Grandes manœuvres géopolitiques : le tsar et le sultan changent la donne
Grandes manœuvres géopolitiques : le tsar et le sultan changent la donne
Il y a quelques mois dans j’étudiais les mécanismes dangereux qui conduisaient à une fracture de la communauhttps://pgibertie.com/2016/01/05/les-editions-papier-et-numerique-viennent-de-sortirpourquoi-le-gaulois-ont-ils-peur-que-lislam-leur-tombe-sur-la-tete/té ; nationale.
Je dénonçais les choix géopolitiques de Sarkozy, Juppé, Hollande, Fabius, Ayrault, ces choix en rupture totale avec la politique de Jacques CHIRAC ont conduit la France à déstabiliser la Lybie, la Syrie, à armer nos ennemis d’al Qaeda (al Nosra) via des pseudos rebelles modérés
Je dénonçais également les complices de l’islamisme qui propagent les thèses des Frères musulmans
Le risque était alors l’invention de deux communautarismes, celui des Gaulois réinventés et celui des musulmans et ce à la place de la Nation française.
« La France s’ethnicise. Plus le monde politico - médiatique donne des leçons de morale plus la société se fracture et se racialise. Les catégories populaires et moyennes se sentent abandonnées par les politiques et quelles que soient leurs origines elles se regroupent autour d’un mode de vie et d’un ressenti commun. Les Néo Gaulois se sentent menacés, ils ne votent plus ou votent mal. Plus les partis de gouvernement stigmatisent leurs comportements, plus les Néo Gaulois se sentent trahis. Les apprentis sorciers construisent de toutes pièces une autre ethnie, celle des « musulmans ». Le terme correspond de moins en moins aux pratiquants d’une religion, de moins en moins à des immigrés. Les Néo Musulmans sont nés en France, ne connaissent pas tous l’islam, ils construisent leur identité sur des signes culturels visibles, un mode de vie différent et surtout le refus de l’acculturation. Dans un contexte de crise économique et sociale qui a fragilisé l’ancien modèle français d’intégration, une géopolitique brouillonne et des invectives bien pensantes ne font qu’aggraver la fracture. Les attentats sont à la fois la conséquence de la décomposition de la France et de guerres extérieures incohérentes. L’islamisme radical n’a rien d’une dérive sectaire, c’est une maladie de l’islam »
Je vous invite à faire de ce petit essai une lecture d’été
http://www.amazon.fr/Pourquoi-Gaulois-peur-lislam-tombe/dp/B01A5CKTHQ/
Depuis le début de l’année la situation s’est considérablement dégradée avec la vague d’attentats. La seule réactualisation nécessaire concerne pourtant la géopolitique
Notre politique étrangère est toujours illisible même pour nos alliés, plus dangereuse que jamais pour la France
La preuve est faite que la France s’est trompée en SYRIE en armant nos ennemis. Même la droite qui a participé à ses erreurs le reconnait. On ne peut que saluer le courage de Claude GOASGUEN
https://www.dailymotion.com/video/x2wibmz
Les ETATS Unis eux aussi reconnaissent les erreurs qui peuvent couter son élection à CLINTON (virée du secrétariat d’Etat par OBAMA pour sa politique dangereuse.
Un groupe allié vient de se rendre célèbre en égorgeant un enfant
https://www.les-crises.fr/des-rebelles-syriens-moderes-ont-decapite-un-enfant/
Le département d’état américain a très vite réagi promettant que si ces exactions étaient confirmées, les Etats-Unis suspendraient leurs aides à ce groupe.
Où est la réaction française ? Le ministère des affaires étrangères français est-il toujours dans la logique de Laurent Fabius Qui prétendait en Décembre 2012 dans le journal « Le monde » « qu’Al Nosra (ces combattants modérés que nous avons armés et entrainés) fait du bon boulot en Syrie ».
Villepin expliquait que toute intervention militaire au Moyen Orient contribuait à attiser la haine. FAUTE DE S’ENTENDRE AVEC LE GOUVERNEMENT SYRIEN ET LES Russes les occidentaux frappent à l’aveugle
Selon le ministère syrien des Affaires étrangères, la frappe de mardi, qui a touché le village de Toukhan, au nord de Manbij, a été menée par les forces françaises et celle de lundi par les forces américaines.
Un changement considérable a cependant eu lieu ces dernières semaines mais personne ne s’en est rendu compte
ENTRE LE TZAR ET LE SULTAN, l’entente cordiale passe par une dénonciation du complot occidental
Le sultan Erdogan s’était trompé sur toute la ligne en se brouillant avec la Russie partenaire commercial indispensable ( il avait perdu le marché touristique et le marché agricole que lui avaient offert les sanctions européennes contre la Russie) .
Pire son soutien sans faille aux djihadiste tournait au fiasco .L’aviation russe en bombardant des centaines de camions a coupé la route du pétrole de Daesch vers la Turquie, les occidentaux soutiennent l'ennemi kurde et les Russes menaçaient d’en faire autant. Si les terroristes « modérés » demeuraient fidèles au Sultan ( ceux d’al quada al nosra ont même changé de nom), Daesch devenait un adversaire du sultan.
