• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Haute trahison : Barnier, Macron, l’ARENH et le silence des agneaux (...)
#68 des Tendances

Haute trahison : Barnier, Macron, l’ARENH et le silence des agneaux français

Le gouvernement Barnier est tombé. Peu importe. Barnier n’était qu’un prête-nom. Un écran de fumée, d’ailleurs pas très épais. En réalité, la vraie question réside dans les deux mots tabous du microcosme parisien : haute trahison. Mots interdits. Jamais prononcés dans les médias. Démonstration à partir d’un exemple emblématique : celui de l’énergie. Et plus précisément l’électricité, secteur clef par excellence. Livré aux chiens. Solution simple pour s’en sortir, enfin ? Mais encore faudrait-il, pour le peuple, d’abord comprendre. Comprendre. Comprendre. Comprendre. C’est pas gagné, mes petits amis

JPEG

Si Michel Barnier n’avait pas été un imposteur, s’il avait vraiment eu à cœur de sauver la France du naufrage où elle va, il aurait commencé par une mesure simple : il serait sorti de l’ARENH.

Cette mesure aurait eu pour effet, immédiatement, de diviser au moins par deux les factures d’électricité pour tous les Français. C’est-à-dire pour tous les ménages et pour toutes les entreprises de France. Oui, vous avez bien lu.

Pas si hallucinant en vérité : nous serions simplement revenus quinze ans en arrière. A l’époque, je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, l’électricité était deux à trois fois moins chère. Voire bien davantage, au regard des pics délirants de 2022…

 

Coup de baguette magique anti-sangsues

Si Michel Barnier avait décidé de sortir de l’ARENH, d’un coup de baguette magique, du jour au lendemain, l’économie française, les Français et EDF, auraient reçu ensemble une bouffée d’oxygène. Tout simplement parce qu’ils auraient été soudain débarrassés, tous simultanément, d’une nuée de sangsues qui s’engraissent sur leur dos.

Cette option n’est pas une fantaisie. Elle a été préconisée pendant les auditions de la Commission parlementaire sur la perte de la souveraineté énergétique de la France. Entre autres, Henri Proglio, président d’honneur d’EDF, et Arnaud Montebourg, ancien ministre, l’appelèrent de leurs vœux.

Le seul véritable obstacle à cette décision simple mais aux effets colossaux, réside dans l’ire prévisible de Bruxelles et de la Commission européenne. En réponse, comme l’a expliqué M. Montebourg, la France étant contributrice nette au budget européen, elle aurait beau jeu de rabioter ses versements pour éponger ses amendes. Et si d’aventure cela ne suffisait pas, d’autres moyens seraient par définition à disposition, puisque la France est l’un des piliers centraux, porteurs et d’ailleurs fondateurs de l’Europe. En outre, comme l’a noté M. Proglio, la Belgique ne nous enverrait probablement pas ses chars.

On sait qu’en trois mois de gouvernement, M. Barnier n’a pas songé à sortir de l’ARENH. La France, c’est-à-dire les Français, les ménages, les entreprises, les commerçants, les paysans, et même l’Etat, ont continué de payer leur électricité, leur lumière et leur chauffage, à un prix exorbitant. On vit ainsi, en 2022 et 2023, des centres-villes plongés dans le noir par souci d'économie. Plus durablement désormais, aux abords des grandes villes, y compris de Paris, sur les grands axes jadis éclairés par d'immenses lampadaires aujourd’hui éteints, la France affiche en lumière, ou plutôt en obscurité, sa paupérisation.

Par le biais de ce subterfuge qu’est l’ARENH, les Français et l’économie française sont rançonnés. Pour engraisser quelques-uns, ces fameuses sangsues posées arbitrairement, et contre toute raison, sur le dos d’EDF.

Détail croustillant : ce rançonnement a lieu à l’heure même où l’inflation générale dévore les salaires.

Comment le Pays peut-il vivre pareil scandale sans réagir ?

 

Tiques, sangsues et vache à lait

Faisons un rêve.

Si ceux qui nous dirigent, ou plutôt nous trahissent et nous livrent à nos prédateurs, n’avaient pas mis EDF en coupe réglée avec la loi NOME et l’ARENH, nous devrions en l’an 2024 vivre dans une France où l’électricité ne coûterait presque rien. L’activité économique profiterait bien sûr directement de cette merveille, en même temps que la qualité de vie des Français. C’est en tout cas dans ce but que la IVe puis la Ve République avaient vu les choses en dotant la France d’une technologie et d’une production nucléaires nationales, totalement souveraines, capable de fournir le Pays en électricité à un prix défiant toute concurrence.

Or, ce pari étant tenu, tout fut cyniquement détruit… au nom de la concurrence ! Car, affirmait le dogme bruxellois, la concurrence ferait baisser les prix et profiterait par conséquent au consommateur. Or cette affirmation était fausse, comme la suite l’a amplement prouvé.

En définitive, par un autre coup de baguette magique, sur un parc nucléaire français ultra-rentable, ultra-compétitif, fournissant l’une des électricités les moins chères, les plus constantes et les plus pérennes du monde, Bruxelles lâcha, avec la complicité du pouvoir parisien, un essaim de sangsues. De hideuses tiques goulues sur les beaux pis gonflés de la vache à lait, si l’image est permise. Une aubaine pour certains, les fameuses tiques et sangsues, qui se solda par l’obésité de ces dernières, mais en contrepartie par une explosion du prix de l’électricité, avec des pics particulièrement spectaculaires. C’est-à-dire une perte de compétitivité pour toute l’économie aussi bien qu’une perte sèche pour les particuliers. L’État arrosant à gogo (« bouclier tarifaire ») pour faire passer la pilule, éviter le soulèvement des gueux, en faisant pour cela de nouveaux chèques creusant davantage la dette. Toujours le même système de la double ruine, la ruine de l’économie dûment provoquée permettant et justifiant la ruine de l’Etat…

La Commission d'enquête parlementaire visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France de 2022 et 2023 l’a démontré : la France et le peuple français sont victimes d’une haute trahison caractérisée de la part de leurs dirigeants, Sarkozy, Hollande, Macron, sous la houlette de Bruxelles.

Le pillage revêt bien d’autres formes, bien entendu, et depuis longtemps. Des paysans écrasés au torpillage de l’Hôpital en passant par la destruction systématique de l’école publique ou le vol de la Sécu ou du mobilier national, parmi tant de dévastations.

Mais l’exemple de l’ARENH est encore plus édifiant. Parce qu’il peut se régler d’un trait de plume. D’une simple et unique décision. A lui seul, il permettait de régler l'un des nombreux grands problèmes qui accablent la France. Que M. Barnier n’en ait rien fait permet de comprendre qu’il n’a nullement envie d’alléger le poids qui pèse sur la France et la conduit à la ruine. Et qu’il sert, de fait, d’autres intérêts que l’intérêt national.

Le but de Michel Barnier est le même que celui de Macron depuis 2017 : vampiriser les Français, les ménages comme les entreprises, tout en ruinant l’Etat.

L’incompétence tenant lieu d’ultime alibi pour masquer la haute trahison.

 

Film au ralenti de la haute trahison

Redéroulons en un instant le film au ralentis : dévaster l’économie tout en creusant, « en même temps », la dette au maximum. En vue du grand bradage final. La France n’étant plus vue comme une nation dotée d’âme et les Français comme des êtres humains sensibles et pensants, mais comme une ribambelle de poulets rôtis ou, plus prosaïquement, de valeurs en dollars dans un tableau Excel. L’Etat faisant figure lui-même soit de très grosse volaille, soit de très gros chiffre.

Schéma : l’État, censé protéger l’économie, accumule les mesures pour la détruire. Afin de masquer son crime en redorant son blason, et éviter l’explosion, il arrose d’argent ladite économie sous prétexte de la sauver des difficultés où ses décisions l’ont mise. Ce faisant, il creuse la dette dans des proportions vertigineuses. A l’arrivée, l’économie est dévastée, et bascule du côté des GAFAM, c’est-à-dire, au bout de la route, dans l’escarcelle des géants financiers états-uniens, au premier rang desquels l'incontournable BlackRock (par ailleurs protagoniste central de l’atroce guerre d’Ukraine, où l’État français engloutit des sommes colossales). D’un autre côté, l’Etat est ruiné par une dette devenue abyssale : il ne lui reste plus qu’à vendre le patrimoine national et à mettre les Français en coupe réglée par l’impôt, les taxes et les amendes. Toujours au profit de BlackRock, si vous avez bien suivi le schéma.

A ce stade du scandale, dont on n’ose imaginer les dessous de corruption – que celle-ci soit morale ou sonnante et trébuchante –, on voit bien que la chute du gouvernement Barnier ne résoud rien. Pour signifier quelque chose, elle devrait nécessairement s’accompagner de la chute de la présidence Macron. Et déboucher sur un immense procès, un procès historique permettant d’établir les responsabilités des uns et des autres, et surtout de dissuader tout successeur de poursuivre cette haute trahison démentielle dont le Pays et le peuple sont victimes et menacés de mort.

Mais il est à craindre que méconnaissant tout ce qui précède, lesdits Pays et peuple resteront silencieux, comme les agneaux qu’on va égorger.

Si seulement ces petits mignons avaient pu comprendre…

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.32/5   (37 votes)




Réagissez à l'article

37 réactions à cet article    


  • Yann Esteveny 5 décembre 10:02

    Message à Alexandre Gerbi,

    Si vous souhaitez évoquer sérieusement la haute trahison, il faudrait évoquer au profit de qui !

    Respectueusement


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 5 décembre 10:23

      @Yann Esteveny
       
       ’’ à l’auteur : Si vous souhaitez évoquer sérieusement la haute trahison, il faudrait évoquer au profit de qui ! ’’
      >
       cf. https://wikirouge.net/Bourgeoisie_comprador
       
       « Le mot comprador désignait à l’époque coloniale un autochtone, fondé de pouvoir d’une firme étrangère, qui servait d’intermédiaire dans des opérations financières et marchandes entre les Européens et les autochtones en Asie du Sud-Est, notamment à partir des comptoirs portugais comme Macao et Guangzhou (Canton) en Chine.
       La théorie marxiste de l’impérialisme reconnaît classiquement deux types de bourgeoisie : la bourgeoisie nationale - indépendante, avec des intérêts et une culture propres, et dont l’existence est liée à un État-nation - et la bourgeoisie « comprador » - inféodée au capital étranger, souvent comme simple intermédiaire vers un territoire donné, tirant sa position dominante du commerce avec l’étranger. Il s’agit d’un phénomène typique des pays colonisés. À partir de ces deux notions, le théoricien marxiste Nicos Poulantzas (1936 - 1979) a avancé son concept de bourgeoisie intérieure comme étant celle qui a intériorisé dans son propre calcul économico-politique les intérêts d’un capital étranger.


    • Yann Esteveny 5 décembre 10:54

      Message à Francis, agnotologue

      Le monde n’a pas attendu Monsieur Karl Marx pour découvrir la trahison pour de l’argent. Monsieur Karl Marx est lui même une belle illustration de la trahison.

      Respectueusement


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 5 décembre 12:02

      @Yann Esteveny
       
       Respectueusement aussi.


    • Et hop ! Et hop ! 5 décembre 16:01

      @Yann Esteveny

      La question QUI ? est antisémite.


    • Yann Esteveny 5 décembre 17:38

      Message à avatar Et hop !,

      Monsieur Xavier Poussard a vu ce qu’il en coûtait d’oser répondre à la question « Qui ? » :
      https://www.egaliteetreconciliation.fr/Suite-a-un-signalement-Pharos-Xavier-Poussard-est-poursuivi-en-Italie-76517.html

      Respectueusement


    • GoldoBlack 6 décembre 07:56

      @Yann Esteveny
      Xavier Poussard  ? Le directeur de Faits et Documents ? La revue nazie ?
      On ne t’empêchera jamais de penser que les Juifs ont toujours manifesté une certaine antipathie à l’égard du chancelier Hitler, hein ?!
      T’es un drôle, toi !


    • Et hop ! Et hop ! 7 décembre 23:15

      @GoldoBlack : «  On ne t’empêchera jamais de penser que les Juifs ont toujours manifesté une certaine antipathie à l’égard du chancelier Hitler, hein ?! »

      Les Juifs peut-être, mais pas les sionniste qui avaient obtenu de lui dès 1933 de signer les accords de transfert de leur fortune vers la Palestine.


    • Et hop ! Et hop ! 7 décembre 23:22

      @Yann Esteveny : «  Monsieur Karl Marx est lui même une belle illustration de la trahison. »

      Karl Marx n’a rien trahi du tout, c’est son oeuvre qui a été complètement dénaturée par Lénine et ses adeptes qui ont créé le régime communste et le capitalisme d’État.

      Les Manuscrits de 1844 sont admirables, le sous-titre du Capital n’est pas traité d’économie politique, mais critique de l’économie politique, c’est à dire des politiques fondées sur l’économie, de faire passer les considérations économiques et financières avant les considérations spirituelles et de justice, autrement dit le culte de l’Argent, du Veau d’or, qu’il dénonce aussi dans La question juive.


    • Yann Esteveny 9 décembre 10:46

      Message à avatar Et hop !,

      Je vous invite à examiner sérieusement la vie de Monsieur Karl Marx. Cela en vaut la peine.

      Respectueusement


    • raymond 5 décembre 10:55

      Bonjour, qu’est l’ARENH ?


      • leypanou 5 décembre 11:28

        Supplément de lecture pour les curieux d’une tribune signée entre autres par H Proglio, ancien PDG d’EDF.

        Il y a aussi Loïc Le Floch Prigent qu’il faut écouter sur l’électricité : ça n’a rien à voir avec l’euro-béatisme que l’on entend 24/7 sur les msm.


        • Jason Jason 5 décembre 13:47

          Non, M. Barnier n’est pas un imposteur, il est un des moutons de Panurge.

          « L’expression « mouton de Panurge » désigne un suiveur : une personne qui imite sans se poser de questions, qui suit instinctivement ce que fait le plus grand nombre et se fond dans un mouvement collectif sans exercer son esprit critique ni seulement faire preuve de l’intelligence qu’on peut espérer d’un être humain » (merci Google).

          Qu’est-ce qui me faire dire ça ? Les revendications principales du RN, les « lignes rouges » : pouvoir d’achat concernant uniquement la taxe sur l’électricité, le déremboursement de certains médicaments, l’indexation des retraites sur l’inflation, l’aide médicale d’Etat et allègement des charges des entreprises. Mais son programme prévoit d’autres allègements fiscaux. Pourquoi n’en a-t-elle pas parlé ?

          Il fallait faire court, percutant et surtout raisonnable ou faisable. On ne peut pas taper sur la table avec une longue liste de revendications.

          Et là tout le monde y a cru. Le bluff a marché. Plutôt que de s’adresser au budget des ménages et de ses dépenses contraintes : loyer, chauffage, alimentation, électricité, eau, assurances, téléphone, ordures ménagères, etc. elle ajoute dans la foulée les exonérations de charges pour les entreprises, les taxes sur les mutations (transmission de patrimoine, alors que des millions de personnes n’en ont pas), afin de flatter les classes moyennes.

          Et la mystification a marché. Prenez une calculette et vous verrez que ces allégements ne se montent qu’à quelques dizaines d’Euros par mois, au mieux. Mensonges par omission et carottes bon marché. Tout le monde y a cru !

          Non, le public n’est pas composé d’agneaux, mais de moutons de Panurge, y compris l’Assemblée nationale et ce pauvre premier ministre qui a hérité du Mistigri, enfanté par Macron. 


          • anaphore anaphore 5 décembre 14:06

            Zen restez zen !

            https://vimeo.com/5471821

            Faites juste attention à votre karma ...

            Ceci n’est pas un message de haine, mais d’amour et de beauté *


            • Eric F Eric F 5 décembre 15:01

              Concernant le tarif de l’électricité il y aurait une explication objective, c’est que nous sommes redevenus exportateurs, et que vu la dette d’EDF -qui a repris celle d’Aréva il faut faire renter du fric.

              Mais outre le pouvoir d’achat, cela pénalise l’attractivité économique, or c’était un des rares avantages compétitifs de la France, obéré par la ’’transition’’ vers les énergies naturelles à faible rendement.


              • Et hop ! Et hop ! 5 décembre 16:07

                @Eric F

                Le fait pour EdF de recommencer à vendre en France l’électricité selon ses coûts de revient + un bénéfice normal n’empêche pas de la vendre plus cher à l’étranger, au prix du marché.

                EdF est obligée de vendre à perte 1/3 de son électricité à des pseudo-concurrents qui la revendent aussitôt au tarif élevé du « marché europen de l’Électricité ».


