La nouvelle est tombée, sèche comme il se doit pour un rendu juridique : les Loges du Grand Orient de France, principale obédience maçonnique de l’Hexagone, jusqu’ici exclusivement masculines, sont désormais libres d’initier des femmes.
Cette décision « historique » de la Chambre Suprême de Justice Maçonnique (la CSJM, le « Conseil constitutionnel » du Grand Orient) a fait, on s’en doute, la « une » de bien des journaux, titrant sur ces Frères qui ouvrent enfin leurs portes à « l’autre moitié du ciel ». Pour la majorité de ces médias, le Grand Orient (GO pour les intimes) mettait enfin un terme à une aberration dans un monde où règne, officiellement du moins, une mixité intégrale. Et ces journalistes de brocarder l’archaïsme d’une Obédience qui se targue pourtant d’être à la pointe de tous les combats progressistes.
Tout rentrerait donc dans l’ordre ?
Pas si sûr…
… D’abord parce que l’affaire est loin d’être close, ensuite et surtout parce que ses conséquences sur la principale Obédience française, forte de plus de 50 000 membres, va se répercuter sur l’ensemble du paysage maçonnique de l’Hexagone, aujourd’hui en pleine expansion (entre 130 et 150 000 maçons).
Certains prédisent déjà l’éclatement pur et simple du Grand Orient, « big bang » mettant fin à une suprématie de plus de 250 ans. D’autres, à l’inverse, parient sur une OPA d’un GO mixte sur les autres Obédiences ouvertes aux femmes (Droit Humain, Grande Loge Féminine de France, Grande Loge Mixte Universelle…) pour constituer une super-Obédience mixte et progressive face aux Obédiences exclusivement masculines et spiritualistes, Grande Loge de France et Grande Loge Nationale Française en tête. D’autres enfin imaginent la montée en puissance de cette même Grande Loge de France (qui rappelons-le reconnait la maçonnerie féminine mais n’accepte pas de Sœurs dans ses rangs) absorbant à la fois les déçus du GO et les « renégats » de la GLNF (qui vit actuellement une cruelle crise interne).
Autant d’hypothèses entrainant un bouleversement maçonnique sans précédent depuis la dernière Guerre, avec les répercutions que l’on imagine à l’intérieur comme à l’extérieur des Loges. Déjà, le vent du psychodrame souffle dans bien des Ateliers du Grand Orient et nombre d’entre nous ont vus leurs Loges s’entredéchirer à l’annonce du verdict, les uns criant victoire, les autres hurlant au complot.
Alors, essayons de démêler un peu les fils du problème…
Tout d’abord, rappelons que rien n’est joué ! Comme le dévoilait François Koch dans l’Express il y a quelques jours, le Conseil de l’Ordre du GO (son pouvoir exécutif) a fait appel (suspensif) de la décision de la CSJM. Il s’agit pour le Grand Maître et son collège de gagner un peu de temps en attendant le prochain Convent (l’A.G, en langage profane) qui, de l’avis de tous, va être le véritable moment clef de toute cette affaire.
Mais, revenons un peu en arrière pour mieux comprendre les tenants et aboutissants de ce qui se joue actuellement.
Historiquement, depuis sa naissance, à la fin du XVIIe Siècle en Angleterre, la Franc-Maçonnerie, fille spirituelle des confréries de métiers du Moyen-Age, est exclusivement masculine. Règle majeure qui est encore aujourd’hui strictement respectée par les Obédiences dites « régulières » (reconnues par la Grande Loge d’Angleterre, son foyer historique) qui rassemblent l’écrasante majorité des Loges des pays anglo-saxons, mais aussi la GLNF, seconde Obédience de l’Hexagone en nombre de membres. Pour ces organisations, pas question de femmes en maçonnerie, ni dans leur Loge, ni en visiteuses.
Ce que beaucoup de profanes voient comme un anachronisme s’explique par le caractère avant tout « initiatique » de la FM. Un membre de cette GLNF m’expliquait, il y a quelques années, alors que jeune maçon, je m’offusquais encore de cette ségrégation, que « la maçonnerie relève de l’expérience mystique, ésotérique, philosophique », que l’on pourrait comparer en quelque sorte aux ordres monastiques. « Dès lors qu’il s’agit d’une expérience intimement personnelle, chacun a le droit de choisir son chemin propre, y compris si il est exclusivement masculin »… Ou féminin, la Grande Maitre de la principale Obédience féminine, la GLFF, n’ayant pas un autre discours en affirmant le Droit à une expérience féminine de l’initiation et en vantant les avantages d’un travail philosophique entre femmes.
