Rue89 aime bien Giacometti. Après un premier article qui révélait comment ce cabinet créé en 2008 entre autre par ce cher (au sens onéreux) Giacometti avait un contrat de 356 000 € HT pour faire exactement ce que fait une structure d’état au budget de 16,7 millions d’euros (en progression de 200 % par rapport à 2008) le GEC nous en pond une autre fort intéressant. Giacometti est un malin, et n’est pas ennemi de ses intérêts. Il a des amis hauts placés. Chut !
On se souvient du fameux slogan travailler plus pour gagner plus. Ce n’est pas chez Renault que l’on va afficher cette formule magique dans les ateliers avec plus de 2 milliards (2 milliards !) de pertes pour le dernier trimestre, une somme stratosphérique qui devrait avoir quelques répercutions sur le marché de l’emploi dont Lagarde nous dit que tout va pour le mieux. Giacometti, aidé en cela par son hôte du Fouquet’s, a trouvé une application nettement plus productive : facturer deux fois ce qui est déjà fait par d’autres.
En effet nous sommes en droit de supposer que l’argent des Français utilisé par nos gouvernants pour sonder leur cœur et leur foie grâce à des sondage a pour objet unique et évident de faire en sorte que la France avance le mieux possible dans la situation actuelle. Dans ce raisonnement il ne peut y avoir de différence entre les études lancées et étudiées par les services du Premier Ministre et celles lancées et étudiées par l’Elysée. On peut même se persuader que dans un temps normal ces études se fassent de façon commune et concertée et encore plus dans nos temps troubles où de fait le Premier ministre n’existe plus puisque tout est décidé au château au moins jusqu’au petit malaise royal (et vagal ?). Et cette hypothèse d’analyse commune est confortée par cette déclaration : Myriam Lévy, ancienne journaliste politique au Figaro et désormais conseillère en communication du Premier ministre, jure également que « le cabinet de François Fillon n’a jamais demandé la réalisation de sondages ». Mais donne une version qui diffère une nouvelle fois avec celle de l’appel d’offre pour justifier le recours à un cabinet d’études :
« L’augmentation du budget du SIG s’explique par la rationalisation des études et des sondages. Pour éviter que des ministères soient plus dépensiers que d’autres, le SIG a récupéré une partie de leur budget et centralise désormais les demandes. On a fait appel à ce cabinet pour réaliser cette rationalisation. Sa mission s’est achevée en février 2009. »
En d’autres mots on rationalise les sondages et leurs études avec une petite augmentation de 200 %, mais on estime cette entité suffisamment incompétente pour en donner à un cabinet extérieur cette rationalisation et on exclurait alors l’Elysée de ce regroupement logique et salutaire ?
Voilà que rue89 nous révèle que le bon apôtre des sondages, ledit Giacometti, a en plus de celui avec Matignon un contrat mais de gré à gré avec l’Elysée : « Bien sûr qu’il y a un contrat », confie Pierre Giacometti à Rue89. « Il s’agit d’un contrat de gré à gré [contrat librement négocié entre les parties, ndlr], passé sans appel d’offre, comme il est de coutume à l’Elysée, bien avant 2007. » Pour la durée ou le coût, il faudra cependant repasser : « Là, seul le client peut vous renseigner. » Vous remarquerez deux éléments habituels : l’excuse par le passé : comme il est de coutume à l’Elysée, bien avant 2007. En d’autres mots c’est peut-être scandaleux, mais cela se faisait déjà avant. Belle mentalité 8 Le second élément est cette fameuse transparence. Ce que révèle cet article c’est que la cour des comptes n’a pas parlé de ce contrat et refuse d’en parler ce qui permet d’émettre selon rue89 3 hypothèses :
- il n’y a rien à redire à ce contrat
- cette cour ignore tout de ce contrat et l’Eysée l’a camouflé
- la cour camoufle ce qu’elle sait.
Ce qu’il a fort d’étonnant dans ce contrat c’est ce qu’en dit de la nature notre sculpteur d’opinions :
« Il s’agit de conseil en stratégie fondé sur l’intelligence d’opinion, c’est-à-dire sur toutes les ressources documentaires disponibles, que ce soit par les médias, par les études qualitatives… »
Ne trouvez-vous pas qu’il y a là une certaine ressemblance pour ne pas dire une ressemblance certaine avec ça ? :
« Réaliser des diagnostics de situation, c’est-à-dire observer les mouvements d’opinion, notamment à travers la presse. »
« Faire du conseil en stratégie et communication, partant de la compréhension des publics à partir d’études déjà disponibles »
Et ce ça est le contenu de l’appel d’offre, gagné par l’ami du château, l’invité du Fouquet’s, le légionné d’honneur en janvier 2008 (vous savez cette breloque que l’Unique distribue par brouettes entières à tous ses amis) comme consultant de Matignon.
Ainsi en est-il dans notre République qu’un ami du candidat Sarkozy qui contre toute déontologie est resté au sein d’Ipsos jusqu’à ce qu’il crée son propre cabinet en 2008 démarrant son activité avec quelques biscuits qu’aimeraient bien avoir tous les chômeurs ou tous les auto-entrepreneurs qui créent leur boîte c’est à dire un chiffre d’affaires assuré de 356 000 euros la première année augmentés de quelques autres milliers d’euros par contrat de gré à gré sans appel d’offre avec l’Elysée (ce qui ne doit pas être des picaillons quand on sait que Publifact a lui un contrat d’1,5 millions d’euros toujours sans mise en concurrence, dirigé par l’autre ami d’opinion du Guide un certain Besson) peut facturer et l’Elysée et Matignon pour le même boulot, boulot déjà fait par le SIG qui lui a vu son budget multiplier par trois. En crise il y en a qui surnagent. Pour eux tous les lendemains chantent.
Et voici une petite info sur notre navigateur en eaux gouvernementales lors de sa nomination comme administrateur de la société Casino :
Monsieur Pierre GIACOMETTI
Date de naissance
14 juin 1962, 46 ans
Mandats et fonctions exercés au sein de la société
Mandat/Fonction Date de nomination Fin de mandat
Administrateur 5 décembre 2008 (cooptation) AGO du 19 mai 2009
Nombre de titres CASINO détenus : 300 actions ordinaires
Biographie
Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, Monsieur Pierre Giacometti a débuté sa carrière à BVA en 1985. Il en devient le directeur des Études politiques en 1986, est nommé directeur exécutif en 1990 et prend alors la direction du pôle Opinion-Institutionnel - Médias. En 1995, il rejoint le groupe Ipsos comme directeur général d’Ipsos Opinion et directeur international en charge du développement des études d’opinion au sein du groupe. En 2000, il devient co-directeur général d’Ipsos-France. De 1989 à 1999, Pierre Giacometti est maître de conférences à l’Institut d’Études Politiques de Paris. En février 2008, il quitte Ipsos et crée la société de conseil
en stratégie et communication, GiacomettiPeron & Associés.
Mandats et fonctions exercés en 2008 et se poursuivant au 28 février 2009
- Président de GiacomettiPéron & Associés ;
- Membre du conseil de surveillance de la Fondation pour l’innovation politique ;
- Membre du conseil économique de sécurité auprès du Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités Territoriales.
Pour bien comprendre les articles obsessionnels d’Imhotep :
"Je le répète : Imhotep est avant tout un sarkosexuel, un homosexuel refoulé, amoureux transi de Sarkozy auquel il consacre tout son temps, toute sa vie, qui ne vit que pour et par l’objet de ses pulsions inavouées.
Il n’y a pas plus de Bayrouisme chez lui qu’il n’y a de culture ou d’intelligence.
Ce n’est qu’un pauvre type à la dérive qui refuse de regarder en face la réalité de ses désirs et qui s’est lancé à fond dans l’anti-sarkozysme comme une fuite en avant.
Lisez ses articles et ses interventions sur cette base et vous verrez que tout s’éclaire.
Son clavier d’ordinateur n’est qu’un sex-toy grâce auquel cet amoureux très perturbé doit parler le plus souvent de Sarkozy pour arriver à l’extase"
Citation pertinente et pleine d’esprit... mais il eut été intéressant d’en connaître l’auteur.
Si l’obsession d’Imhotep pour SARKO est de l’ordre de la névrose, il n’est pas pour autant nécessaire d’en faire un ’sarkosexuel’ faussement ’Bayrouiste’.
Imhotep est le type même de l’idiot de base avec un pois chiche à la place du cerveau, un beauf du centre comme il existe des beaufs de droite et de gauche.
Il représente la fraction extrémiste du Modem, celle dont le comportement fait indubitablement penser à l’extrême droite (fraction confortée par la connivence souriante BAYROU-LE PEN lors du débat de France 2 sur les européennes)
Mais il faut aussi constater que ce genre de crétin puant la F-Haine n’existe pas qu’au Modem.
La critique de SARKO doit être ferme et intransigeante, mais aussi raisonné et raisonnable comme c’est le cas sur les forums participatifs de désirs d’Avenir.
vous devriez peut être vous interroger sur le pourquoi des réactions que génèrent vos « articles » avec un peu d’espoir , vous comprendrez que vos délires sont contre productif !
A moins que votre mission secrète soit de déconsidérer complètement ce qu’aurait pu être l’opposition « façon Modem »....