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Georges Ibrahim Abdallah

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« Jamais en France un prisonnier politique n’a été détenu aussi longtemps que

Georges Ibrahim Abdallah ». Jean-Louis Chalanset *

 

Le 15 novembre 2024, le tribunal d'application des peines est appelé à se prononcer sur la onzième demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah incarcéré depuis 1984. Précisons que Georges Abdallah est libérable depuis 1999. Mais pour l'Etat français, il doit rester et mourir en prison. Il faut populariser son combat ainsi que celui des collectifs qui le soutiennent et qui se trouvent aujourd'hui aux quatre coins du monde pour le sauver de cette lente mort carcérale.

Georges Ibrahim Abdallah est un militant communiste né au Liban le 2 avril 1951 dans une famille maronite (1). Georges a grandi dans ce pays tourmenté, frontalier d'Israël. Cette proximité est source de conflits et de malheurs pour le Liban et sa population. Israël est un État créé et élevé sur les terres d'un autre peuple.Transformé en exilé et en réfugié, le peuple palestinien est réduit à errer à travers le monde et à survivre dans des camps de concentration sous des tentes. Une partie importante de ces réfugiés s'est installée sur la côte libanaise de Tyr à Beyrout après La Nakba (désastre, catastrophe) de 1948. Mais l’État hébreux ne se contente pas d'arracher le peuple palestinien à sa terre, il le poursuit partout où il peut se trouver. C'est ainsi qu'il a attaqué les camps de réfugiés en 1972 et envahi le sud Liban en 1978 ainsi que Beyrouth en 1982. Ben Gourion ne disait-il pas qu’il fallait "attaquer sur tout le front et non seulement à l’intérieur de l’Etat d’Israël ou aux frontières de la Palestine, mais de rechercher l’ennemi et de l’écraser partout où il peut être" (2). Le destin de Georges Ibrahim Abdallah est intimement lié à la Palestine et aux souffrances de son peuple qu'Israël tente aujourd'hui d'exterminer (plus de 43 000 morts).

Sa trajectoire politique est totalement déterminée par la tragédie du peuple palestinien.

Nationaliste et progressiste arabe, Georges Ibrahim Abdallah milite d'abord dans le Parti national social syrien (PNSS), composante importante du Mouvement national libanais dirigé par Kamal Joumblatt. Communiste, il rejoint les rangs du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) crée en 1967 par Georges Habache dont il était proche. L'accord du Caire de 1969 donnait à la Résistance palestinienne le droit d'attaquer Israël à partir du Sud-Liban. Georges Ibrahim Abdallah est d'ailleurs blessé lors de l'invasion par l'armée israélienne de cette partie du Liban en 1978 (opération Litani). En juin 1982 alors que le pays est en pleine guerre civile, Israël, avec la complicité de Washington et des phalanges chrétiennes libanaises, envahit à nouveau le Liban et assiège Beyrouth-Ouest où la résistance palestinienne et toute la gauche libanaise combattaient côte à côte leur ennemi commun Israël.

Le jeudi 16 septembre 1982 les milices phalangistes pénètrent, avec l’aide de l’armée israélienne, les camps de réfugiés palestiniens Sabra et Chatila de Beyrout-Ouest. Selon les sources, le nombre de victimes civiles palestiniennes atrocement mutilées et massacrées dans ces deux camps varie entre 700 et 3500 morts. L'intervention militaire israélienne au Liban proprement dite (Paix en Galilée) a fait 20 000 morts civils libanais et palestiniens. Ni Israël, ni les phalanges chrétiennes responsables de cette moderne barbarie n'ont été condamnés bien évidemment.

C'est dans ce contexte qu'il faut situer l'action des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) et d'autres organisations palestiniennes qui ont décidé de frapper les intérêts sionistes et américains partout à travers le monde. Effectivement en janvier 1982 les FARL, dont la justice française soupçonne Georges Ibrahim Abdallah d'en être le dirigeant, revendiquent l'assassinat de Charles Robert Ray attaché militaire adjoint à l'ambassade américaine à Paris et membre de la CIA. En avril de la même année, elles revendiquent un deuxième attentat.Yvan Barsimantov, agent du Mossad et secrétaire adjoint à l’ambassade d’Israël à Paris, tombait lui aussi sous les balles des FARL : "Nous, Fraction Armée Révolutionnaire Libanaise, nous nous adressons à tous ceux qui condamnent la terreur et le terrorisme, à tous ceux qui militent pour l’abolition de la société d’exploitation et de guerre. Nous avons exécuté YACOV BARSIMANTOV. Nous, nous attaquons ceux qui organisent le génocide du peuple Palestinien. Nous, nous sauvegardons la vie des innocents même au péril de notre propre sécurité". Selon le journal libanais Al Akhbar, l'exécution d'Yvan Barsimantov est le fait de Jacqueline Esber, alias « Camarade Rima » militante communiste des FARL décédée en novembre 2016 au Liban à l'âge de 57 ans.

