Vous vous souvenez, en septembre 2008, Nicolas Sarkozy, après que l’auréolée Christine Lagarde avait dit que la crise n’atteindrait pas la France se flattait d’avoir réagi avec promptitude, force et efficacité. La réalité était tout autre puisqu’il lui a fallu presque 20 jours pour agir après le lundi noir et la chute de Lehman Brothers.
Ce que nous montre aujourd’hui le cas de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne c’est qu’au lieu d’avoir réussi Nicolas Sarkozy a échoué en grande largeur. Quand il s’est agi de sauver les banques, ce fut fait sans compensation et à la vitesse de l’éclair. Une fois sauvées celles-ci s’en sont mis plein les poches, ont continué à spéculer et continuent à le faire au détriment de l’Euro et contre les nations qui les ont sauvées. Les traders ont demandé à leur tailleur de rallonger leurs poches afin d’y mettre tous les biffetons qu’ils ont gagnés en 2009.
A la suite du sauvetage des banques qui a coûté quelque 1 500 milliards de dollars, celui qui s’est appelé le président de l’Europe (titre usurpé qui n’existe que dans le panthéon de la Sarkozye) devait réguler le monde financier et moraliser le capitalisme. La réalité est cruelle et indécente, Paulson s’est enrichi de plusieurs milliards de dollars dont un rien qu’avec Goldman Sachs en jouant la baisse à mort pendant que les autres fourguaient aux investisseurs trompés en toute connaissance des titres pourris contre lesquels Paulson justement spéculait et pour lesquels ces investisseurs allaient y perdre jusqu’à leur chemise.
Actuellement, les sociétés de notation qui ont plongé le monde de la finance dans un trou noir dont on ne voit pas encore le vrai fond en ayant auparavant noté de façon faramineusement positive des produits complexes autant qu’ils étaient pourris et risqués, veulent se montrer intraitables et descendent en flèche trois pays endettés, dettes dont ils sont en partie responsables avec Goldman Sachs qui a aidé la Grèce à tricher, en déclassant leur note de solvabilité. Ceci entraîne une spéculation effrénée contre l’euro et lance un tourbillon vicieux : les taux augmentent vertigineusement et plombent encore plus les pays endettés. Or les banques risquent d’être plombées si l’insolvabilité de ces pays pointe son nez car elles possèdent des obligations de ces états endettés, obligations qu’elles ont refourguées à leurs clients (nous en gros). On arrive à des taux de fous : 10 % récemment (alors que les meilleurs se financent à moins de 1,5 %).
Tous ceux qui croyaient que les pays de la zone euro étaient solidaires, peuvent enterrer leur doux rêve et déterrer la hache de guerre. Voilà que la France se tape d’aise sur le ventre. Woerth, très content de lui (il est vrai qu’il est trésorier de l’UMP et qu’à l’UMP il y a un autre ancien ministre du budget qui a donné son accord pour la constitution de sociétés offshore dans le but d’encaisser des commissions de la vente des sous-marins au Pakistan dont on parle un peu en ce moment) annonce sans rougir que la France va prêter à la Grèce au taux de 5 % en empruntant sur le marché au taux de 1,5 %. Belle solidarité ! On enfonce la Grèce au lieu de l’aider. On aurait pu prêter à 1,75 ou 2 %. Tout le monde était gagnant y compris nous, là c’est tout simplement scandaleux. Faire une marge de 233,34 % est tout simplement insoutenable d’autant qu’à terme c’est tout le monde qui va payer. La crise durera plus longtemps en Europe. Les effets dominos peuvent se déclencher.
Et pendant que l’Europe risque vraiment de basculer dans le chaos, à la tête de l’Europe on se dit qu’il est urgent d’attendre (chaque jour qui passe se sont des millions d’euros qui vont dans la poche des spéculateurs et c’est encore plus dur de s’en sortir), Merkel pique sa crise et notre Nicolas Sarkozy se promène e Chine.
On se rend compte que Nicolas Sarkozy, malgré ses rodomontades et ses coups de menton, a échoué complètement. On n’a cessé de dire qu’il était actif mais le résultat est là :
- bien que « président » de l’Europe en pleine crise il n’a fait le choix qu’il fallait faire, il n’a pas agi de telle sorte que justement la Grèce ne se trouve pas dans la situation dans laquelle elle est, suivie du Portugal et de l’Espagne.
