• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Hezbollah : un documentaire d’Arte réécrit l’histoire

Hezbollah : un documentaire d’Arte réécrit l’histoire

Le Liban, otage du Moyen-Orient ? Il aurait mieux fallu intituler ce documentaire ‘Le Liban, otage du Hezbollah’, puisque c’est ce qu’il s’évertue à nous faire croire durant 52 minutes. Réalisé par Michael Richter en 2019, et diffusé sur Arte le mardi 24 septembre à 22h25, il semble avoir été réalisé par le porte-parole de l’armée israélienne, qui est du reste longuement interviewé dans ce documentaire.

Voici les falsifications et omissions les plus spectaculaires de ce chef-d’œuvre de propagande. Nous procèderons par citations littérales de la voix off qui présente le documentaire, afin de ne pas être accusés de déformer son propos.

arte thema

Dans tout documentaire occidental sur le Parti de Dieu, on s’attend forcément à un parti pris anti-Hezbollah, mais le manque de subtilité et les mensonges de Michael Richter sont si grossiers et récurrents qu’ils déforment les données les plus élémentaires, au point que le documentaire en vient à se contredire lui-même. Par exemple, il nous affirme, au sujet de l’invasion israélienne de 1982, qui a constitué l’acte de naissance du Hezbollah :

Le Hezbollah est né dans les années 1980, dans la plaine de la Bekaa, à la frontière avec la Syrie. Aujourd’hui, il contrôle cette région ainsi que des parties de Beyrouth et le Sud du pays. Pendant la guerre civile, la milice du Hezbollah s’est battue contre Israël qui avait envahi le Sud-Liban. L’armée israélienne s’est vue confrontée à une épuisante guérilla. Elle s’est finalement retirée en 2000, après un accord de paix. Le Hezbollah s’est attribué tout le mérite de cette victoire.

Tout historien, spécialiste ou simple connaisseur ne peut que bondir face à de telles affirmations. Au-delà du fait qu'en 1982, Israël a envahi non seulement le Sud mais la moitié du Liban, parvenant jusqu'à Beyrouth et occupant la capitale –ce n'est qu'en 1985 qu'Israël s'est retiré au sud du Litani, face aux attaques croissantes du Hezbollah–, avec qui Israël aurait-il conclu un accord de paix ? S'il s'agit de l'accord conclu entre Israël et le gouvernement phalangiste d'Amine Gemayel le 17 mai 1983, il n'a été appliqué par aucune des deux parties, et a été révoqué moins d'un an plus tard par le Liban. Ni le Hezbollah, ni l'Etat libanais ne reconnaissent l'existence d'Israël, et la Résistance Islamique s'enorgueillit justement d'avoir expulsé progressivement l'occupant israélien par la seule force des armes, sans jamais s'assoir à une quelconque table des négociations ou conclure le moindre accord avec l'ennemi. Seul un ignare, ou plutôt un propagandiste pro-israélien, peut proférer de telles énormités.

Operation-Peace-for-Galilee
Invasion israélienne du Liban en 1982 (Opération ‘Paix en Galilée’)

Du reste, plus tard, le documentaire précisera bien que l’Etat libanais ne reconnait pas Israël (‘Aujourd’hui encore, Israël et le Liban sont en état de guerre, et n’entretiennent pas de relations diplomatiques’).

De plus, le Hezbollah est bien le seul à ne pas s’attribuer tout le mérite de cette victoire : alors qu’il en est le principal auteur, ce que reconnait le monde entier, il ne cesse, dans une perspective d’unité, de proclamer que c’est la victoire de tout le Liban et de tous les peuples arabo-musulmans et non celle du seul Hezbollah. Dès le discours du 26 mai 2000, Nasrallah rendait hommage à tous les artisans de cette victoire, qu’il s’agisse de toutes les forces libanaises et résistantes au Liban (Hezbollah, Amal, forces libanaises nationalistes, factions palestiniennes), de l’Iran ou de la Syrie. Quiconque prétend que le Hezbollah tient des discours clivants ou exclusivistes traduit sa méconnaissance profonde du mouvement et de ses éléments de langage. Même au sujet de la guerre de 2006, il parle de la victoire de l’équation Peuple-Armée-Résistance, plaçant le principal élément en dernier. Enfin, le Hezbollah ne ‘contrôle’ aucune partie du territoire libanais. Il ne pallie l'absence de l’Etat que dans la lutte face à Israël et dans l’action sociale à destination des plus démunis, et se refuse farouchement à tout rôle d'administration ou de police.

Une autre contradiction de ce documentaire, qui s’acharne à faire du Hezbollah un corps étranger au Liban alors qu’il en représente la plus importante des communautés (30% des Libanais sont chiites), est que malgré le fait qu’il précise bien que le Hezbollah soit né pour résister à l’invasion du Liban par Israël, Michael Richter affirme que

A l’origine, le Hezbollah était censé défendre les intérêts des chiites face aux sunnites, plus puissants, l’Iran lui apportant un soutien financier et technique. Mais ensuite, les Israéliens ont occupé le pays.

Plus loin dans le documentaire, bis repetita :

Le Parti de Dieu, créé à l’origine pour représenter les intérêts des chiites au Liban, est devenu une force qui pèse sur l’équilibre de tout le Moyen-Orient.

Comment le Hezbollah aurait-il pu avoir un but avant même sa naissance ? On nage dans l’absurde. Cette accusation est non seulement fausse, mais logiquement impossible. C’est la Résistance et non le sectarisme qui est la raison d’être du Hezbollah. Par ailleurs, en quoi la Résistance contre un occupant pourrait-elle constituer un acte sectaire, profitant aux seuls chiites et non pas à l’ensemble du Liban ? Qui prétendrait que les résistants français au nazisme, parce qu’ils avaient également une coloration communiste ou gaulliste par exemple, n’étaient pas des patriotes, du simple fait de leur appartenance politique (ou a fortiori religieuse) ? Il s’agit manifestement de nier au Hezbollah son patriotisme et son attachement à la libération du pays et à sa souveraineté, alors même que c’est la seule force armée qui n’a pas participé à la guerre civile, ciblant exclusivement l’occupant israélien, tandis que les autres factions s’entretuaient. La vérité est que le Hezbollah est né pour combattre Israël, et que par la suite, les chiites du sud étant la population la plus pauvre et la plus négligée du pays, et la plus touchée par l’invasion israélienne du fait de son importante présence au Sud-Liban, le Hezbollah a également mené des activités sociales pour pallier l’absence de l’Etat et soulager les souffrances des populations.

La guerre civile est présentée de manière très sommaire, et pour cause :

Au début, les phalanges chrétiennes se battaient contre les Palestiniens de l’OLP, qui menaçaient de prendre le contrôle de Beyrouth. Puis le conflit s’est élargi, et a opposé chrétiens et nationalistes arabes. Enfin, Israël a envahi le Sud-Liban : c’est à cette époque que s’est formé le Hezbollah. La guerre a fait des dizaines de milliers de victimes, et laissé un pays exsangue.

Les chrétiens maronites, qui sont des catholiques orientaux, ont été les plus grands perdants de la guerre civile. Depuis des décennies, ils dirigeaient le Liban auquel la puissance mandataire française avait accordé l’indépendance en 1943. Musulmans, druzes, orthodoxes, et toutes les autres minorités religieuses, devaient se soumettre à la suprématie économique des Maronites. Ces derniers ont payé chèrement le fait d’avoir perdu la guerre civile.