Le 24 octobre 1984, Georges Ibrahim Abdallah est arrêté pour détention de faux papiers d'identité, un passeport délivré légalement par les autorités algériennes. Selon Jacques Attali, Georges Ibrahim Abdallah " n’est inculpé que de faux et usage de faux. Il dispose d’un vrai-faux passeport algérien" (3). Aujourd'hui Georges Ibrahim Abdallah est toujours en prison. Il est devenu le plus vieux prisonnier politique d'Europe. Son procès a connu de multiples rebondissements et plusieurs chefs d'accusation. Finalement la justice française le condamne en 1987 à perpétuité pour complicité dans les assassinats en 1982 de deux diplomates agents de la CIA et du Mossad.

Dans un premier temps Georges Ibrahim Abdallah était défendu par Me. Jean-Paul Mazurier qui a publié avec Laurent Gally, journaliste à Libération, un livre où il reconnaît qu'il travaillait aussi pour les renseignements français (4) ! Toutes les demandes de libération conditionnelle formulées par Georges Ibrahim Abdallah , dix au total, ont été rejetées alors qu'il était libérable depuis 1999 selon le code pénal français qui rend cette libération possible après quinze ans de détention. Les gouvernements américain et israélien s'opposent farouchement à sa libération. Les États-Unis par exemple, non seulement exercent une pression directe sur le gouvernement français, mais se sont constitués également partie civile dans le procès, phénomène rare dans les annales de la justice. Même l'ancien directeur de la DST Yves Bonnet, qui a participé aux négociations pour libérer Gilles Sidney Peyrolles fils de l'écrivain Gilles Perrault enlevé par les FARL au Liban en échange de la libération de Georges Ibrahim Abdallah, trouve " (...) anormal et scandaleux de maintenir encore Georges Ibrahim Abdallah en prison. Je considère qu'il avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL comme des actes de résistance. Après on peut ne pas être d'accord, c'est un autre débat. Mais il faut se souvenir du contexte, aussi, des massacres de Sabra et Chatila dont les coupables n'ont jamais été punis". Précisons que dans cette affaire de tractations menée par Yves Bonnet, seul Gilles Sidney Peyrolles a été libéré. Georges Ibrahim Abdallah, lui, est toujours en prison. Rien ne peut se faire sans le consentement du pouvoir politique. C'est une justice totalement dépendante du gouvernement. La séparation des pouvoirs, chère à Montesquieu, reste une chimère. Le cas de Georges Ibrahim Abdallah est une preuve vivante de cette imbrication des pouvoirs judiciaire et exécutif. Le procès de Georges Ibrahim Abdallah ainsi que son destin se jouent davantage au palais de l’Élysée que dans le palais de justice. Car il ne s'agit pas d'un procès judiciaire mais politique !

Georges Ibrahim Abdallah est un prisonnier politique. Il n'a jamais renié ses convictions communistes et internationalistes ni son combat contre le sionisme et l'impérialisme américain. Et ce sont justement ces convictions et ce combat que les États-Unis, Israël et la France s'acharnent à briser en maintenant arbitrairement en détention un homme qui leur tient tête. Selon les mots mêmes de Georges Kiejman avocat des Etats-Unis dans ce procès, « Georges Ibrahim Abdallah, c'est quelqu'un de très digne, mais qui se présente aujourd'hui encore comme un militant prêt à reprendre le combat politique ». A travers Georges Ibrahim Abdallah c'est en réalité la résistance à Israël que l'on condamne. Georges Ibrahim Abdallah n'est pas condamné selon les règles du droit, il est séquestré par un État dont la soumission aux intérêts sionistes n'est plus à démontrer. Pour la bourgeoisie française et ses gouvernements successifs, le marxiste Georges Ibrahim Abdallah doit mourir en prison.