- la spéculation n’a toujours pas diminué
- les financiers sont encore plus gras qu’avant
- il a été tout simplement incapable de faire qu’on prête rapidement à la Grèce et à un taux faible. Merkel n’a pas été convaincue par Nicolas Sarkozy. On a eu droit à des manchettes de presse, mais c’est la pression du FMI, de la BCE et d’autres pays qui a fini par dérider la dame de fer d’outre Rhin. Zéro pointé sur ce coup-là pour Nicolas Sarkozy.
Et Bayrou dans tout cela ? En octobre 2008 Bayrou demandait à cor et à cris un grand emprunt européen. Imaginez que cela fut fait. Qu’en serait-il aujourd’hui ?
1- cela aurait été un acte fondateur en Europe
2- cela aurait soudé les pays européens de la zone euro justement dans ce même acte
3- cela les aurait liés dans une solidarité commune pour le bien commun
4- et le plus important, la Grèce aurait pu utiliser une partie de cet emprunt à un taux bien plus faible et très rapidement, sans avoir à pleurer, sans avoir à négocier, de plein droit. Et ceci il y a plusieurs mois, augmentant les chances de sortie de crise et diminuant les risques et surtout diminuant le poids du remboursement de l’emprunt tant parce qu’alors le capital aurait été moindre et qu’avec un taux avoisinant les 2 % et non les 5 qu’on lui impose aujourd’hui les charges de la dette auraient été bien inférieures.
L’idée de Bayrou était la bonne, Sarkozy a gonflé sa poitrine et s’est congratulé mais comme le démontre l’état de la Grèce son action quand la France était à la présidence tournante de l’Europe a été un fiasco, sinon il aurait fait en sorte qu’avec cette crise qui débutait, un mécanisme de sauvegarde fût mis en place afin d’éviter ce qui arrive aujourd’hui.
Vignette site de l’Elysée. Nicolas Sarkozy en Chine.
Bayrou a aussi prévu Noel en décembre ? C’est un bon. La vrai plus value d’un homme politique ce n’est pas de voir juste pour cela il ont des conseillers, c’est d’aboutir en voyant juste.
Vous voulez dire que la crise était aussi inévitable que 2( décembre suivant le 24 ? Vraiment ? Pour « aboutir », il faut être au pouvoir, et Bayrou n’y est pas. Je fais partie des gens qui pensent que c’est une bonne chose (je ne pense pas qu’il aurait agit de manière très différente de Sarkozy), mais lui reprocher son inefficacité alors qu’il n’est pas aux commandes est quand même un peu gonflé !
Un homme politique qui n’est pas au pouvoir, n’a pas réussi à rassembler suffisamment autour de lui, or c’est son principal role et dans le cas de Bayrou son principal echec, le reste etant a la charge de ses conseillers. Il n’est pas mauvais parce qu’il a de mauvaises idées, il est mauvais car il ne sait pas s’en servir pour etre au pouvoir. Quand à la crise , vu les conflits d’interet en jeu, je ne sais pas si elle était évitable mais elle était prévu dans les milieux vraiment informés ( Chronique Agora depuis Décembre 2004 ou info syndicales depuis 2007). Les solutions ne sont pas techniquement compliquées mais demande un consensus international qui est tres difficile à obtenir , la valeur ajouté d’un politique est là.
Excusez-moi, mais là vous êtes en plein sophisme. Il n’y a qu’un seul député par circonscription, il n’y a qu’un seul président, et un seul ministre par ministère. Donc dire qu’il n’y en a qu’un seul de bon et tous les autres mauvais, ça semble plus que tiré par les cheveux. Et si les électeurs choisissaient systématiquement le meilleur, je ne pense pas que nous en serions là où nous en sommes ! Reste d’ailleurs à démontrer qu’il y en a bien un bon à élire à chaque élection. Depuis quelques temps, j’ai l’impression de chercher à voter pour le moins mauvais plutôt que pour le meilleur, si vous voyez ce que je veux dire !
La question n’est pas là. La fierté ou l’ambition des politiques, on s’en balance. La question se situe au niveau de la défense des intérêts du peuple !
Nos hommes politiques ont surendetté la France. Et qu’est-ce qu’on apprend ? Les Etats européens devront prêter à la Grèce 120 milliards d’euros en tout.