Exige-t-on aux Franciscains d’ouvrir leurs cloitres aux femmes ? Forçons-nous les guerriers Maï-Maï à associer les filles à leurs rites de passage ? L’ethnologue trouverait cette revendication ridicule. Il en est de même pour la maçonnerie qui, aussi étonnant que cela puisse paraître dans notre monde occidental « post-moderne », reste une société initiatique traditionnelle. Ne pas respecter ce choix serait une immixtion dans l’intimité d’une maçonnerie qui relève d’abords de la sphère privée, doublé d’un contre-sens intellectuel.
Néanmoins, si la maçonnerie dite régulière est restée ferme sur ces principes, la maçonnerie dite « française » ou « latine » (dont la sphère d’influence s’étend sur l’Europe continentale et les pays de culture francophone) a reconnu le besoin, dans la seconde moitié du XIXe, d’ouvrir aux femmes cette expérience initiatique. Ce qui débouchât sur la création progressive d’Obédiences mixtes (le Droit Humain principalement) puis d’Obédiences exclusivement féminines qui coexistent dans un réel consensus avec les Obédiences masculines, chacune exprimant une orientation particulière du travail maçonnique.
C’est ce statu quo que remet en question la décision de la CSJM, ultime rebondissement d’une bataille relancée par une poignée de Loges qui décident, en 2008, d’initier, de leur propre chef, une demi-douzaine de Sœurs, dans le but avoué de placer le débat sur le plan juridique pour provoquer un électrochoc interne à l’Obédience.
Avant de juger, comprenons la motivation de ces Loges.
Il n’est nullement question ici d’imposer la mixité à l’ensemble de la maçonnerie, de nier l’aspiration de certains de nos Frères -et Sœurs- à travailler dans un cadre exclusivement masculin ou féminin.
En revanche, au nom même de cette liberté au pluralisme des rites, des us et coutumes, ces Loges revendiquent, pour chaque Atelier, la liberté de choisir la mixité sans pour cela devoir quitter le Grand Orient et son héritage historique et philosophique.
Dit autrement, les Frères de ces Ateliers ne recherchent pas uniquement la mixité (rien de plus facile sinon que de passer d’une Obédience à une autre ou, plus simple encore, la double appartenance comme le font certains maçons de ma connaissance) mais revendiquent le droit d’expérimenter une mixité propre au Grand Orient, à ses rites et à ses traditions.
À mon sens cette possibilité doit leur être accordée, ne serait-ce qu’au nom de ce pluralisme qui est l’une des valeurs propres au Grand Orient (qui, à l’inverse des autres Obédiences, porte haut la souveraineté de ses Loges, leur autonomie matérielle et leur droit à pratiquer le Rite de leur choix).
C’est au nom de cette liberté que le choix entre mixité et non mixité doit être du ressort de chaque Atelier et non de l’Obédience, simple fédération de Loges libres, dont la fonction doit être purement administrative (ce qui est déjà le cas avec les rituels qui sont gérés par des structures indépendantes).
L’argument est implacable…. En théorie.
… Car en pratique, en 2009, comme en 2001, après un an de débats en Loges, le Convent (l’assemblée législative du Grand Orient, qui rassemble les représentants de tous les Ateliers une fois par an) à refuser cette liberté à la mixité. Pourquoi ?
Comment expliquer qu’une majorité de Loges, même modeste (56%), refuse une mesure nullement contraignante (les Loges souhaitant restées exclusivement masculines auraient tout à fait le droit de le rester) ?
Pourquoi, pour une majorité de Frères dont les opinions progressives ne sont plus à démontrer et qui reconnaissent sincèrement les maçonnes des autres Obédiences comme leurs Sœurs, le Grand Orient ne pourrait pas accueillir des Loges mixtes à partir du moment où il respecte la singularité des Loges masculines ?
