Fô pas trop se casser la tête avec le foot....
A l’auteur, titre qui m’a aguiché, contenu qui m’a déçu, vous auriez pu pousser l’analogie .
a titre documentaire , je vous livre une dépêche presse journal belge « Le Soir » en ligne.
Dix-sept personnes ont été arrêtées en Allemagne et
en Suisse suite au démantèlement d’un gigantesque réseau de paris
truqués. Au total quelque 200 rencontres européennes sont concernées,
dont des matchs de Ligue des Champions et d’Europa League. En Belgique,
seule la D2 serait concernée.
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Quinze
personnes ont été arrêtées en Allemagne et deux en Suisse dans le cadre
d’une affaire de paris truqués dans le football européen, a annoncé
vendredi la justice allemande. Une cinquantaine de perquisitions ont
été menées dans ces deux pays, mais aussi en Autriche et au
Royaume-Uni, et des biens et du liquide pour une valeur de plus d’un
million d’euros ont été saisis. « Mais il ne s’agit là que de la partie émergée de l’iceberg », a précisé Andreas Bachmann, le procureur en charge de l’enquête.
Des documents, biens de valeur et de l’argent liquide ont été saisis
lors d’une cinquantaine de perquisitions en Allemagne, en Suisse et en
Grande-Bretagne, précisent les enquêteurs. Ils pensent avoir arrêté les
chefs d’un gang soupçonné de manipulation des résultats de matches et
paris dans neuf pays européens : Allemagne, Belgique, Suisse, Croatie,
Slovénie, Turquie, Hongrie, Bosnie et Autriche. Trois rencontres de la
Ligue des Champions et 12 d’Europa League, disputés en 2009, figurent
parmi les matchs suspects, ajoutent les enquêteurs qui n’ont pas fourni
le détail des rencontres concernées.
Les gains des membres du
gang se chiffreraient en millions d’euros. Selon Peter Limacher, chef
de la commission disciplinaire de l’UEFA, l’Union européenne de
football, il pourrait s’agir du plus important scandale de matchs
truqués en Europe. Le réseau démantelé porte sur environ 200 rencontres
dans neuf pays. Les gains réalisés par les parieurs se chiffreraient à
une dizaine de millions d’euros, selon les enquêteurs.
Championnats nationaux, divisions inférieures, catégories de jeunes,
matches amicaux et compétitions internationales, aucun niveau ne semble
épargné par ce scandale. Même la très prestigieuse Ligue des champions
aurait été manipulée, avec trois matches considérés comme suspects,
ainsi que 12 rencontres d’Europa League, ont indiqué les enquêteurs du
parquet de Bochum (ouest de l’Allemagne) lors d’une conférence de
presse.
Même si les paris ont essentiellement été placés chez
des bookmakers chinois, où les mises sont moins limitées, les têtes de
réseaux présumées se trouvaient en Allemagne. Parmi elles figurent deux
frères croates déjà bien connus, Milan et Ante Sapina. Ce dernier avait
été condamné à de la prison ferme en 2005 dans le scandale autour de
Robert Hoyzer, un arbitre allemand qui avait reconnu avoir accepté
cadeaux et argent pour influencer le résultat de matches de coupe
d’Allemagne, de division 2 et de ligues inférieures.
Outre l’Allemagne, où 32 matches font l’objet de « soupçons concrets » — mais aucun de Bundesliga, la 1ère division - –, huit pays sont touchés.
Quelque 29 matches de division 1 turque, 14 en Croatie, 13 en Hongrie,
11 en Autriche, 8 en Bosnie et 7 en Slovénie sont dans le viseur des
enquêteurs. En Suisse (22 matches) et en Belgique (17 matches), la
corruption se serait limitée à la deuxième division. Là aussi, la liste
n’est pas exhaustive, et pourrait s’allonger encore, a souligné le
parquet de Bochum.
La fédération allemande avait reconnu jeudi
que le système d’alerte qu’elle a mis en place avec l’UEFA pour
surveiller les marchés des paris « n’avait mis en évidence aucun
élément désignant des manipulations en Allemagne ».
« Ce
système, qui n’a été mis en place qu’en juillet dernier, ne surveille
que les première et deuxième divisions, pas les niveaux inférieurs
», a plaidé M. Limacher, l’expert de l’UEFA, ce vendredi. Or, en
Allemagne, seules quatre parties de deuxième division seraient
concernées par le scandale, les autres matches suspects se situant à un
niveau moindre.
Ce système fonctionne également de façon différente selon les pays, a poursuivi M. Limacher. « Il s’agit d’un réseau d’experts, mais selon les pays il y a une ou plusieurs sources », a-t-il précisé.
(ap et afp)