Guerre Hamas-Israël, un appel d’artistes pour une marche blanche pour la paix : Ça sert à quoi face à l’islamisme ?
À l’initiative de 500 personnalités du monde de la culture, une marche blanche, silencieuse, autour d’un appel à la paix, est organisée ce dimanche. « Nous sommes humains. Point à la ligne. Nous en avons marre, on veut nous séparer en clans, en religion, en nationalités. » explique le dessinateur belge Philippe Geluck. « Nous ne pouvons de loin que lancer des appels à l'apaisement, au dialogue, car il n'y a que ça qui peut fonctionner dans la relation entre tous » dit-il encore. Mais comment peut-on croire que les islamistes, des terroristes, peuvent entendre ce message, qui n’ont rien d’humain, comme ils l’ont montré le 7 octobre ? Nous le savons nous-mêmes, nous le vivons chez nous avec les terroristes, qui au nom de l’intégrisme religieux décapitent des enseignants, massacrent à tour de bras comme à Charlie Hebdo ou au Bataclan ! A moins que cela ne soit adressé qu’à Israël ?
On demande la paix, mais se rappelle-t-on ce que sont les islamistes ?
On manifeste depuis des semaines pour « un Cessez-le-feu à Gaza ». C’est la guerre après qu’une organisation terroriste islamiste ait commis un crime contre l’humanité, rappelons-le. Car, il semble que cela s’efface chaque jour derrière les conséquences d’une guerre où la population civile est tant exposée, avec l’émotion légitime que cela déclenche. Ce que l’on a tendance à attribuer de façon assez sidérante uniquement à Israël, alors que c’est le Hamas qui a créé cette situation. Un Hamas qui a dit qu’il recommencera ses monstruosités dès qu’il en aurait l’occasion, ne laissant aucune alternative à la guerre. Croit-on que des islamistes terroristes respectent les fameuses « règles de la guerre », que l’on ne cesse d’évoquer pour dire qu’Israël commettrait volontairement des massacres, par vengeance ou par rage ? Comme l’a bien expliqué un expert, le problème avec des terroristes c’est qu’ils n’ont pas le comportement d’une armée conventionnelle, ils se fondent dans la masse, utilisent tous les coups comme les otages, impliquent la population dans leur tactique pour la mettre entre deux feux et en tirer avantage, pratiquent la subversion. Ils n’ont justement pas de règles.
A-t-on à l’esprit que les islamistes, lorsqu’ils utilisent les populations comme bouclier humain, n’y voient aucun problème de conscience, puisque selon leur vision religieuse, ceux qui meurent au nom d’Allah contre ses ennemis, sont directement qualifiés pour le paradis. Un intégrisme que partagent d’ailleurs une partie de la population de Gaza, mais il y a aussi tous ceux qui craignent les représailles des islamistes, à l’image de la répression de la moindre manifestation contre l’organisation terroriste, tel en 2019. C’est à l’image de l’Iran qui massacre tous ceux qui s’opposent au pouvoir des mollahs, ceux qui ont fabriqué le Hamas et le Hezbollah. Ce qui devrait faire réfléchir. On notera au passage, que le Hamas est d’une répression sans merci contre les personnes LGBT. On passe outre, on veut coller à une cause palestinienne idéalisée. Mais elle a quelle sens avec l’ombre portée sur elle du Hamas, qui n’a rien à proposer sinon une théocratie sanguinaire aux Palestiniens ? Dans un article du Monde daté du 17 novembre on dit : « Alors que l’attaque du Hamas a relancé les débats autour de la nécessité de créer un Etat palestinien aux côtés d’Israël… » Est-il bien sérieux de présenter les choses ainsi, pouvant laisser penser que sa stratégie a eu cet effet positif pour les Palestiniens, alors qu’il reste un obstacle infranchissable pour un Etat palestinien ?