« Tout simplement parce qu’aujourd’hui, la masculinité est la dernière chose qui tienne le GO debout ! » me lance, sans rire, un Frère du haut de ses cinquante ans de maçonnerie. Au-delà de l’inertie du statu quo, le refus de l’ouverture aux femmes serait donc motivé non par un sexisme primaire mais par l’attachement à un particularisme historique qui serait devenu, aujourd’hui, le seul ciment qui tient debout toute une Obédience ?
La ficelle semble un peu grosse !
« C’est pourtant la stricte vérité » me confirme un autre membre du GO. Et de me lancer une explication paradoxale : « Notre obédience est victime de son succès ! Il y a 20 ou 30 ans, lorsque nous n’étions que quelques dizaines de milliers de Frères en France, entrer en maçonnerie et particulièrement au GO, signifiait un engagement politique, social, bien précis. Aujourd’hui, le GO a perdu sa particularité »… En s’ouvrant sur sa Droite, en quittant l’arène politique, en diversifiant son recrutement…
D’autant que les autres Obédiences, elles aussi, se sont rapprochées, au fils des années, de positions qui étaient auparavant l’apanage de la rue Cadet. Aujourd’hui la Grande Loge de France n’hésite plus à s’engager dans des débats de société (dans le domaine de l’éthique notamment). Le Droit Humain, la principale organisation mixte, est de moins en moins le repère de furieux gauchistes qui a longtemps fait sa réputation. Alors qu’aujourd’hui entrer au Grand Orient n’est plus cette manière de « continuer la politique par d’autres moyens » et que les aspirations des nouveaux maçons se portent de plus en plus vers la réflexion philosophique au détriment de l’action politique, les frontières entre les Obédiences tendent sérieusement à s’effacer.
Dès lors, « ventre mou » de la maçonnerie, le Grand Orient de France aurait une identité bien moins marquée que ses « concurrentes » ?
L’analyse n’est pas exagérée pour un troisième Frère qui s’explique : « Plus homogènes, les autres Obédiences ont certainement un fond idéologique plus solide que notre organisation ». C’est vrai que la GLF porte encore haut les couleurs d’une maçonnerie philosophique, déiste, associé à un rite unique. De son côté, le Droit Humain reste fort d’une pensée très à Gauche et de son antériorité comme Obédience mixte et ouverte sur l’international. Et ne parlons-pas des autres petites organisations très attachées à un particularisme précis (un rite comme Memphis-Misraïm, une pratique comme la GLFF…)…
« Le Grand Orient, en revanche, n’a plus que son Histoire comme ciment… » Et que reste-t-il d’autre de cette Histoire que la masculinité…
« Le Grand Orient est devenu une auberge espagnole où se côtoient des visions très différentes, voire opposées, de la maçonnerie, l’ouverture aux femmes pourrait bien être l’étincelle qui mette le feu à cette situation. » Le socle identitaire du GO ne serait donc pas assez solide pour éviter un grand schisme entre tenants d’une maçonnerie philosophique et tenants d’une maçonnerie plus active dans le siècle. Schisme dont la question de la mixité serait un marqueur majeur…
Cette Obédience aurait donc tout à perdre de l’ouverture à la mixité qui marquerait le « top départ » pour une migration massive de Frères et de Loges vers des Obédiences correspondants plus à leur motivations respectives. Qui à la Grande Loge de France, qui au D.H… Migration d’autant plus facile avec le système de reconnaissance interobédiencielle mis en place ces dernières années.
Finalement, ce débat sur la mixité révélerait donc un malaise bien plus profond : l’effritement progressif de l’identité de la principale Obédience française devenue, en quelques années, un « ramasse tout » sans socle idéologique ou rituelique précis ?
« Ce débat en lui-même est révélateur qu’il existe deux camps bien distincts au sein de notre Obédience, et que ces deux camps ne sont pas prêts à trouver un terrain d’entente ! »
Il y aurait donc péril en la demeure !
Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, on fait l’analyse diamétralement inverse sur les colonnes des autres Obédiences, chez qui la perspective d’un GO mixte soulève beaucoup d’angoisses existentielles.
Au D.H, à la GLFF, à la GLMF, nombreux s’inquiètent d’une hémorragie de leurs membres vers un GO mixte. Un ami du Droit Humain (la principale Obédience mixte) m’avouait il y a quelques jours : « Une bonne partie des sœurs que nous initions dans mon Atelier nous sont présentées par des maçons du GO. Que feront-nous lorsqu’elles pourront directement aller dans leur Loge ? » Et une Sœur d’ajouter : « Avec nos 10 ou 15 000 membres, nous ne faisons pas le poids… Il est évident que demain, une profane va choisir la Loge la plus proche de chez elle… ».