Changement pragmatique, la priorité n’est plus pour le sultan la chute de Bachar mais d’empêcher la création d’une deuxième entité kurde en Syrie comme veulent le faire les Américains
Erdogan devait changer d’alliés et choisir un camp qui ne lui reprocherait pas de purger son opposition et de couper les Kurdes à petits morceaux.
L’ occident en général et Zayrault en particulier n’ont rien vu venir
Les excuses de la TURQUIE pour avoir abattu le chasseur bombardier russe ont surpris mais elles nt précédé la levée de l’embargo russe, la réouverture des négociations pour relancer la construction d’un gazoduc stratégique et en même temps la retrouvaille avec Israel ET SA TECHNOLOGIE .
Puis il y a eu cet étrange coup d’Etat et toutes les spéculations qu’il a généré.
Pour beaucoup il ressemble trop à l’incendie du Reichstag par les nazis en 1933 pour prendre les pleins pouvoirs et l’instigateur ne peut être qu’Erdogan lui-même
L a lecture du site russe SPUTNIK permet de suivre le changement d’alliance et son habillage, aire porter aux Américains la responsabilité de la destruction du bombardier russe et du putch
« Erdogan a vertement critiqué le général Joseph Votel, commandant en chef du Commandement central des Etats-Unis (CENTCOM), qui s'était déclaré préoccupé par les arrestations de militaires turcs suite à la tentative avortée de coup d'Etat.
Le bombardier russe a été abattu pour détériorer les relations entre Ankara et Moscou, estime l'ex-vice-président de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE Willy Wimmer.
Ankara rouvrira l'enquête sur le Su-24 russe abattu en novembre 2015
"Selon mes informations, un avion-radar américain et un saoudien ont été impliqués dans l'affaire. On ne peut pas juste abattre un avion comme ce bombardier russe : le chasseur doit être dirigé vers la cible. Seuls les avions-radars en sont capables", a indiqué à Sputnik Willy Wimmer, ancien parlementaire allemand.
"Ce qui s'est passé là entre en contradiction avec toutes les normes internationales. Ils ont abattu l'avion russe parce qu'ils voulaient l'abattre", a-t-il martelé.
L'incident avait pour cause des intérêts politiques, estime M. Wimmer, plus précisément la volonté de détruire les relations russo-turques, qui étaient à leur point culminant. Initialement, le président turc Recep Tayyip Erdogan a pris le parti des pilotes qui ont abattu l'avion, mais par la suite, il a pris ses distances avec eux pour se rapprocher de la Russie.
Qu'est-ce qui a poussé le pilote à agir sans l'aval de son gouvernement ? Cette question nécessite une réponse. Le gouvernement turc doit la donner, même si elle nuira aux relations avec l'Otan, les Etats-Unis ou l'Arabie saoudite, a souligné Willy Wimmer.
L'avion russe abattu et le putsch avorté en Turquie sont deux parties d'un processus intégral, et l'incident avec le Su-24 russe n'était qu'un piège, dévoile Metin Kulunk, le président adjoint du Parti turc de la justice et du développement (AKP), dans un entretien exclusif accordé à Sputnik.
La décision d'abattre le Su-24 russe revenait au pilote turc, selon Ankara
Le fait que l'avion a été abattu près de la frontière syro-turque en novembre dernier n'était guère anodin. C'était un piège sur le chemin vers le coup d'Etat qui a eu lieu finalement la semaine dernière.
"L'avion russe abattu et la tentative de coup d'Etat déjouée, le 15 juillet, ce sont deux parties d'un processus intégral", affirme le député turc Metin Kulunk.
Suite au putsch, la polémique ne cesse de s'embraser autour de ses raisons et conséquences. Entre autres, il existe une version selon laquelle le coup d'Etat aurait été provoqué par un certain réchauffement dans les relations Russie-Turquie après la lettre d'excuses de Recep Tayyip Erdogan adressée à Vladimir Poutine. Ainsi, comme l'un des conseillers du chef d'Etat turc Yigit Bulut avait fait remarquer, aussitôt que les relations russo-turques se sont un peu améliorées, une tentative de coup d'Etat a été entreprise, une semaine plus tard.
L'interlocuteur de Sputnik estime que la normalisation des relations entre la Russie et la Turquie a été l'un des motifs du putsch, mais ce n'en est pas l'unique raison. Le coup d'Etat a été bien planifié d'avance.
"Voir le putsch à travers le prisme des rapports entre les deux pays n'est pas suffisant. Globalement, le but était de prendre le pouvoir. Les rebelles ont frappé les sites importants, dont le parlement, le palais présidentiel, le bâtiment de l'Organisation national du renseignement, ainsi que les citoyens turcs. Si l'on analyse ce constat, il s'avère qu'il s'agissait d'une tentative de prise de pouvoir en Turquie".
Selon le député, les relations entre la Russie et la Turquie, qui s'étaient détériorées puis se sont normalisées, ont d'importantes conséquences pour le système global.