Les bourgeoisies occidentales sont complices des régimes locaux d'un autre âge qui répriment, pourchassent, emprisonnent et parfois assassinent les militants progressistes et à fortiori communistes dans le monde arabe. Rappelons que ce sont ces mêmes bourgeoisies qui ont sauvé ces régimes de l'effondrement lors des soulèvements populaires de 2011.Voir fleurir des idées laïques dans cette région tourmentée du monde leur est insupportable. Mais en condamnant toutes les voies et toutes les issues progressistes, les bourgeoisies occidentales ont ouvert la boîte de Pandore libérant des monstres qui essaiment et sèment la mort un peu partout dans le monde. Elles s’accommodent davantage avec les idées réactionnaires et obscurantistes qu'avec celles du progrès et des lumières. En plantant une lame au cœur du monde arabe c'est à dire un État au dessus des autres et qui viole au quotidien le droit international, les bourgeoisies occidentales ont en même temps créé sans le vouloir la résistance laïque et progressiste non seulement en Palestine mais aussi dans tout le monde arabe. Cette situation leur est intolérable et inacceptable. Il faut donc soutenir les régimes les plus rétrogrades pour dresser un rempart conte toute résistance communiste ou tout simplement progressiste aussi minime soit-elle. Georges Ibrahim Abdallah fait partie de ces générations de militants marxistes qu'il faut partout traquer, arrêter et emprisonner même si la menace qu'elles représentent est plus que surestimée.

Il faut sauver Georges Ibrahim Abdallah des griffes de cette classe toujours prompte à accorder son pardon à des hommes politiques qui ont servi ses intérêts. Le cas, parmi tant d'autres, de Maurice Papon est éloquent à cet égard. Rappelons pour mémoire que cet homme est responsable, avec la complicité de l’État français, du massacre de plusieurs dizaines d'algériens en octobre 1961 (5), de celui de Charonne en février 1962 et condamné en 1998 à 10 ans de réclusion criminelle pour "complicité de crimes contre l'humanité" pour avoir organisé l'arrestation et la déportation de 1560 juifs . Maurice Papon n'a finalement passé qu' à peine trois ans en prison. Il est mort paisiblement pendant son sommeil en 2007. Georges Ibrahim Abdallah, lui, doit rester et mourir en prison. Seule une lutte organisée et efficace peut renverser le rapport de force et le sauver de cette lente mort carcérale à laquelle l'a condamné cette classe hideuse . Il faut populariser son combat ainsi que celui des collectifs qui le soutiennent et qui se trouvent aujourd'hui aux quatre coins du monde. Il faut partout dénoncer cette injustice et exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. La bourgeoisie française qui espère le voir mourir en prison, doit comprendre que "les révolutionnaires ne meurent Jamais"(6)

Mohamed Belaali

 

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(1)Les maronites sont des chrétiens d'orient. Ils constituent la plus importante communauté chrétienne du Liban. L’Eglise maronite naît au IVe siècle sous l’impulsion de Saint Maron.

Voir :http://www.lesclesdumoyenorient.com/Le-Liban-chretien-Bref-historique.html

(2)Ben Gourion, Rebirth and destiney of Israël. Cité par Lotfallah Soliman dans « Pour une histoire profane de la Palestine ». La Découverte, p. 120.

(3) Jacques Attali, Verbatim, tome l. Deuxième partie Chronique des années 1983-1986, Fayard,

Paris, 1993, p. 1 180.

(4)"L’Agent noir. Une Taupe dans l’Affaire Abdallah", Robert Laffont, Paris, 1986.

(5)Jean-Luc Einaudi « La bataille de Paris, 17 octobre 1961 ». Éditions du Seuil, 1991.

https://www.youtube.com/watch?v=0D6MAtV2jkI&feature=youtu.be

(6)Georges Habache :"Les révolutionnaires ne meurent jamais". Fayard, 2008.

 


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14 réactions à cet article    


  • titi titi 14 novembre 21:29

    @L’auteur

    Turlututu !

    Un prisonnier politique c’est quelqu’un mis en prison pour avoir affiché ou manifesté des opinions contraires à celles du pouvoir en place.

    Là on parle d’un complice d’assassinat.

    C’est pour cela qu’il est en prison : pour complicité d’assassinat. Pas pour ses opinions.

    Il a pris perpétuité. Il n’a jamais présenté l’ombre d’un début de commencement de regret.

    Sa place est en prison.

    Comme Jean Marc Rouillan


    • JPCiron JPCiron 14 novembre 21:50

      @titi
      Combien d’assassinats ont été réalisés sous les gouvernements Israéliens successifs ? Et l’on sait déjà qu’ils seront exemptés non seulement de peine, mais même d’enquête véritable.
      C’est aussi pourquoi tant de gens ordinaires perdent confiance dans les politiques & médias, quand ils se rendent compte de la distance entre les Valeurs prônées par les uns et les autres, qui sont contredites par leurs silences ou, pire, par leurs actions.