Après la guerre, les cartes ont été rebattues. Les belligérants se sont mis d’accord sur une représentation strictement proportionnelle [faux, la proportionnelle n’a été mise en place qu’en 2018] qui tient compte des intérêts des musulmans. Chaque minorité religieuse a obtenu des postes et des privilèges qu’elle continue à défendre. La société multiculturelle s’en trouve de plus en plus fragmentée.

Cette présentation sommaire du conflit transforme les tensions géopolitiques en problèmes sectaires, et a l'avantage de ne pas préciser clairement la responsabilité des victimes : 120 000 morts causées par la guerre civile, et plus 20 000 causées par Israël. Plutôt que de donner ces chiffres précis, Michael Richter préfère ne pas faire de distinction entre la guerre civile et l’invasion israélienne, dont ni les causes, ni les atrocités, ni les conséquences ne sont évoquées, pas même succinctement. Quant au fait que les forces armées occidentales, en particulier américaines et françaises, aient pris part à la guerre civile, aucun mot là-dessus.

De même, aucun mot au sujet du massacre de Sabra et Chatila, ni de la collaboration entre les Phalangistes chrétiens (dirigés par Bachir Gemayel puis Amine Gemayel) et Israël, dont le documentaire épouse ostensiblement le point de vue, sans jamais rappeler leur passé commun. Voilà comment le parti phalangiste est présenté dans le documentaire :

Le Parti Kataeb a tout d’une forteresse. L’organisation des chrétiens maronites est dirigée par Samy Gemayel, descendant d’une fameuse dynastie d’hommes politiques du pays. Son oncle et son frère sont morts dans des attentats, mais cela ne l’empêche pas de continuer de croire en la démocratie libanaise.

Le parti pris est manifeste. Remarquons que le terme Kataeb, qui signifie Phalanges, n'est pas traduit, certainement pour occulter sa composante fasciste et favoriser l'adhésion du public au récit, qui tient plus de la propagande voire du mythe que de l'histoire - n'en déplaise aux prétentions d'Arte, selon qui 'La THEMA du mardi est la grande soirée documentaire d’ARTE. Il y est question de société, d’économie, de géopolitique, d’histoire et de science.' Le fondateur du Parti, Pierre Gemayel, s'est ouvertement inspiré des phalanges espagnoles et de Mussolini.

Les personnalités les plus longuement interviewées tout au long de ce documentaire sont Samy Gemayel, dirigeant actuel de la Phalange, et Yoram Schweitzer, du Centre d’étude pour la sécurité nationale à Tel-Aviv, soit les ennemis les plus irréductibles du Hezbollah. S’ajoutent à leurs déclarations celles de ‘Boris’, un soldat israélien, et Jonathan Conricus, porte-parole de Tsahal, qui interviennent pendant plusieurs minutes. Jamais leurs propos ne sont nuancés ou remis en perspective, même lorsqu’ils accusent le Hezbollah de se cacher derrière des civils ou profèrent des absurdités selon lesquelles des centaines d'hommes pourraient lancer une attaque massive via des tunnels très étroits. Les deux seuls intervenants non manifestement partisans qu’on retrouve au long de ce documentaire sont les journalistes européens Nicholas Blanford et Daniel Gerlach. Côté sympathisants du Hezbollah, des anonymes ont droit à quelques secondes d'antenne. Mais l'inconnue Laury Haytayan, qui dénonce les interventions du Hezbollah en Syrie, a droit à plusieurs minutes :

Même des Libanais qui acceptaient le Hezbollah comme un rempart légitime contre Israël comprennent aujourd'hui [parti pris manifeste] le danger que l'organisation fait courir à tout le pays. C'est le cas de Laury Haytayan, blogueuse et activiste, qui critique l'attitude du Hezbollah qui envoie sa milice dans les conflits du Moyen-Orient. Selon elle, cela augmente le risque de guerre.

Certes, le Hezbollah n’accorde plus d’interviews aux médias occidentaux (on se demande bien pourquoi, étant donnée leur impartialité…), mais ses alliés sont légion au Liban, et il aurait été facile de contrebalancer les points de vue adverses au Hezbollah par des points de vue alliés. Cependant, le documentaire a fait le choix de s’adresser brièvement à un seul d’entre eux, chiite, le député Yassine Jaber, manifestement pour soutenir le récit purement sectaire qu’il fait de l’histoire et de la société libanaises. A en croire Michael Richter, au Liban, il y aurait d’une part les chrétiens de Gemayel, et d’autre part les sunnites de Hariri, acteurs légitimes et loyaux de la démocratie libanaise et soucieux de la stabilité et de la prospérité de leur pays, face au Hezbollah chiite, intrus qui, par son aventurisme et sa prédilection pour les armes plutôt que pour les urnes, mettrait en péril le Liban au service de l’Iran et de la Syrie.

Mais contrairement à ce que Michael Richter laisse entendre, le premier parti chrétien au Liban n’est pas la Phalange, mais le Courant Patriotique Libre (CPL), dirigé par l’actuel Président du Liban Michel Aoun. Le documentaire travestit sciemment la réalité libanaise en occultant le fait que le Hezbollah n’est pas une force isolée ou sectaire mais fait partie d’une large coalition, le 8 Mars, qui regroupe tous les partis nationalistes sunnnites, des chiites (Hezbollah, Amal), des chrétiens (CPL, Marada) et des druzes (Parti démocratique libanais de Talal Arslan). En face, l’alliance du 14 Mars regroupe le Mouvement du Futur de Hariri (sunnite), les Forces Libanaises de Samir Geagea et les Phalanges de Samy Gemayel (chrétiens). Ce qui distingue ces deux alliances opposées n’est certainement pas d’ordre confessionel ou sectaire, mais bien politique : le 8 Mars est opposé à l’hégémonie américaine, et proche de l’Iran et de la Syrie ; quant au 14 Mars, il est pro-occidental et aligné sur la politique de Washington et de Riyad.

Ce documentaire ne nous dit rien de tout ça. Il nous laisse entendre que seules les lignes sectaires existent au Liban, et que les chrétiens et les ‘musulmans modérés’ sont les principales victimes, un refrain qui ne peut que toucher le public occidental ignorant des réalités du Moyen-Orient en général et du Liban en particulier. En réalité, si le système politique libanais est bien confessionnel (le Président doit être chrétien, le Premier ministre sunnite et le Président de l’Assemblée chiite), il reste essentiellement divisé selon des lignes politiques claires, comme dans la plupart des pays au monde.

Michael Richter s’efforce de saper la légitimité du Hezbollah, acquise par son histoire de Résistance face à Israël. Il s’efforce de peindre Israël sous le meilleur jour possible. En plus de la falsification concernant l’ampleur de l’invasion de 1982, qui a englobé la moitié du Liban et pas seulement le Sud, voilà ce qu’il prétend :

Le Hezbollah a multiplié les attaques contre le Nord d’Israël, près de la frontière libanaise : des enlèvements de soldats, des attaques de civils, des tirs de roquettes, des attentats suicides. […]

La version du Hezbollah est la suivante : après l’invasion du Sud-Liban, le Parti de Dieu a résisté jusqu’au retrait de Tsahal. Mais dans les faits, il a continué de commettre des attentats anti-Israéliens bien après. Le dernier remonte à 2006. Le Hezbollah tire des roquettes et des missiles contre le Nord d’Israël, et enlève deux soldats de Tsahal en territoire israélien. L’état hébreu riposte. Son aviation bombarde certains quartiers de Beyrouth. L’opération fait environ 2000 morts, en majorité libanais.

