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Accueil du site > Tribune Libre > Grandes voix : adresse d’un Slave aux Occidentaux

Grandes voix : adresse d’un Slave aux Occidentaux

Citoyen-président François, tu vas rencontrer en Arménie le président russe Wladimir Poutine. Celui-là même que les Occidentaux chargent de tous les péchés du monde. Celui-là même avec lequel tu as renié la parole de la France avec les fameux « Mistral ». Celui-là même que les va-t'en-guerre de l'Otan menacent de « toutes les options possibles ».

Afin de parfaire ta culture concernant ce grand pays frère que les Occidentaux à la remorque des brutes Etazuniennes prétendent isoler, je te propose, citoyen-président, de lire ce grand texte d'un Serbe, autre peuple traditionnellement ami et allié solide et fidèle de la France que nos pâles « dirigeants » ont massacré puis amputé d'une partie de son territoire pour créer artificiellement, au sein de l'Europe, un état mafieux, plaque tournante de tous les trafics d'armes, de drogues, d'êtres humains et – horreur suprême – d'organes humains prélevés sur des vivants « elevés » pour ça.

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« Ils » prétendent isoler la Russie, le 1/6ème des terres émergées !

 

Le syndrome Tolstoïevsky

Par Slobodan Despot

 

Le problème, avec l’approche occidentale de la Russie, n’est pas tant dans le manque de volonté de comprendre que dans l’excès de volonté de ne rien savoir.

Cette nation qui a donné Pouchkine et Guerre et Paix, Nijinsky et le Lac des Cygnes, qui a l’une des plus riches traditions picturales au monde, qui a classé les éléments de la nature, qui fut la première à envoyer un homme dans l’espace (et la dernière à ce jour), qui a produit des pelletées de génies du cinéma, de la poésie, de l’architecture, de la théologie, des sciences, qui a vaincu Napoléon et Hitler, qui édite les meilleurs manuels — et de loin — de physique, de mathématiques et de chimie, qui a su trouver un modus vivendi séculaire et pacifique, sur fond de respect et de compréhension mutuelle, avec ses Tatars et ses indénombrables musulmans, khazars, bouddhistes, Tchouktches, Bouriates et Toungouzes, qui a bâti la plus longue voie de chemin de fer au monde et l’utilise encore (à la différence des USA où les rails légendaires finissent en rouille), qui a minutieusement exploré et cartographié les terres, usages, ethnies et langues de l’espace eurasien, qui construit des avions de combat redoutables et des sous-marins géants, qui a reconstitué une classe moyenne en moins de quinze ans après la tiers-mondisation gorbatcho-eltsinienne, cette immense nation, donc, qui gouverne le sixième des terres émergées, est soudain traitée, du jour au lendemain, comme un ramassis de brutes qu’il s’agit de débarrasser de leur dictateur caricatural et sanglant avant de les éduquer à servir la « vraie » civilisation !

L’Occident ressort la même guignolerie haineuse à chaque crise, depuis Ivan le Terrible à « Putler »-Poutine, en passant par le tsar Paul, la guerre de Crimée, le pauvre et tragique Nicolas II, et même l’URSS où tout succès était dit « soviétique » et tout échec dénigré comme « russe ».

Des nations serviles qui accordent aux Américains un crédit illimité de forfaiture et de brigandage « parce-qu’ils-nous-ont-libérés-en-45 » n’ont pas un mot, pas une pensée de gratitude pour la nation qui a le plus contribué à vaincre l’hydre national-socialiste… et qui en a payé le prix le plus lourd. Ses élus sont traités en importuns, son président caricaturé avec une haine obsessionnelle, la liberté de mouvement et de commerce de ses citoyens, savants, universitaires et hommes d’affaires est suspendue au bon vouloir d’obscures commissions européennes dont les peuples qu’elles prétendent représenter ne connaissent pas le nom d’un seul membre, ni pourquoi il y siège plutôt qu’un autre larbin des multinationales.

Mais tout ceci n’est encore rien. C’est dans l’ordre des choses. L’Occident et la Russie ne font que jouer les prolongations, à l’infini, du conflit Rome-Byzance en l’étendant aux continents voisins voire à l’espace interplanétaire. La vraie guerre des civilisations, la seule, est là. Barbare comme le sac de Constantinople, apocalyptique comme sa chute, ancienne et sournoise comme les schismes théologiques masquant de perfides prises de pouvoir. Tapie dans les replis du temps, mais prête à bondir et à mordre comme un piège à loups. C’est le seul piège, du reste, que l’empire occidental n’ait pas posé tout seul et qu’il ne puisse donc désamorcer. (Étant entendu que la menace islamique n’est que le produit des manœuvres coloniales anglo-saxonnes, de la cupidité pétrolière et de l’action de services d’État occupés à cultiver des épouvantails pour effrayer leurs propres sujets, puis à les abattre pour les convaincre de leur propre puissance et de leur nécessité.)

