« H1N1 : le réveil salutaire du citoyen » : un nouveau film d’Initiative Citoyenne
En juin 2009, alors que pas mal d’informations contradictoires avaient déjà circulé sur le H1N1 mais surtout des informations disproportionnées et alarmistes, une poignée de citoyens décident de se regrouper pour réfléchir ensemble au bienfondé de la gestion de cette grippe. La dramatisation qui était en cours dans les médias ne pouvait en effet que laisser perplexe puisqu’on parlait de creuser des tombes en nombre dans les cimetières et, très vite aussi, d’un achat massif de vaccins, dès qu’ils seraient disponibles. A qui tout cela profitait-il ? La réalisation d’un film qui résume l’ensemble de cette affaire a été l’aboutissement de notre démarche.

Le 11 juin 2009, l’OMS enclenchait l’alerte pandémique maximale 6, ouvrant ainsi la voie à la production en masse de vaccins, même si elle avait pourtant changé, peu avant, sa définition de la pandémie, zappant du même coup la nécessité d’ « un grand nombre de malades et de morts » pour pouvoir parler de « pandémie ».
En juillet 2009, le ministère belge de la santé, concluait, au nom du gouvernement belge, un contrat confidentiel avec la firme pharmaceutique Glaxo Smith Kline pour l’achat de 12,6 millions de vaccins adjuvantés Pandemrix. A l’époque, notre collectif ignorait encore tout de cet accord : la date exacte à laquelle il avait été signé, son contenu, sa lourde clause de confidentialité, … tout ce dont nous nous doutions c’était que l’état avait contourné la législation en matière de marchés publics, sans lancer le moindre appel d’offre.
En juillet 2009 également, un petit entrefilet discret dans le quotidien Le Soir attira tout particulièrement notre attention car il était question de l’adoption prochaine, dans le cadre du H1N1, d’une loi d’exception ou « loi de pouvoirs spéciaux ».
Le 2 septembre 2009, nous envoyions donc une lettre de 10 questions au gouvernement et à
Suite à celle-ci, nous avons répondu, de façon détaillée, avec un éventail encore plus large de références, afin d’expliquer les raisons de notre insatisfaction. Là encore, tous les parlementaires avaient été mis en copie. Car ces parlementaires, ne l’oublions pas avaient, en majorité, accepté d’abandonner leur pouvoir de contrôle à l’exécutif, au prétexte fumeux d’une plus grande rapidité décisionnelle alors que, rien n’empêchait une session parlementaire urgente d’avoir lieu en cas de besoin.
En Commission Santé de
En rencontrant des parlementaires dont nous ne citerons pas les noms, nous avons pu nous rendre compte, non sans un certain effroi, que ceux-ci n’avaient même pas lu l’entièreté du projet de loi qu’ils avaient pourtant approuvé et qu’ils ignoraient tout de la portée des dispositions pénales prévues dans cette loi….
Par exemple, cette loi incluait des dispositions pénales précises comme celles appartenant au chapitre 7 du Code Pénal (« De la participation de plusieurs personnes au même crime ou délit ») dont l’article 66. Or celui-ci stipule :
« Seront punis comme auteurs d’un crime ou délit : […] Ceux qui, soit par des discours tenus dans des réunions ou dans des lieux publics, soit par des écrits, des imprimés, des images ou emblèmes quelconques, qui auront été affichés, distribués ou vendus, mis en vente ou exposés aux regards du public, auront provoqué directement à le commettre, sans préjudice des peines portées par la loi contre les auteurs de provocations à des crimes ou à des délits, même dans le cas où ces provocations n’ont pas été suivies d’effet. »
A la lecture de ce passage, il est assez limpide qu’en cas de vaccination obligatoire, toutes les personnes qui auraient réclamé un débat et insisté sur le manque flagrant d’informations auraient pu être criminalisées !
Car cette loi de pouvoirs spéciaux constituait, hélas, avec tout le flou qui l’entourait, un cadre juridique suffisant pour l’instauration, a posteriori d’une possible vaccination obligatoire, dans le cadre d’arrêtés d’exécution ministériels ultérieurs.
En fait, l’amendement adopté in extremis, qui précisait que la vaccination ne pouvait pas devenir obligatoire, découle de la première action en référé d’Initiative Citoyenne seulement quelques heures auparavant, le 15 octobre.
Au vu de la médiatisation de cette démarche et de la pression populaire, bien perceptible, le pouvoir s’est ainsi senti « obligé » d’adopter cet amendement bien qu’il ait toujours, après coup, présenté celui-ci comme la preuve de sa volonté initiale de ne pas rendre la vaccination contraignante.
Cette loi de pouvoirs spéciaux a aussi servi du reste à légaliser, de façon rétroactive, des mesures qui étaient tout bonnement irrégulières en temps normal comme par exemple la distribution des antiviraux, en dehors du circuit classique des pharmaciens.
L’année 2010 n’a, ensuite, pas été avare en rebondissements dans l’affaire du H1N1 et les révélations sont allées croissantes. Diverses émissions ont insisté, à juste titre, sur l’opacité totale et les conflits d’intérêts désastreux qui régnaient à tous les étages : « Grippe AH1N1 : la grande tromperie ? » était ainsi diffusée le 17 février sur
Dans ces émissions, on entrevoit les responsables politiques, les industriels et les responsables de la santé publique en bien mauvaise posture, empêtrés dans tous leurs mensonges et toutes leurs contradictions.
Début mai 2010, un journaliste belge dévoile la teneur exacte du contrat secret entre l’état et GSK. C’est un choc pour beaucoup de citoyens qui n’imaginaient tout simplement pas qu’une telle trahison démocratique était possible.
Alors que la ministre de
La teneur de ce contrat, à elle seule, pourrait tout résumer.
Outre la clause de confidentialité qui pose question pour des domaines aussi délicats, plusieurs articles laissent vraiment perplexes :
L’état n’a par exemple pas le droit de faire tester l’adjuvant, les firmes ne sont pas responsables pour les effets secondaires et l’état ne peut pas communiquer au public la teneur de la pharmacovigilance, l’état doit faire tout son possible pour aider la firme à obtenir les autorisations réglementaires, l’état doit se garder de poser tout acte qui pourrait salir la réputation du vaccin ou des autres produits de la firme, l’état doit payer les frais d’avocats de la firme si celle-ci reçoit des réclamations, l’état doit consulter la firme avant d’octroyer des indemnisations aux victimes et doit essayer de s’aligner sur les décisions d’autres ministres de la santé dans de tels cas ; la firme doit relire les communiqués de presse de l’état avant publication et vice-versa mais il faut cependant que les deux cocontractants semblent le plus indépendants possibles stipule un autre article !
En cas de litige, c’est un tribunal commercial qui doit trancher et encore, à huit clos.
Quand on lit ce texte, on se rend compte que c’est la firme qui dicte à l’état son comportement et on devine, que l’adhésion d’un état dit « de droit » à ce type de texte suppose une bonne dose de collusion.
C’est ce texte et ce qu’il sous-entend comme « liens incestueux » qui a motivé une recherche plus approfondie dans ce domaine et, dans la foulée, avec la parution de l’article (paru dans le) du British Medical Journal, en juin dernier, nous avons décidé, avec plus de 100 autres citoyens de déposer une plainte au pénal contre X pour corruption et coalition de fonctionnaires.
Cette action est d’ailleurs toujours en cours à l’heure actuelle et la plainte suit son cours.
A ce stade de l’histoire, il nous (est) apparu utile de réaliser un petit « film » de synthèse. Ce film représente plus d’un an de démarches, d’actions en justice, de confrontations rigoureuses du discours officiel avec la réalité des faits...
Dans cette vidéo de synthèse, que nous venons de réaliser, vous pourrez découvrir ou redécouvrir la position de différents médecins sur le sujet, voir ou revoir des extraits de JT, des extraits de nos conférences de presse mais aussi la réaction de plusieurs citoyens interrogés au cours de différents micro trottoirs. Ce film, c’est nous, c’est vous, c’est le reflet fidèle et rigoureux d’un ras-le bol généralisé face aux mensonges et à la manipulation. Enfin, c’est la preuve de l’impérative nécessité de structures citoyennes de vigilance, viables et fonctionnelles.
Mais tout cela ne pourrait clore le sujet, la vigilance reste plus que jamais de mise. En témoignent toutes les multiples annonces de « futures pandémies ».
Songeons aux manœuvres inquiétantes entreprises par le Pr Lina et soutenues par les autorités françaises alors que celles-ci consistent précisément à faire se croiser les virus H1N1 et H5N1.
Songeons aux souhaits de pouvoir approuver des vaccins « toujours plus vite », manifestés tant par les producteurs de vaccins que par les officiels, au niveau des instances européennes notamment.
Songeons aussi à toutes ces « auto congratulations » des ministres français ou belges de la santé qui sont autant de refus problématiques de se remettre en question là où le bon sens et l’humilité d’une ministre comme Ewa Kopacz, ministre polonaise de la santé, apportent pourtant la preuve que la vaccination n’était pas si vitale que ça.
Mais ce n’est pas tout, le rôle de l’OMS est lui aussi des plus préoccupants : utilisée comme couverture par toutes ces industries qui la financent, elle a acquis un pouvoir non négligeable depuis la signature, en 2005, du Règlement Sanitaire International (RSI) par tous les pays du monde. Un règlement qui lui permet, c’est assez subtil, de recommander aux états de rendre une vaccination obligatoire. Or le pouvoir d’influence de cette agence, en dépit des preuves accablantes de corruption qui y règnent depuis des années, reste énorme.
Quand on lit des documents de l’OMS comme le « projet de stratégie MONDIALE de vaccination » (pour 2006-2015) et qu’on lit « les stratégies » proposées, on ne peut pas ne pas être inquiet pour la santé et la démocratie. On ne peut pas ne pas s’interroger sur la nécessité pour les états membres de cesser de faire partie et de contribuer à une telle agence !
Dans ces conditions, il est clair que l’action de groupements citoyens comme le nôtre trouve toute sa place. Et que des missions clés comme la défense des droits à l’information, au consentement éclairé, à l’intégrité physique, à la liberté thérapeutique et à la liberté d’expression doivent être préservés et défendus par des citoyens pour des citoyens, parce que le monde politique actuel n’a tout simplement pas l’indépendance et la volonté requises pour ce faire.
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