE S’ALLIER AU P.S. DES LES ANNEES 70 .EN VOILA LE RESULTAT ACHEVE .ALORS BESANCENOT OU D’AUTRES POURVU QUE LE PROJET AVANCE ,QUOI DE MIEUX POUR LE MONDE DU TRAVAIL.

                              ET COMME L’A DIT LE POETE :OISIFS ALLEZ MOURIR AILLEURS.J’AJOUTE,AVEC SARKO ET SA BANDE ET TOUS CEUX QUI LE SOUTIENNENT.


                            • Black Ader 1er février 2008 13:55

                              "N’AVONS NOUS PAS LA COMMUNE DE PARIS EN MEMOIRE ?L"

                               

                              Le truc ou les prolos ont incendier la moitier de paris, violé les femmes, égorgés les passants, pillé magasin, etc ..

                               Si c’est ca votre socialisme ! Même les NAZI étaient plus civilisés !

                               

                              "OISIFS ALLEZ MOURIR AILLEURS.J’AJOUTE,AVEC SARKO ET SA BANDE ET TOUS CEUX QUI LE SOUTIENNENT."

                              Oui, fonctionnaires et chomeurs, allez crever ailleur. Bon, et a part ca ?


                            • masuyer masuyer 1er février 2008 14:17

                              Merci Black Ader de confirmer la validité de mon commentaire du 31 janvier 2008 à 19H11


                            • Gilles Gilles 1er février 2008 16:36

                              Et Blackos, pourquoi si la moitié des français (pardon des nazis) te fait chier comme ça, pourquoi tu tire pas ton cul ailleurs toi ?

                              J’sais pas moi.....tient en Asie.....au moins ils bossent là bas !


                            • Gilles Gilles 1er février 2008 16:33

                              Pour mémoire, l’interdiction des licenciements proné par la LCR et LO serait dans les entreprises qui font des profits ; pas toutes donc. Même un gaucho sait que sans argent, on ne peut redistribuer.

                              Il est vrai que sur les banderolles et dans les slogans, les militants s’arrêtent à "l’interdiction des licenciement", plus démagogiquement porteur il est vrai dans un contexte politique où les slogans courts et percutants marchent 1000 fois mieux qu’une explication longue et précise. C’est du à la connardisation des électeurs par les politiques démagos.

                               

                              Pour que le nouveau parti ait vocation à regrouper ceux qui à gauche cherchent des solutions innovantes et sociales en rupture avec le consumérisme éffréné, l’exploitation des ressources et de l’homme par l’homme, il faudrait déjà :

                              - que ce ne soit pas une simple émanation de la LCR mais vraiment une fusion de la gauche (PC, Bové et quelques PS de gauche au moins). LO on laisse béton, trop sectaires et de plus ils n’attendent que le bordel pour faire leur révolution.

                              - que le fond prime sur les luttes intestines à la con. Putain les voir se battre pour être le candidat qui fera entre 1 et 4% des voix, c’est vraiment pitoyable.

                              - qu’ils nous balancent un vrai programme cohérent, un vrai projet viable de société (même s’il doit être en rupture totale avec le capitalisme...ou non) et pas le galimatia ridicule qu’était le programme présidentielle de la LCR. En gros être un mouvement qui inspire la confiance et la compétence sur tous les points plus qu’être un parti de protestation à courtes vues (même si elles sont justifiées). Tient, sortir du capitalisme, OK je signe, mais j’aimerais savoir comment ils l’envisagent, avec qui, les conséquences prévisibles etc etc etc

                              Si tout ça est réuni ils ont mon vote, voir mon aide. Mais je doute....car en devenant plus sérieux et capables de gouverner ils risquent de se mettre à dos la frange de leur militants et de l’électorat habituel qui préférent en découdre et les accuserait de "réformisme", de devenir les suppots de la bourgeoisie....et fonderait un nouveau parti révolutionnaire, voir rejoindrait LO

                              Du courage messieurs !

                               


                              • jaja jaja 1er février 2008 19:05

                                Gilles " qu’ils nous balancent un vrai programme cohérent, un vrai projet viable de société (même s’il doit être en rupture totale avec le capitalisme...ou non)"

                                S’il est en rupture totale avec le capitalisme ce parti m’intéresse, sinon pas du tout... En politique il vaut mieux être cohérent, on ne peut dire tout et faire le contraire de ce qu’on dit...

                                Étant pour l’égalité sociale entre toutes et tous, un parti qui s’accommoderait de l’exploitation du travail humain et des sempiternelles guerres de domination des marchands de canon et des multinationales serait à dénoncer au même titre que les autres partis traditionnels même s’il se dit "de gauche".

                                Je suis pour un parti qui veut vraiment abolir le capitalisme... Le reste ne m’intéresse pas !


                                • Gilles Gilles 2 février 2008 16:22

                                  jaja

                                  Ce que je voulais dire c’est que même pour des anti capitalistes, sortir de ce système ne peut se faire brutalement, à moins de prendre le risque d’un effondrement qui risquerait d’être trés dommeageable, voir donner naissance à des mouvements extrémistes incontrôlés (ya qu’à connaitre l’histoire du XXem pour en découvrir)

                                  Un parti anti-capitaliste décent se doit de penser à la transition, ce qui veut dire, peut être, de s’accommoder de ces structures un temps (court...) tout en les réformant progressivement Il ne suffit pas d’annoner des slogans pour la liquidation des structures en place mais de montrer ce que l’on met à la place et comment, tout en réfléchissant au niveau mondial et non franco-français

                                  S’ils ne conduisent pas cette réflexion, ils restent un parti révolutionnaire attendant son heure


                                • Stephane Klein Stephane Klein 2 février 2008 15:10

                                  Je vire a gauche

                                  Je vire a gauche

                                  Je vire a gauche

                                  Je vire a gauche

                                  Et ou je me retrouve ?

