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Gauche radicale : Comment se prémunir du risque totalitaire ?

Qu’est ce qui sépare la gauche modérée et la gauche radicale quand les deux sont d’accord pour parvenir au pouvoir par les urnes ? Le rythme annoncé des transformations à opérer et le degré de volonté pour parvenir au bout du chemin. A priori pas de désaccord de fond. Mais la social démocratie a-t-elle vraiment quelque chose à voir avec la gauche dite radicale en matière de politique économique ? En tant que libéraux, les socio démocrates n’envisagent pas la reprise en main de l’économie par les élus. Tout au plus espèrent-ils accompagner le mouvement et l’adoucir quelque peu grâce à une miraculeuse pommade sociale. Mais aujourd’hui, ce discours ne tient plus…et ils en ont conscience.

Donner libre cours à l’économie globalisée, c’est à dire laisser le marché libre en le prémunissant de toute intervention des Etats, revient à imposer des contraintes aux seconds et à garantir l’immunité à la première. Contraintes budgétaires et mise en œuvre de politique dites de rigueur constituent le nec plus ultra de la doxa de l’école de Chicago. Grâce à la crise, il est devenu de notoriété publique que les pouvoirs politiques sont à la botte des financiers et autres agences de notation. Le mécanisme est désormais à nu. Du coup, le grand perdant idéologique de cette crise n’est autre que le néolibéralisme tant il est devenu évident que l’on ne peut pas laisser la finance internationale s’amuser dans son coin hors de tout contrôle. Le débat n’est plus de savoir si l’Etat doit se mêler d’économie mais à quel degré et à quelles conditions il doit le faire. Et cela même les socio démocrates le reconnaissent aujourd’hui. Autre chose est de savoir à quel rythme et s’ils en ont vraiment la volonté. De cela la gauche radicale ne manque pas, on lui reprocherait d’ailleurs plutôt l’inverse.

J’appartiens à ce courant de pensée qui estime que le pouvoir politique doit reprendre la main sur le pouvoir économique, le premier étant détenu en dernier ressort par l’ensemble des citoyens. Souhaiter ce reversement n’est pas suffisant pour dire qu’il s’agit là d’une pensée d’ extrême gauche.D’ailleurs, d’autres, bien plus modérés, le disent, certains osent même esquisser des politiques dans ce sens. Mais tout est affaire de dosage. Jusqu’à quel point l’Etat doit-il intervenir dans la vie économique ? Et comment fixer des limites à son intervention ?

Les partisans d’une intervention puissante du pouvoir politique sur la vie économique demeurent confrontés et comme tétanisés par cette double question. Et c’est bien là leur difficulté politique majeure. Nombre de personnes adhèrent de prime abord aux thèses défendues par des hommes comme Jean-Luc Mélenchon. Mais très peu osent franchir le pas. De quoi arguent-ils pour justifier leur “non passage” à l’acte ?

Les arguments conjoncturels ne manquent pas : de la crainte d’une dispersion des voix à gauche, le souvenir de 2002 etc. Mais, cela n’est qu’écume, car au fond ce qui pose problème relève en fait de la dialectique du “je” et du “nous”. Pour faire simple, oui à la solidarité mais quid de ma liberté ? Résorber les inégalités, bien sûr, mais faut-il payer davantage d’impôts ? Et après tout, si je parviens à m’enrichir, je ne le dois qu’à mon mérite personnel. Alors pourquoi partager mon dû ?

L’idéal de la gauche radicale ne pose pas de difficultés préalables pour tout humaniste, en revanche, beaucoup craignent l’après. Une fois au pouvoir, cette gauche ne risque-t-elle pas de mettre en œuvre une politique qui, in fine,réduira certaines libertés, celle d’entreprendre, de spéculer, d’obtenir des abattements fiscaux, ou même celle de m’exprimer ou de pratiquer ma religion ? Ces mêmes personnes qui ont aussi quelques notions d’histoire nous rappelleraient l’URSS, la Chine, Cuba ou le Venezuela. “Est-cela que vous nous promettez ? L’absence de démocratie, les libertés confisquées, la mise au banc de la communauté internationale ? Continuez à rêver de ce monde plus juste, mais je vous en prie, ne faîtes rien pour y parvenir.” Voilà le refrain entonné. L’Histoire, il est vrai, plaide contre la gauche radicale. Et donner des gages de bonne foi ne changera rien à la donne. Alors que faire ? Comment convaincre au delà des acquis à la cause ? Comment rassurer le modéré, comment lui démontrer que nous ne souhaitons pas faire de la France une Corée du Nord ?

Il faudrait commencer par lui rappeler que tenir un discours modéré de nos jours, c’est accepter que l’inacceptable se perpétue. Il faudrait surtout lui parler des garde fous démocratiques que tout gouvernement ancré à gauche se doit de mettre en place. Ne le nions pas, les projets égalitaristes ont souvent sabordé les libertés. C’est conscients de cette histoire qu’il nous faudra gouverner, c’est en la critiquant que nous pourrons convaincre. Au placard Che Guevara et Zapata ! Regardons plutôt Morales et Lula qui, au quotidien, parviennent à lutter avec succès contre les injonctions de la finance internationale. Nous ne cherchons pas à ce qu’il n’y ait plus de riches mais seulement moins de pauvres.