Les partisans de la mixité au GO ne disent d’ailleurs pas autre chose lorsqu’ils avancent que l’ouverture aux femmes de la première Obédience françaises et de son bon millier de Loges qui irriguent l’ensemble du territoire est la seule solution pour relancer la féminisation de la maçonnerie française, qui stagne depuis quelques années.
Pour toutes ces « petites » Obédiences, le risque de disparition ne serait donc pas négligeable, ce qui porterait un sérieux coup à la « biodiversité » du paysage maçonnique français, ce qui en fait, selon certain, sa faiblesse mais aussi, à mon sens, sa richesse.
On le voit, l’ouverture du GO à la mixité provoque autant de craintes au sein du Grand Orient lui-même que dans les autres Obédiences, mixtes ou féminines. Les uns craignant l’hémorragie, voire l’éclatement, les autres, au contraire, de perdre leurs particularisme et leur indépendance.
Mais à en croire certains, ces scenarii maximalistes sont loin d’être inéluctables. Tout dépend d’abord de ce que va décider le prochain Convent.
« En 2001 puis en 2009, les représentants des Loges avaient voté contre la mixité, rien ne dit qu’ils changeront d’avis en 2010 » me rappelle un habitué de ces Convents. Il est vrai qu’aussi habiles juristes soient-ils, les supporters de la mixité n’ont encore jamais réussi à rallier la majorité des Loges, et ce malgré le soutien affiché de deux précédents Grands Maîtres.
Il reste une maçonnerie, en province notamment, encore très attachée à ses valeurs traditionnelles qui sera difficile à convaincre… Autant de Loges à l’ambiance de « club de gentlemen » si bien décrit par le Frère Rudyard Kipling, très à cheval sur ces valeurs traditionnelles et où, à tort ou à raison, la maçonnerie mixte n’a pas très bonne réputation. « La mixité entraine automatiquement un rapport de séduction qui ne peut que nuire à la qualité de nos travaux et à l’ambiance de nos Loges », « je suis justement parti de la maçonnerie mixte à cause de cela » m’affirmait un Frère d’une Loge de grande couronne. Et il n’est pas le seul à tenir ce discours, loin s’en faut. D’autant que l’activisme juridique des Loges « rebelles » qui ont fait invalider auprès de la CSJM les décisions du dernier Convent ont pu choquer une « maçonnerie d’en bas » très respectueuse des décisions démocratiques. Certains ont même pu parler de « coup d’Etat judiciaire ».
Partisans de la liberté des Loges contre adeptes de la légalité de l’Obédience donc…
Et si ces derniers l’emportent et que le Convent réaffirme la non-mixité du Grand Orient, mettant provisoirement fin à la polémique ?
« Il y a fort à parier qu’il ne se passera pas grand-chose ! » me confirme ce même Frère : « la scission sera très limitée ». Si on peut sérieusement envisager le départ des quelques Loges les plus à la pointe du combat pour la mixité, qui représentent quelques dizaines, voire centaines de Frères, les autres se contenteront du statu quo actuel, bien contents de voir les turbulences s’éloigner…
Et dans le cas contraire, si la liberté d’initier des femmes est accordée aux Loges, ce fameux « big bang » est-il réellement inéluctable ?
« Loin s’en faut… D’abord parce que quitter une Obédience reste une décision humainement très difficile à prendre, ensuite parce que la Grande Loge de France n’est pas du tout préparée à recevoir un nombre conséquent de Frères dont beaucoup ne travaillent pas au même rite qu’elle, enfin parce qu’il restera certainement aux Loges la liberté de refuser cette mixité… Pour ces dernières, la situation restera sensiblement la même qu’auparavant : des Sœurs, mais uniquement en visiteuses. »
Pour mon ami, comme pour beaucoup d’autres Frères du Grand Orient, la cause semble entendue : quels que soient les résultats du prochain Convent, les conséquences sur la physionomie de notre Obédience resteront limitées à quelques cas personnels. Le « big bang » n’aura donc pas lieu.