                                   

                                  Il y a encore quelqu’un pour croire que la LCR propose,de realiste, il y a quelqu’un pour croire que ce le programme de la LR n’est pas la politique du pire, la fuite en avant ?

                                  La politique de la negociation ’a la scandinave’ n’est pas un leurre, elle est parfaitement applicable a partir du moment ou cesse la demagogie, et j’ai bon espoir en voyant l’extreme-gauche (et l’extreme-droite) se reduire comme peau de chagrin


                                  • jaja jaja 2 février 2008 18:25

                                    @Stephane : La politique du pire existe, il suffit d’observer l’état du monde pour s’en convaincre... famines, guerres sanglantes pour le contrôle des richesses de la planète, travail des enfants, exploitation éhontée des plus faibles par les plus forts (lire par les plus salauds) et j’en passe.

                                    Que l’extrême gauche se réduise comme peau de chagrin c’est possible, mais en politique il n’y a jamais de vérité définitive. Ce qui est sûr c’est qu’il y a énormément de non encartés et de non votants (dont je suis) qui attendent de voir ce "nouveau parti anticapitaliste" à l’oeuvre. Si c’est réellement un parti de résistance à la minorité dirigeante qui s’estime au dessus de tous, alors je le rejoindrait... Et, à en juger autour de moi, je ne serais pas le seul.

                                    @ Gilles, tout changement profond s’appelle une révolution et, en effet, c’est souvent brutal. Mais les révolutions ne se produisent le plus souvent qu’en périodes troublées, guerres, invasions, misère extrême etc., donc dans une période où la violence des dominants sur les dominés est devenue et ressentie comme insupportable.

                                    Je ne crois pas un seul instant que des réformes structurelles puissent être menées à bien tranquillement et dans la durée. Une oligarchie nouvelle aurait alors le temps de s’installer et de mettre tous les rouages du nouveau pouvoir à son service et au bénéfice de ses seuls intérêts comme ce fut le cas en URSS, puis après un certain temps de revenir au capitalisme privé après s’être emparée de toutes les richesses.

                                     


                                    • moebius 3 février 2008 01:16

                                      .."qui attendent de voir ce nouveau parti anticapitaliste à l’oeuvre"


                                      • moebius 3 février 2008 01:17

                                        ..c’est nouveau ! ça vient de sortir ?


                                      • Fares 3 février 2008 15:01

                                        Que faire ?

                                        Pour moi, la réponse est : FAIRE DES MEDIAS UNE QUESTION POLITIQUE PRIORITAIRE.

                                         

                                        Agoravox est un lieu d’échanges et de confrontations d’idées, dans lequel le pluralisme des opinions est infiniment mieux représenté que dans n’importe quel média classique (télés, radios, journaux).

                                        Les lecteurs d’Agoravox ont accès à des infos qui sont censurées dans les médias classiques ( par exemple : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=34991 ). Ils sont donc naturellement plus sensibilisés à l’importance d’avoir accès à des médias réellement indépendants ( http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=31009 ).

                                        Alors est-ce vraiment une surprise si dans les sondages réalisés sur les lecteurs d’Agoravox avant l’élection présidentielle, le seul candidat à avoir abordé sérieusement la question des médias et du traitement de l’information (François Bayrou) se voyait crédité de 41% d’intentions de vote au 1er tour ?! ( http://www.agoravox.fr/sondages.php?dispid=32 ).

                                         

                                        Aujourd’hui les médias de masses servent à légitimer la connerie. C’est leur rôle, et ils le remplissent à merveille. Comment s’étonner dès lors de l’élection d’un Nicolas Sarkozy ?

                                        Notre paysage audiovisuel nous appartient ! La question des médias doit devenir une question centrale des programmes politiques. Il n’y aura pas d’alternative à gauche tant qu’il n’y aura pas de volonté politique de se réapproprier la question du rôle des médias.


                                        • jaja jaja 3 février 2008 16:42

                                          Les grands médias sont presque tous aux mains des milliardaires. Ils formatent l’opinion et vont pratiquement tous dans le même sens. Ils appellent "réforme" tout ce qui en fait est une contre-réforme, une régression sociale. A l’image d’Orwell, cette "Novlangue" envahit tous nos journaux, toutes nos télés...

                                          Partisans du moins-disant social, suppôts de toutes les guerres de rapine (menées par la gauche comme par la droite) ces médias influent sur la pensée des gens, faussent le jeu démocratique, nient dans les faits le nécessaire pluralisme de l’information et de ses sources.

                                          Se réapproprier ces médias ? Cela voudrait dire exproprier ceux qui les possèdent, je doute fort que Bayrou pensait à ça lors de ses critiques... En attendant savoir que les grands médias ne sont que des instruments de propagande mensongère n’est déja pas si mal....

                                           


                                          • moebius 3 février 2008 20:52

                                            Mais oui la voila la solution que meme Bayrou il ya pas pensé, il suffit de se réaproprier les grands médias et d’, exproprions les milliardaires...bon dieu mais c’est bien sur ! que ne ni avons nous pas pensé plutot ? en voilà un parti qui est radical !..imprimons des tracts, distribuons les et organisons une grande manifestation unitaire avec toute la gauche contre le parti socialiste

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