Oh bien sûr, je vois déjà les sourires en coin se profiler : “Quel grand naïf, comment être aussi niais.” A ceux-là je répondrai que l’Histoire n’enseigne qu’une chose : les inégalités sociales ne peuvent s’accroître indéfiniment sans provoquer de cataclysme. Si l’on ne soigne pas le mal, d’autres le guériront avec des remèdes autrement dévastateurs. Une société en voie de paupérisation comme l’est la nôtre doit savoir qu’elle est en danger. Prôner le laisser-faire c’est accélérer sa fin.


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60 réactions à cet article    


  • jaja jaja 25 septembre 2010 10:11

    "Qu’est ce qui sépare la gauche modérée et la gauche radicale quand les deux sont d’accord pour parvenir au pouvoir par les urnes ?« 

    Apparemment nous n’avons pas la même définition de la gauche radicale. L’idée de Révolution existe toujours chez elle et les bons gestionnaires du capitalisme que furent et que sont encore les Mélenchon (gouvernement Jospin le privatiseur) ou les Lula sont mal placés pour se targuer d’être de cette »gauche radicale« ..

    Les Révolutions ne sont pas des bains de sang. Ce sont les contre-révolutions menées par les forces armées des pouvoirs déchus qui enfantent le cycle des violences. Et ceci que les changements se fassent par les urnes (Espagne 1936 ou Chili) ou par la rue... Et à cette violence menée par les nantis il faut bien répondre par la force...

    Lorsque la bourgeoisie tolère un gouvernement »populaire« issu des urnes c’est qu’elle sait déja que son pouvoir et ses richesses ne seront nullement menacés.

    La première tâche d’une révolution c’est de socialiser les banques (publiques et privées) de les regrouper en un seul pôle public placé sous le contrôle de la population. Les gros actionnaires n’étant pas indemnisés.

    Tant que cette socialisation des banques n’est pas réalisée la société reste une société capitaliste et les gouvernants (même s’ils se réclament de la »gauche radicale") ne sont que les marionnettes des exploiteurs....

    Instaurer ensuite la vraie démocratie, c’est-à-dire la démocratie directe non seulement au niveau politique mais aussi économique (dans le monde de l’entreprise où doit régner l’autogestion où les travailleurs sont maîtres) est l’étape suivante.

    Ce qui garantit une telle Révolution contre le totalitarisme connu en URSS par exemple c’est justement cette démocratie directe qu’il s’agit de préserver contre toute tentative contre-révolutionnaire pour la supprimer au profit exclusif d’une nouvelle Nomenklatura exploiteuse.

    Nul doute qu’on est bien loin ici des projets des Lula ou Mélenchon...


    • Rodolphe 25 septembre 2010 10:31

      Un gouvernement populaire ne peut durer que s’il est porté par les urnes ; sinon la contre-révolution est inévitable. Prendre le pouvoir par la force pour instaurer « la démocratie directe » me semble insensé. Il est impossible de rendre le pouvoir à ceux à qui on l’a confisqué.

      Par radicale j’entends « effective », qui mène pied à pied un processus de reconquête sur les puissances financières et réduise effectivement les inégalités. Votre « gauche radicale » porte déjà en elle les germes totalitaires... et c’est pourquoi elle ne peut espérer l’emporter dans les urnes. Votre gauche radicale n’a d’autres moyens que l’action violente pour arriver au pouvoir. Ce qui lui permet de se prétendre « radicale et révolutionnaire ».


    • jaja jaja 25 septembre 2010 10:49

      On a déja vu ces processus de « reconquête » à l’oeuvre. C’est toute l’histoire des gouvernements de « gauche » pratiquant la répression coloniale puis soutenant l’impérialisme US (Guerre du Golfe de Mitterrand), privatisant plus que la droite n’avait osé le faire etc...

      Et votre victoire électorale ne peut se faire, à l’heure actuelle, qu’en alliance avec le PS qui n’est que l’autre face de l’exploitation capitaliste. Vous apprêtez-vous à voter DSK (l’affameur des peuples du FMI) au second tour des Présidentielles ?

      Quand à la démocratie directe elle n’a rien à voir avec le totalitarisme dont on peut tirer les leçons au vu des expériences « socialistes » (lire capitalistes d’État) du XXème siècle...

      Les Révolutions sont cycliques dans l’histoire. Elles reprennent au point où les dernières tentatives se sont enrayées. Pour l’URSS c’est dès 1919 que la démocratie directe fut confisquée au profit d’une nouvelle classe exploiteuse dont les enfants sont aujourd’hui les capitalistes de la « nouvelle » Russie.