Magnifique.
Et au Portugal ?
Combien de centaines de milliards d’euros les Etats européens devront-ils prêter au Portugal ?
Et à l’Espagne ?
Taux de chômage record de 20,05 % au 1er trimestre en Espagne.
Le taux de chômage a atteint un niveau record de 20,05 % en Espagne au cours du premier trimestre 2010, en nette hausse par rapport au niveau de 18,8 % des trois derniers mois de 2009, selon des données de l’Institut national de statistiques (INE).
Ce chiffre est supérieur aux prévisions des économistes interrogés par Reuters, qui attendaient en moyenne 19,6 %, mais en ligne avec un rapport préliminaire publié mardi disant que le taux de chômage avait dépassé les 20 % de la population active.
Le gouvernement espagnol prévoit un taux de chômage moyen de 19 % en 2010.
C’est vrai Bayrou a dit plein de choses justes, mais il est un orateur mièvre et pour le coup vraiment fielleux ( n’en déplaise à C et CD ). il aurait bien mieux fait de filer son texte à Mélenchon.
En matière de dette publique, au niveau français comme européen, François Bayrou avait vu juste, et proposé des solutions concrètes. Sur ce sujet, il a toujours été crédible.
Il est indiscutable que Sarkozy, qui se la joue gros bras et volontiers messie, a totalement échoué en matière de régulation bancaire et de solidarité européenne.
La seule véritable mesure salvatrice eut en effet été d’autoriser la BCE à prêter aux pays de l’Union en difficulté à ses taux habituellement très faibles. Au lieu de quoi la BCE reste interdite de prêt aux Etats, mais peut en revanche prêter à très bas taux (1%) à des banques qui, elles, sont habilitées à prêter à la Grèce à... 10%. On marche sur la tête !
Et le rôle joué par l’Etat français qui escompte se faire de la laine sur le dos des grecs est évidemment tr-ès choquant. Mais pouvait-on attendre mieux de la part d’un monarque
On savait que Bayrou avait glissé a gauche , merci Imhotep de préciser a quel point !!
Effectivement , il n’y a plus rien de libéral a feu l’udf , nouvelle udf , udf modem..
vive l’emprunt, vivre la dette publique , la France est endettée , la solution est d’endetter l’europe ... On est saturé d’impot et de taxe en France, l’idée est donc de rajouter de la dette , donc de l’impot , au niveau européen ?
Vive la depense publique et son cortege d’illusions ...
et accessoirement , le grand Imhotep n’a pas l’idée de se feliciter et d’encourager le gouvernemnt etSarko qui tentent de se réconcilier avec les plus grand marché du 21ème siecle puisque cela ne servira en rien l’économie et l’emploi en France et en Europe , contrairement aux dettes et futurs charges
Si on résume les tenants et aboutissants de cette histoire, on arrive en gros à ça :
La crise des subprimes déclenchées aux Etats-Unis a conduit les banques à une situation où la plupart aurait fait faillite
Les états sont intervenus massivement pour leur prêter de l’argent afin de les sauver
Ce faisant, les états se sont eux-même fortement endettés (je n’arrive toujours pas à saisir à qui ils ont emprunté. Pas aux banques, en toute logique...)
Vu la situation dégradée des finances des différents états, les banques se sont renflouées en spéculant sur la ruine des états, accentuant fortement la tension dans les finances publiques
Au passage, les banques ont asséché le marché des crédits, mettant de nombreuses entreprises, essentiellement des PME, à genoux
La dette des banques est devenue par un tour de passe-passe, la dette des états
De tout ceci, il ressort clairement que le rôle des banques est strictement et exclusivement négatif sociétalement. On ne peut donc plus accepter que les banques soient des entreprises privées ! Il faut nationaliser toutes les banques, massivement et brutalement, si on veut défendre les intérêts du peuple. Sinon, dans moins de 10 ans, il faudra donner à Unicef pour les enfants grecs, portugais, espagnols ou irlandais avec des gros ventres qu’on verra à la télé ! Peut-être pas en France, qui risque de connaitre un sort très similaire...
Il serait intéressant de connaitre un état des lieux précis pays par pays, car si des nations européennes sont dans une situation aussi catastrophique, je n’ose même pas imaginer ce que ça peut donner ailleurs dans le monde !