La menace russe, elle, est d’une autre nature. Voici une civilisation quasi-jumelle, ancrée sur ses terres, consciente d’elle-même et totalement ouverte aux trois océans, à l’Arctique comme à l’Himalaya, aux forêts de Finlande comme aux steppes de Mongolie. Voici des souverains qui — depuis la bataille de Kazan remportée par ce même Ivan qui nous sert de Père Fouettard — portent le titre de Khans tatars en même temps que d’Empereurs chrétiens siégeant dans l’ultime Rome, la troisième, Moscou, qui fleurit au moment où Byzance gémissait sous l’Ottoman et le pape sous la verge de ses mignons. Voici une terre aux horizons infinis, mais dont les contours sont gravés dans l’histoire du monde, inviolables bien que diffus. Voici des gens, enfin, et surtout, aussi divers qu’on peut l’imaginer, mêlant au sein d’un même peuple le poil blond des Vikings aux yeux obliques et aux peaux tannées de l’Asie. Ils n’ont pas attendu le coup de départ du métissage obligé, les Russes, ils l’ont dans leur sang, si bien assimilé qu’ils n’y pensent plus. Les obsédés de la race au crâne rasé qu’on exhibe sur les chaînes anglo-saxonnes ont la même fonction que les coucous suisses : des articles pour touristes.

Cela ressemble tellement à l’Europe. Et c’en est tellement loin ! Tellement loin que les infatigables arpenteurs des mers — génois, anglais, néerlandais, espagnols —, qui connaissent l’odeur de la fève de tonka et la variété des bois de Sumatra, ne savent rien de la composition d’un borchtch. Ni même de la manière dont on prononce le nom de cette soupe. Ce n’est pas qu’ils ne pourraient pas l’apprendre. C’est qu’ils n’en ont pas envie. Pas plus qu’ils ne veulent connaître, vraiment, l’esprit, les coutumes et la mentalité des immigrants exotiques qu’ils accueillent désormais par millions et qu’ils laissent s’agglutiner en ghettos parce qu’ils ne savent comment leur parler.

J’ai dû, moi, petit Serbe, apprendre deux langues et deux alphabets pour entamer ma vie d’immigré. J’en ai appris d’autres pour mieux connaître le monde où je vis. Je m’étonne sincèrement de voir que mes compatriotes suisses ne savent pas, pour la plupart, les deux autres grandes langues de leur pays. Comment connaître autrui si vous ne savez rien de la langue qu’il parle ? C’est le minimum de la courtoisie. Et cette courtoisie, désormais, se réduit de plus en plus à des rudiments d’anglais d’aéroport.

De même font les Russes, dont l’éducation intègre la culture ouest-européenne en sus de la leur propre. Où voit-on la réciproque, à l’ouest du Dniepr ? Depuis Pierre-le-Grand, ils se considéraient européens à part entière. Les artistes de la Renaissance et les penseurs des Lumières sont les leurs. Leontiev, le père Serge Boulgakov, Répine, Bounine, Prokofiev et Chestov sont-ils pour autant les nôtres ? Non, bien entendu. Parler français fut deux siècles durant la règle dans les bonnes maisons — et le reste encore parfois. Ils se sont intensément crus européens, mais l’Europe s’est acharnée à leur dissiper cette illusion. Quand les jeunes Russes vous chantent Brassens par cœur, vous leur répondez en évoquant « Tolstoïevsky ». L’Europe de Lisbonne à Vladivostok n’aura été réelle qu’à l’Est. Á l’Ouest, elle ne fut jamais que la projection livresque de quelques visionnaires.

L’Europe de Lisbonne à Vladivostok ! Imagine-t-on la puissance, la continuité, le rayonnement, les ressources d’un tel ensemble ? Non. On préfère definitely se mirer dans l’Atlantique. Un monde vieillissant et ses propres outlaws mal dégrossis s’étreignant désespérément par-dessus la mer vide et refusant de voir dans le monde extérieur autre chose qu’un miroir ou un butin. Leurs derniers échanges chaleureux avec la Russie remontent à Gorbatchev. Normal : le cocu zélé avait entrepris de démonter son empire sans autre contrepartie qu’une paire de santiags au ranch de Reagan. Vingt ans plus tard, les soudards de l’OTAN occupaient toutes les terres, de Vienne à Lviv, qu’ils avaient juré de ne jamais toucher ! Au plus fort de la Gorbymania, Alexandre Zinoviev lançait son axiome que tous les Russes devraient apprendre au berceau : « Ils n’aimeront le tsar que tant qu’il détruira la Russie ! »

« Ah, vous les Slaves ! » — ouïs-je souvent dire — « Quel don pour les langues ! » Je me suis longtemps rengorgé, prenant le compliment pour argent comptant. Puis, ayant voyagé, j’ai fini par comprendre. Ce n’est pas « nous les Slaves » qui avons de l’aisance pour les langues : c’est vous, les « Européens » qui n’en avez pas. Qui n’en avez pas besoin, estimant depuis des siècles que votre package linguistique (anglais, français, allemand, espagnol) gouverne le monde. Pourquoi s’escrimer à parler bantou ? Votre langue, étendard de votre civilisation, vous suffit amplement, puisqu’au-delà de votre civilisation, c’est le limes (comme au temps de César), et qu’au-delà du limes, mon Dieu… Ce sont les terres des Scythes, des Sarmates, des Marcheurs Blancs, bref de la barbarie. Voire, carrément, le bord du monde où les navires dévalent dans l’abîme infini.

Voilà pourquoi le russe, pour vous, c’est du chinois. Et le chinois de l’arabe, et l’arabe de l’ennemi. Vous n’avez plus même, dans votre nombrilisme, les outils cognitifs pour saisir ce que les autres — qui soudain commencent à compter — pensent et disent, réellement, de vous. Ah ! Frémiriez-vous, si vous pigiez l’arabe des prédicateurs de banlieue ! Ah ! Railleriez-vous si vous entraviez des miettes de ce que les serveurs chinois du XIIIe dégoisent sur vous. Ah ! Ririez-vous s’il vous était donné de saisir la finesse de l’humour noir des Russes, plutôt que de vous persuader à chacun de leurs haussements de sourcil que leurs chenilles sont au bord de votre gazon.

Mais vous ne riez pas. Vous ne riez plus jamais. Même vos vaudevilles présidentiels sont désormais commentés avec des mines de fesse-mathieu. Vous êtes graves comme des chats qui caquent dans votre quiétude de couvre-feu, alors qu’eux, là-bas, rient, pleurent et festoient dans leurs appartements miniatures, leur métro somptueux, sur leur banquise, dans leurs isbas et jusque sous les pluies d’obus.

Tout ceci n’est rien, disais-je, parlant du malentendu historique qui nous oppose. La partie grave, elle arrive maintenant. Vous ne leur en voulez pas pour trois bouts d’Ukraine dont vous ignoriez jusqu’à l’existence. Vous leur en voulez d’être ce qu’ils sont, et de ne pas en démordre ! Vous leur en voulez de leur respect de la tradition, de la famille, des icônes et de l’héroïsme — bref, de toutes les valeurs qu’on vous a dressés à vomir. Vous leur en voulez de ne pas organiser pour l’amour de l’Autre la haine du Soi. Vous les enviez d’avoir résolu le dilemme qui vous mine et qui vous transforme en hypocrites congénitaux : Jusqu’à quand défendrons-nous des couleurs qui ne sont pas les nôtres ?

Vous leur en voulez de tout ce que vous avez manqué d’être !

Ce qui impressionne le plus, c’est la quantité d’ignorance et de bêtise qu’il vous faut déployer désormais pour entretenir votre guignolerie du ramassis de brutes qu’il s’agit de débarrasser de leur dictateur caricatural et sanglant avant de les éduquer à servir la « vraie » civilisation. Car tout la dément : et les excellentes relations de la Russie avec les nations qui comptent et se tiennent debout (BRICS), et le dynamisme réel de ce peuple, et l’habileté de ses stratèges, et la culture générale du premier Russe venu, par opposition à l’inculture spécialisée du « chercheur » universitaire parisien qui prétend nous expliquer son obscurantisme et son arriération. C’est que ce ramassis de brutes croit encore à l’instruction et au savoir quand l’école européenne produit de l’ignorance socialisée ; croit encore en ses institutions quand celles de l’UE prêtent à rire ; croit encore en son destin quand les vieilles nations d’Europe confient le leur au cours de la Bourse et aux banquiers de Wall Street.

Du coup, la propagande a tout envahi, jusqu’à l’air qu’on respire. Le gouvernement d’Obama prend des sanctions contre le régime de Poutine : tout est dit ! D’un côté, Guantanamo, les assassinats par drones aux quatre coins du monde, la suspension des droits élémentaires et le permis de tuer sans procès ses propres citoyens — et, surtout, vingt-cinq ans de guerres coloniales calamiteuses, sales et ratées qui ont fait du Moyen-Orient, de la Bosnie à Kandahar, un enfer sur terre. De l’autre, une puissance qui essaie pas à pas de faire le ménage à ses propres frontières, celles justement dont on s’était engagé à ne jamais s’approcher. Votre gouvernement contre leur régime

