HOLLANDE avec le PS et EELV associé à la barre : cap “Croissance toute”, le nouveau Titanic ???....
Tel le Titanic, Comment le paquebot Gouvernemental France ne pourrait-il pas sombrer en se heurtant à l’iceberg de la crise écologique, surpopulation, dérive climatique, épuisement des ressources naturelles, raréfaction et fin programmée des énergies fossiles, quand le commandant de bord et l’équipage n’ont qu’un objectif : le cap ‘’Croissance toute’’ alors que c’est désormais impossible. A peine audibles sous la muselière de Cécile DUFLOT sur l’urgence écologique, Ce ne sont pas les murmures d’EELV, à l’oreille d’un François HOLLANDE imperméable à la notion d’écologie qui le convaincront, ainsi que le reste de l’équipage de changer de cap…Observons au passage que la troïka dirigeante d’EELV semble avoir oublié une des problématiques fondamentales de l'écologie, à savoir la question DEMOGRAPHIQUE.

Le rassemblement et l’union ne font pas forcément la force, c’est ce que devrait méditer François HOLLANDE et les responsables d’EELV qui ont accepté de s’embarquer dans la galère gouvernementale, en échange d’un mauvais plat de lentilles … L’octroi d’un groupe parlementaire et deux Ministères à EELV furent conditionnés à un accord ‘’bidon’’, servant surtout d’alibi à l’idée de rassemblement voulue par le Président de la République et le PS qui est d’ailleurs majoritaire à lui seul à l’assemblée Nationale, n’a que faire des sautes d’humeurs éventuelles de ses alliés…Et de la problématique écologique.
Si l’on ne stoppe pas net immédiatement et bien que le Monétarisme qui s’est imposé à l’ensemble des économies occidentales, mais pas seulement, y participe activement, Les raisons de la crise profonde que traverse les sociétés sont certes multiples, mais La cause principale est due au fait que 7 Milliards d’individus veulent participer au grand banquet mondial des cannibales de la société occidentale… Bouffe cuisinée à la Mac Do. Partout et à volonté, portable, voitures, maison, ordinateurs, écrans plats de TV dernier cri ...La logique du chacun pour soi est ainsi très bien répandue, partagée et entretenue a travers le monde sans que rien de nouveau sous le soleil depuis les lustres ne viennent troubler cet ‘’espoir du bonheur’’ par ailleurs totalement impossible... Alors que pour l’année 2012, il ne faut cesser de rappeler qu’une fois de plus en quelques mois, depuis le 22 Août nous avons largement dépassé le niveau des ressources naturelles que peut générer la Terre en un an. Comme les découverts écologiques se sont ajoutés d’une année sur l’autre (comme les déficits publics se cumulent dans la dette), la dilapidation du capital naturel commence de plus en plus tôt. Nous vivons depuis trop longtemps écologiquement « à découvert » et il n’y aura pas une autre planète à laquelle on pourra faire appel pour ‘’recapitaliser’’ les ressources naturelle de notre bonne vieille terre nourricière. A terme avec l’effondrement de la biodiversité, désertification, dépeuplement des océans, Péril alimentaire… Tout cela ne peut conduire qu’à un effondrement total dans un chaos social généralisé… Une civilisation qui s’effondre, ce doit être épouvantable à vivre, les vivants ne peuvent au mieux qu’envier les morts…
Si le libéralisme en tant que doctrine économique préconisant la liberté du travail, celle des échanges par la non-intervention de l'État, c'est-à-dire la politique du renard dans le poulailler, est incompatible avec l’écologie, Certains semblent persuadés que l’on résoudra tous les problèmes en abattant le capitalisme, seul responsable de tous les malheurs, en s’appropriant par l’Etat et le pouvoir politique les moyens de production pour satisfaire tous besoins de l’humanité. Qui et quand décideront que les besoins qui sont variables à l’infini comme l’est le désir d’appropriation de chaque être humain seront satisfaits ?.... Ce n'est pas le système capitaliste qui est condamné, mais la croissance de l'activité économique qui est désormais impossible.
Peu importe à qui appartiennent les moyens de production avec la fin des énergies fossiles, tous seront impactés, qu'ils soient de propriété privée, publique, communautaire ou mixte publique - privée. A l’évidence, avec la gravité de la crise écologique il est impossible de percevoir le moindre des mécanismes qui feraient que cette baisse de l'activité des moyens de production conduirait nécessairement à un changement de leurs propriétaires ni en quoi ce changement résoudrait quoi que ce soit.
Il se peut, et c'est probable que cette baisse conduise à l'utilisation de plus de main d’œuvre, avec un retour à l’usage de la force animale, mais là encore rien ne dit que ça sortirait du cadre capitaliste ni que ce serait mieux dans d'autres cadres : Voir l'histoire de l’URSS, de la Chine Maoïste, de la Corée du Nord ou du Cambodge de POL-POT...