"Ces trois dernières années, certains pouvoirs se sont bien acharnés à nuire à l'équation Obama-Poutine-Erdogan. Il s'agit de pouvoirs qui voulaient séparer la Russie et la Turquie, déstabiliser leurs relations", poursuit M. Kulunk. "On ne peut pas nier que parmi ceux qui ont incité le putsch, il y avait ceux qui craignaient la stabilisation des relations russo-turques, surtout vu la dernière démarche d'Erdogan envers la Russie".
Et la Russie, elle aussi, était dans la ligne de mire des rebelles.
"Parmi les cibles des putschistes, il y avait aussi la Russie, Poutine. Ils veulent faire s'effondrer la Russie, détruire les traditions de l'Etat russe", explique-t-il.
Heureusement, le putsch n'a pas réussi, le peuple a pris la situation sous contrôle. C'est le peuple qui s'est interposé et qui a maté la rébellion, a retiré les chars aux rebelles et les a rendus à l'armée.
Qui est derrière le coup d'Etat ? Le président adjoint de l'AKP est sûr que la faute revient au "centre du pouvoir mondial".
"Les Etats-Unis sont au centre du système global, mais il y a des forces plus puissantes. Ce sont ceux qui menacent les USA via les Afro-Américains, menacent la Maison Blanche, utilisent les récents conflits avec les policiers après des heurts meurtriers. Ils menacent le monde entier. Ceux qui menacent Poutine, Erdogan et Obama, ce sont les mêmes personnes. Qui sont-ils ? Ils sont miraculeusement hors de ce monde…", résume le député.
"Le monde entier voit que nous défendons la démocratie. Toutefois certains se font du mauvais sang pour ceux qui se sont retrouvés derrière les barreaux. Un général d'un important département américain affirme que l'on jette en prison des militaires avec lesquels il était en contact. Mais c'est pas tes affaires, tu es qui, toi ?" a martelé le chef de l'Etat turc depuis son palais présidentiel à Ankara.
En mars dernier, Ankara et Bruxelles sont convenus que la Turquie accueillerait des migrants illégaux venant du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord. En échange, l'UE s'est engagée à débourser à la Turquie 3 milliards d'euros, à supprimer les visas pour les citoyens turcs effectuant des visites de courte durée dans les pays européens, ainsi qu'à examiner l'adhésion de la Turquie à l'Union.
Les négociations sur l'adhésion de la Turquie piétinent actuellement en raison des mesures introduites par ce pays au lendemain de la tentative de coup d'Etat militaire, notamment le rétablissement éventuel de la peine de mort.
Les pays qui so La destruction du Su-24 russe en novembre 2015 et la mort de 34 civils attaqués par les forces aériennes turques dans la ville d'Uludere (sud-est) en décembre 2011, devraient faire l'objet de nouvelles enquêtes après le coup d'Etat militaire, a déclaré le ministre turc de l'Energie et des Ressources naturelles Berat Albayrak.
"Je pense que l'incident à Uludere et celui impliquant l'avion russe seront enquêtés à nouveau", a déclaré le ministre sur la chaîne Haberturk.
La décision d'abattre le Su-24 russe revenait au pilote turc, selon Ankara
Auparavant, les autorités turques ont indiqué que le pilote avait pris indépendamment la décision d'abattre le Su-24 russe.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a pour sa part annoncé l'arrestation, dans le cadre de l'enquête sur le putsch, des deux pilotes qui avaient abattu le bombardier russe en novembre. Selon lui, ils pourraient être impliqués dans l'organisation du récent coup d'Etat préoccupés par le sort des putschistes ne peuvent pas être les amis d'Ankara, selon le président turc. »
Seule bonne nouvelle dans cette affaire, la remise en cause du soutien turc aux islamistes syriensD4Al quaeda, encerclés à Alep ils prennent des milliers de malheureux civils en otages et ils ne peuvent guère compter que sur … Zayrault et Boris Johnson pour les défendre.
« Lors de leur entretien de ce jour, Jean-Marc Ayrault et Boris Johnson ont évoqué la situation dramatique en Syrie.
Ils ont condamné avec la plus grande fermeté la poursuite du siège d’Alep par les forces du régime syrien et ses alliés. Le siège de cette ville, où près de 300.000 habitants sont encore pris au piège, rend impossible une reprise des négociations de paix. Ses conséquences, dont le bombardement des civils et des installations médicales, sont déjà désastreuses, et risquent de provoquer le départ de nouveaux réfugiés. »
Réponse russe, l’ouverture de corridors.
Conséquence inattendue de ces rapprochements, une course de vitesse avec les Etats unis qui envoient des troupes au sol pour aider les Kurdes à prendre du terrain .
Réponse de Poutine , un soutien sans faille à TRUMP jugé moins dangereux et moins belliqueux que le faucon buschien Hillary Clinton
https://fr.sputniknews.com/international/201607301027077401-piratage-democrate-us-russie/
Levée des sanctions antirusses et reconnaissance du rattachement de la Crimée à la Russie, autant de questions que promet d'examiner Donald Trump s'il était élu à la tête des Etats-Unis.
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