              • Eric F Eric F 5 décembre 16:30

                @Et hop !
                je ne suis pas sur qu’EDF continue à vendre avec un si fort rabais à ses pseudo-concurrents qui peuvent alors faire des réduc, ainsi depuis le ’’bouclier tarifaire’’ Total Energie ne faisait plus de discount sur ses tarifs


              • Et hop ! Et hop ! 5 décembre 16:13

                Très bon article, effectivement, M. Barnier ne sert pas l’intérêt public français mais des intérêts commerciaux étrangers.

                Le maintien du déficit et de l’endettement de l’État profite aussi aux banques étrangères qui ramassent 50 milliards d’euros d’intérêts, presqe la totalité des recettes fiscales de l’Impôt sur le revenu des personnes physiques.


                • Eric F Eric F 5 décembre 16:44

                  @Et hop !
                  Sauf que Barnier a tenté de réduire les déficits publics, ce qui veut forcément dire davantage de prélèvements et moins de dépenses, donc double motifs d’opposition, celui des ’’pro-politique de l’offre’’ qui ne veulent pas d’augmentation de prélèvements sur les profits, et celui des ’’pro-politique sociale’’ qui ne veulent pas de baisse des prestations.

                  Macron avait concilié les deux avec le ’’quoi qu’il en coute’’ financé par l’emprunt, mais vu les dérapages incontrôlés des comptes publics de 2023 et mi-2024 a préféré la dissolution et ’’démerdez-vous’’ (il souhaitait peut-être que le bloc national ou la gauche accède au pouvoir et s’y casse les dents ?).

                  Barnier a été mis en place en tant que ’’père la rigueur’’ mais pas trop cassant, il ne pouvait pas réussir sur ce programme, sans majorité.


                • Et hop ! Et hop ! 5 décembre 18:20

                  @Eric F : «  Barnier a tenté de réduire les déficits publics, ce qui veut forcément dire davantage de prélèvements et moins de dépenses »

                  En taxant plus l’eau minérale et en proposant de faire travailler les salariés 7 heures de plus par ans, ce qui fait 1,4 minutes par jour ouvré, mesure dont les fonctionnaires auraient certainement été dispensés, ça aurait rapporté combien en plus par an ?


                • perlseb 5 décembre 16:27

                  La haute trahison dure depuis un bon moment maintenant. Quand on a créé les services publics après la guerre, du moins c’est ce qu’on m’a enseigné en histoire-géographie au secondaire, on a cherché à organiser des conditions stables pour que l’économie puisse se développer, avec en particulier, des prix stables pour l’énergie. Une évidence, n’est-ce pas...

                  Quand l’environnement est instable avec des prix des matières premières ou de l’énergie qui font le yoyo, les entreprises ne tiennent pas ou délocalisent. On peut citer le cas des agriculteurs de la Beauce et de la Brie qui doivent suivre les cours de bourse du blé pour ne pas se faire arnaquer en le vendant immédiatement après la récolte. Ceux qui sont assez couillons pour imaginer que c’est ça, le progrès (comme les ouvriers américains qui achetaient le journal avant la crise de 1929 pour constater qu’ils gagnaient plus à la bourse qu’en travaillant jusqu’à ... un certain mois d’octobre) n’ont pas compris que finalement, tout le monde perd du temps à faire des choses insensées et parfaitement improductives pour survivre dans un monde de plus en plus hostile à ceux qui veulent être utiles.

                  Si le but est le parasitage maximal, alors l’instabilité des prix (surtout quand on les manipule soi-même avec des fonds gigantesques) est un coup gagnant à tous les coups. Une bourse stable qui reflèterait la valeur réelle des actions n’intéresserait personne. Mais des annonces fracassantes qui font et défont la valeur des actions, sont bien plus intéressantes pour les parasites.

                  Pratiquement tout est à jeter dans notre système économique. Mais les agneaux ne connaissent que ça, et ils préfèrent la certitude de l’abattoir au risque de la liberté et du loup.


                  • Eric F Eric F 5 décembre 16:47

                    @perlseb
                    le problème est juste que ’’notre’’ système économique est en fait celui de l’ensemble du monde. On s’est fait peu à peu engluer dans la mondialisation économique et financière, c’est l’internationa-a-a-a-leu non par la base mais par le sommet.


