Grèce : Signe ou Crève !!!
Mercredi 2 Novembre 2011, changement de question du referendum grec
Le referendum ne portera pas sur l'application ou non du programme d'austérité, mais sur le maintient (ou non) de la Grèce dans l'Europe.
Déjà dans l’après-midi à l’Assemblé nationale, notre premier sinistre Fillon avait vendu la mèche en dévoilant ce que sera ce referendum.
« Les grecs devront dire s’ils veulent rester ou non dans l’Europe », et ce alors que partout on se réjouissait de l’élan de démocratie que le fourbe Papandreou avait lancé en faisant croire que les grecs pourront choisir leur destin.
Puis l’information tomba depuis Cannes, par la voix du 1er ministre grec lui-même, dans la soirée, qui annonça le libellé de la question qui sera posée au peuple grec. Et patatras, le peuple n’avait plus de choix, c’est devenu « signe ou crève ».
Déjà on pouvait sentir les prémisses d’une atteinte à la démocratie dès les premiers commentaires gouvernementaux, en effet pourquoi s’offusquer d’une ratification par le peuple, d’un accord internationale, alors que ces mêmes dirigeants reconnaissaient la légitimité d’une ratification par le parlement national (principe adopté par tous les pays, des lors qu’il s’agit d’un traité). Messieurs/Madame, vous reconnaissez enfin que vous avez décidé de ne gouverner que via vos parlements (qui sont à vos ordres), sans jamais condescendre à demander l’avis directement à votre peuple. Bref vous étiez au bord du fascisme, et vous avez fait un grand pas en avant.
Papandréou, dit l’américain, le vendu (si vous avez un doute, rappelez-vous l'affaire de la flottille de la liberté sabotée grâce à lui) après avoir baissé son pantalon, vient de retirer son slip.
Ce qui devait être un exemple de démocratie, se transforme au contraire en ce qu'il y a de pire, c'est-à-dire un odieux et abject chantage fait au peuple grec.
Car non seulement le referendum a été modifié sur ordre du G20 (qui oserait en douter), mais en plus, toutes les aides sont stoppées en attente justement du dit referendum, même les aides du FMI organisme indépendant de l’Europe et non signataire des accords du 27 octobre entre les 17 pays de la zone euro.
Or si le referendum ne porte plus sur le programme d’austérité, qui sera donc appliqué, pourquoi conditionner les aides de l'Europe et du FMI au résultat du referendum ??. Et puis au final, ne pas donner les aides c’est une façon de se tirer une balle dans le pied, en poussant la Grèce à la faillite et donc en perdant tout.
Et ces aides, à quoi devaient-elles servir ?, eh bien à rien, si ce n’est à rembourser les prêts. Pas un euro ne devait être injecté dans l’économie, par contre les banques auraient continué à toucher leurs intérêts. Donc non seulement, on va recapitaliser les dites banques avec notre argent, mais en plus, elles vont continuer à faire du bénéfice. Par contre si les aides n’arrivent pas, et bien avec les fonds de caisse, on continuera à payer les intérêts et comme après cela, il n’y aura plus d’argent, on arrêtera de payer les fonctionnaires.
Et puis on m’a dit que les prêts étaient garantis par des CDS, alors pourquoi ne pas faire jouer justement ces CDS ??. A moins que ce soit encore une énorme escroquerie ou on apprendra un jour, que la faillite des banques était due, non pas aux prêts eux-mêmes mais bien à des « garanties » totalement vides de provisions faites par des banques dont le seul but était de toucher les primes.
Décidément cette Europe est bel et bien aux ordres, et nos dirigeants font tomber les masques, le fascisme est bien à notre porte. Le fascisme de l’argent
En France, on nous a fait adopté de force, grâce à quelques traîtres roses bien récompensés, une constitution que la majorité des français a rejeté dans un premier temps, et on croyait que c'était la pire des atteintes à la démocratie, et bien non, on a fait "mieux", on va faire un chantage à tout un peuple : soit vous signez et vos fonctionnaires seront payés, soit vous refusez et vous n'aurez pas un sou. Quelle honte !!!
Seulement attention, papamachin, tu joues avec le feu, tu as laissé entrevoir un espace de démocratie durant ces deux derniers jours, et maintenant tu annonces à la face du monde que tu refermes la porte. Je crains que ton peuple fier (à juste raison) ne se laisse pas compter. En 1789 on a mis au bout des piques, des têtes d’individus pour moins que ça !
A moins que toute cette mascarade du "quoi un referendum ??, mais on ne nous avait rien dit !, on n'est pas d'accord, changez-moi ça" ne soit qu'une manœuvre volontaire de déstabilisation permettant le retour des généraux, car avec un type vendu comme ce 1er ministre grec, et des dirigeants arrogants et méprisants pour leurs peuples, on peut se demander si le remplacement du quarteron présenté comme une soi-disant mesure de sécurité pour la démocratie, ne soit en réalité que la mise en place d'un ordre nouveau.
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