Espérons que le futur leur donnera raison ?
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@ l’auteur « Comme le dévoilait François Koch dans l’Express il y a quelques jours, le Conseil de l’Ordre du GO (son pouvoir exécutif) a fait appel (suspensif) de la décision de la CSJM. » Je n’accorderai qu’un crédit limité à cette source qui a dèjà fait preuve de ..précipitation dans la diffusion d’informations http://blogs.lexpress.fr/lumiere-franc-macon/2010/05/un-faux-grossier-maconnique.php
Il existe effectivement une déclaration d’intention mais je ne suis pas certain que l’appel soit effectivement déposé à ce jour.
oh, après les unes sur le sexe, en voici une sur les franc-maçons..
Me serais-je perdu sur le site de l’Exprox ? ou du NouvelOx ?
Sinon, une phrase qui m’a bien fait rire : Autant d’hypothèses entrainant un bouleversement maçonnique sans
précédent depuis la dernière Guerre, avec les répercutions que l’on
imagine à l’intérieur comme à l’extérieur des Loges
Les répercutions qu’on imagine. Ben non justement... Parce que peut-être qu’a une lointaine époque les réseaux francs maçons avaient une signification (oserais-je dire une utilité ?), mais ce qui me parait certain, c’est qu’aujourd’hui ce ne sont plus rien... d’autre que des marronniers pour la presse.
Prochain article sur le palmarès des résultats du bac, lycée par lycée ?
ils ont besoin d’autres grandes prêtresses que Madonna, dans leur culte à Isis la sainte rien du ciel, Inanna la dégénérée qui tuait ses amants et l’amour où qu’il se trouvât ? ramenant tout à un culte autur de sa petite personne ?
et dire que les FM pensent encore construire la civlisation... quand leurs maîtres suprêmes n’ont de cesse de ramener l’humanité à l’âge de l’esclavage.
Faudrait voir à tenir compte des révélations si vous ne voulez pas rester un pion de ces descendants des anges déchus de Babylone.
SCANDALE
/ FRANC MACONNERIE / FRAUDE / ISRAËL / FISC / TVA / AVOCAT DE
SARKOZY...
« Rubens Levy , le madoff français ? Franc maçons en procès pour fraude à la TVA, pas un mot dans la presse … »
Plus de 20 M€ de préjudice pour le fisc français ! Après huit années d’instruction, 45 prévenus devront répondre, devant le tribunal correctionnel de Rennes, à partir de demain, et pour trois mois, d’une gigantesque fraude à la TVA. En toile de fond, notamment : milieu des affaires et franc-maçonnerie.
Des chefs d’entreprise et des P-DG, des gérants de sociétés, des experts-comptables, mais aussi un concierge, un VRP, une vendeuse, des retraités, l’ancien chauffeur d’Alfred Sirven… En tout, 45 personnes sont poursuivies pour avoir participé, à des degrés divers, à une gigantesque fraude à la TVA, entre 1995 et 1999.
L’escroquerie, qui a été partiellement évaluée (plus de 20 M€), avait été dénoncée par un chef d’entreprise nantais. Ouverte à Nantes, l’instruction avait ensuite été confiée à la toute nouvelle juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Rennes, en 2005. Il a finalement fallu huit ans d’enquête pour faire (en partie) la lumière sur cette arnaque.
Dans une loge de la GLNF Cette escroquerie en bande organisée serait née, et aurait prospéré, au sein d’une loge de la GLNF, à laquelle appartenaient de hauts fonctionnaires. Grâce à certaines entreprises spécialement recrutées, ou créées pour l’occasion, à une banque très bienveillante, avec des complicités dans les ports du Havre, de Dunkerque, de Nantes et de Brest (*), les prévenus étaient parvenus à mettre en place une véritable machine à déclarer des ventes fictives… et à récupérer la TVA que rembourse l’État français, dès lors que ces marchandises sont destinées à l’export au sein de l’Union européenne.
Un homme est soupçonné d’avoir organisé cette arnaque : Rubens Levy, un homme d’affaires du Havre. « Il a reconnu y avoir participé, mais a toujours nié en être l’inventeur et le principal bénéficiaire, insiste son avocat, Me Thierry Fillion. D’ailleurs, au cours de l’instruction, il est volontairement revenu d’Israël, pays dont on ne peut pas être extradé, pour s’expliquer… ». (...)