Alors que nous sommes entrés de plein fouet dans l’ère post-croissance, que François HOLLANDE ne cesse de clamer sa croyance en la compétitivité et à celle de la croissance peut s’expliquer, à la fois par sa formation économique faite à HEC il y a plus de 30 ans par des professeurs à qui on avait enseigné la même chose plus de 30 ans plus tôt, un temps où l’on ne se préoccupait guère d’écologie et tout sur la planète apparaissait comme un bien gratuit et éternel… Mais aussi par des référents économiques ayant reçus la même formation et qui prodiguaient les mêmes recettes à son prédécesseur, lequel n’hésitait pas à affirmer vouloir « aller chercher la croissance avec les dents »…S’y est-il cassé les dents ?... Mais une certitude, point de croissance il n’a trouvé… Il faut être clair, il n’y a pas d’autre alternative que le retour à une économie de la frugalité énergétique par des technologies qui soient le moins impactant possible pour l’environnement, ainsi qu’une consommation repensée par la décroissance en terme de sobriété choisie, ce qui suppose également de mettre un terme à toute forme d’obsolescence programmée...
Il est tout aussi urgent de rompre avec la notion de toujours plus de vitesse et toujours plus de distance à parcourir. Certes dans le monde animal la vitesse et la distance sont synonymes de survie, puisque la proie doit aller plus vite et plus loin que le prédateur, et pour attraper sa proie le prédateur doit aller encore plus vite. Mais pour l’Hommo faber consumméris occidental cette question ne se pose pas et au lieu de vouloir aller toujours plus vite et toujours plus loin, notamment, entre Domicile-travail, y compris avec des transports moins énergivores et moins polluants, notamment ferroviaires, il serait temps de mettre en place des politiques de réduction drastique de ces mobilités domicile travail, en re-localisant les activités économiques, ce qui implique, outre des mesures incitatives pour les entreprises, de stopper tout projet de lignes TGV, projets autoroutiers, aéroports…Contrairement à une idée répandue, ces réalisations, non seulement impactent définitivement l’environnement, font disparaître les terres agricoles, mais au lieu de rapprocher les individus elles les éloignent encore plus les uns des autres.
Par ailleurs on peut noter que si actuellement la France subit de plein fouet une désindustrialisation, elle n’a rien du hasard. Outre les changements de production avec un usage moindre de fer et d’acier, les effets de la Monétarisation qui privilégie la spéculation Boursière au dépens du capitalisme productif plus énergivore, elle résulte du processus d’une sous-évaluation de l’impact carbone des transports qui ne paye pas le prix réel (impact social et carbone du transport) quand dans le contexte européen s’ajoutant au contexte de Mondialisation les entreprises délocalisent vers les pays au moins disant social et environnemental.
A ce titre, les délocalisations sont une aubaine pour nombre d’entreprises afin d’en minimiser les efforts en matières sociales et environnementales. Une taxe climat énergie qui intègre la totalité des coûts transports (moyens de transports utilisé avec bilan énergétique et carbone nécessaire à leur production, impact environnemental par rapport aux surfaces utilisée et en gaz à effet de serre GES…), mais aussi une révision des taxes d’importation et d’exportation avec un volet compensatoire par rapport aux coûts de main d’œuvre, afin de supprimer les marges trop importantes entre les rémunérations des pays riches et celles des pays au moins disant social, sont un minimum de mesures à prendre, autrement plus réalistes et efficaces que les ‘’singeries’ clownesques du Ministre MONTEBOURG en marinière agitant des produits français…Assemblés avec des éléments fabriqués en Chine…
Avec un gouvernement où des ministres en trop grande nombre assument à plusieurs des charges qu’un seul d’entre eux pourraient assumer, qui n’hésitent pas à s’agresser verbalement, voir la déclaration fort peu courtoise de MONTEBOURG à l’égard du premier Ministre Jean Marc AYRAULT, augure mal de sa capacité à faire face à la situation et prendre les mesures qui s’imposent en regard des problématiques écologiques.
Le cap que se sont fixés le Président de la République avec son gouvernement et le PS, assisté de la troïka d’EELV, est en contradiction totale avec des objectifs qu’impose l’urgence écologique. Décroissance choisie et équitablement partagé, MENAGEMENT du territoire afin de sauver les terres arables, reconstituer un espace continu de densité Forestière sur l’ensemble du territoire pour permettre la survie de la Biodiversté, mais également comme source de matériaux à usage multiple, chauffage, agriculture, industrie, ce qui éviterait des déforestations abusives dans certains pays du tiers monde et des importations coûteuses de bois, du fait d’un transport de plus en plus cher et qui risque de devenir rare.
Il faudra aussi accepter que l’espèce Humaine soit moins nombreuse. On ne peut continuer à avoir une population Mondiale qui augmente d’un milliards d’habitants tous les 12 ans (1999- 2011) c’est une question de survie de l’espèce que devrait se poser tout dirigeant Politique, mais au lieu de cela ils s’enferment dans d’absurdes espoirs d’impossibles politique de croissance.
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