Ainsi, le Hezbollah ne se serait pas seulement défendu contre l’occupant israélien (dont les atrocités sont pudiquement passées sous silence, contrairement aux actions du Hezbollah), mais l’aurait attaqué sans raison après son retrait du Liban. Mais comment est-il possible de parler des escarmouches entre le Hezbollah et Israël après 2000 et de la guerre de 2006 sans parler du fait que 1/ Israël conservait des prisonniers Libanais que le Hezbollah avait résolu de libérer, 2/ Israël occupe jusqu’à ce jour les fermes de Chebaa, les collines de Kfar Shouba et le village de Ghajar (territoires libanais), et 3/ Israël viole constamment l’espace aérien, maritime et terrestre libanais ? Comment peut-on qualifier d’attentats des opérations militaires ciblant des objectifs militaires et visant à libérer des prisonniers de guerre et restaurer la souveraineté du Liban sur l’ensemble de son territoire, entre deux belligérants qui sont toujours en état de guerre ? Comment est-il possible de ne pas préciser que pour la guerre de 2006, côté Libanais, 80% des 1300 à 1500 morts étaient des civils, et que côté israélien, 80% des 165 victimes étaient des militaires ? Sans même parler du fait que le Hezbollah n’a ciblé les civils Israéliens qu’après que les centres de population libanais aient été ravagés, et face au refus de l’entité sioniste de limiter les frappes aux cibles militaires, ce qu’a fait le Hezbollah durant les premiers jours de la guerre. Précisons enfin que lorsque le documentaire dénonçait les attaques du Hezbollah contre Israël en plein territoire israélien, il montrait des images de soldats attaqués pendant leur occupation du Liban, et des civils israéliens ; mais aucune image des victimes libanaises, bien qu'elles soient 10 fois plus nombreuses.

De plus, afin de présenter le Hezbollah comme une organisaton terroriste, voilà ce que le documentaire affirme :

Le Hezbollah ne se contente pas de proférer des menaces : depuis des décennies, il commet des actes de terrorisme contre les Etats-Unis, la France mais surtout contre Israël. Les Etats-Unis et Israël l’ont classé parmi les organisations terroristes, alors que pour l’Union européenne, seul le bras armé du Hezbollah relève du terrorisme.

C’est bien la première fois que quelqu’un prétend que le Hezbollah a commis des attentats terroristes contre les Etats-Unis et la France. Comment peut-on dire de telles énormités ? De quoi parle donc Michael Richter ? Les seuls morts Américains et Français qui pourraient éventuellement être attribués au Hezbollah sont les 241 Marines américains et les 58 soldats français tués en 1983 lorsque leurs contingents ont été frappés par deux voitures piégées. Mais d’une part, il s’agissait de cibles militaires qui, s’étant engagées activement aux côtés d’Israël et de leurs alliés phalangistes, devenaient logiquement des cibes légitimes. D’autre part, le Hezbollah n’existait pas encore officiellement à l’époque, et n’a jamais revendiqué ces attaques. Au mieux, on pourrait parler de présomption ou de soupçons de culpabilité, mais quoi qu’il en soit, il ne s’agissait nullement d’actes terroristes. La première attaque-suicide revendiquée ultérieurement par le Hezbollah est celle qui a frappé le quartier général des forces israéliennes à Tyr en octobre 1982, tuant 75 soldats israéliens. Si l’Union européenne considère effectivement la branche armée du Hezbollah comme une organisation terroriste, ce n’est pas du fait des attaques de 1983, mais du fait de l’attaque de 2012 contre un bus de touristes israéliens en Bulgarie, attribué sans aucune preuve, et contre toute logique, au Hezbollah.

D’après ce documentaire, aujourd’hui,

Le pays est plongé dans une profonde crise économique et politique, une crise qui le divise de plus en plus.

Vraiment ? La crise politique serait plus forte aujourd’hui que de 2014 à 2016, années pendant lesquelles le Liban n’avait pas de Président, ou de 2013 à 2018, pendant lesquelles les élections législatives ne cessaient d’être repoussées pour diverses raisons (9 années se sont écoulées entre celles de 2009 et les suivantes, en 2018) ?

Paradoxalement, mais de manière révélatrice, si ce documentaire parait maintenant, ce n’est pas parce que le Liban est dans une grande période d’instabilité, mais justement parce que les longues années d’instabilité (causées en partie par la guerre en Syrie, qui est maintenant terminée) viennent de prendre fin, mais pas de la manière souhaitée par l’Occident. Le Hezbollah et ses alliés ont remporté les élections égislatives de mai 2018, tenues avec 5 ans de retard justement à cause des divisions intestines qui étaient longtemps insurmontables. Le peuple libanais s’est prononcé : l’alliance du 8 Mars a remporté 72 sièges sur 128, et en janvier 2019, un gouvernement a enfin été formé, le Hezbollah et ses alliés obtenant 19 ministères sur 30.

Le Hezbollah est effectivement plus fort que jamais au Liban, notamment du fait de son intervention en Syrie : non seulement sur le plan militaire, mais sur le plan de la popularité, car les Libanais, notamment les chrétiens, savent bien de quelles affres ils ont été sauvés par l’intervention du Hezbollah contre Daech, qui a préservé le Liban d’un épanchement du fléau terroriste qui a dévasté la Syrie et l’Irak, et qui menaçait le Liban.

 

 

Le prétendu ‘poison de la division insufflé au Liban par le Hezbollah' que dénonce ce documentaire est tout simplement le succès du Parti de Dieu, qui a réussi à unir le Liban plus que jamais autour de la défense du pays, grâce à l'expérience de 2000 (première Libération du pays face à Israël) et à celle de 2013-2017 (deuxième Libération du pays face aux groupes takfiris). L'électrochoc Daech, fomenté par les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et saoudiens, s'est retourné contre ses instigateurs, et a été vaincu par l'alliance de l'Axe de la Résistance (Hezbollah, Syrie, Iran, Irak, Yémen) et de la Russie. C’est bien parce que ce complot a échoué que la ligne politique du Hezbollah a triomphé au Liban, et que par dépit, l’Arabie Saoudite a kidnappé le Premier ministre Hariri en 2017, le forçant à démissionner pour plonger le pays dans le chaos. Le récit de cet incident par le documentaire peine à dissimuler la réalité :

Hariri essaie d’unir le Liban sous la houlette des sunnites. Pour y parvenir, il est prêt à dialoguer avec le Hezbollah. L’Arabie Saoudite, qui s’érige en protecteur des sunnites, voit le rapprochement avec les chiites d’un mauvais œil. […] Hariri a-t-il été forcé à démissionner ? Le flou subsiste. En tout cas, il ne peut quitter l’Arabie Saoudite qu’après l’intervention d’Emmanuel Macron, un mois plus tard. De retour au Liban, il annule sa démission. Ces manoeuvres ne font que renforcer le Hezbollah. Quelques mois plus tard, le Hezbollah sort vainqueur des élections législatives. Il obtient pour la première fois deux ministères dans un gouvernement dirigé par Hariri.

Plus personne ne doute qu'Hariri a été victime d'un kidnapping orchestré par MBS, et neutralisé par la position du Hezbollah et de ses alliés, qui ont rejeté cette démission, et dénoncé une opération saoudienne. C'est parce que le Liban est moins divisé que jamais que l'Occident, dont les efforts pour contrer les souverainistes et nationalises proches du Hezbollah ont échoué, qu'il crie aujourd'hui à la division. Hypocrisie manifeste mais classique. Michael Richter ajoute un nouvel élément à la trinité orwellienne de l'inversion : La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force et l'unité, c'est la division.