« »n’arrive toujours pas à saisir à qui ils ont emprunté. Pas aux banques, en toute logique...« »
Mais à vous et à moi !! !
quand l’état a besoin de fond, il émets des obligations, celle sur lesquelles le marché obligataire s’appuie pour notamment vous fournir des placements garantis pour les contrats d’assurances vies et les placements à termes des banques !
Le président du Moudem avait dit qu’"à force
d’exonérations, l’ISF n’est plus un impôt, c’est une passoire".
(débat Assemblée Nationale sur la réforme de l’ISF).
Tout comme son pote Fabius, le Président du Moudem en sait
quelque chose, lui même s’est exonéré de cet impôt imbécile.
Comment ?
Fabius par une réforme qu’il a lui même initiée, a exonéré
les œuvres d’art. Ça tombe bien pour lui !!!
Pour Bayrou, patron du moudem et par ailleurs Saint Homme, la parade est simple : être
exploitant agricole !!!
François Bayrou est, aux yeux du fisc, non pas un homme
politique, député des Pyrénées-Atlantiques du Moudem (ils sont trois dont un musulman représentant Mayotte) ), il est avant tout un
exploitant agricole cotisant à la Mutualité sociale agricole et
détient un numéro de TVA professionnelle. Par conséquent, son
patrimoine relève, d’un point de vue juridique, de « biens
professionnels » lui permettant ainsi de ne pas payer, quel que soit
le montant de sa fortune, d’ISF. Pour le fisc en effet, un élu
n’exerce pas une profession mais remplit une « fonction élective
». Par conséquent, Bayrou n’est pas un homme politique mais un
éleveur-naisseur de pur-sang !
Pour en savoir plus sur cette fortune qui passe à l’as, voir ce
lien :
"A la suite du sauvetage des banques qui a coûté quelque 1 500 milliards
de dollars, celui qui s’est appelé le président de l’Europe...
Voilà l’exemple type du malhonnête procédé d’amalgame si cher à celui qui nous serine à longueur de journée les mérites du pas même maire de Pau.
Merci de bien vouloir nous préciser la nature précise de ces 1500 milliards s’agissant de Sarkozy, puisque vous faites la liaison entre ce sauvetage et le Président.
Sur quel budget, ces dépenses ont été prises ?
A quelles banques Françaises ?
Quel est le coût final pour la France de ce sauvetage initié par Sarkozy ?
A défaut de réponse, je persisterai à penser qu’ Imhotep est un vulgaire et méprisable menteur, un bonimenteur, un truqueur.
Vous devriez lire tout le paragraphe et non sortir juste la première phrase. Tout le paragraphe parle du monde, de Paulson, de régulation de la finance mondiale. Vous devez être le seul à faire l’amalgame entre Sarkozy et ces 1 500 milliards. Oui à la suite de la crise, de son début, lors du G20 Sarkozy, lui et pas un autre, s’est gaussé de réguler le monde de la finance et de moraliser le capitalisme. C’est ce que j’ai écrit mais à part si le capitalisme et le monde financier est franco-français, je ne vos pas où il peut y a voir la moindre queue du début d’un commencement d’amalgame entre ces pépètes mondiales et Sarkozy. Tien cadeau, l’extrait complet de mon paragraphe :
A la suite du sauvetage des banques qui a coûté quelque 1 500 milliards de dollars, celui qui s’est appelé le président de l’Europe (titre usurpé qui n’existe que dans le panthéon de la Sarkozye) devait réguler le monde financier et moraliser le capitalisme. La réalité est cruelle et indécente, Paulson s’est enrichi de plusieurs milliards de dollars dont un rien qu’avec Goldman Sachs en jouant la baisse à mort pendant que les autres fourguaient aux investisseurs trompés en toute connaissance des titres pourris contre lesquels Paulson justement spéculait et pour lesquels ces investisseurs allaient y perdre jusqu’à leur chemise.
si vous voulez être compris, allégez vote style, faites des phrases plus courtes, ne noyez pas vos articles dans les détails , les « fines » allusions, qui la plupart du temps n’ont pas grand chose a voir avec le thème .. !
sauf bien sur qu’il s’agit pour vous de ne jamais rater une occasion de marteler et « lier » la critique toute azimut du pouvoir .. !
Moody’s abaisse les notes de neuf banques grecques.