    • La Bête du Gévaudan 15 novembre 14:50

      @titi

      a-t-on jamais vu la gauche prendre la défense des athées, des femmes, des chrétiens, des homosexuels, des juifs, les libres-peneurs, des agnostiques, des païens et des hérétiques égorgés, violés, massacrés, torturés, déportés dans les geôles islamistes (y compris du HAMAS) ?

      Non... évidemment... jamais...

      La gauche est un club de gens qui ne défendent que les violeurs d’enfants, les assassins, les terroristes, les despotes et les gangsters...

      Franchement c’est la honte... dès qu’il y a un tocard sanguinaire la gauche est sur l’affaire.

      Et après vous vous étonnez que le peuple déserte la gauche... ils en sont réduits à promouvoir la charia et la drogue à la Fête de l’Huma pour avoir des militants... c’est vraiment le fond de cuvette de la politique. Et ça se donne des grands airs...


    • titi titi 15 novembre 19:54

      @JPCiron

      « Combien d’assassinats ont été réalisés sous les gouvernements Israéliens successifs ? »

      Ca n’en reste pas moins un terroriste.

      En plus à son âge poser devant un poster du Ché... j’ai pas vu ça depuis la Fac.


    • Mustik 16 novembre 09:32

      @titi

      Comme Ariel Sharon complice avéré du massacre de civils de Sabra et Chtila..
      Il a fini premier ministre d’un Etat constitutionnellement xénophobe.
      NB : je n’écris pas ’raciste’ car ce substantif est un non-sens


    • titi titi 16 novembre 20:46

      @Mustik

      Et ?

      En Afrique Subsaharienne l’excision est largement répandue.
      Du coup ça pose pas de problème de le faire en France. C’est ça ?
      Au Delaware il n’y a pas d’impot.
      Du coup je peux arrêter de payer les miens en France. C’est ça ?

      Arrêtez de tout ramener à un conflit dont la majorité des français se contre-fout.

      GIA a commis un crime en France.
      Il a été jugé en France.
      Il est puni selon la loi française.
      Et pour une fois qu’une peine est réellement effectuée, je m’en réjouis.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 15 novembre 11:05

      Merci pour cet article.

      Je me suis permis de le reproduire sur mon blog de Médiapart sans votre permission. Je l’enlève si...

      https://blogs.mediapart.fr/jean-dugenet/blog/151124/georges-ibrahim-abdallah


      • Mohamed Belaali 15 novembre 15:34

        @Jean Dugenêt
        Bonjour Jean 
        Tous mes textes (ceux qui t’intéressent) sont à ta disposition.
        Fraternellement 
        Mohamed 


      • AmonBra AmonBra 15 novembre 13:07

        M’enfin cher JPCiron ! Z’avez pas encore compris que pour l’occident, les seuls $ionnards ont le droit de tuer en toute impunité, voire sous les applaudissements, qui, où, quand et comment ils veulent, que ce soit un individu ou des centaines de milliers, tous âges, sexes et confessions confondus !

        Ce droit est d’ordre divin et leur est à eux seul réservé.

        Ayant commis un crime de lèse majesté, en violant ce sacro-saint droit, « l’animal humain » nommé Georges Ibrahim Abdallah doit être impitoyablement punis à vie, faute de l’occire, quitte pour se faire, droit divin oblige, à lui faire subir une justice d’exception. . .


        • La Bête du Gévaudan 15 novembre 15:06

          il faudra demander à votre ami Aymeric Caron « si nous faisons partie de la même espèce humaine »... à tout hasard...

          Quant aux Israéliens, ils ne font que se défendre contre l’immonde agression de vos amis suprémacistes islamistes qui ne supportent pas l’émancipation des peuples et des êtres.

          C’est précisément le « droit divin » de vos amis islamistes à tuer et soumettre qui n’est pas accepté par les Israéliens... et par nous non plus.


        • La Bête du Gévaudan 15 novembre 14:45

          Une synthèse du NKVD et du HAMAS... rien qu’une sale ordure d’assassin minable comme les adorent les communistes et les islamistes (le gugusse cumule les deux étiquettes du tocard intellectuel parfait... il ne lui manque plus que d’être nazi pour être un parfait abruti).