Aujourd'hui, le fait que le Liban soit plus uni et plus stable que jamais est prouvé par le fait qu'un gouvernement a été formé après des années de crise politique, et qu'aujourd'hui, même sur les questions les plus sensibles touchant à Israël, le Liban a une position unie, comme cela a été constaté dans le cadre de la lutte contre Daech (la frontière libano-syrienne a été libérée des takfiris par une opération conjointe de l'armée libanaise et du Hezbollah durant l'été 2017, malgré les mensonges de ce documentaire selon lesquels 'Depuis la guerre civile, l'armée libanaise s'est décomposée. Elle n'existe plus que sur le papier.'), et plus récemment lors des incidents militaires consécutifs aux agressions israéliennes contre le Liban : tous les acteurs libanais ont soutenu le droit de la Résistance à riposter, et l'armée libanaise a pour la première fois ouvert le feu sur les drones israéliens.

Le Liban n’est ni l’otage du Hezbollah, ni celui de l’Iran, ni celui de la Syrie. Comme tous les pays de la région, depuis des décennies, il est victime des velléités hégémoniques des Etats-Unis et des ambitions annexionnistes d’Israël. Ce n’est pas un pion sur l’échiquier des puissances régionales, mais un acteur à part entière, de premier plan, qui a clairement fait son choix : celui de l’indépendance et de la souveraineté. Surtout, il héberge la force militaire qui a par deux fois humilié en Israël, et contribué à mettre en échec les plans hégémoniques américains dans la région, ce qui constitue un crime impardonnable pour Washington et Tel-Aviv. Tous les mensonges ne sauraient occulter ces réalités.

Terminons par un florilège de phrases aussi partiales et gratuites qui se passent presque de commentaires, toutes issues de la voix off qui narre le documentaire :

Le Hezbollah se qualifie de Parti de la Résistance : Résistance contre l’Etat libanais, qu’il accuse d’être défaillant, et Résistance contre Israël.

Aujourd’hui, le système politique du Liban est plus menacé que jamais. Le Hezbollah est de plus en plus fort. Parmi ses partisans, beaucoup n’ont que mépris pour l’Etat libanais.

Quand le Hezbollah s’est-il défini comme ennemi de l’Etat ? C’est grotesque et insensé, d’autant plus qu’il fait lui-même partie du gouvernement depuis des décennies. Le Hezbollah se considère comme le meilleur défenseur de l’intégrité de l’Etat et un partenaire de l’Armée nationale, dont il pallie les déficiences (dues à l’influence néfaste de l’Occident) face à Israël.

Le régime qu’ils veulent imposer est celui de Bachar al-Assad, c’est-à-dire une dictature.

Cette attaque de Samy Gemayel contre le Hezbollah est parfaitement ridicule (le Hezbollah est assez puissant militairement pour s'emparer aisément du pays s'il le souhaite), mais insidieusement confirmé par le documentaire au lieu de le nuancer.

Le Hezbollah joue un rôle majeur au sein de la société, contribuant à insuffler le poison de la division. […]

On cite souvent le modèle politique libanais car il parvient, bon an mal an, à faire cohabiter des chrétiens, des musulmans, à la fois des sunnites et chiites. […]

Les chiites du Hezbollah, littéralement le Parti de Dieu, soutenus et financés par l’Iran, font vaciller le système politique libanais… Le Hezbollah est de plus en plus puissant. Il modifie l’équilibre confessionnel au profit des chiites. Les sunnites, souvent plus favorisés sur le plan économique, craignent de perdre leur influence politique, dans un pays où encore aujourd’hui, le poste de Premier ministre est confié à un sunnite. […]

Le Hezbollah occupe désormais une place qui fait de lui un acteur décisif sur les plans politique, économique et militaire. Tant que le système politique et économique du Liban sera délimité par les clivages confessionnels, que ce soit entre chrétiens et musulmans ou sunnites et chiites, le pays restera englué dans les crises, et le fondamentalisme continuera de gagner du terrain.

Cette lecture sectaire des différends politiques traduit la pensée sous-jacente de l’auteur, propre aux ‘démocraties occidentales’ : la démocratie n’est bonne que lorsqu’elle place des alliés de Washington au pouvoir. Lorsque les peuples se prononcent pour des adversaires de l’Occident, c’est une tragédie. Par ailleurs, le Hezbollah a toujours dénoncé le système confessionnaliste du Liban. Depuis les années 1990, il prône une démocratie classique, qui gomme les lignes confessionnelles.

La base du Hezbollah, ce sont les chiites pauvres, qui représentent environ un quart de la population du pays. Leur idole est le Secrétaire Général du Parti, Hassan Nasrallah, qui dirige l’organisation et la milice armée depuis des décennies. Il y a longtemps qu’il n’est pas apparu en public compte tenu du risque d’attentat.

Il a de nombreux ennemis. Israël le considère comme un terroriste très dangereux. C’est donc par écran interposé qu’il s’adresse ce soir à ses adeptes, et délivre son message depuis une cache dans les montagnes.

Risque d’attentat, vraiment ? Ou plutôt d’assassinat ciblé par Israël, qui a déjà liquidé son prédécesseur Sayed Abbas al-Musawi, tué avec sa femme et son fils de 5 ans ? Félicitons au passage l’auteur de ce documentaire, qui a des informations que même la CIA et le Mossad n’ont pas (à savoir le lieu où se trouverait Nasrallah). Et relevons une erreur de traduction dans le discours de Nasrallah en question, qui tend à suggérer que le Hezbollah utiliserait la force des armes pour assoir sa puissance politique. Un extrait de ce discours du 31 mai 2019 est sous-titré ainsi par les équipes de Michael Richter :

Oui, nous avons au Liban des missiles de précision suffisamment nombreux pour changer la face de la région et bouleverser l’échiquier politique.

Alors qu’en vérité, Nasrallah a dit :

Oui, nous possédons au Liban des missiles de précision en nombre suffisant pour changer la face de la région et (bouleverser) les équations (régionales) !

Nasrallah menace clairement Israël, ainsi que ses alliés saoudiens et américains, mais les traducteurs ont tourné ces missiles vers la scène intérieure libanaise, via l’expression ‘échiquier politique’. L’accusation de recours aux armes contre ses adversaires politiques libanais est fréquemment lancée contre le Hezbollah, mais nullement fondée dans les faits, le Parti de Dieu réservant l’usage de ses armes à Israël et aux terroristes takfiris combattus en Syrie.

Précisons enfin que si le Hezbollah a effectivement combattu en Syrie du côté du gouvernement légitime, ses adversaires ont également participé aux conflit du côté des prétendus ‘rebelles’, même si leur participation est moins importante du fait de leur puissance militaire marginale. Mais seul le Hezbollah est accusé d’intervenir dans les crises du Moyen-Orient et de le déstabiliser, alors qu’il fait bien le contraire, ce qui lui a gagné la confiance de la majorité des Libanais.

La Journée d’Al-Qods vise à protester contre le contrôlé israélien sur Jérusalem.

La Journée d’Al-Qods n’est pas limitée à Jérusalem : elle vise à protester contre l’oppression infligée aux Palestiniens sur l’ensemble de la Palestine occupée, et à dénoncer l’existence même d’Israël. Elle marque la solidarité des peuples arabo-musulmans avec leur cause fondamentale.