Un traitement médiatique de la guerre qui convient bien au Hamas
On voit comment est utilisé l’argument de l’humanitaire, pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu. On ne peut que souhaiter que la guerre s’arrête au plus vite, mais on sait parfaitement que cela ne peut se faire à n’importe quel prix, ou ce sera encore pire après. Un argument humanitaire qui fonctionne en gagnant l’opinion, à multiplier les images de Palestiniens et surtout d’enfants, morts ou blessés, venues du Hamas, en présentant des chiffres énormes que personne ne peut vérifier. Qui sont de plus en plus repris par des médias français au fur et à mesure que la guerre progresse, en en faisant ainsi la référence officielle de ce décompte macabre. On entend que ce serait finalement « parole contre parole ». France info hier, concernant la situation de l’hôpital Al-Chifa de Gaza, explique qu’il est « assiégé depuis plusieurs jours par l'armée israélienne, qui l'accuse d'être utilisé comme repaire du Hamas, ce que l'organisation islamiste dément. » On renvoie dos-à-dos les deux camps, ce qui joue contre l’armée israélienne, puisque c’est elle qui attaque et doit se justifier, même si elle réplique à un attentat commis à une échelle de masse. Mieux, voilà comment on traite la question des victimes : « 43e jour d'une guerre qui a déjà fait 1 200 morts en Israël et plus de 12 000 morts dans la bande de Gaza, selon les chiffres des deux camps qu'aucune source sur place ou image ne permet d'étayer. » On voit comment ainsi, on renvoie dos-à-dos Israël et les terroristes du Hamas, en assimilant les victimes israéliennes pourtant bien réelles elles, avec des chiffres incertains, ceux de l’organisation islamiste qui a tout à gagner à les exagérer. Il y en a déjà pourtant trop ! Cela étant, faut-il donc comprendre que les 1200 morts du 7 octobre en Israël seraient encore à prouver ? Une maladresse sans doute.
Bien des grands médias passent leur temps à tenter de démontrer que l’armée israélienne ment. Il est certain qu’en temps de guerre il y a parfois de l’intox. Mais qu’est-il fait pour être sûr que le Hamas ne ment pas ? Sur France 2, on passe des images diffusées par la chaine Al Jazzera, chaine qatarie, d’un pays qui finance le Hamas et accueille sur son sol le bureau politique de l’organisation terroriste, qui montrent quelqu’un présenté comme médecin confirmant que l’armée israélienne aurait demandé que la population de l’hôpital le quitte en 1 h. Ledit médecin entre en même temps qu’il parle dans un couloir où se trouve un lit avec un petit enfant en soin. Cette information avait pourtant été démentie par l’armée israélienne. Elle parle d’un accord avec le directeur de l’hôpital pour permettre une évacuation qui a d’ailleurs eu lieu, et pas en une heure. Était-il judicieux sans aucune précaution de diffuser ce montage, en en connaissant la source peu fiable pour le moins partisane, et qui ressemble fort à une belle séquence de propagande ?
La question terrible des otages, entre cruauté et chantage insoutenable
Et les otages, que le Hamas a kidnappés lors de ses massacres, pratique criminelle, pour faire pression sur les proches et de chantage vis-à-vis d’Israël, et la communauté internationale ? Un traitement inhumain condamné par le droit et que rien ne peut justifier. Parmi les plus de 230 otages, des compatriotes, français ou binationaux, des femmes, des hommes, des familles entières, des personnes âgées et malades, même des bébés ! 38 enfants aux mains du Hamas ! On découvre avec la progression de l’armée israélienne que certains sont déjà morts. Ces otages sont utilisés à présent pour obtenir un cessez-le-feu en jouant sur l’enfer d’inquiétude qui ronge leurs proches, afin qu’ils fassent pression sur le gouvernement israélien. Ils proposent d’en libérer 70 contre un cessez-le-feu de 5 jours. Ce qui ne réglerait rien puisque la plupart des otages ne seraient pas libérés, en dehors de redonner force au Hamas pour faire encore plus de dégâts ensuite, tout en lui laissant ce moyen de pression terrible sur une situation qui n’en finirait pas.
Quelle paix ? Il faut d’abord en finir avec le Hamas
Emmanuel Macron a appelé à l'arrêt des bombardements qui "tuent des femmes et des enfants à Gaza sans aucune justification et aucune légitimité" selon lui. Il est certain que tous les morts innocents ne peuvent que nous faire nous révolter, mais on ne saurait en rester là pour un chef de l’Etat. Il est passé d’écarter l’idée d’un cessez-le-feu en défendant qu’Israël avait le droit de se défendre à cela. Il est surtout passé de l’appel à former une coalition internationale pour venir à bout du Hamas comme pour Daech, ce qu’il considérait comme la priorité, pour aujourd’hui demander la même chose que cette abjecte organisation, un cessez-le-feu, et ne plus rien dire de ce projet en laissant Israël seul face à son destin. C’est à ce pays de faire place nette en éliminant le Hamas, pour qu’enfin on puisse parler d’un Etat palestinien, en l'abandonnant ainsi à un bien mauvais rôle.
Une marche blanche alors, vraiment pour la paix ? Quelle paix ?
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