    • Rodolphe 25 septembre 2010 11:02

      Je ne vois pas ce que DSK vient faire là, mais non je ne voterai pas pour lui
      Alliance avec le PS ? Non, l’idée est plutôt de convaincre ses sympathisants
      Il n’y a jamais eu de démocratie directe en URSS, les soviets de 18 ou 19 ne concernaient qu’une minorité prolétarienne dans un empire constitué à 80% de paysans. Les Soviets ont juste échoué à s’accaparer tout le pouvoir face à Lénine et ses sbires.

      Pour être clair, l’alternative ne passera que par les urnes et votre ligne de conduite (que je respecte pourtant) est la garantie d’une succession d’échecs infinis.


    • Peretz Peretz 25 septembre 2010 16:19

      Entre démocratie directe et démocratie dite(faussement) représentative à la Française,, il y a la place pour une démocratie semi-directe style Proudhon ; Voir www.citoyenreferent.fr


    • clostra 27 septembre 2010 10:01

      @Rodolphe
      Il me semble que nous vivons l’ère des communiquant. oh ! pas la communication telle que nous l’aurions envisagée : la communication-manipulation, celle des publicitaires (voyez comme Ségala n’est ni de gauche ni de droite...)
      Pour éviter les écueils du totalitarisme, ne peut-on imaginer un pouvoir capable d’animer une réunion, de donner la parole à chacun, de la valoriser, de favoriser une prise de décision collective, ayant tous les éléments en main avec en bonus, une prime « éducation permanente ».
      On ne le dira jamais assez : l’homme est avant tout créatif ou il n’est pas (il est esclave).
      Affirmer la volonté de créer les conditions favorables à une création collective serait bienvenu de la part d’un candidat et d’une équipe présidentielle qui serait capable de donner l’exemple par son fonctionnement même.
      Ensuite, nous verrons s’il faut ou non un Roi (ou une Reine) pour accorder nos inconscients sur le sentiment d’appartenance et de sécurité...


    • jaja jaja 25 septembre 2010 10:33

      « Nous ne cherchons pas à ce qu’il n’y ait plus de riches mais seulement moins de pauvres. »

      C’est aussi ce que disent tous les « libéraux » (lire partisans du capitalisme) de cette planète. Une « gauche radicale » qui accepte donc les inégalités sociales et qui ne veut en rien les supprimer « radicalement » me fait amèrement rigoler.

      Quand je pense qu’on a reproché au NPA de faire cavalier seul aux élections et de refuser « l’union » avec ces forces qui ne feront que maintenir la soumission aux forces de l’argent et qui l’annoncent clairement il y a de quoi enrager de voir que cette mauvaise mayonnaise prend quand même !


      • Francis, agnotologue JL 25 septembre 2010 10:51

        «  »Nous ne cherchons pas à ce qu’il n’y ait plus de riches mais seulement moins de pauvres.«  : C’est aussi ce que disent tous les »libéraux" (Jaja)

        Ah !? Les libéraux disent cela ?

        Pour ce qui est des inégalités : un peu d’inégalité c’est bon pour la machine économique, trop d’inégalités, ça la tue, ou du moins la perverti : Si croissance il y a, ce n’est plus que croissance cancéreuse.

        C’est pourtant simple à comprendre ! Et à vérifier !


      • jaja jaja 25 septembre 2010 11:06

        @ JL : « un peu d’inégalité c’est bon pour la machine économique... »

        Facile à comprendre ? Bon je dois être stupide parce que là je ne comprends pas du tout.... Expliquez moi...
        En tous cas l’inégalité (que ce soit un peu ou beaucoup) est mauvaise pour celle ou celui qui la subit. C’est très facile à comprendre je pense...

        Une gauche « radicale » qui dès le départ s’emploie dans son projet à maintenir l’inégalité sociale c’est curieux (pour être gentil)...


      • Rodolphe 25 septembre 2010 11:37

        Une gauche « radicale » qui dès le départ s’emploie dans son projet à maintenir l’inégalité sociale c’est curieux (pour être gentil)..

        Jaja, là ça relève de la mauvaise foi


      • jaja jaja 25 septembre 2010 11:39

        Cette phrase c’est bien vous qui l’avez écrite non ? «  »Nous ne cherchons pas à ce qu’il n’y ait plus de riches mais seulement moins de pauvres."


      • Rodolphe 25 septembre 2010 11:44

        Oui et cela signifie qu’il faut partager les richesses afin de réduire les inégalités sociales. S’il n’y avait pas de riches Jaja, où prendrais-tu l’argent pour qu’il y ait moins de pauvres ?


      • jaja jaja 25 septembre 2010 11:48

        S’il n’y avait pas de riches, cela voudrait dire que le partage des richesses serait réalisé, la production et la banque socialisées... les classes sociales abolies.

        Ce qui est le but de toute vraie gauche « radicale » quelles que soient les nuances..


      • Francis, agnotologue JL 25 septembre 2010 11:48

        @ jaja, ce que vous ne comprenez pas c’est que la machine économique n’est pas vous, et vous nêtes pas la machine économique. Plus précisément, ce qui est bon pour vous n’est pas forcément bon pour vousla machine économique. A l’inverse, ce qui est bon pour la machine économique l’est peu ou prou pour chacun d’entre nous.