                  • perlseb 5 décembre 17:17

                    @Eric F
                    Celui de l’ensemble du monde ... que personne n’a choisi. On pourra voter pour des broutilles tant qu’on voudra, ou plus exactement pour des pantins qui voteront pour des broutilles après nous avoir menti autant qu’ils veulent sans prendre aucun risque, mais on ne changera pas les règles fondamentales et absurdes du monde qui permettent à certains d’avoir une fortune de 353 milliards pendant que d’autres qui travaillent bien plus dur et sans aucune reconnaissance se retrouveront peut-être à la rue demain.


                  • Jean Keim Jean Keim 6 décembre 07:28

                    @perlseb

                    Il faut beaucoup de pauvres pour avoir 1 riche avec 353 milliards, il faut bien que tout ce petit monde soit en équilibre sur une balance, 1 sur un plateau et une multitude sur l’autre plateau.


                  • anaphore anaphore 5 décembre 19:17

                    Bon ce site est entièrement dédié à sa connerie. ce qui en fait une vraie problématique en cas de crise...

                    Après nous devons ajouter l’imbécillité, qui est une variable non négligeable, plus nos habitudes idiotes et sans méchanceté, mais non dénuées d’une certaine cruauté héritée de notre cerveau reptilien. 

                    Bref... où je veux en venir !

                    Alors... ben je m’en souviens plus !  

                    A+ les blaireaux ***


                    • Jean Keim Jean Keim 5 décembre 20:51

                      Il y a le prix de l’énergie et il y a la dette qui ne cesse de grossir.

                      Le mondes est ainsi fait : une multitude de gens produisent par leur travail des richesses qui sont accaparées par une minorité prévaricatrice ; ce système, en fait maffieux, est entre les mains d’intérêts financiers privés.

                      Nous connaissons tous l’adage : un emprunt DOIT être remboursé.

                      Seulement X % x 0 = 0, alors nous devrions décider que la dette ça suffit, cet argent nous le devons à qui ? À ceux qui prêtent de la monnaie de singe, créée en qq. clics sur un clavier d’ordinateur et qu’il faudrait rembourser en plus avec des intérêts ; en réalités sont endettés ceux-là même qui sont des voleurs en réclamant des intérêts calculés sur du vent, de la fausse monnaie, et si vous ne pouvez pas rembourser, vos biens tangibles seront saisis.


                      • LeMerou 6 décembre 05:48

                        J’ai bien du mal avec le titre un peu biscornu, que vient faire le mélange Barnier, Macron, ARENH et la référence à un film très connu.

                        L’électricité puisque c’est le sujet ! 

                        Si nous en sommes là, c’est d’une part à cause de l’Europe et d’autre part du fait de l’incompétence de nos politiques à protéger le peu de souveraineté de notre Pays.

                        L’électricité, ! La France à prix un virage technique il y a longtemps pour produire cette énergie, nous n’allons pas refaire l’histoire à ce sujet, puis l’europe, ses concepts, son économie interne de marché, sa saine concurrence, pour la joie des peuples et l’amélioration de leur conditions de vie.

                        Une vaste fumisterie, et tous ceux qui affirment le contraire ne sont qu’idiots lobotomisés, ou appartenant plutôt à cette classe aisée qui en profite.

                        Bref, la France était pourvue d’un unique fournisseur d’électricité et pour cause, (déja anormal pour certain européen, vous savez lequel), qui en plus fournissait de l’électricité bon marché, ce qui n’était pas sans embêter les autres fournisseurs, bref, vive la concurrence et l’ouverture du marché de l’électricité en France pour faire simple.

                        Comment pour des fournisseurs (des vrais) d’électricités européens venir en France concurrencer EDF et ses 50 années de nucléaire fournissant de l’électricité pas chère :

                        Mission impossible !

                        Mais pas pour nos « élites », Je vais faire simple, d’abord création de la loi NOME, et lisez bien le texte justificatif qui suit  :

                        « Un des objectifs principaux de cette loi est de faire bénéficier l’ensemble des consommateurs de la compétitivité du parc nucléaire historique français, quel que soit le choix de leur fournisseur.

                        Elle prévoit qu’environ un quart de la production nucléaire soit mis à la disposition des fournisseurs concurrents d’EDF jusqu’en 2025 pour leur permettre d’alimenter leurs clients situés en France métropolitaine. Le prix de l’ARENH* auquel EDF cède cette énergie à ses concurrents est arrêté par les Ministres de l’Energie et de l’Economie. »

                        Grosso-modo, pour respecter l’Europe et sa libre concurrence, en matière d’électricité en France, alors qu’aucune compagnie Mondiale, ne viendrait investir un centime, pour tenter de concurrencer EDF ses centrales, son réseaux de distributions existant depuis 50 ans, sachant fort bien que c’est impossible.

                        Mais, pour répondre favorablement à une injonction complètement absurde Européenne, nos « élites » vont créer un marché concurrentiel de vente de l’électricité en France. Avec les conséquences que nous connaissons et je reste courtois.

                        MM Barnier et Macron n’étaient pas aux commandes en 2010, année diabolique de promulgation de cette Loi, par contre leur frères de sang OUI, Je n’ai aucun doute non plus qu’une loi similaire venant remplacé l’ARENH soit promulguée, en douce, sans qu’on le sache ou après..

                        Mais tant qu’une partie de la population (constituée de moutons bienveillants, pour rester courtois et surtout de profiteurs), continuera de voter pour ces « élites » nous ne pourrons nous insurger que par les écrits hélas. 

                        Après quant nous aurons vraiment des difficultés à payer (ce qui est vrai pour quelques uns déjà), là, ça risque de chauffer un brin..


                        • suispersonne 6 décembre 10:53

                          Trahison évidente de micron, en villégiature en amsud, qui caresse le dos de milei et lula, sans doute pour leur annoncer qu’il va se battre de toutes ses petites forces contre le mercosur ?


                          • yakafokon 6 décembre 11:23

                            Résumons nous : la France, notre pays, est dirigée depuis Bruxelles ( c’est-à-dire depuis Washington ) par Ursula Von Der Leyen, une femme qui n’a été élue par personne, est qui a été virée du parlement allemand pour corruption. En outre, elle et son copain Burla ( patron de Pfizer ), sont inculpés par la Food & Drug Administration américaine ( F.D.A. ) pour de nombreux cas de morts suspectes dues à la vaccination anti-Covid, et à la dissimulation de preuves accusatoires.

                            En bref, nous sommes dirigés par une « Mafiosa » non élue, à la solde d’un pays étranger ( les Etats-Unis ).

                            C’est la définition de la dictature, dans toute sa splendeur !

                            Qu’est-ce qui oblige le gouvernement français à suivre les directives de Macron, cet américain qui s’exprime sans accent dans un français impeccable, qui a fait ses études supérieures à Yale et qui a travaillé dans deux banques américaines ?

                            Absolument rien, sinon la lâcheté, voire la complicité de nos gouvernements successifs depuis Mitterrand !

                            On a fusillé Bastien-Thiry pour moins que ça !

                            D’après-vous, quels sorts méritent Nicolas Zarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron, pour avoir ruiné notre pays, et nous amener vers la guerre ?

                            Espérons que les militaires ne suivront pas ce « Docteur Folamour », et ne lui obéiront pas bêtement, le doigt sur la couture du pantalon !

                            La seule a avoir conservé des liens amicaux avec Poutine, c’est Marine Le Pen, qui n’a pas oublié le coup de pouce du président russe, alors que les banques françaises lui refusaient sur ordre le moindre prêt !

                            C’est la seule qui pourrait obtenir de la Russie des contrats à long terme, comme ceux que nous avions avant le coup d’état de 2014 à Kiev organisé par Washington.

                            Aurons-nous assez de courage pour le faire ?

                            A voir comment se comporte le troupeau de moutons de Panurge qui se précipite en bêlant joyeusement vers le ravin savamment orchestré par les américains, j’en doute fort !

                            P.S. La Russie n’a jamais eu l’intention d’envahir l’Union Européenne ( vous avez déjà vu un milliardaire monégasque voler la sébile d’un sans-abri ? )


                            • jocelyne 6 décembre 11:39

                              @yakafokon
                              sans oublier

                              Heiko von der Leyen

                            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 6 décembre 12:04

                              @yakafokon
                               
                               bon résumé, bravo.


                            • Eric F Eric F 7 décembre 14:13

                              @yakafokon
                              Elle n’est pas directement élue, pas plus que nos ministres. Mais Ursula a été adoubée par le Parlement Européen qui a majoritairement approuvé sa nomination, alors que nos ministres ont rarement été approuvés par un vote de confiance (49.1) de notre assemblée.

                              Notre gros problème est que l’influence de la France ne cesse de décroitre dans les instances européennes, par dilution du fait des élargissements et de notre faiblesse politique et économique (c’était différent sous Chirac). Ils nous tiennent du fait de nos déficits en partie financés par l’euro (la BCE rachète des parts de dette publique aux banques).
                              Le Mercosur est un camouflet de plus, espérons qu’on puisse faire obstacle avec l’Autriche, la Pologne et peut-être l’Italie.


                            • vercingetorix 8 décembre 19:52

                              Ben oui, on avait un avantage comparatif et on l’a sacrifié sur l’hôtel Européen. Soyons heureux, cela permet à l’allemagne de sauver son économie.

                              On a supporté les coûts de construction, on encours tous les risques et on assumera les coûts de démantèlement.


                              • Ffgismo 8 décembre 20:24

                                Rien que du bla-bla-bla tant que nous ne ressortirons pas les guillotines rien de sérieux ne changera, ils seront toujours au service des prédateurs.


                                • LeMerou 9 décembre 04:59

                                  @Ffgismo

                                  « nous ne ressortirons pas les guillotines »

                                  Bien sûr, car en fait ça n’a pas changé grand chose d’avoir coupé des têtes, l’hydre est revenue, mais déguisée. Non l’arme d’aujourd’hui s’appelle « inéligibilité ».

                                  Mais hélas, et ce fut prononcé la première fois il y a 346 ans......

                                  Selon que vous serez puissant ou misérable / Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir 


                                • LeMerou 9 décembre 04:51

                                  Avec EDF, nous avons un aperçu de la gestion d’un outil de production par l’état, et ses serviteurs politiques, passant d’une fierté nationale à un presque, à un incroyable désastre. Nombre de Français s’interrogeant sur le fait de savoir comment nous en sommes arrivés là.

                                  Il y a même eu une commission pour la souveraineté énergétique de la France, j’ai suivi ses travaux c’est assez dramatique, mais la conclusion pourrait se résumer ainsi : « C’est pas moi, c’est l’autre ». Et après la remise du rapport , bah RIEN

                                  Rien que le titre m’avait interpellé « Souveraineté » 

                                  1° Mot interdit par l’Europe

                                  2° A part quelques barrages, et utilisation de la « mer », tout le restant de notre production électrique est asservie à un acte d’achat (pétrole, charbon, uranium), 

                                  Donc l’emploi du mot souveraineté fait bien, mais je doute que sa signification réelle soit connue des utilisateurs.

                                  Bon, ne rêvons pas, de toute façon, le coût assez bas de l’électricité en France, ne pouvait pas le rester bas ! Car à un moment, l’outil qui produit, doit être changé, ce n’est en rien comparable à l’achat d’une pile au supermarché.

                                  Car il faut et dans l’ordre 

                                  • Une stabilité décisionnelle politique sur les orientations énergétiques
                                  • Des sous 
                                  • Des gens ou de la compétence pour construire
                                  • Du temps devant soit

                                  Et nous avons là l’ampleur du challenge, nous ne sommes plus au Temps des grands hommes, prenant des décisions pour l’avenir de la Nation, ma petite liste, serait sans aucun doute qualifiée au mieux de niaiserie de « beauf » par n’importe quel « spécialiste » ou « politicaillon » expliquant que l’affaire est en réalité bien plus complexe que cela, alors que c’est faux.

                                  Evidemment, ma petite liste est complètement hérétique, car elle ne prend pas en compte l’influence machiavélique de l’Europe, qui arrive à faire vendre de l’électricité (même verte parfois) par des entreprises qui n’en produisent pas, la magie du commerce.

                                  L’électricité coûtera de plus en plus cher, par les taxes d’incompétences, d’ingérence de l’europe, vertes et vertueuses, d’investissements et j’en oublie sûrement qui affecteront durablement notre KW/h et ce quelque soit la couleur politique.

                                  En fait tant qu’un personnage politique épris de son Pays (On les trouve aujourd’hui dans les manuels d’histoire et les films d’anticipation) n’apparaisse et dise

                                  Bon ça suffit maintenant les conneries !

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité