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Globalement, les ouragans sont en baisse

Passé en catégorie 4, l’ouragan Laura a atterri en Louisiane. La presse ressort ses annonces alarmistes par réflexe conditionné. D’abord on l’annonçait possiblement joint à la tempête tropicale Marco. Maintenant on le dit plus puissant que Katrina, qui pourtant était de catégorie 5. Que croire ?

 

Avant les satellites

À peine entré sur les terres il a faibli et a été rapidement rétrogradé en catégorie 1, puis en simple dépression tropicale. Tant pis pour les amateurs de malheur.

Depuis une vingtaine d’années, on nous répète que le réchauffement planétaire va engendrer des ouragans plus fréquents et plus intense.

Cependant le discours est parfois plus nuancé. Ainsi le site de La Chaîne Météo publiait ceci en 2017 (article mis à jour hier) :

« Avec le réchauffement climatique planétaire contemporain, on pourrait penser que les conditions météorologiques sont propices à un développement exponentiel des ouragans, dans un environnement plus chaud : mais ce n’est pas le cas. Les études et observations montrent, d’une part qu’il y a eu des ouragans aussi violents et aussi nombreux, par cycles, bien avant le début des relevés satellitaires (on retrouve des témoignages, descriptions et peintures du 18 et 19ème siècle pour les Antilles par exemple).

 

 

ouragans,àaura,louisiane,ace,baisseTout change

On note aussi, depuis les relevés modernes, que le nombre moyen d’ouragans et d’ouragans « majeurs » (dont l’intensité est d’au moins la catégorie 3 sur les 5 que compte l’échelle internationale de Saffir-Simpson) est stable, avec une légère tendance à la baisse depuis une décennie. La relation de cause à effet n’est donc pas automatique. »

La théorie de l’augmentation de fréquence des ouragans et en particulier des ouragans majeurs est invalidée. Toutefois l’article poursuit :

« En revanche, les modèles informatiques simulant le climat font état d'un renforcement de l'intensité des cyclones (vents et pluies) mais d'une possible baisse de leur fréquence au niveau du globe à l'avenir. « Des cyclones d'une intensité plus grande seraient l'une des conséquences attendues du changement climatique », explique Valérie Masson-Delmotte, membre du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). »

Tout change. De plus d’ouragans plus intenses, à pas plus d’ouragans éventuellement plus intenses (ou pas), la théorie s’adapte au réel.

 

 

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Pourtant en 2008 La Croix écrivait :

« La Nasa, l’agence spatiale américaine, dont les satellites sont la principale source d’informations sur le climat terrestre, note sur son site Internet qu’en raison de la montée des températures à la surface du globe « un plus grand nombre d’ouragans et de tempêtes tropicales pourraient se produire et être plus violents ».

(…)

Le réchauffement climatique et ses conséquences sur la température des océans ont été responsables du doublement du nombre d’ouragans enregistré annuellement dans l'océan Atlantique au XXe siècle, selon une étude de chercheurs américains publiée l’été dernier. »

Doublement, vraiment ? Pas selon Europe1, qui écrivait en 2017 :

« D’après une étude publiée en 2005 dans la revue Science par des chercheurs américains, le nombre et la durée des cyclones dans le monde sont globalement stables depuis 35 ans. Leur fréquence aurait même tendance à baisser, contrairement à leur intensité, qui pourrait être amplifiée par le réchauffement climatique. »

 

 

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Qui croire ?

Les images 1 (Centre américain des ouragans), 2 (La Chaîne Météo), 3 (Colorado State University, qui mesure l’énergie globale des ouragans ACE) et 4 (MétéoFrance et NOAA, sur 100 ans) montrent les statistiques des ouragans depuis un siècle ou un demi siècle.

Il n’y a aucune augmentation durable de fréquence et/ou d’intensité des ouragans, hormis les variations naturelles. Depuis une quinzaine d’années la tendance est même à la baisse.

Conclusion : le problème est moins dans les phénomènes météorologiques que dans la tête des gens. Le grand speed-dying alarmiste semble produire ses effets : la peur règne désormais au passage du moindre orage.

Pour développer une pathologie climatique, comme Greta, ou pour mourir d’angoisse et se pourrir la vie, la télé et les grand médias sont en général efficaces. Greta est à l’ouest est les apocalyptiques ont besoin de leur dose de flip.

Alors soyez prudents : les écouter conduit à la noyade collective, comme les rats et les enfants qui suivaient le joueur de flûte de Hamelin.

 

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11 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 29 août 2020 11:07

    la pathologie virale a enterré la pathologie climatique

    Greta a connu son heure de gloire, maintenant elle va retourner à l’école


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 29 août 2020 11:27

      @Séraphin Lampion

      maintenant elle va retourner à l’école


      Certainement pas, elle va aller sur sa tablette.

    • troletbuse troletbuse 29 août 2020 11:09

      Faut bien justifier le faux réchauffement climatique, c’est comme les pandémies  smiley


      • troletbuse troletbuse 29 août 2020 11:20

        @troletbuse
        Marrant lke conard qui me suit à la trace pour me noter. Il aime être derrière le cul des autres  smiley


      • sylvie 29 août 2020 11:14

        Mais bien sûr que tout va bien....



          • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 29 août 2020 13:48

             Les ouragans sont en baisse !

            C’est le cas à Monaco lorsque le dernier en date se situe aux alentours des années 1980 .

             Pire qu’un cyclowne , un vrai syphon ! smiley


            • ticotico ticotico 29 août 2020 21:19

               Au cours des 20 dernières années, j’ai passé une bonne partie de mon temps dans des zones cycloniques... Certaines années, il y en a plus, d’autres moins. Je ne crois pas que l’échelle de 10 ans soit suffisante pour tirer des conclusions dans un sens ou un autre.

              Lors des derniers passages de cyclones auxquels j’ai assisté, j’ai constaté des débordements de la mer chaque fois plus intrusifs... Quand on habite à 400 mètres de la mer, mais que l’eau arrive à 15 mètres de la maison, on a tendance à le remarquer. C’est toutefois un matériau bien insuffisant pour établir des statistiques ayant du sens.

              Ce qui est par compte tout à fait possible de constater sans quitter la France, c’est que des phénomènes de nature cyclonique arrivent maintenant jusqu’à l’hexagone. Depuis la fameuse tempête de décembre 1999 il y a déjà eu deux autres événements de même nature : Klaus en 2009 et Xynthia en 2010.

              Et là, pas de précédent de même ampleur depuis très longtemps, à voir le nombre d’arbres centenaires qui ont cru bon de se coucher. 

              Sinon, quelle est la conclusion de cet article :

              La presse aurait tendance à dramatiser pour faire de l’audience ?

              Le réchauffement est une fake news ?

              Rien ne s’oppose à la poursuite du massacre de notre planète ?

              Déjà plus de 6 mois sans Greta bashing, ça commence à faire long ?


              • sls0 sls0 30 août 2020 01:36

                Il y a les lois de la thermodynamique. Si la source chaude est plus chaude et que la température de la source froide ne bouge pas, il y a plus d’énergie à dissiper. La source chaude c’est les océans, la source froide la stratosphère. Belles machines thermiques que les cyclones. Une des causes de ma présence dans les Caraïbes. Début avril le NOAA annonçait plus de cyclones pour cette année. En juin je disais année stable. En avril coté niña/niño c’est assez flou. En juin c’est moins flou. A 3 mois près on peut se planter pour une prévision dans l’année. Des prévisions à long terme ça me fait sourire. Bon il y aura quand même plus d’énergie à dissiper. Le nombre de cyclones dans l’Atlantique nord c’est niña/niño qui décide.

                Quand Laura est passée ça a fait du bien la température est descendu à 26° ça fait du bien mais 96% d’humidité c’est pas agréable dormir dans des draps humides.

                Les cyclones on peut les recenser depuis qu’il y a des sattelites, avant on était au courant si ça touchait la terre ou un bateau. Il y a depuis 5-6 ans certaines années les cyclones remontent assez vite dans l’Atlantique et vont arroser les Açores voir l’Europe. A l’auteur, la gazoline d’un cyclone c’est la température de l’eau, à terre plus de gazoline le cyclone se casse la gueule.

                Le but du jeu c’est de dissiper de l’énergie, une tempête tropicale le fait parfois mieux qu’un classe 4 ou 5. Le vent est impressionnant mais ce qui tue et fout l’économie en l’air c’est la flotte. 92% des victimes sont des pauvres.

                Toute la cote est des USA c’est le plat pays et la majorité de leur industrie y est. Ca coute bonbon. L’onde de tempête, elle fait du dégât, la dernière chez moi sans être touché pas le cyclone, 4m20. A Haïti avec le cyclone c’est monté à plus de 10m. En Floride une bonne onde de tempête peut rentrer dans les terres de 34km. Au USA leur système d’alerte onde de tempête est pas mal et en plus le NOAA emploie Fudaa-Mescaret un logiciel francais pour les prévisions, cocorico.

                Ca donne du boulot après pour nettoyer mais un cyclone c’est génial. Dès que le vent descend en dessous de 100km/h tout le monde sort et c’est festif. Les rues sont transformées en tobbogans aquatiques. Tshirt mouillé pour les filles. On a intérêt à bien cerrer sa ceinture sinon le short et sur les chevilles, c’est incroyable la densité de la pluie. Ensuite c’est direction la rivière pour aider à évacuer des maisons. La rivière passe de 3 à 1500m³ elle décape sérieux, pont maisons, elle avale tout.

                Homme libre veut continuer à gaspiller, cette histoire de réchauffement climatique le dérange. Il cherche des arguments pour invalider. En lisant son article on voit que ses connaissances sont superficielles.

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