        Quant aux inégalités, je n’y peux rien, elles existent naturellement. Les inégalités insupportables et qu’il faut combattre sont celles que la machine économique amplifie au delà du raisonnable.


      • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2010 11:52

        @ jaja, ce que vous ne comprenez pas c’est que la machine économique n’est pas vous, et vous nêtes pas la machine économique. Plus précisément, ce qui est bon pour vous n’est pas forcément bon pour vousla machine économique. A l’inverse, ce qui est bon pour la machine économique l’est peu ou prou pour chacun d’entre nous.

        Charabia pour autistes ....


      • jaja jaja 25 septembre 2010 11:57

        Ce que vous ne semblez pas comprendre c’est que toutes les richesses sont produites par les travailleurs et que la « machine économique » doit être totalement à leur service et non à celui des actionnaires parasites.
        Cette « machine économique » est une construction humaine et non une entité abstraite hors de nos possibilités de contrôle.
        Les fruits du travail humain doivent être également répartis entre tous. L’outil de production n’est pas du domaine de la propriété privée.


      • Francis, agnotologue JL 25 septembre 2010 12:59

        @ jaja, nous parlons là un peu dans l’abstrait : il faudrait faire une classification des inégalités. Mettons pour faire simple que nous parlons des inégalités de revenus et de patrimoines. De mon point de vue, l’égalitarisme est aussi néfaste à la bonne marche de l’économie que des inégalités excessives, l’histoire nous l’a montré.

        Et pour enfoncer le clou, je dirais que le libéralisme économique est un intégrisme aussi mortifère, aussi destructeur que le collectivisme.


      • Francis, agnotologue JL 25 septembre 2010 13:02

        Quant à l’autre neu neu qui voit des autistes partout, je ne demande pas « Que fait la police », vu que visiblement celui-là fait partie de la police de pensée !  smiley


      • jaja jaja 25 septembre 2010 13:10

        JL, aucune société n’a été égalitaire dans l’histoire du point de vue des revenus. Surtout pas l’URSS malgré la légende....

        Je l’ai déja écrit sur Avox : : 100 à 200 roubles pour les ouvriers, 5000 pour l’Académicien des sciences et revenus totalement inconnus pour les hauts dignitaires de la Nomenklatura qui eux jouissent de plusieurs Datchas, salles de projection privées, piscines, cuisinières et femmes de ménage, secrétaires, chauffeurs et grosses Volga etc....

        Donc que l’égalité sociale soit néfaste ne peut être démontré autrement que par un raisonnement abstrait...


      • Francis, agnotologue JL 25 septembre 2010 13:20

        « aucune société n’a été égalitaire dans l’histoire du point de vue des revenus » (jaja)

        Vous ne croyez pas qu’il y a de bonnes raisons pour cela ?

        L’inégalité excessive est condamnable. Quant à l’inégalité « raisonnable », le problème ne vient pas de l’inégalité en elle-même, mais des critères qui permettent cette inégalité.

         Par exemple, le « greed is good » des adorateurs de la main invisible est une horreur aussi grotesque que le principe « la fin justifie les moyens ».

        Mais je persiste et signe : avec des ennemis comme les prosélytes de l’égalitarisme, les libéraux n’ont pas besoin d’amis !  smiley 


      • jaja jaja 25 septembre 2010 23:12

        Difficile de répondre à tant de stupidité...


      • Francis, agnotologue JL 26 septembre 2010 07:50

        jaja, vous dites : « ... que l’égalité sociale soit néfaste ne peut être démontré autrement que par un raisonnement abstrait... »

        Qui a dit que l’égalité sociale est néfaste ? Et d’abord, c’est quoi l’égalité sociale ?

        Au risque de lasser, je me répète : la revendication de l’égalité de revenu et de patrimoine est non seulement utopique mais en plus délétère. Il faut vivre chez les bisounours pour revendiquer une chose pareille. Il faut être bien naïf pour croire que le lion acceptera le régime végétarien de l’âne, que le moucheron saura manger autant que l’éléphant, que le crocodile sera aussi frugal que le canari !
         
        C’est pourquoi je dis que cette revendication est un miroir aux alouettes qui attire les gogos, fausse le débat d’idées et ne permet pas à la gauche de l’emporter. C’était la stratégie des communistes d’avant Mitterrand, qui préféraient la droite aux socialistes considédrés à l’époque comme les pires ennemis de la classe ouvrière.

        Mais vous avez raison : Sarkozy et DSK c’est peste et choléra le premier c’est comme dit Marianne, « Le FN + le Medef » ; quant à DSK, c’est la grande finance internationale + la grande serpillère pour éponger nos larmes quand nous aurons perdu « le seul bien des pauvres » comme disait Jaurès, à savoir la nation.