« MeThierry Herzog, l’actuel avocat de Nicolas Sarkozy. À l’époque, « l’avocat du Président » défendait les intérêts de la compagne d’un des principaux prévenus, Rubens Levy »
Moi ce que j’aime c’est le côté Israel dans els Tags, parce que l’un des prevenus s’appelle Levy et qu’il est revenu d’Israel. Le fait d’ecrire ce tag devrait conforter les connards qui doivent se dire que c’est comme madoff....
Ben non, les autres condamnés parce qu’ils sont plusieurs se nomment : Hocine Sahir et Christophe Lebesque....
Je me permets d’évoquer ici le grand scandale des réseaux
Franc-maçons dans la justice par le biais des Fraternelles (c’est une association
indépendante regroupant des membres de diverses obédiences franc-maçonnes d’une
même profession et « sans tenir aucun
compte des éventuels conflits qui peuvent opposer les obédiences dont ils sont
membres » selon wikipedia). Je n’ai rien contre la Franc-maçonnerie en tant
que telle mais j’en dénonce les dérives idnadmissibles. Le problème de ces
fraternelles (spécialité française) est qu’elles sont par essence corporatistes
ce qui est la porte ouverte à toute les ententes illicites. Imaginez par
exemple la fraternelle du bâtiment dans une ville moyenne, elle noyaute le
marché local en trustant les contrats, les tarifs, et les appels d’offre. La
fraternelle des médecins, très puissante, noyaute le conseil de l’ordre ect…
Alors on peut facilement prévoir les effets néfastes que provoquent les fraternelles de la justice,
qui ont en leur seing des juges, des procureurs, des avocats, des huissiers et
avoués, des notaires, des policiers (commissaires en général, les basses
classes sont peu représentées)…De véritables gangs se constituent, dont la
spécialité est souvent la spoliation, tiennent des villes en coupe réglée. Les
justiciables que nous sommes tous en sont les victimes. Des plaignants ont vu
des jugements étranges et très défavorables ornés de signes franc-maçons, sans
recours possible car même dans le cas ou vous ne tombez pas sur un membre de la
bande il y a une solidarité corporatiste qui implique automatiquement l’omerta.
Traffic d’influence, affairisme, spoliation, corruption,
forfaitures diverses et autres joyeusetés sont le pain quotidien de ces
fraternelles justice qui sont un vrai scandale et qui polluent notre pays. A
quand un bon gros nettoyage des ces écuries (nauséabondes) d’Augias ???...
@chapoutier, Vous avez tout a fait raison , on ne saurait mieux dire, Celà fait longtemps que je dénonce l’infiltration des FM dans les cours de justice a défendre non les interêts des citoyens mais surtout ceux des nantis, assureurs et Cie......bravo de le dénoncer et merci.
On est toujours dans l’analyse superficielle concernant nos amis francs-maçons, ça ronronne sec… On croirait un papier du Point, qui dévoile pour banaliser.
S’il est vrai que la plupart des francs-maçons à la base de la pyramide, se rendent à leur loge et convent comme on sort au théâtre entre gens de bonne compagnie, leur travail objectif depuis au moins deux siècles, n’est lui, jamais discuté.
Or, il se trouve que depuis quelques années seulement, les francs-maçons se vantent publiquement par exemple, de leur rôle dans la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, datant de 1905. Première constatation : si vous énonciez cette simple réalité il y a seulement 20 ans, vous étiez un illuminé, un extrême-droitiste, un complotiste, un curé taré ou que sais-je encore.
Par conséquent, croire que la laïcité constitue la simple absence de religion dans les affaires publiques (séparation), est une erreur d’appréciation. En effet, les mythes fondateurs, les mots de passe et mots secrets, le tétragramme divin (certes, aussi repris par les chrétiens dans certaines églises), le temple de Salomon, certains grades, la légende d’Hiram et j’en passe et des meilleures, sont clairement orientés et influencés par le seul monothéisme ouvertement compatible avec la franc-maçonnerie : le judaïsme. Et les francs-maçons ne s’y trompent pas, tout au long de leur histoire, beaucoup ont dénoncé régulièrement les tentatives d’infiltrations catholiques, notamment venant des jésuites.