L’agence de notation financière Moody’s a annoncé vendredi 30 avril qu’elle abaissait la note de solidité financière (BFSR) et de crédit de neuf banques grecques, maintenant une perspective négative, en raison des pressions sur le secteur bancaire dans le contexte économique grec.
Moody’s pourrait encore dégrader les notes des dépôts et de crédit de ces banques lorsqu’elle réévaluera la note de dette à long terme de la Grèce.
Les neuf établissements en question sont NBG (Banque nationale de Grèce), Eurobank, Alpha, la Banque du Pirée, Emporiki (filiale du Crédit Agricole), Agricultural Bank of Greece, General Bank of Greece (filiale de la Société Générale), Marfin Egnatia Bank et Attica, détaille Moody’s dans un communiqué.
Moody’s avait déjà dégradé la note de BNG, Alpha, Eurobank, la Banque du Pirée et Emporiki le 31 mars.
L’agence de notation estime que le contexte économique grec a des répercussions sur la solidité du secteur financier local, qui a de plus en plus de mal à avoir accès au marchés interbancaire et obligataire et s’appuie donc sur le financement de la Banque Centrale Européenne (BCE).
"La BCE va rester une source de financement pour les banques jusqu’à ce que la confiance revienne sur les marchés. Cela dit, le soutien de la BCE n’est pas illimité, rappelle Moody’s.
Autre difficulté pour le secteur bancaire : la mise en place de mesures pour redresser les finances est positive pour la solvabilité du pays, mais peut avoir un coût sur la croissance à court ou moyen terme, souligne l’agence de notation, citant pêle-mêle un risque de hausse du chômage, une baisse des revenus et une moindre rentabilité pour les entreprises.
Enfin dénonçant le rôle « pervers » des agences de notation - qui, en dégradant la note des pays, favorisent la spéculation - Robert Rochefort souligne que la France est, elle aussi, trop endettée. « La vraie question est le déficit budgétaire, de l’accumulation de la dette ». Et « l’on ne peut pas vivre indéfiniment avec trop de dettes », souligne Robert Rochefort.
Les fous. Si Sarkozy et Merkel ne bougent pas pour sauver la Grèce et casser la gueule aux banquiers c’est parce qu’ils sont persuadés des bienfaits du néolibéralisme. Vendus au coté obscur de la Force ils sont.
- Laissons faire le marché, Nicolas. - Chuis bien d’accord, Angela. T’as vu ma nouvelle Rolex ?
Imhotep : t’as attendu que Calmos soit en vacances pour pondre ton article ?
Ceci-dit, si les dons d’extra-visions de Bayrou sont aussi spectaculaires que tu le laisses penser et vu son avenir politique calamiteux, lance une souscription pour lui acheter un turban une djellaba et des babouches : il peut se refaire dans la voyance !
bonjour Imhotep (il n’est pas le seul sur AV) continue a croire dur comme fer aux vertus du Bayrisme homme providentiel devant sauver la France tel Henri IV
Bayrou a eu son heure de gloire a la presidentielle de 2007 ou il a pu faire illusion en occupant l’espace vide laisse par les decus du PS et ceux qui ne voulaient pas non plus de Sarko, devorre d’ambition (personnelle et non pour la France) il n’a pas ete cap’ de dire banco qd Mme Royal lui proposait le poste de 1er ministre en cas de ralliement, occasion historique manquee, depuis il devisse a donf
tout cela est logique, le type manque vraiment d’etoffe pour passer la rampe doit on rappeler qu’il a ete un tres terne et conformiste Ministre de l’Education ? les meilleurs commentaires sur le personnage ont ete ecrits par un certain Frederic Boyer, il resume tout parfaitement, je ne vois rien a ajouter : http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/pour-francois-bayrou-l-humanisme-53035#forum2041481
Vous devez confondre avec les sarkozyaques lu alors vous prenez vos rêves pour des réalités :
1- je n’ai jamais écrit, nulle part, que Bayrou était un homme providentiel.