Savez-vous de quoi vous vous privez en vous coupant ainsi, deux fois par siècle, de la Russie ? Du refuge ultime de vos dissidents, en premier lieu du témoin capital Snowden. Des sources d’une part considérable de votre science, de votre art, de votre musique, et même, ces jours-ci, du dernier transporteur capable d’emmener vos gens dans l’espace. Mais qu’importe, puisque vous avez soumis votre science, votre art, votre musique et votre quête spatiale à la loi suicidaire du rendement et de la spéculation. Et qu’être traqués et épiés à chaque pas, comme Snowden vous l’a prouvé, ne vous dérange au fond pas plus que ça. Á quoi bon implanter une puce GPS à des chiens déjà solidement tenus en laisse ? Quant à la dissidence… Elle n’est bonne que pour saper la Russie. Tout est bon pour saper la Russie. Y compris les nazis enragés de Kiev que vous soutenez sans gêne et n’hésitez pas à houspiller contre leurs propres concitoyens. Quelle que soit l’issue, cela fera toujours quelques milliers de Slaves en moins…

Que vous a-t-il donc fait, ce pays, pour que vous en arriviez à pousser contre lui les forces les plus sanguinaires enfantées par la malice humaine : les nazis et les djihadistes ? Comment pouvez-vous songer à contourner un peuple étendu sur onze fuseaux horaires ? En l’exterminant ou en le réduisant en esclavage ? (Il est vrai que « toutes les options sont sur la table », comme on dit à l’OTAN.) Destituer de l’extérieur un chef d’État plus populaire que tous vos polichinelles réunis ? Êtes-vous déments ? Ou la Terre est-elle trop petite, à vos yeux, pour que l'« Occident » puisse y cohabiter avec un État russe ?

C’est peut-être cela, tout compte fait. La Russie est l’avant-poste, aujourd’hui, d’un monde nouveau, de la première décolonisation véritable. Celle des idées, des échanges, des monnaies, des mentalités. Á moins que vous, atlantistes et eurocrates, ne parveniez à entraîner la nappe dans votre chute en provoquant une guerre atomique, le banquet de demain sera multipolaire. Vous n’y aurez que la place qui vous revient. Ce sera une première dans votre histoire : mieux vaut vous y préparer.

Slobodan Despot
 

SOURCE :

http://blog.despot.ch/le-syndrome-tolstoievsky

https://infocomnet.wordpress.com/20...

 


Photo X - Droits réservés


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28 réactions à cet article    


  • filo... 23 avril 2015 17:28

    @l’Auteur

    http://institut-iliade.com/2015-lunivers-esthetique-des-europeens/

    Slobodn Despot participera le samedi 25 avril à Paris au colloque sur l’univers esthétique des Européens. C’est à l’Institut Iliade (voir le lien ci-dessus)

    Également il vient de recevoir en France un prix littéraire pour son roman « Le Miel »
    Il est très actif et participe à des nombreuses conférences et débat radio et TV.

    Il anime un blog dont vous ainsi que les lecteurs d’AV peuvent souscrire à des News Leters.

    Voici le lien : http://blog.despot.ch/



    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 avril 2015 07:17

      @l’auteur


      Vous etes pessimiste. Je crois au contraire que la sympathie pour a Russie grandit a une vitesse prodigieuse. Aussi pour Poutine, ET pour les réalisations de l’ex-URSS. Nous entrons dans une « Guerre Froide II » et les Européens -à défaut de leurs gouvernements -ont changé de camp. Vous en verrez bientot les signes tangibles.

      PJCA

    • Taharqa 23 avril 2015 17:41

      L’auteur du texte cité s’adresse à un « vous » englobant tous les Européens (sauf dans le dernier paragraphe).
       
      Il devrait selon moi être plus précis en parlant d’« eux », à savoir la minorité oligarchique des collabos atlantistes comme le maréchal Hollande et son premier ministre Manuel LaValls.
       
      Je ne me sent pas concerné par ce « vous », ayant au contraire honte vis à vis des Francophones du monde entier y compris russes lorsque je vois ce qu’ont fait Hollande ou Sarkozy.


      • Jelena 23 avril 2015 21:11

        Combien de français assimilent sans cesse l’ex-URSS d’après guerre au IIIe Reich de l’Allemagne nazie, alors que les retraites, le système de santé et l’éducation étaient meilleures que dans l’UE actuelle ? Combien de français citent sans cesse « Holodomor », alors que même l’Etat français refuse de reconnaitre cette famine comme « un génocide volontaire » ? Combien ne connaissent des 5 ans de guerre de l’ex-Yu, que le soi-disant « génocide » de Srebrenica, alors que femmes, enfants et vieillards furent épargnés ? Combien ont approuvé les bombardements de l’Otan sur la Serbie, car d’après eux « le Kosovo c’est albanais » ? Combien font confiance à leurs médias et au sacro-saint « 20 heures » ?
         
        Je ne prétends pas que la Russie a toujours eu « les main propres », loin de là... Mais depuis la fin de la guerre froide, « le camp du bien » n’est certainement pas celui qui s’est attribué un prix Nobel de la paix.
         
        Si bien qu’étant moi même d’origine serbe, je comprends le « vous », surtout qu’en cas de « guerre chaude » entre USA et Russie, la question de savoir de quel coté se rangerait France et Angleterre est une question qui ne se pose pas.


      • alinea alinea 23 avril 2015 17:46

        je ne suis pas russe, je ne suis pas serbe, mais je partage jusqu’à la moindre virgule ce texte.
        Je n’ai pas honte d’être occidentale : je ne suis pas occidentale ; allez savoir pourquoi les valeurs qu’ils défendent sont mes valeurs ; et les non valeurs qui nous submergent me dégoûtent !


        • Dom66 Dom66 23 avril 2015 19:40

          @alinea
          Plus 1000 pour moi smiley


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 avril 2015 07:24

          @alinea


          Si l’Occident réussit a maintenir sa primauté culturelle, ce sera grâce a deux (2) atouts : la Russie et l’Amérique latine

          PJCA

        • devphil30 devphil30 23 avril 2015 18:07

          Merci pour ce rappel de la vérité et du bon sens

          N’oublions pas que les USA n’ont que peu d’empathie pour les peuples qui se croient leurs alliés et les USA seront prêt à laisser tomber ou envahir toute nation qui ne sera pas respectueux du grand maitre du monde.

          Combien de guerre et d’invasion pour les USA en comparaison avec la sagesse Russe de non agression ?

          Comment nos gouvernants peuvent ils avoir si peu de courage face à une telle évidence qu’ils voient. Ils ne sont pas capables d’avoir le cran de résister à l’envahisseur US.

          A quand le retour des Américains sur les bases en France ?
          A quand le retour de la monnaie de singe initialement prévue par nos alliés Américains à l’issue de 1945 ?

          Dommage que De Gaulle ne soient plus là et surtout que les innombrables prétendants Gaullistes ne soient que des serviteurs des USA.

          Philippe 


          • filo... 23 avril 2015 18:35

            @devphil30
            Êtes vous sûr que votre président de la république comprend les manigances des américains en Europe ?
            Personnellement je ne crois pas.
            Il est très mal conseillé et très mal entouré. Son ami et ministre des AE lui obstrue complètement horizon en faisant sa diplomatie des arrières, arrières grands papas.

            Visiblement que cela l’arrange aussi car votre président a l’habitude de suivre le mouvement étant totalement incapable d’insuffler une quelconque initiative, visionnaire par dessus de tout.
            C’est peut l’une des raisons de son alignement aveugle sur Obama.

            Et il adore les karaoké avec Netanyahou son Maître à penser.

            Avec tous ça c’est la France à la dérive.


          • devphil30 devphil30 24 avril 2015 07:20

            @filo...
            Vous avez possiblement raison mais c’est encore plus grave de ne pas savoir.

            Hollande n’est pas mon président ....même si j’ai souhaité le départ de Sarko , la donne n’était pas très fourni en 2012 au deuxième tour.

            On pouvait espérer après certain discours qu’il avait fait mais visiblement ces présidentielles sont sans issue , tu votes par défaut ou conviction et au final les dés sont truqués.

            Le front de Gauche avait ma préférence mais ont fini par comprendre que seul deux partis ont accès au gouvernement , les autres présentant un semblant de démocratie sans aucune chance de victoire.

            Je suis totalement désabusé par ces politiques

            Merci de votre remarque

            Philippe


          • Parrhesia Parrhesia 24 avril 2015 12:25

            @devphil30

            Il est effectivement dommage que de Gaulle ne soit plus là !
            Quant aux innombrables « vrais » prétendants gaullistes, précisément, ils n’appartiennent plus, pour la plupart, à quelque parti de « prétendants » que ce soit !
            Dès lors, de grâce, laissez-les donc au juste mépris qu’ils continuent de nourrir non seulement à l’égard des serviteurs des USA mais surtout, de leurs mentors de tous poils, ainsi que pour tous ceux qui ont l’audace de se référer maintenant au général tout en se gavant quotidiennement de bonne soupe mondialiste.
            Sans compter que si de Gaulle pouvait réapparaître, lui ou tout autre sauveur de la France, parions qu’il se trouverait encore suffisamment de bons « Français » pour lui concocter un nouveau joli mois de Mai dans le même sillage contre nature que celui qu’ils avait si bien su réunir en 68, des communistes à la C.I.A., et de l’OAS aux « trotskistes » en passant par le MOSSAD, pour lui concocter celui de 68 !!!
            Avec le résultat que l’on voit !!!



          • devphil30 devphil30 24 avril 2015 18:28

            @Parrhesia

            Bien vu pour 68 , nous avons eu nous aussi notre révolution de couleur en avant garde même si celle-ci n’a pas débouché sur un renversement de gouvernement par la force.

            De Gaulle a toutefois été vilipendé comme un dictateur mais certainement le seul qui n’est pas été mis au pouvoir par les USA.

            Philippe 


          • Laurent 47 23 avril 2015 19:15

            Bravo pour ce plaidoyer pour la paix et contre la connerie de tous les dirigeants européens, et particulièrement du nôtre !

            Ils sont tellement nourris aux hamburgers et au Coca Cola, qu’ils se se sont même pas rendus compte qu’ils se tiraient une balle dans le pied, en croyant punir la Russie sur ordre des Etats-Unis, lesquels doivent bien rigoler, leur pari sur l’imbécilité des européens gagné haut-la-main !
            D’après vous, combien de chômeurs de plus sont dus au boycott de tous les produits européens par la Russie, en réponse aux sanctions infligées à ce pays ? Combien de milliards d’euros perdus suite aux marchés annulés ( le TGV Moscou-Pékin, les 126 Rafales qui se résument à une trentaine à l’Inde, partenaire militaire de la Russie, les 2 Mistral qu’il va falloir rembourser avec les pénalités prévues au contrat, toutes nos exportations agricoles, incertitude sur le sort des 650 entreprises françaises qui travaillent en Russie, e.t.c. ).
            Et tout ça pourquoi ? Pour soutenir le nazisme renaissant en Ukraine ! Nos crétins d’hommes d’état imaginent-ils un seul instant que la Russie, qui a payé le plus lourd tribut lors de la dernière guerre pour éradiquer cette vermine, va rester sans rien faire si les nazis ukrainiens continuent à l’exciter ?
            Comme en Georgie, l’armée russe va les écraser comme des punaises, et je peux vous parier que, ni les grandes gueules européennes, ni les américaines ne vont pas la ramener, car pousser les peuples étrangers à la guerre est une chose, mais la subir sur son propre sol en est une autre !
            Dans une confrontation, la superficie du territoire est un énorme avantage, et la Russie, c’est grand !
            Est-on en train de gagner la guerre contre DAESCH, par exemple ?

            • devphil30 devphil30 24 avril 2015 07:30

              @Laurent 47

              Il est certain que les peuples ne veulent et n’ont jamais voulu la guerre dans le passé.

              Pourtant 2 guerres ont eu lieu en Europe au XX ième siècle.

              La préparation psychologique , la montée de la haine , le fait de faire remonté des rancœur du passé que les personnes d’aujourd’hui n’ont jamais vécu mais qui attise leur haine contribue à préparer les peuples au grand boom.

              Aujourd’hui les données sont très différentes car l’atome a vocation à calmer le jeu mais si le jeu s’emballe alors personne ne gagnera la partie.

              J’écris en utilisant la terminologie du jeu car c’est pour les dirigeants un jeu , un jeu de pouvoir , d’argent dans lequel les morts sont un dommage inévitable mais nécessaires.
              Voila comment des êtres humains considèrent d’autres êtres humains et ce sont eux qui sont au pouvoir et détiennent de plus les codes nucléaire.

              C’est pas rassurant.
              N’oublions pas qu’en 2016 auront lieu les élections américaines avec une forte probabilité de victoire de la Clinton et celle là elle est très dangereuse en terme internationale et appuyée par les lobbies du complexe militaire.

              Même si les peuples n’ont jamais voulu la guerre , certains savent comment l’imposer par des pseudos attaques ( Avion civil MH17 etc ....) , l’histoire regorge de déclaration de guerre suite à des fausses attaques ou nommés attaques sous bannière.
              Les Américains sont très forts dans le domaine de la manipulation.

              Philippe

               


            • Dom66 Dom66 23 avril 2015 19:41

              Merci Slobodan Despot pour cet article que j’approuve un max, comme « alinea » jusqu’à la moindre virgule.

              J’ai toujours pensé que l’avenir de l’Europe est à l’est, ami avec la Russie comme le désirait notre Général De gaulle

              Quand je pense ce que l’OTAN a fait subir à la Serbie et créer sans élection le Kosovo, par des bombardements

              Et aujourd’hui voir Oboina et ses caniches Européens ramener leurs fraises sur la Crimée, ça me dégoûte.

              Et merci à Victor d’avoir posté ce texte.


              • filo... 23 avril 2015 21:29

                Concernant le prix littéraire pour son roman « Le Miel » voici le lien :
                http://arretsurinfo.ch/le-miel-du-suisse-slobodan-despot-honore-par-le-prix-litteraire-de-lecole-nationale/

                A cette occasion à Nice, où il a reçu ce prix, il a donné une conférence dont voici le lien :

                https://www.youtube.com/watch?v=e1XeAZ8oOjA


                • Dom66 Dom66 23 avril 2015 22:28

                  @filo...
                  Merci pour les liens
                  en voici un autre

                  Le martyre du Kosovo : conférence de Nikola Mirkovic et Slobodan Despot

                  https://www.youtube.com/watch?v=oqsREkChcU4


                • Aldous Aldous 23 avril 2015 22:03

                  Le monde occidental ne va pas parvenir à surmonter ses propres contradictions car elle l’entrainent vers l’impuissance. Ceux qui survivront à ce fiasco moral sont ceux qui ont une vase éthique et une cohésion sociale. Les Russes ont montré qu’ils étaient capables de survivre au chaos.


                  Au chaos venu de l’extérieur par la Wehrmacht en 1941 comme à celui venu de l’interieur en 1991.

                  Aujourd’hui les Russes savent qui ils sont et ce qu’ils sont capable de faire.
                  Bientôt les Grecs le sauront aussi.
                  Les Serbes savent déjà ce qu’ils ne veulent pas devenir, c’est à dire les untermenchen de l’UE.

                  Je pense que nous sommes à l’aube d’un renouveau du monde orthodoxe qui pèsera de façon décisive sur l’avenir du globe en mettant un terme au délitement moral de l’occident et à ses ambitions d’hégémonie universelle.

                  • Agafia Agafia 24 avril 2015 04:29

                    Magnifique et juste smiley

                    Le sang slave qui coule dans mes veines, j’en suis fière. Mais française de naissance, cette déchirure des amitiés franco-russe et franco-serbe me font mal.

                    Mon homme, né en 66, en Carélie, de père ukrainien et de mère russe, était un pur « produit » de l’éducation soviétique. Avant d’avoir franchi la moindre frontière de son pays, il parlait 7 langues, dont le français bien entendu.

                    Récemment, j’ai lu dans je ne ne sais quel torchon, sous la plume de je ne sais quel imbécile une phrase rédigée sans vergogne (de mémoire) :

                    " La Russie moitié occidentale, moitié orientale, aurait pu prendre des deux côtés ce qu’il y avait de meillleur, mais elle s’est contentée de ce qu’il y avait de pire."

                     Quand la Russie retrouve sa fierté et ses valeurs mises à mal par les dilapideurs des années 90, l’Europe, elle, est devenue la pute des maquereaux yankee. La France tapine pour la bannière étoilée. J’ai honte de mon pays de naissance.

                    S’il faudra choisir un camp, le choix (quoique douloureux) est fait.

                    Славься, Отечество наше свободное,


                    • Le p’tit Charles 24 avril 2015 07:51

                      ++++++++++
                      Beaucoup s’étonnent de la générosité et du sentimentalisme des Russes, mais aussi de leur manque de sens des responsabilités et d’esprit pratique. De plus, en Russie, on porte un intérêt manifeste à la littérature. Ainsi, le poète russe Andreï Voznessenki a écrit : « Les États-Unis puisent leur force dans les ordinateurs. La Russie, elle, la tient de ses lecteurs. »


                      • Francis, agnotologue JL 24 avril 2015 10:03

                        J’aimerais bien savoir comment les Allemands réagiraient à ce texte.
                         
                        Est-ce que quelqu’un a une idée ?


                        • Le p’tit Charles 24 avril 2015 10:46

                          @JL...La « Teutonne » Merkel est du côté des fachos de l’ouest il me semble..puisqu’elle soutient les nazillons de Kiev au pouvoir.. ?


                        • Francis, agnotologue JL 25 avril 2015 08:09

                          @Le p’tit Charles
                           
                          ça je le sais.
                          Je parlais des Allemands du peuple, les descendants de tous ceux qui, pendant la guerre froide, avaient créé mais en vain, ce slogan :
                           
                          Plutôt rouges que morts.


                        • Layly Victor Layly Victor 24 avril 2015 11:30

                          Quand j’étais enfant, ma mère me dit un jour : « c’est la poésie qui mène les peuples ». Remarque très fine et prémonitoire de notre époque. On pourrait dire : c’est la destruction de la poésie en Europe occidentale qui contribue à la destruction des peuples européens. Comme j’étais passionné par l’histoire, et par celle de la deuxième guerre mondiale, j’imaginais que c’était la lecture assidue de Pouchkine et Lermontov qui avait permis aux combattants Russes de résister aux forces nazies à Stalingrad. Finalement, je n’étais pas si loin de la réalité, car on voit bien comment la destruction de l’univers poétique est un élément moteur de la désintégration des peuples occidentaux.
                          Mes parents étaient instituteurs, et très cultivés. Bien que fervents patriotes, ce qui à l’époque n’était pas considéré comme une tare, Ils ne cachaient pas leur admiration pour la Russie et pour les Slaves (et d’ailleurs leur affection pour tous les peuples du monde).
                          Le dimanche après midi, on écoutait de la musique à la radio, et la musique russe était souvent à l’honneur : Borodine (dans les steppes de l’Asie centrale), Moussorsgy (tableaux d’une exposition), Rimsky-Karsakov (la grande Pâque Russe), et bien sûr le grand frère, le grand consolateur, Piotr Ilyitch Tchaïkovsky.

                          Conseils d’écoute sur You Tube : Tchaîkovsky, concerto pour piano n° 1, Martha Arguérich, Charles Dutoit.
                           Tchaïkovsky, concerto pour violon, Julia fisher (sublime)
                          Sergéi Rachmaninov ; concerto pour piano n°2 ; Evguéni Kissine

                          Quand je suis arrivé à l’université pour faire des études de Physique, des gens m’ont dit : « il faut que tu t’achètes la collection de Landau et Lifchitz (éditions Mir). C’était une collection de livres qui abordaient toutes les branches des sciences physiques, écrits par des génies, à la fois du niveau le plus élevé possible tout en étant très pédagogiques, et à un prix dérisoire même pour un étudiant. Je les ai toujours et je m’en sers toujours. Il y a un respect pour le lecteur qui est stupéfiant : on ne lui balance pas des résultats ou des affirmations, on cherche vraiment à le convaincre, et en même temps on le tire vers le trés haut niveau (tout le contraire de la conception de l’enseignement de la Najat et de nos politiciens minables). J’ai aussi des ouvrages de mathématiques russes sur les fonctions spéciales qui sont dans le même esprit.

                          La Russie et la France ont eu de nombreux points communs
                          L’amour de l’exploit, le désir de briller
                          L’amour de la musique (partagé avec l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie)
                          L’amour des mathématiques
                          L’amour de la littérature et de la poésie.
                          Je parle au passé parce que pour nous, en France, c’est fini : tout a été dégommé par l’éducation nationale et les idéologues franc-maçons.

                          Félicitations à l’auteur et merci à Victor

                          Il reste quand même un souvenir nostalgique d’une grande amitié et d’une admiration réciproque, malgré la déchirure causée par la chute de Constantinople et la trahison des puissances occidentales et de l’Eglise de Rome. Mais, comme a dit l’ineffable Hollande »la France n’est pas un pays de nostalgie« .
                          L’auteur a bien mis le doigt sur un aspect important de la haine des journaleux envers les Russes : c’est qu’ils refusent de renoncer au socle culturel de leur nation.
                          Alors qu’en France, par exemple, on apprend aux élèves à mépriser notre moyen âge, en le présentant uniquement comme une époque de »servage et d’inégalité" et en occultant soigneusement le fait qu’il fut l’âge d’or de l’architecture et le prélude à l’époque moderne.

                          L’excitation de nos journaleux et des politiques contre la Russie est aussi alimentée et financée par leurs patrons sionistes.

                          Félicitations à l’auteur et merci à Victor


                          • J.MAY MAIBORODA 24 avril 2015 11:52

                            J’avais déjà remarqué Slobodan Despot lorsqu’il avait (vertement autant que brillamment) remis à sa place de petit agent minable de l’atlantisme Gluksmann junior (Raphaël), époux d’Eka Zgouladze, ex-ministre géorgienne de Mikhail Saakachvili fraîchement naturalisée ukrainienne et devenue illico vice-ministre de l’intérieur dans le néo-gouvernement ukrainien issu de Maïdan. C’était lors de l’émission de Taddei « Ce soir ou jamais » du 13 mars 2015.

                            J’abonde largement dans le sens de sa lettre à Gribouille et je remercie VICTOR de la « répercuter » ici.

                            http://www.wmaker.net/u-zinu/


                            • AmonBra AmonBraQ 24 avril 2015 13:46

                              Merci @ VICTOR pour le partage de ce magnifique article de Slobodan Despot.

                              Ce texte est un véritable cri du cœur, aussi profond que l’âme slave qui l’exprime, il est également un miroir tendu à « l’occident », où ce dernier peut mesurer la crasse ignorance qui le mine et n’ayant d’égale qu’une non moins épaisse suffisance.


                              • Tzecoatl Gandalf 24 avril 2015 16:58

                                Ok, le second marchand d’armadouille du monde vient montrer les pattes d’ours au premier. Funeste impuissance que celle-là.


                                • popov 25 avril 2015 11:10

                                  @Victor

                                  Très beau texte de Slobodan Despot. Il dit des choses très justes sur le peuple russe et sur la façon dont il est traité par l’Occident.

                                  Tout n’est cependant pas rose en Russie. Il y a la fuite des cerveaux, le taux de natalité trop bas et le gros problème d’alcoolisme.

                                  Je suis aussi d’accord avec ce que vous dites en introduction, sur la création de ce nid de vipères qu’est le Kosovo. Contrairement aux Croates et aux Albanais, les Serbes ont lutté contre les nazis. Pour les punir, Hitler a peuplé le Kosovo d’islamo-turcs, une région qui a été le coeur de la culture serbe dont maintenant les rastaquouères veulent effacer toute trace.
                                  Une question cependant, vous dites « organes humains prélevés sur des vivants « elevés » pour ça. »
                                  Vous voulez dire « enlevés » ?

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