          Il faut noter que le communisme et l’islamisme sont les deux pires idéologies meurtrières et nihilistes de l’histoire humaine... ils ont zigouillé encore plus de monde que les nazis. Et ce type se réclame sans honte des ces horribles doctrines. Et en plus il se croit malin.

          Il est vrai qu’il est plus commode d’assassiner des gens sans défense dans la rue que d’affronter à la régulière l’armée israélienne, française ou américaine. C’est assez typique de ces prétendus « héros » à la sauce islamiste.

          Au lieu de soutenir les innombrables athées, homosexuels, femmes, chrétiens, libres-penseurs et artistes, torturés, massacrés, égorgés, emprisonnés, déportés dans les geôles islamistes, la racaille tiersmondiste soutient ce genre d’assassins sans envergure, depuis la Palestine jusqu’aux gangster des Brigades Rouges.

          Franchement, c’est à vomir... mais je ne suis pas surpris. La gauche est un univers politique à vomir.


          • Mohamed Belaali 15 novembre 15:37

            On vient d’apprendre que la justice ordonne la libération du militant Georges Ibrahim Abdallah.

            Le Parquet national antiterroriste fera appel de cette décision.


            • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 15 novembre 18:04

              @Mohamed Belaali
              Merci.
              Il ne faut pas cesser le combat.


            • Mustik 16 novembre 09:23

              Merci pour ce bel article. Un survol historique indispensable depuis que le Système a focalisé toutes analyses sur le 7 octobre 2023 (comme s’il ne s’était rien passé au cours des 60 années précédentes, 3 générations ! ).

              L’expression « les Territoires occupés » s’agissant entre autres de la Cisjourdanie, est même tombée en désuétude. La Colonisation rampante a fait son oeuvre.

              Pour l’essentiel, il faut se souvenir de la performance de MIchel Collon face à Goldnadel lors de l’émission « Ce soir où jamais » animée par Taddéï.

              Les EU veulent la dernière goute de pétrole,

              — Israël est le flic du pétrole

              il suffit d’ajouter à cela l’Ouvrage de référence de Peter Dale Scot :

              La Route vers le nouveau désordre mondial. Cinquante ans d’ambitions secrètes des Etats-Unis

              et la messe est dite.

              Les media ont réussi le tour de force d’installer des tables rondes ou des sionistes siègent à côté d’invités d’origine arabe ou chacun rivalise à qui mieux-mieux sur l’amalgame « les terroristes islamistes »

              Le caillassage de Jospin à Jérusalem par des étudiants palestiniens a marqué le revirement de la politique étrangère française au Proche-Orient. Il faut dire qu’avec un Sik-Sik et un Zemmour comme Conseiller de Matignon, il ne puvait en être autrement. Comme quoi, Maoiste-Lambertiste, CIA et Sionistes peuvent faire excellent ménage...

              Aujourd’hui, Charles de Gaulle s’est même mis au service de l’armada US de Méditerranée pour préserver les intérêts US. 50 navires dont 3 porte-avions !

              Avec tout ce matériel, pas besoin de terrorisme de bas étage (à la mode islamiste) pour défendre ses intérêts.

              Comme disait la regrettée Gisèle Halimi :

              les Israéliens ont des hélicoptères Apaches, les enfants palestinens des lance-pierres

              Mais ça c’était avant : quand Leïla Shahid était invitée à confronter son point de vue avec celui d’Avi Panzer, l’Ambassadeur israélien à Paris.

              Qui a vu Leila Shahid donner sont point de vue aujourd’hui à la TV ? Elle se produit aujourd’hui, devant les Comités de Quartier.

              Pour terminer, cette chronologie sioniste à la sauce militaro-industrielle US  :

              — 13/09/1993  : Accord d’Oslo poignée de maiin Arafat : Rabin

              25/02/1994  : Massacre du caveau des Patriarches par le Dr. Baruch Goldstein

              04/11/1995 : Assassainat de Rabin ( jamais commémoré ?)

              28/09/2000  : Ariel Sharon et 1000 policiers , Esplanade des Mosquées,

              28/09/2000  : Deuxième intifada

              Le sionisme et l’Etat profond US ont fini par atteindre leur but.

              Etc, etc, etc
              PS accessoirement :
              Sarkozy a rendu visite à Bush Jr, en 2007 :
              2 semaines avant son élection,
              2 semaines après son installation à l’Elysée
              Résultat :
              Roumanie et Bulgarie rapido dans l’UE,
              Kaddafi out,
              Bachar El Assad, à demi-kaputt
              On peut dire que Sarkozy a initié le soutien actif de la France à l’entreprise de cahot mondial des E.U.

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