2- si vous lisiez un peu mieux mes articles vous verriez que je ne crois dur comme fer en rien pour ce qui concerne Bayrou
3- vous venez d’inventer le bayrisme or pour savoir ce que serait ce bayrisme il aurait fallu que Bayrou fût président de la République
4- en ce qui concerne son passage à l’Education Nationale votre avis est d’un recuit de mauvaise foi. Il ne fait que reprendre une légende. Or Bayrou a fait progresser beaucoup l’EN. Des exemplees il y en a un certain nombre en particulier la semecstrialisation des universités, les référents etc. D’autre art Bayrou est le ministre qui dans les sondages du Monde qui jugent tous les ministres année après année au niveau de l’EN est celui qui a eu, à son épqoue et non dans les souvenirs évaporés comme le vôtre, le meilleur score de tous les ministres de l’EN.
5 votre avis sur Bayrou ne m’intéresse pas. Ce sont les électeurs qui jugeront s’il est candidat à quel niveau ils le mettront.
6- voici en cadeau une nouvelle : À l’occasion d’une élection cantonale partielle dans le canton d’Arcis sur Aube, Christian Lasvigne, Vice-président du Mouvement Démocrate de l’Aube, a brillamment été élu dimanche 28 avril dernier, conseiller général de l’Aube avec 64,11% des voix au second tour.
À 62 ans ce médecin, attaché à la démocratie locale et aux rôles des élus dans les territoires est adjoint au maire de Voué et vice-président de la communauté de communes d’Arcis.
Il fut candidat aux élections régionales aux cotés de Marie Grafteaux-Paillard en Champagne-Ardenne.
merci de votre reponse ce ne sont pas helas ts les auteurs sur AV qui repondent, tant s’en faut
oui on peut dire bayrouisme si vous preferez ce n’est pas exactement une ideologie politique plutot une facon de mener sa barque en politique
ds le marasme politique actuel de la France, apres 1/4 de siecle de Mitterrando-chiraquisme qui a vu l’elimination de ts les politiciens de valeur qui se sont fait flingues a droite comme a gauche par ces 2 ogres successivement presidents, on peut dire qu’il y aurait desormais un espace vide pour que des gens de talents emergent, il suffirait qu’ils demontrent un minimum de conviction et de finesse, qu’ils sachent proposer des solutions intelligentes et faire montre de courage politique ; Bayrou n’a qu’un seul vrai merite, c’est qu’il croit en lui, mais cela ne suffit pas a en faire un bon politicien .. cordialement
Nick Clegg était aux universités d’été du MoDem. Les députés du LibDem son dans le même groupe que le MoDem. Et enfin il n’a besoin de personne pour que son parti reste le 2é de GB, car 2é il l’est déjà en voix et parfois 1er, mais le système électoral broie ce genre de parti, système que l’UMP veut utiliser pour les prochains élus territoriaux.
En revanche si le LibDem devient effectivement en élu le second parti de GB et si son leader par sa position centrale devient le premier ministre alors cela aura des répercussions en Europe. Cela démontrera qu’une 3é voie est possible.
Bayrou a écrit tout un livre qui s’appelle Abus de pouvoir pour dénoncer la société de la finance et cette société des inégaités croissantes. il n’a de cesse de dire que l’argent n’est pas l’aune de toute chose. Il cite souvent tel chercheur ou agrégé qui gagne 50 fois moins que tel autre jeunot derrière son ordinateur à spéculer. A l’argent il oppose le savoir. Il défend les enseignants contre les marchands et les petits paysans contre les céréaliers. Il a proposé un établissement international indépendant de régulation de la finance. Il a proposé l’interdiction de la vente à découvert en bourse. Il avait proposé l’intégration de représentants de l’état en compensation des prêts accordés aux banques.
Oui, ben pour ce qui est de Clegg, je vous signale qu’il est le candidat favori des banquiers et des traders, opposé à Brown, qui a décidé de taxer les gros salaires à 50%....
Dis moi qui tu supportes, je te dirai qui tu es...
"Vous vous souvenez, en septembre 2008, Nicolas Sarkozy, après que
l’auréolée Christine Lagarde avait dit que la crise n’atteindrait pas la
France se flattait d’avoir réagi avec promptitude"
et le nuage de Tchernobyl s’est arrêté aux frontières,
« »Et « l’on ne peut pas vivre indéfiniment avec trop de dettes », souligne Robert Rochefort« »
malgré cela , l’idée de Bayrou du grand emprunt européen. etait lumineuse....
et qu’auraient fait les grecs avec un grand emprunt ? , une gabegie supplémentaire ?? de quelle marge de maneuvre aurions nous disposé maintenant après le grand emprunt européen Bayrou ? Encore d’autre emprunts ?