      • jaja jaja 26 septembre 2010 10:55

        « la revendication de l’égalité de revenu et de patrimoine est non seulement utopique mais en plus délétère. »

        JL, cette exigence d’égalité sociale nous vient de la nuit des temps et à l’ère moderne fut portée par les « bisounours » Gracchus Babeuf, Auguste Blanqui, Louise Michel, Marx, Bakounine, Makhaïski et j’en passe. Autrement dit par tous les théoriciens historiques de la gauche...

        Tous les soulèvements des « bisounours » du peuple ouvrier se firent en son nom. Ce n’est que très récemment suite aux dérives du PCF, aligné sur le Moscou de Staline, que cette exigence d’égalité séculaire et donc de démocratie vraie fut abandonnée dans notre pays....

        Sans égalité, tous les changements annoncés ne sont que poudre aux yeux et sont la garantie absolue de la perpétuation de l’exploitation capitaliste.

        Il est vrai que de nos jours la « gauche » n’a comme but que de gérer celle-ci. Ce qu’elle fait d’ailleurs à chaque fois qu’elle est au pouvoir....


      • Francis, agnotologue JL 26 septembre 2010 11:07

        jaja, faut-il comprendre que l’égalité sociale c’est l’égalité de revenus et de patrimoines ?

        Mais c’est impossible, voyons. Il faut être réaliste : à égalité de revenus, certains se construiront un patrimoine, d’autres pas. L’égalité de patrimoine étant rompue, il en résultera une inégalitité de revenus ! C’est facile à comprendre, non ? Sauf dans le collectivisme, évidemment, puisque personne n’a de patrimoine ! Mais quand on sait le peu de respect, voire de haine que certains manifestent envers la chose commune, je ne veux même pas y penser.

        Par ailleurs, il est absurde de revendiquer une égalité de revenus entre un bon à rien et un bosseur créatif !

        N’insultez pas la mémoire des gens que vous citez et qui n’étaient sûrement pas si obtrus que vous voulez le faire croire, svp !


      • foufouille foufouille 26 septembre 2010 11:25

        "Mais c’est impossible, voyons. Il faut être réaliste : à égalité de revenus, certains se construiront un patrimoine, d’autres pas"
        il sufit de limiter la propriete
        ou de les obliger a etre proprietaire en location vente par ex

        l’egalite est peu possible mais une inegalite minimum, si


      • jaja jaja 26 septembre 2010 11:30

        « N’insultez pas la mémoire des gens que vous citez et qui n’étaient sûrement pas si obtrus que vous voulez le faire croire, svp  ! »

        Je n’ai absolument pas l’intention d’insulter la mémoire de celles et ceux qui se battirent pour instaurer l’égalité sociale entre tous.Vous devriez les lire pour voir qui de nous deux le fait :

        Quelques lignes de Makhaïski, l’un des théoriciens de l’égalité sociale et qui a remarquablement bien caractérisé ce que voulaient les socialistes même à une époque où ils prônaient encore « l’expropriation des capitalistes »....alors de nos jours.... :

        « L’expropriation de la classe des capitalistes ne signifie nullement encore l’expropriation de toute la société bourgeoise. Par la suppression des capitalistes privés, la classe ouvrière moderne, les esclaves contemporains, ne cessent pas d’être condamnés à un travail manuel durant toute leur vie ; par conséquent, la plus-value nationale créée par eux ne disparaît pas, mais passe dans les mains de l’État démocratique, en tant que fonds d’entretien de l’existence parasitaire de tous les pillards, de toute la société bourgeoise. Cette dernière, après la suppression des capitalistes, continue à être une société dominante tout comme auparavant, celle des dirigeants et gouvernants cultivés, du monde des mains blanches ; elle reste le possesseur du profit national qui se répartit sous la même forme que maintenant : honoraires des travailleurs intellectuels ; puis grâce à la propriété familiale et à son mode de vie, ce système se conserve et se reproduit de génération en génération »


      • Francis, agnotologue JL 26 septembre 2010 12:07

        « l’egalite est peu possible mais une inegalite minimum, si » (Foufouille)

        Nous sommes d’accord.


      • foufouille foufouille 26 septembre 2010 12:11

        @ JL
        de plus, si on laisse pas une place aux « loups », ils se debrouilleraient pour changer le systeme
        bien sur ils essaieront toujours


      • Francis, agnotologue JL 25 septembre 2010 11:01

        Article intéressant, et qui mérite qu’on s’y attarde.

        En attendant, je lis : « Et après tout, si je parviens à m’enrichir, je ne le dois qu’à mon mérite personnel. »

        C’est pas exactement cela : si je perviens à m’enrichir, c’est peut-être dû à mon mérite personnel, mais aussi et surtout au contexte économique et social ! Il est avéré qu’en système capitaliste, l(argent va à l’argent. Les infrastructures socio-économiques sont l’un des facteurs de développement.

        La plus value des activités non marchandes est une production de richesse au même titre que la plus value des activités marchandes. Il se trouve que les producteurs de richesses marchandes, contrairement aux fonctionnaires, sont en situation de prélever un profit non déterminé a priori par la démocratie (élus, experts). Ce n’est que légitime donc que ce profit soit taxé à sa juste dimension. Dit autrement, l’Etat ne prend pas l’argent dans les poches des entrepreneurs : il leur concède un droit à se servir sur leur production : c’est cela le vrai libéralisme. L’impôt est le moyen de ramener a posteriori les parts prohibitives à un niveau raisonnable et solidaire. La fuite devant l’impôt c’est de l’incivisme. La suppression de l’impôt ce n’est plus du libéralisme c’est de l’ultra libéralisme. Le néolibéralisme de son coté est défini comme la déliquescence organisée des services publics livrés au secteur privé, à ne pas confondre donc avec la revendication de baisses d’impôts. Le bouclier fiscal par exemple, c’est de l’ultra libéralisme. La réduction a priori de la dimension de l’Etat, du nombre de fonctionnaires, c’est de l’idéologie néolibérale. Le néolibéralisme c’est l’anti-socialisme (la société de marché) cependant que l’ultra libéralisme tend vers le libertarianisme (tout est permis).


        • Francis, agnotologue JL 25 septembre 2010 11:05

          Un mot sur les inégalités : plus le milieu socio-économique est restreint, et plus les inégalités sont « raisonnables ». A contrario, plus l’environnement socio-économique est vaste, et plus les inégalités sont grandes, excessives.

          Et cette règle explique pourquoi les entrepreneurs sont partisans de la mondialisation : la mondialisation et le creusement des inégalités, c’est la poule et l’oeuf.


        • Rodolphe 25 septembre 2010 11:31

          ok avec votre analyse, mais la phrase que vous de l’article que vous citez ne reflète nullement ma pensée, mais plutôt celle de la doxa !


        • Francis, agnotologue JL 25 septembre 2010 11:42

          @ Rodolphe, je l’avais bien compris ainsi. Cdt.


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2010 11:14

          Y en a des profs de baratinage verbal ici .
          Des théoriciens de l’ explication qui ont sans-doute jamais eu d’ entreprises et qui en parlent de long en large répétant ce qu’ ils ont lu dans des livres d’ élucubrations masturbatoires pour neurones en faillitte .


          • Rodolphe 25 septembre 2010 11:24

            Votre prose n’a de comparable que celle du brave capitaine !


          • Rodolphe 25 septembre 2010 11:29

            Plus précisément : Faut-il « avoir eu une entreprise » pour en parler ? Pourquoi l’expérience serait-elle supérieure à l’« élucubration masturbatoire » ? Et pis que tout « ils ont lu dans les livres ». Non mais quelle horreur, foutez moi tout ça au feu !


          • Peretz Peretz 25 septembre 2010 16:28

            @Entre le totalitarisme libéral et le totalitarisme marxiste il doit bien avoir une petite place pour les citoyens ? www.citoyenreferent


          • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2010 11:33

            Pour maîtriser un sujet il est préférable d’ en connaitre les tenants et les aboutissants .

            L’ illusion se heurte le plus souvent à la réalité .

            Les bouquins de marketing bien utiles par ailleurs , ne valent pas une bonne expérience sur le terrain .


            • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2010 12:26

              Pourquoi  ceux qui sont si sûrs d’ eux ne montent pas leur boîte pour confirmer la véracité de leur propos plutôt que de défiler dans les deux sens de la rue .

              Des tchatcheurs ..... smiley


              • jaja jaja 25 septembre 2010 12:33

                Haddock une fois encore vous êtes totalement hors sujet et ne faites que pourrir ce débat d’idées par une chasse aux hommes qui les défendent.
                Vous devez sacrément vous faire chier dans la vie...


              • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2010 12:38

                Non non Jaja , j’ aime bien lire les conneries que vous écrivez , ça m’ apprend le pourquoi du comment .

                Mais j’ arrive toujours pas à comprendre ce que vous apportez au monde avec vos défilés et votre poing levé .

                Bon l’ esthétique du dessin y a rien à dire , le cadre est pas mal , on dirait Ribouldingue qui s’ énerve ...


                • zelectron zelectron 25 septembre 2010 15:40

                  @ mille millions de sabords
                  mais voilà, ces « gauchistes » ci-dessus sont aussi absurdes que l’actuel gouvernement : aucunes expériences des mamelles de la France ( aujourd’hui industrie, agri-agro-alimentaire, artisanat, je suis très réservé quant au commerce et la finance qui n’apportent pas grand chose si ce n’est le goinfrement d’un certain nombre de parasites).
                  Curieusement dans les rangs de ces beaux fabricants de discours yaka, yfokon, yrespuka etc... y-a-t-il un technicien, ingénieur, docteur es-sciences, patron de PME-PMI-TPE ?
                  Tiens bon tonnerre de Brest !


                • foufouille foufouille 26 septembre 2010 11:28

                  Pourquoi ceux qui sont si sûrs d’ eux ne montent pas leur boîte pour confirmer la véracité de leur propos plutôt que de défiler dans les deux sens de la rue .

                  un minimum de connaissance est necessaire
                  ex : ne pas confondre la caisse et le portemonnaie


                • rocla (haddock) rocla (haddock) 26 septembre 2010 11:42

                  Foufouille quand on écrit des phrases comme  :

                  Un mot sur les inégalités : plus le milieu socio-économique est restreint, et plus les inégalités sont « raisonnables ». A contrario, plus l’environnement socio-économique est vaste, et plus les inégalités sont grandes, excessives.

                  Et cette règle explique pourquoi les entrepreneurs sont partisans de la mondialisation : la mondialisation et le creusement des inégalités, c’est la poule et l’oeuf.

                  C ’est qu’ on a les connaissance requises , c ’est quand-même profond comme réflexion ça .... smiley

                  Un mec assis sur son cul à débiter des conneries à longueur de journée ne fera jamais une entreprise , prisonnier de sa vacuité intellectuelle lui faisant croire qu’ il aurait compris une bribe du monde qui l’ entoure .

                  Le monde de l’ entreprise , que ce soit à une personne ou 1000000 c ’est pas de la tchatch pour autiste , c’ est un monde où on met ses idées en adéquations avec son ambition et son désir de se réaliser .

                  Ici les mecs ils réalisent des phrases creuses , pendant que d’ autres montent des boîtes , donnant du taf à des milliers de gens .

                  Mais tu peux pas comprendre Foufouille , ton truc c ’est d’ obtenir 1500 brouzoufs , comme une idée fixe . Tu n’ as jamais dit ce que tu ferais pour les gagner , ces talbins là .

                  Les JL , Jaja et cie c ’est des tchatcheurs à deux balles ...its all .


                • Francis, agnotologue JL 26 septembre 2010 12:03

                  Ce que ne comprend pas le neuneu qui entre nous est un voleur d’image, car je suppose qu’il n’a pas acquis le droit d’utiliser ce pict !?,

                  Ce que ne comprend pas ce neuneu, policier de la pensée, stipendié peut-être par qui vous savez, c’est que le système a besoin de gens intelligents et instruits pour fonctionner. Ce ne sont pas les traders qui enventent de nouveaux procédés qui permettent le dépôt de brevets qui enrichissent Monsanto, hein !?

                  Ce que ne comprend pas ce neuneu c’est que ces gens intelligents et instruits, lorqu’ils ont du temps libre, et qu’ils sont honnêtes cherchent à changer ce foutu système qui crée de plus en plus d’inégalités, de misère et de pollution.

                  Ce que ne comprend pas ce neuneu qui écrit : « j’ arrive toujours pas à comprendre ce que vous apportez au monde avec vos défilés et votre poing levé » c’est ce que font, produisent, inventent tous les jours ces salariés qu’il ne voit que quand ils sont dans la rue, des salariés qui travaillent de plus en plus dur pour le plus grand profit des rapaces de possédants qui en veulent toujours plus et qui ont inventé l’industrie financière, une industrie où certes des gens intelligents travaillent eux aussi, mais qui ne crée rien sinon du profit pour ceux qui en déjà au delà de ce qu’il peut imaginer !

                  Industrie financière = industrie de prédation !


                • foufouille foufouille 26 septembre 2010 16:21

                  "Mais tu peux pas comprendre Foufouille , ton truc c ’est d’ obtenir 1500 brouzoufs , comme une idée fixe . Tu n’ as jamais dit ce que tu ferais pour les gagner , ces talbins là ."
                  @rocla
                  quand j’etais en bonne sante, je gagnais l’equivalent

                  curer la porcherie du fils de culto me derangeait pas

                  de nos jours tout est delocalise ou robotisable
                  les banquiers pretent du pognon fictif uniquement a certaines personnes

                  pour les 1500 brouzoufs, c’est possible de les donner a tous
                  et de supprimer les bureaucrates

                  perso j’achete une ferme et je vends ma petite production



                  • sonearlia sonearlia 25 septembre 2010 21:03

                    Vous assimilez gauche radicale avec Jean-luc Mélenchon ???

                    Faut revenir sur terre, JLM c’est la gauche modérer.

                    • sonearlia sonearlia 25 septembre 2010 21:08

                      Qu’appelez-vous « Gauche radicale » ?


                    • anty 25 septembre 2010 22:47

                      Un adage venant de pays de l’est :

                      Le capitalisme c’est la crise de temps en temps
                      le communisme c’est la crise permanente

                      Ce adage s’était totalement vérifié en ce qui concerne les ex pays communistes
                      mais il veut aussi dire que que plus on est près d’un modèle de société libre
                      mieux un pays se porte et surtout on peut mieux prévenir des crises

                      Le crises des économies libres étaient bien plus terribles au 18 ème et 19ème siècle qu’elles sont actuellement malgré les apparences.


                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 26 septembre 2010 14:11

                        Ce que ne comprend pas ce neuneu, policier de la pensée, stipendié peut-être par qui vous savez, c’est que le système a besoin de gens intelligents et instruits pour fonctionner. Ce ne sont pas les traders qui enventent de nouveaux procédés qui permettent le dépôt de brevets qui enrichissent Monsanto, hein !?


                        Et qu’ est-ce que t’ as fait Ducon , pour contrer Monsanto concrêtement  ?

                        Pour améliorer les conditions de vie de tes contemporains  ?

                        Qu ’est-ce que t’ as inventé contre les maladies graves qui vont continuer d’ apparaître  ?

                        A part charablablater Ducon la Praline sauce Jaja qu’ est-ce que t’ as réussi comme parcours en dehors de monter ton arrière-train rouge comme les singes du jardin zoologique auxquels les rieurs jettent des cacahuettes en guise d’ encouragement  ?

                        Des litanies de conneries sauce j’ vous l’avais bien dit ... 

                        Tu l’ a remboursé l’ Etat qui t’ a donné l’ ersatzs de connaissances que tu mets en avant en guise de semblant de savoir livresque et encyclopédiste dont tu crois être pourvu . Escroc . 

                        Le jour où on aura besoin de gens intelligents on prendra des mecs de l’ école du rire et non des comme toi tout frais sortis du cimetière de la pensée éteinte à jamais , sélectionnés dans les tiroirs de la morgue où l’ on range les cadavres glauques de la réflexion figée à jamais . 




                         


                        • Francis, agnotologue JL 26 septembre 2010 14:34

                          « Qu ’est-ce que t’ as inventé contre les maladies graves qui vont continuer d’ apparaître ? » (neuneu)

                          Neuneu ne sait pas que pour inventer quelque chose aujourd’hui dans la haute technologie, il faut un environnement gigantesque. Neuneu ne sait pas que les inventions faites dans ce contexte appartiennent au capital. Neuneu ne sait pas que le capital est amoral, et qu’il ne brevète que ce qui peut multiplier son profit et non pas ce qui est bon pour l’humanité. Neuneu ne sait pas que si un salarié travaille pour l’humanité et pas pour le capital, il est jeté. Neuneu ne sait pas que tout le monde peut pas faire boulanger, ou maçon, ou épicier, ou tailleur, parce que le capital par ses économies d’échelle a supprimé tous les emplois artisanaux les uns après les autres en cassant les prix. Neuneu ne sait peut-être pas ce que sont des économies d’échelle ?


                        • foufouille foufouille 26 septembre 2010 16:31

                          « Et qu’ est-ce que t’ as fait Ducon , pour contrer Monsanto concrêtement ? »
                          on a jardin
                          on eleve pas des cochons car ils appartiennent tous a monsato


                        • Francis, agnotologue JL 26 septembre 2010 16:37

                          @ foufouille, vous pourriez préciser ce que vous voulez dire là : « Les cochons appartiennent à Monsanto » ?


                        • foufouille foufouille 26 septembre 2010 17:24

                          @ JL
                          mosanto essaye de breter un gene « decouvert »
                          sauf que ce gene est present dans tous les cochons
                          un capitaliste a aucun probleme avec cette merde


                        • rocla (haddock) rocla (haddock) 26 septembre 2010 15:15

                          Neuneu sait rien , Ducon sait tout .

                          Chacun sait que Einstein avait un environnement gigantesque pour inventer sa théorie .

                          Bill Gates avait un garage gigantesque pour créer sa boîte .

                          Des milliers de gens on crée juste avec leur tête et leurs dix doigts .

                          Que les dinandiers et les porteurs d’ eau ont laissé place à d’ autre métiers qui eux-même seront obsolètes avec le temps qui avance .

                          Ton monde , Ducon , est à la réalité ce que le rêve est à l’illusion .

                          Quant aux échelles , la tienne doit être une échelle à redescendre tellement t’ es en bas du degré zéro de l’ intelligence .


                          • Francis, agnotologue JL 26 septembre 2010 15:27

                            Neuneu croit qu’il est en train de « polémiquer » avec Einstein !
                            Neuneu croit que si on n’est pas aussi futé que Bill Gates, on est juste bon à faire boulanger !
                            Neuneu croit que dans les bureau il n’y a que des génies, et que s’ils n’inventent pas de quoi changer la face du monde, c’est qu’ils ne foutent rien !

                             smiley  smiley  smiley


                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 26 septembre 2010 15:33

                            Bon j’ arrête là Ducon .

                            T’ est vraiment trop con .

                            Salut Ducon .


                            • Francis, agnotologue JL 26 septembre 2010 15:45

                              « La bêtise ne prend un sens qu’éclairée par une intelligence qui la pourchasse. » (Georges Perros)


                            • foufouille foufouille 26 septembre 2010 16:26

                              neuneu est surtout un vieux qui vit au maroc
                              le pain est degeux
                              pas comme ya 20a
                              je vais finir par faire le mien, 5€/kg est cher pour de la merde
                              les clients ca se chope pas par magie
                              sufit pas de cree une boite pour vendre
                              j’ai un BEP ACC, je sait comment ca marche
                              EDF aussi est une charge, comme tout le reste


                            • Bleu Montréal 26 septembre 2010 21:35

                              Droite libérale : comment sortir de cette dérive totalitaire ??

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