Grave pénurie dans l’Education Nationale pour cette rentrée : N’était-ce pas prévisible ?
Une crise qui s'aggrave, un défi pour l'Education Nationale !
Entre les violences, la peur des professeurs de venir enseigner dans certains quartiers, le harcèlement scolaire, l'affligeante baisse du niveau scolaire, la surcharge des classes limitant l'attention à donner à chaque élève,
que vont devenir nos institutions et nos enfants en Fance ?
Quelles sont les solutions ? Chaque année la même ritournelle : Que font l'Etat et notre Ministre de l'Education Nationale Pap Ndiaye ?
Le manque de soutien et de considération de la hiérarchie est une grande souffrance pour tous ces enseignants.
On peut prendre l'exemple de cette tragique histoire :
"La décapitation monstrueuse du professeur Samuel Paty"
Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, 47 ans, professeur d'histoire-géographie, était décapité près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par un réfugié russe d'origine tchétchène lui reprochant d'avoir montré en classe des caricatures de Mahomet.
Cette histoire marquante de la décennie, illustre bien que l'enseignant qui aurait la prétention de faire son métier sans se laisser intimider risque gros aujourd'hui.
Et que dire de la problématique posée par certains enfants-Rois ou tyranniques (au choix), pouvant via l'effet de groupe, pousser d'autres élèves au suicide ? Dans ces cas aussi, l'institution montre des faiblesses en n'écoutant pas suffisamment les victimes potentielles, comme cela a été les cas du défunt Samuel Paty ou celui de Lindsay.
Les enseignants (ou futurs) retiennent logiquement de ces histoires qu'ils seront en toutes circonstances seuls contre tous.
Pour rappel voici l'histoire de Lindsay (ICI), suicidée après voir été victime de harcèlement scolaire (sa famille vient de déposer quatre plaintes pour "non-assistance à personne en péril") :
Le 12 mai dernier, la jeune Lindsay, 13 ans, se suicidait après plusieurs mois de harcèlement scolaire commis par des élèves du collège de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, où elle était scolarisée. Avocat à Toulouse et défenseur des parents de Lindsay, Pierre Debuisson dénonce une "accumulation de défaillances".
Dès le mois de février, Betty Gervois, la mère de la jeune fille, avait déposé une plainte accompagnée d'éléments sans équivoque : "Il y avait une lettre de suicide, un dossier médical alarmant qui faisait état d'un harcèlement scolaire permanent, de violences en réunion régulières, d'une détresse et d'une fragilité psychique évidentes", avait expliqué Me Debuisson à L'Opinion Indépendante. La famille, qui a porté plainte pour "non-assistance à personne en péril", dénonce notamment l'inaction des policiers ayant reçu Lindsay et sa mère.
La famille de Linsay espérait de cette médiatrisation une prise de conscience et une amélioration concrète de notre système éducatif. De son côté, le ministre Pap Ndiaye a reconnu un "échec collectif", mais n'a pas su avoir de mots crédibles pour la famille qui a été reçue par la Première dame.
Combien de drames de ce type faudra-t-il pour que l'on réalise que le système est bancal ?
En conclusion :
Si l'on met bout à bout :
- la "non-assistance à ENSEIGNANTS en péril" ;
- le harcèlement des familles et des élèves ;
- les départs à la retraite et les démissions de jeunes enseignants ;
- la surcharge des classes ;
- l'entrisme des théories du genre et autres prophéties wokistes ;
- l'entrisme religieux ;
- le faible niveau des enseignants et des enseignements ;
- les bas salaires ;
- le non respect, la non reconnaissance...
On comprend sans l'ombre d'un doute qu'il n'y a plus une seule personne sensée qui souhaite devenir enseignant en 2023, mais on comprend aussi qu'aucun politicien actuel n'est en mesure de faire preuve de COURAGE pour mener les réformes nécessaires, suivez mon regard !
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Par Jean-luc ROBERT
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