Il faut quand même mieux les conditions actuelles moins « aveugles » qui « obligent » des contreparties à la Grèce en effort de gestion !
Je crois que sur ce coup la, vous auriez mieux fait de vous abstenir , Imhotep, vous ne servez pas votre boss...
encore une fois , avec cette tentative de « réhabiliter » votre idole ,vous démontrez où peut mener l’aveuglement d’etre fanatique...euh , je veux dire , fan’ à tics !!
Le dispositif, sur trois ans, prévoit des prêts de la zone euro et du FMI atteignant jusqu’à 45 milliards d’euros la première année, dont 30 milliards pour les pays de la zone euro.
Sur trois ans, l’enveloppe pourrait atteindre 120 milliards d’euros au moins, selon des députés allemands.
- la première année, le FMI prêterait 15 milliards, les Etats membres de la zone euro prêteraient 30 milliards ;
- la deuxième année, le FMI prêterait 15 milliards, les Etats membres de la zone euro prêteraient 30 milliards ;
- la troisième année, le FMI prêterait 15 milliards, les Etats membres de la zone euro prêteraient 30 milliards.
Concrètement, quels Etats prêteraient combien ?
- 1- L’Allemagne devrait prêter à la Grèce 27,92 % du prêt total.
- 2- La France devrait prêter à la Grèce 20,97 % du prêt total.
- 3- L’Italie devrait prêter 18,42 % du prêt total.
- 4- L’Espagne devrait prêter 12,24 % du prêt total.
Conclusion :
les Etats européens sont eux-mêmes surendettés ; ils vont se surendetter encore plus, pour re-prêter ces sommes à la Grèce ; ils vont prêter à fonds perdus car la Grèce est incapable de rembourser quoi que ce soit ; ensuite, il faudra un plan d’aide pour le Portugal ; ensuite, il faudra un plan d’aide pour l’Espagne ; etc, etc.
Conclusion numéro 2 :
l’Union européenne, c’est génial : ça consiste à prêter des milliards que l’on n’a pas ... à des Etats qui ne nous rembourseront pas.
Je ne comprends pas... cela fait 5 ans qu’on nous dit que l’Euro est trop fort et que c’est une catastrophe economique ! La Grece, en tant que membre de l’eurozone, est endettée, comme d’autres pays, pas de problème, on devalue l’Euro. L’euro sera moins fort, donc plus competitif par rapport au dollars, au yen et au Yuan. Cela n’a que des avantages et cela permet également de ressortir plus vite du trou dans lequel on s’est foutu
Qui n’est pas d’accord ? j’en vois plein, des pas d’accord, mais pas ceux qu’on croit. Les opposants donc sont justement ceux qui avaient fortement degradé leur monnaie (USA, Japon) et qui sont en train de se refaire une santé sur le dos de l’Europe. Et les chinois, bien sûr qui sont déja atteint par la morosité ambiante et qui aimerait rammasser changer leurs bons du tresor americain contre de solides euros. .. car au fond, l’Europe, c’est quand même interressant.
En clair, il me parait urgent de ne rien faire de débile.aidons la grece a se reorganiser, foutons quelques coup de pied au cul aux consultants de Goldman and Sachs et au passage foutons a la retraite le patron de la banque d’Italie (ancien de G&S justement lors du passage a l’euro de la Grece)
Apres tout, si quelques banques se plantent, ça assainira le marché.
Bientôt les remontées d’égout arrivera, et nos banques et nos institutions françaises seront obliger d’avouer leurs placement foireux....
On connait les antécédents du crédit Lyonnais de la Société Générale et de la BNP...
Madame Lagarde nous la fait directrice d’école style ça va mal chez les autres en ricanant...
De plus en plus Sarkozy et sa bande me font penser à une bande d’enfants gâtés, pédants pétris de certitude et de crétinerie.... il n’y a rien de pire à la tête de l’état ou d’une boite que des gens prétentieux et surs d’eux....
En attendant les égouts remontent auprès de Chirac, Balladur et Pasqua, et il ne faut pas oublier que Sarkozy était toujours ministre lui aussi !! que lui et ses sbires arrêtent de jouer les saintes nitouches vertueuses...
Quand on profite de sa place pour exposer son père dans les plus grandes galeries, placer son fils au dessus de tout le monde à l’Epad, comme si le mariage avec la fille Darty était une preuve d’intelligence et une garantie d’avancée sociale...
Entre les avocats d’affaires au pouvoir qui participent au démantèlement de l’industrie française et l’affaire de Balladur, sachant que le petit diable et le petit traitre est toujours la... A la place du gouvernement actuel je ferais profil bas, sinon certains juges et certains anciens vont vraiment balancer la sauce et la notre petit monde politique français pourra sortir le PQ et les mouchoirs pour essuyer leurs faces d’innocents aux mains pleines....
Les dirigeants politiques européens devraient injecter un total de 600 milliards d’euros (794 milliards de dollars) pour sauver la Grèce, le Portugal et l’Espagne.
Je dis bien : 600 milliards d’euros pour sauver la Grèce, le Portugal et l’Espagne.
Lisez cet article :
European policy makers may need to stump up as much as 600 billion euros ($ 794 billion) in aid or buy government bonds if they are to stamp out the region’s spreading fiscal crisis, said economists at JPMorgan Chase & Co. and Royal Bank of Scotland Group Plc.
With Greece’s budget turmoil infecting markets from Rome to Madrid, economists are urging German Chancellor Angela Merkel, European Central Bank President Jean-Claude Trichet and other officials to come up with unprecedented measures. Other steps could see governments guaranteeing bonds and the ECB abandoning collateral rules or reviving unlimited lending to banks, the economists said.
Bonds and stocks plunged across Europe in the past week as Merkel’s government delayed approving a rescue plan for Greece and Standard & Poor’s downgraded Greece, Portugal and Spain. As OECD head Angel Gurria likens the crisis to the Ebola virus, Europe may need to come up with a plan equivalent to the $ 700 billion Troubled Asset Relief Program deployed by the U.S. after the collapse of Lehman Brothers Holdings Inc.
Les ministres des finances de la zone euro ont décidé, dimanche 2 mai, « d’activer » sans délai un plan d’aide à la Grèce de 110 milliards d’euros, dont 80 milliards à leur charge, et le reste apporté par le FMI.
Prenons les quatre pays qui devraient prêter le plus :
- 1- L’Allemagne devrait prêter à la Grèce 27,92 % du prêt total, soit 22 milliards 336 millions d’euros.
- 2- La France devrait prêter à la Grèce 20,97 % du prêt total, soit 16 milliards 776 millions d’euros.
Vous avez bien lu : la France devrait prêter à la Grèce 16 milliards 776 millions d’euros.
- 3- L’Italie devrait prêter 18,42 % du prêt total, soit 14 milliards 736 millions d’euros.
- 4- L’Espagne devrait prêter 12,24 % du prêt total, soit 9 milliards 792 millions d’euros.
Les Etats européens vont maintenant emprunter sur les marchés internationaux. Ensuite, ils vont re-prêter ces sommes à la Grèce. Enfin, ils ne reverront jamais ces sommes car la Grèce ne pourra jamais les rembourser.
Cette folie a un nom : ça s’appelle un suicide collectif.
Je ne pense plus qu’Agoravox soit encore un lieu de débats entre démocrates (au sens large). Il y est dit « prenez la parole » et à l’occasion d’un article intitulé « Comment dire non » (apprécier l’ironie), le droit de prendre la parole et le droit de dire « non » ont été supprimés. Les auteurs de l’article ont purement et simplement supprimé des commentaires puis des comptes de rédacteurs et enfin clos toute discussion en interdisant de poster de nouveaux commentaires. Plus pernicieux, des votes négatifs ont été amenés en renfort pour faire disparaître de la liste des commentaires les plus appréciés certaines remarques salutaires à la démocratie.
C’est pourquoi, je ne commenterai pas les idées de cet article. Veuillez m’en excuser Imhotep.
Il ne m’appartient pas de répondre sur ce point de droit.
Mais sur la philosophie du site, si Agoravox n’est plus qu’une juxtaposition d’espaces où la démocratie s’exprime diversement selon l’humeur des rédacteurs, il me semble qu’il ne sera plus un média citoyen. Jusqu’à récemment, l’auteur de l’article avait seulement le pouvoir de faire plier des commentaires et pas de faire plier bagages les commentateurs ni de faire plier les autres à sa raison. Il y aurait donc une évolution...