Ce n’est qu’avec la guerre de 2006 et la mort de 6 Casques Bleus que l’ONU change de politique.

La pudeur de Michael Richter l’empêche d’identifier le coupable : Israël. Depuis 1978, des dizaines de soldats de l’ONU ont péri sous les bombes israéliennes.

La milice entrepose des armes au sud, malgré une résolutions de l’ONU interdisant cette pratique.

Quant à Israël, champion du monde des violations des résolutions de l’ONU, qui viole quotidiennement la souveraineté du Liban depuis 2006, rien à redire.

On soupçonne qu’une autre part (du financement du Hezbollah) provient du trafic de drogue et d’opérations de blanchiment d’argent.

Bravo à Michael Richter pour avoir utilisé le conditionnel pour cette accusation gratuite et évidemment fausse.

Concluons ce florilège par la déclaration ‘complotiste’ d’un guide du musée de la Résistance à Mleita, Moussa Fars, extraite du documentaire :

Dans le monde entier, les médias sont contrôlés par les sionistes et leurs alliés.

Si l’équipe de Michael Richter voulait démontrer la véracité de ce propos, elle n’aurait pas pu mieux s’y prendre.

Sayed Hasan

PS : si on tient à ne rien comprendre au Liban, ce classique reste plus digeste que le navet insipide de Richter.

Soutenez ce travail et contournez la censure en partageant cet article et en vous abonnant à la Newsletter.


Moyenne des avis sur cet article :  4.23/5   (26 votes)




Réagissez à l'article

46 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 30 septembre 2019 09:47

    Quand la mauvaise conscience écrit l’Histoire...


    • Clocel Clocel 30 septembre 2019 09:57

      @exol

      Vade retro Satana !


    • Abou Antoun Abou Antoun 30 septembre 2019 10:48

      ARTE France est sous la surveillance de Bernard-Henri Lévy qui est en le président en tant que philosophe et écrivain.

      Si cette chaîne nous propose quelquefois des sujets intéressants dans le domaine culturel, dès qu’elle traite de politique il s’agit d’un simple et grossier outil de propagande.


      • Scuba 30 septembre 2019 11:04

        @ l’auteur

        vous ne parlez pas de l’influence de la Syrie, ni de l’occupation du Liban (notamment la plaine de la Bekaa) par son armée pendant la guerre civile....


        • Abou Antoun Abou Antoun 30 septembre 2019 11:51

          @Scuba
          Puisque vous semblez vous intéresser à l’histoire, remontez encore plus avant dans le temps et posez vous les questions de :

          • La légitimité de la Russie en Ukraine
          • La légitimité de l’Irak au Koweit
          • La légitimité de la Syrie au Liban.
          • La légitimité du Maroc au Sahara.
          • La légitimité de la Serbie au Kosovo.
          Et bien d’autres encore ... sans parler du découpage colonial de l’Afrique.
          Ce sont des questions complexes. Le Liban tel qu’il est aujourd’hui est une création datant du mandat français, il partage avec la Syrie la langue, la culture, la diversité des groupes religieux. Les seules particularités sont une forte proportion de chrétiens, un paysage de montagne.
          Quoiqu’il en soit l’intervention syrienne au Liban en 1973 a évité le génocide des chrétiens.

        • Olivier Perriet Olivier Perriet 30 septembre 2019 13:17

          @Abou Antoun
          Quoiqu’il en soit l’intervention syrienne au Liban en 1973 a évité le génocide des chrétiens.

          un génocide est si vite arrivé avec les musulmans ; si c’est vous qui le dites smiley


        • Scuba 30 septembre 2019 13:34

          @Abou Antoun
          le sujet de l’article est le Liban, et la présence de l’armée Israélienne durant la guerre civile des années 80. C’est aussi à ce moment là que l’armée syrienne occupait une partie du Liban.

          Il ne s’agit pas de dénoncer toutes les occupations plus ou moins légitime dans le monde entier.


        • Abou Antoun Abou Antoun 30 septembre 2019 17:24

          Erratum :

          L’intervention syrienne date de fin 1975 et non de 1973 comme je l’écris.


        • Olivier Perriet Olivier Perriet 30 septembre 2019 13:15

          Par ailleurs, en quoi la Résistance contre un occupant pourrait-elle constituer un acte sectaire, profitant aux seuls chiites et non pas à l’ensemble du Liban ?

          Ben je ne sais pas moi, en ce qu’il s’agit de la seule milice politique, et que tous les autres mouvements se sont désarmés, peut-être ?


          • MagicBuster 30 septembre 2019 13:34

            Les musulmans régressent depuis 2000 ans . . .

            ( A quoi bon commenter )


            • Abou Antoun Abou Antoun 30 septembre 2019 13:42

              @MagicBuster
              Sauf que l’Islam n’existe pas depuis 2000 ans.


            • MagicBuster 30 septembre 2019 14:06

              @Abou Antoun

              OK j’avance un peu  l’islam va continuer de régresser pendant 2000 ans.

              Soyez patient encore un peu d’attente . . .. .


            • Ilan Tavor aka Massada 30 septembre 2019 14:35

              Pour ceux qui ont la mémoire courte l’attentat du Drakkar, qui a causé la mort de 58 soldats français en 1983 au Liban.
              Le 23 octobre 83 : Le sang des paras français coule.
               
              Un immeuble entier est visé et s’effondre. Là ou les français ont constitué un poste d’état-major, baptisé « Drakkar ». 
              58 parachutistes du 1er et 9ème RCP sont tués. 15 sont blessés. 29 sortent des décombres miraculeusement indemmes. Physiquement. La France entière sera bouleversée par l’image d’un soldat tenant pendant un temps indéfini la main d’un de ses compagnons d’armes, blessé et prisonnier des ruines.
               

              Le Drakkar, c’était l’Iran et le mouvement chiite libanais du Hezbollah.
              Dans ses rangs le Hezbollah comptait un jeune à l’époque, qui semblait « prometteur ». Il s’appelait…Hassan Nasrallah.
               

              Seul les traîtres à la France peuvent soutenir cette milice terroriste qui prend le Liban en otage au service de l’Iran.


              • Ilan Tavor aka Massada 1er octobre 2019 11:45

                @OMAR
                 
                Alors, je te rappelle le comportement indécent, violent, ignoble des israéliens, envers feu J. Chirac, le 1996 a Jérusalem
                ###################
                 
                MDR, du cinéma, Chirac a fait son show pour séduire la rue arabe.
                Un bon comédien !


              • Ilan Tavor aka Massada 1er octobre 2019 13:23

                @OMAR
                 
                Ouais les mahométans aiment bien ce genres de tragédies sur lesquel ils peuvent monter toutes sorte de complots sionistes comme le 11/09
                 
                L’USS Liberty, une tragédie à cause des défaillances du système de communication.
                Autre complot dans votre sac ? smiley


              • JC_Lavau JC_Lavau 1er octobre 2019 13:34

                @Ilan Tavor aka Massada. Prière de cesser de prendre les lecteurs pour des crétins.
                Merci d’avance !


              • Ilan Tavor aka Massada 1er octobre 2019 13:38

                @JC_Lavau
                 
                Je n’ai pas à faire semblant smiley


              • titi titi 2 octobre 2019 02:05

                @Ilan Tavor aka Massada

                « Seul les traîtres à la France peuvent soutenir cette milice terroriste qui prend le Liban en otage au service de l’Iran.  »

                Tout à fait d’accord.
                Il y a aussi eu l’attentat de la rue de Rennes.

                Soutenir ce mouvement c’est de la trahison.


              • Jonas 4 octobre 2019 17:29

                @Ilan Tavor aka Massada(1)

                Les Arabo-musulmans font l’histoire a leur manière , comme toujours , et l’auteur de l’article est un petit facteur de l’ambassade des mollahs qui cherche à détourner l’attention de la « rue arabe » prompte à s’enflammée dès que le nom d’Israël est cité. Il ne parle pas des interventions du régime des mollahs , au Yemen, Liban, Syrie et du malheureux Irak., sans parler des activités des milices chiites en Afghanistan, Pakistan Arabie saoudite etc.

                Il faut rappeler aux Arabo-musulmans , les causes de la guerre civile au Liban entre chrétiens phalangistes et les divers groupes Arabo-musulmans dont le Fatah palestiniens de Yasser Arafat. 

                Massacre et destruction de Damour en 1976.par les Palestiniens et divers milices , ont ouvert la porte au massacre de Sabra et Chatila. La vengeance dans cette région est monnaie courante. Il n’y a aucune différence entre ce qui s’est passé à Damour et les comportements d’Al-Qaïda et de l’Etat islamique en Irak et Syrie ou Boko Haram au Nigéria , rien de nouveau sous le ciel islamique. 

                Le prêtre Mansour Labaky de Damour , ville de 25 000 habitants à 20 kilomètres au sud de Beyrouth décrit l’horreur vécu a cause de la Saïqua, composée de 16 000 Palestiniens et Syriens , d’unités du Mourabitoun et d’environ 15 autres milices. renforcées par des mercenaires d’Iran, d’Afghanistan , du Pakistan et d’un contingent de Libyens. 

                " Le matin où je suis parvenu à l’une des maisons , en évidence des cadavres . Je me rappelle quelque chose qui m’effraye toujours. Une famille entière avait été tuées , la famille de Canâan, quatre enfants la mère, le père et le grand-père . La mère étreignait toujours un des enfants Et elle était enceinte . Les yeux des enfants ont été crevés et leurs membres ont été découpés. Aucune jambe et aucun bras. C’était terrible . Nous les avons chargés dans un camion de banane. Et qui a porté les cadavres avec moi ? Le seul survivant ; son nom est Samir Canâan. Il portait avec moi les restes de son frère, de son père, de sa belle-soeur et des pauvres enfants. Nous les avons enterré dans le cimetière , sous les tirs de l’OLP. Pendant que je l’ai enterrais , davantage de cadavres ont été trouvés dans la rue. 


              • Ilan Tavor aka Massada 30 septembre 2019 14:50

                Salim Jamil Ayyash, membre du mouvement chiite Hezbollah déjà accusé d’avoir participé en 2005 à l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais, est inculpé pour trois autres attaques contre des hommes politiques libanais.
                 
                Actuellement en fuite, Salim Jamil Ayyash, 55 ans, a été inculpé pour cinq chefs d’accusation, notamment commission d’actes de terrorisme et homicide intentionnel commis lors de trois attentats distincts.


                • MagicBuster 30 septembre 2019 15:00

                  @Ilan Tavor aka Massada

                  "Salim Jamil Ayyash, membre du mouvement chiite Hezbollah déjà accusé d’avoir participé en 2005 à l’assassinat de l’ancien premier ministre 

                  "


                  15 ans après  Comment ce terroriste peut-il encore être vivant et en liberté  ?

                  Il a surement des complices de merdes ( chiite

                  en arabe ).


                • Ilan Tavor aka Massada 1er octobre 2019 13:25

                  @alexis42
                   
                  Les éliminations ciblées ne sont pas des assassinats mais du désherbage de mauvaises herbes.


                • JC_Lavau JC_Lavau 1er octobre 2019 13:35

                  @Ilan Tavor aka Massada. Tout goy risque de comprendre.


                • Ilan Tavor aka Massada 1er octobre 2019 13:40

                  @JC_Lavau
                   
                  C’est quoi un goy ?
                  Quelles différences avec un non goy ?
                  Car moi je ne connais pas la signification exact de ce terme


                • Ilan Tavor aka Massada 30 septembre 2019 14:57

                  Le Hezbollah utilise le trafic de drogue pour financer ses activités.

                   

                  L’implication du Hezbollah dans la contrebande et la vente de drogue ne s’arrête pas à la drogue mais elle inclut aussi d’autres crimes, comme le blanchiment d’argent, qu’il investit pour financer ses activités, développer ses infrastructures et payer ses combattants .

                  De plus, le parti s’approprie illégalement de grands terrains auprès de leurs propriétaires pour cultiver de la drogue directement pour son bénéfice ».

                  Le parti prend également contrôle de nombreux ateliers de fabrication d’héroïne et de cocaïne où les matières premières sont importées du Brésil et du Paraguay.


                  • MagicBuster 30 septembre 2019 15:04

                    @Ilan Tavor aka Massada

                    C’est beau la pureté originelle de la création  : La religion ( blanchiment / fabrication de Drogues / deal .. . )

                    ( On voit vraiment que les religieux croient en leur projet. )

                    C’est un seul aspect constant dans les religions.

                    http://www.gauchemip.org/spip.php?article33539

                    1) Vatican : Partouze et drogue chez le cardinal conseiller du pape François

                    .../...


                  • phan 30 septembre 2019 16:11

                    @Ilan Tavor aka Massada
                    Chana Tova ! 


                  • Ilan Tavor aka Massada 1er octobre 2019 13:31

                    @alexis42

                    La France plaque tournante de la drogue, selon un rapport des douanes !
                    Marseille : derrière les kalachnikovs, l’industrialisation du trafic de drogues.
                    C’est un carrefour entre l’Italie et l’Espagne (trait d’Union avec le Maroc et l’Amérique Latine). Les drogues entrent dans la péninsule ibérique et remonte par camion pour être distribuées à Marseille. Elles empruntent l’axe rhodanien ou rejoignent Milan, la capitale du crime organisé en Europe.

                    Je pourrais remplir des pages.


                  • Abou Antoun Abou Antoun 30 septembre 2019 17:32

                    Les chrétiens libanais n’ont guère le choix. Ils choisissent de faire alliance avec une minorité de l’Islam (majoritaire chez eux) pour éviter une extermination pure et simple. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe en Egypte, en Irak, au Pakistan, etc..

                    C’est pour cette même raison que le pouvoir alaouite en Syrie, minorité d’une minorité, cherche le support des chrétiens, et l’obtient, par une politique résolument laïque.

                    Dans les faits une chanteuse chrétienne (de talent) comme Julia Boutros, chante les louanges du Hezbollah. Et ce n’est pas n’importe qui :

                    Elle est l’épouse d’Elias Bou Saab, ministre de la défense du Liban et Vice-Président de l’Université américaine de Dubaï


                    • njama njama 1er octobre 2019 12:48

                      @Sharpshooter - Snoopy86
                      avec ces tarés
                      les voisins sionistes vous voulez dire, ceux qui agressent régulièrement le Liban, la Syrie
                      un vieux projet de déstabilisation du Liban
                       Lettre de David Ben Gourion à Moshe Sharett, alors Premier ministre d’Israël (1954)...


                    • L'apostilleur L’apostilleur 2 octobre 2019 17:15

                      @njama

                      Ben Gourion n’avait pas tort. Et donc son point de vue doit valoir pour Israël ?


                    • Jonas 4 octobre 2019 18:09

                      @Abou Antoun
                      Le même cas se produit en Egypte avec les Coptes , ces chrétiens oubliés, qui fuient leur pays , pourtant ces Coptes étaient présents , bien avant l’invasion arabe. 
                      Des Eglises sont brulées des femmes et des jeunes filles sont kidnappées et converties de force à l’islam
                       
                      En Occident , les arabo-musulmans immigrés , bénéficiant des avantages sociaux inconnus dans leur pays , mais ferment les yeux et se taisent sur ce qui se passe concernant les chrétiens dans les pays musulmans. Cela ne les gène pas de brandir des banderoles avec le nouveau slogan débile « le vivre ensemble ». sans que ce slogan ne soit réciproque pour les minorités religieuses et ethniques dans les pays musulmans. 

                      En immigrants vers l’Occident les arabo-musulmans démontrent qu’il est impossible , même pour eux de « vivre en harmonie avec leurs frères en religion » a plus forte raison avec les mécréants comme ils disent .
                       
                      Nous sommes des pays mécréants , où il fait bon vivre , et où l’arabo-musulmans peut profiter des avantages , qu’il n’a pas dans les pays de la vraie religion. L’arabo-musulman n’est pas à une contradiction près. 


                    • AmonBra QAmonBra 30 septembre 2019 17:37

                      Merci @ Sayed pour le partage.

                      Le Hezbollah libanais, il faut préciser à présent car ce denier a fait école, est aussi redouté que son allié l’Iran, ils sont devenus tout deux la bête noire, que dis je, le cauchemar permanent de l’apartheid et donc des puissances occidentales le soutenant, comme ils ont d’ailleurs soutenu l’apartheid sud africain au motif de lutter contre le communisme !

                      Faute de pouvoir le détruire militairement, c’est hors de leurs moyens, et/ou le faire plier économiquement, succès non garanti, ils sont bien obligés de mettre aussi en branle leurs bataillons merdiatiques, pour préparer l’opinion publique occidentale, la seule qui leur importe et ils ont tort, au prochain conflit qu’ils déclencheront dans la région, même si cette fois ci le manque d’entrain est manifeste. . .


                      • Jonas 4 octobre 2019 18:36

                        @QAmonBra

                        Ce qui y a de bien aujourd’hui , pour Israël , c’est que le parti terroriste chiite du Hezbollah , est dans gouvernement du Liban. Et c’est le Liban qui subira les conséquences d’une guerre provoquée par le caniche des mollahs au détriment du peuple libanais, qui n’est pas chiite.

                        Le troglodyte Nasrallah se cache bien et reste tranquille en dehors des apparitions TV , enregistrées . Il se souvient de son discours du 27 août 2006.

                        « Si nous avions su que la réaction à la capture de deux soldats serait aussi sauvage , nous aurions changé notre position ». 

                        Le troglodyte Nasrallah , ne fait plus le fanfaron et ne revendique plus les « Fermes de Shebaa. » qui sont toujours entre les mains d’Israël.


                      • AmonBra QAmonBra 6 octobre 2019 15:04

                        @Jonas

                        (. . .) "Ce qui y a de bien aujourd’hui , pour Israël , c’est que le parti terroriste chiite du Hezbollah , est dans gouvernement du Liban. Et c’est le Liban qui subira les conséquences " (. . .)

                        Bien que cela sonne comme une menace, ce n’est qu’une fanfaronnade de votre part, vu que la soldatesque « pampérisée » de « l’armée la plus morale du monde » semble beaucoup moins pressée que vous d’en découdre  !

                        (. . .) « Le troglodyte Nasrallah se cache bien et reste tranquille en dehors des apparitions TV , enregistrées . » (. . .)

                        Les $ionistes sont les champions toutes catégories de l’assassinat, avec eux tout y passe, leurs adversaires politiques bien sur, mais aussi leurs coreligionnaires si nécessaire, ainsi que les handicapés, les vieux, les femmes, les enfants et même les oliviers centenaires !
                        Toutefois, ils ne sont jamais parvenus à assassiner le SG du Hezbollah, pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé de multiple fois, il est toujours là à les narguer et ça les rend fou de rage, d’où l’écriture en gras chez un $ioniste dès qu’il parle de sa bête noire !

                        (. . .) « Si nous avions su que la réaction à la capture de deux soldats serait aussi sauvage , nous aurions changé notre position ». (. . .) 

                        Quand un $ioniste ce met à citer le propos de Nasrallah sans, comme d’hab., donner aucune référence, attention ! Cerise sur le gâteau de la mystification !. . . 

                        Etc etc, en fait, tout votre discours n’est que mystification. . . 


                      • njama njama 30 septembre 2019 18:35
                        Le président libanais Michel Aoun, dans un entretien accordé au site d’information Al-Monitor basé à Washington.
                        « Vous savez, le Hezbollah est une organisation libanaise créée pour libérer le territoire libanais de l’occupation israélienne. Il a été fondé en 1985, et plus tard, en l’an 2000, Israël s’est retiré du Liban, et nous avons cru que l’action du Hezbollah était terminée », a rappelé le président Aoun.
                        « J’ai rencontré (le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah) en 2006 en tant que chef du Courant patriotique libre et j’ai signé une entente qui évoque les moyens de désarmer le Hezbollah tout en maintenant le dialogue, mais à l’été 2006, Israël a de nouveau attaqué. Cette situation est compliquée. Vous ne pouvez pas dire au Hezbollah +Nous devons démanteler votre organisation+, alors qu’Israël continue d’attaquer et de provoquer le Liban », a estimé le président Aoun.
                        Source : Aoun : Résoudre le problème du Hezbollah nécessite une solution globale au Proche-Orient

                        Le Hezbollah n’est pas le problème, c’est le sionisme le problème

                        • njama njama 30 septembre 2019 18:51

                          Michel Aoun : « Le Hezbollah protège les frontières libanaises »

                          https://french.almanar.com.lb/698608


                        • njama njama 30 septembre 2019 18:54
                          Les armes du Hezbollah défendent le Liban face à Israël (Aoun)
                          Le président libanais Michel Aoun a accordé un entretien au journal français Le Figaro. À la question de savoir pourquoi il ne demandait pas au Hezbollah de se désarmer, Michel Aoun a répondu que le Hezbollah n’utilisait pas ses armes dans la politique intérieure.

                           « Elles ne servent qu’à assurer notre résistance face à Israël, qui occupe toujours une partie de notre territoire [le territoire de 30 km² des fermes de Chebaa, NDLR] et qui refuse d’appliquer les résolutions de l’ONU sur le droit au retour chez eux des Palestiniens qui sont venus se réfugier chez nous durant la guerre de 1948 », a-t-il ajouté.

                          Le journaliste du Figaro lui a demandé si le problème palestinien justifiait pour autant les armes du Hezbollah. Et Michel Aoun de répondre :

                            « On ne peut pas priver le Hezbollah de ses armes tant qu’Israël ne respectera pas les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Israël aurait le droit de faire la guerre comme il veut et quand il veut, tandis que les autres n’auraient pas le droit de garder des armes pour se défendre ? Non, ce n’est pas possible ! »


                        • njama njama 30 septembre 2019 23:46

                          @Sharpshooter - Snoopy86

                          Il faut parfois se répéter... répéter des évidences
                          Aoun représente les libanais de même que Macon représente les français, et Poutine les russes.
                          Le Hezbollah est une question libanaise pas une question internationale.
                          Le Hezbollah est très populaire au Liban et la notoriété de Hassan Nasrallah dépasse de très très loin les frontières libanaises.
                          Alors on s’en fout que l’U€ a classé le Hezbollah comme organisation terroriste. Et vous savez pourquoi au moins elle l’a classé terroriste en juillet 2013 ? peut-être pas (?).eh bien simplement parce que juste avant au printemps 2013 la résistance s’est engagée militairement dans la bataille de Qousseir au côté des syriens.
                          Juste logique militaire puisque les terroristes de l’ASL (soutenus pas cette put... de coalition internationale) menaçaient et la Syrie et la sécurité du Liban.

                          Oui je soutiens la résistance palestinienne, et donc le Hezb. C’est aussi simple que ça. Je suis français et j’assume complétement mes convictions politiques.


                        • njama njama 1er octobre 2019 00:19

                          @exol 30 septembre 23:59
                          @njama
                          Ah bon le Hezbollah se présente aux élections municipales en France ????

                           ???? à cette heure où vous écrivez êtes-vous certain d’avoir encore tout votre cerveau ? ou c’est l’effet de la picole ?
                          Puisque certains (français ?) se permettent ici de porter des jugements sur le Hezb je ne vois pas en quoi mon opinion sur une question libanaise (et palestinienne) pourrait vous déranger.

                          tu n’es qu’un propagandiste Islamique


                          Vous pourriez m’indiquer à quel endroit je distillerais cette propagande « islamiste » ?


                        • Jonas 5 octobre 2019 08:42

                          @njama
                          Si la milice a la solde du régime des mollahs défend le Liban, quelle est l’utilité d’une armée libanaise ? 

                          Pourquoi l’armée libanaise ne se fond pas dans la milice terroriste libanaise pour former qu’un seul ennemi face Israël ? 

                          Le Liban , pays arabo-musulman qui est donné comme exemple au monde arabo-musulman en plus d’être divisé en mosaïque de religion , le voilà disposant d’une milice terroriste à la solde d’un pays musulman non arabe et d’une armée fantoche.


                        • L'apostilleur L’apostilleur 1er octobre 2019 09:39

                          « ...les chrétiens, savent bien de quelles affres ils ont été sauvés par l’intervention du Hezbollah contre Daech.. »

                          Possible.

                          Mais ils ne savent pas ce qui les attend avec « ..le Hezbollah et ses alliés qui ont remporté les élections égislatives.... » Une démocratie voilée ?

                          La solution aurait été de rapatrier les chrétiens du Machrek au Liban et d’en assurer la protection. Quelle communauté chrétienne ou autre, résiste dans une démocratie du Proche-Orient ? Les chrétiens du Liban finiront probablement ailleurs lorsque la « démocratie musulmane » se sera installée avec la charia au dessus des lois des hommes.


                          • njama njama 1er octobre 2019 12:02

                            @L’apostilleur

                            La solution aurait été de rapatrier les chrétiens du Machrek au Liban et d’en assurer la protection.

                            Toujours la même antienne complétement éculée de ceux qui sont à l’ouest d’aller protéger les Chrétiens d’Orient

                            faudrait changer de refrain, les Croisades, Napoléon III...

                            que des expéditions coloniales

                            Une intervention humanitaire en Syrie, il y a 150 ans
                            Pascal Herren http://www.silviacattori.net/article4512.html

                            Avant 1975 il y avait 75 % de chrétiens au Liban, et moins de 30 % aujourd’hui. Mais faut relativiser parce que s’ils étaient 400.000 en 1932 ils sont 1,5 million au moins aujourd’hui

                            Qui en a fait fuir un certain nombre... si ce n’est que la politique agressive d’Israël depuis sa création en 1948


                          • njama njama 1er octobre 2019 12:06

                            @L’apostilleur

                            La majorité des chrétiens libanais soutiennent le Hezbollah et s’opposent à l’interventionnisme US
                            une réalité que l’ouest feint de ne pas entendre

                            Il y a des chansons qui en disent beaucoup plus long que des discours
                            https://www.youtube.com/watch?v=CvoxysXAsSw


                          • L'apostilleur L’apostilleur 1er octobre 2019 14:51

                            @njama

                            « ..Toujours la même antienne complétement éculée de ceux qui sont à l’ouest d’aller protéger les Chrétiens d’Orient... »

                            Juste avant les événements en Syrie, je me suis trouvé à visiter Maaloula au nord de Damas et à écouter la prière dite en araméen, d’une jeune fille un soir dans une église. Inoubliable. https://www.pinterest.fr/pin/285697170081362762/ Quelques temps plus tard, voyez ce qui lui arrivait ainsi qu’aux chrétiens de ce village à l’histoire millénaire. https://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/video-syrie-a-maaloula-ville-chretienne-reprise-par-l-armee_610783.html

                            Si les islamistes sont à pointer du doigt ici, il faut se rappeler que les syriens savaient que seul le régime autoritaire des Assad pouvait leur garantir la tranquillité. Probablement effarés d’avoir vu ce que sont devenus la Lybie, l’Irak...

                            Depuis la fin du XIIe s., la liberté des philosophes arabes a laissé place à l’intransigeance des ulemas, des imams et à une vision musulmane du monde qui ne s’accommode pas des libertés laïques de l’Occident.

                            Souffrez, que quelques-uns chrétiens ou non, pensent à ces communautés menacées.


                          • Jonas 5 octobre 2019 09:35

                            @L’apostilleur

                            Les dictateurs arabo-musulmans , minoritaires dans leur pays (Irak, Saddam Hussein, sunnite, face a une majorité chiite, et la Syrie , Alaouite , face a une majorité sunnite ) utilisent les minorités comme caution , non pas face au monde arabo-musulman dont ils s’en f..., mais pour parfaire leur image comme protecteurs des minorités face a l’Occident . et se faire passer pour des laïcs. ( Or la laïcité est incompatible avec l’islam. Saddam Hussein avait démontré la supercherie puisque lors de l’invasion de l’Irak, il a oublié la laïcité en chemin , pour faire ses prières partout, avec le slogan bien connu« Allah Akbar » dieu est le plus grand. 

                            1. Saddam Hussein , a massacré le long des 30 ans de son règne , plus de 600 000 personnes , sans parler de la guerre Iran/Irak ( 1 million de mort )  l’utilisation des produits chimiques et l’invasion du Koweït. 
                            2. Après le coup d’Etat de Hafez al-Assad , la famille Assad Alaouite ( branche di chiisme) , tenait d’une main de fer le pays. Déjà en 1982, le dictateur père , a détruit la ville de Hama en massacrant plus de 35 000 personnes rn quelques semaines. Le fils dictateur aidé par ses parrains ,Russes et Iraniens , lui en 8 ans de guerre, a battu son père par le nombre de mort , plus de 500 000 morts et de nombreuses villes détruites. 
                            3. Il est anormal, qu’en France , on s’inquiète , avec juste raison de la situation des arabo-musulmans qui fuient leur pays , mais passe sous silence , les persécutions que subissent les chrétiens dans les pays à domination musulmane. Ces minorités chrétiennes oubliées , et persécutées et pour lesquels même le pape François refuse de mentionner les souffrances. Ces chrétiens du silence , ne font pas le « buzz » de la presse la plus subventionnée de l’OCDE, et dont le slogan est le « vivre ensemble » mais seulement en Occident. 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité