Gaza : et maintenant la famine...
"80 jours après le début du conflit entre Israël et le Hamas, la situation est de plus en plus critique à Gaza, où 93 % de la population peine à se nourrir correctement.
Des mouvements de foule dans Rafah : un convoi humanitaire vient d'être pris d'assaut par des habitants... ils s'emparent de cartons de nourriture. Un témoin filme.
Des hommes du Hamas tirent pour disperser les gens. Un adolescent de 17 ans est tué.
La famine menace Gaza : 93% de la population manquent cruellement de nourriture et certains sont prêts à tout pour en obtenir, quitte à jouer des coudes, pour essayer de remplir leur gamelle.
Une vision terrible d'un autre temps : des gens qui tendent désespérément leur gamelle pour obtenir une maigre pitance...
"Aujourd'hui la situation est très difficile : c'est le chaos, il y a de la violence même si on est des gens bien... et on a faim, on n'a plus les moyens d'acheter de la nourriture..." témoigne un habitant de Gaza.
Dans un centre des Nations Unies, distribution de farine, élément de base de l'alimentation...
Cela fait 5 jours que Mohammed vient avec sa femme pour en obtenir... en vain.
"Chaque fois que c'est mon tour dans la file, ils me disent : "désolé, il n'y en a plus, alors on repart et on revient le lendemain à 3 heures du matin. Les enfants ont faim, parfois j'ai tellement honte, je me sens tellement impuissant que je me cache pour qu'ils arrêtent de me demander de la nourriture."
"Notre fils nous dit qu'il est affamé à en avoir mal au ventre. Comment dois-je lui répondre ? ça me met en colère.", témoigne sa femme.
Ce jour-là, c'est enfin le bon. Le couple récupère deux sacs de farine pour en faire du pain. Il faudra que ça leur tienne au moins un mois.
Mohammed est ouvrier. Avant la guerre, il vivait de petits boulots, il a fui les bombardements près de Khan Younès, il y a trois semaines.
Sur le marché de Rafah, il n'y a plus de produits importés, seulement quelques légumes récoltés sur place, et les prix ont triplé.
Le père de famille a dû emprunter de l'argent à un ami pour pouvoir s'offrir exceptionnellement des tomates et quelques biscuits.
Il rejoint sa femme et ses 3 enfants dans un campement de réfugiés.
C'est la première fois que sa petite fille de un an mange depuis 24 heures.
"Elle a besoin de lait, de couches, mais ça, on n'en a pas.", dit la mère.
Pour les autres, le seul repas de la journée sera une tomate et un poivron à partager en quatre."
Comment peut-on laisser les gens dans un tel désarroi et un tel dénuement ? Après les bombardements, voici la famine qui les guette et les anéantit.
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2023/12/gaza-et-maintenant-la-famine.html
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