Cela explique plusieurs choses déjà : la similarité de quelques grandes lignes entre les grands principes révolutionnaires et la religion, même post-judaïque, c’est-à-dire chrétienne (protection et aide aux démunis/esprit de charité, soin des plus faibles, fort patriarcat, et bien sûr l’espoir messianique en des temps nouveaux –sorte d’ordre mondial à venir, ère de paix et de gloire...- qui correspond plus aux inspirations vétérotestamentaires, Jésus étant déjà venu pour les autres, contrairement donc aux juifs qui ne l’ont pas reconnu et attendent toujours leur Messie).
Donc le résultat le plus visible est la prééminence des doctrines matérialistes, libérales, communistes... Et oui, car vous avez remarqué que frère Xavier Bertrand est maçon, comme Alain Bauer, sécuritariste orwellien, ancien rocardien proche de Sarkozy –tout est possible- et ex-patron du GOF, … tout comme donc des socialistes par myriade (Dumas, Rebsamen, Mélenchon…). Imaginez donc ce joyeux panier de crabes, de tous les partis, se côtoyer secrètement avec leur petit tablier au sein du mouvement. Pourquoi leur faire confiance ? La franc-maçonnerie et le mot incantatoire « république république république » est le seul vrai point commun qui mettra toutes ses ouailles d’accord.
Mélenchon d’ailleurs, soutien Coppé sur la burqa. Les religions et la foi restent l’ennemi principal, c’est indéniable. Il y a des obédiences différentes me direz vous et des tendances plus libérales qui acceptent les croyants. Et alors ? Ceci est un détail au regard de la participation à ce mouvement. S’il y a obédiences différentes, c’est pour mieux s’adapter, épouser les esprits et capter toutes formes de volonté, bref, être présent sur tous les tableaux (au passage et cela mérite réflexion, seul Le Pen est formellement interdit chez les francs-maçons…).
On peut plutôt dire que la maçonnerie accueille en son sein tout homme prêt à respecter sa promesse de discrétion (même si par exemple la IIIeme Internationale dans les années 20 interdisait à ses membres de rentrer en loge). Je passerai rapidement sur le serment, pour lequel il est permis –mais ce n’est pas obligatoire, c’est à la volonté de l’initié...- d’en appeler à des « puissances démoniaques et entités redoutables » (cf Jules Boucher), mais il est clair que les réformes des francs-maçons vont dans le même sens : celle du matérialisme et de tous ses corollaires, facilement détournables de leur bien-fondé (démocratie, droits de l’homme…etc…) tous ces concepts valises, que l’on a de plus en plus de mal à ne pas dénigrer, quand on voit l’état du monde aujourd’hui et les guignols sans conscience qui règnent.
Donc il ne faut pas se leurrer sur les initiés qui savent ce qui est bon pour les autres et qui veulent les rendre heureux malgré eux. Les vrais révolutionnaires qui s’adressent au peuple, n’ont pas besoin de cette mélasse ésotérique bon marché et souterraine qui abuse ceux qui participent (renseignez-vous sur les lourds regrets d’Emile Zola, pourtant grand initié). Et ceux qui promettent publiquement et préparent plus secrètement un avenir radieux et meilleur, dans une sorte de nouvel ordre messianique, il ne faut pas s’y tromper. Pour ceux qui constatent jour après jour la dégénérescence et les horreurs quotidiennes sur notre planète dus au scientisme arrogant, au système économique en train de détruire, aux guerres matérialistes et à la perte des valeurs, la disparition des francs-maçons est pleinement souhaitable.
Heureusement que les FM ont agis, pour les sciences, pour le droit de vote des femmes, pour la création du CNRS et l’électrification pour la lumière dans les villages, pour la démocratie, pour la liberté en 1945, pour les « cours du soir » des ouvriers communistes en 1930...
Je suis outré de voir toutes ces réactions mépriser la FM, qui fût depuis Napoléon le cerveau de la France et son pouvoir !
Outré de voir ces ignorants salir des personnes qui se donnent tant de mal pour améliorer le monde.
Je ne suis pas un FM, mais ouvertement mes idées sont proche des leurs pour leurs humanismes, et je proposerai peut être ma demande d’integration dans une loge, avec l’age venant...
homme et femmes, nous faisons tous parti du même monde au même moment sur la même planète. Non ?