On pourra toujours essayer d'éteindre le feu de sa politique du temps présent, il est trop tard : François Hollande, tigre de papier, aura bien marqué son territoire à droite. Il a passé un cap et aura du mal à se reboutonner.
Regardons comme il est devenu sourd. Il a réussi à enfoncer dans le crâne des gens qu'il n'y a pas d'autre politique possible que celle qu'il improvise, au prix d'un renoncement général sur le plan économique et social.
Penaud, il baisse la tête et évite les regards : il ne fait que ce que le capitalisme lui permet et lui conseille de faire. Il ne se rebellera pas. Il ne sait pas faire autrement.
La cinquième République aura bien parachevé son travail, celui d'asservir le vote, qui ne sert plus qu'à déléguer totalement les décisions aux seuls élus.
Le citoyen aura été confiné dans un rôle de faire valoir, partenaire obligé d'un semblant démocratique à votes cycliques sur des personnes desquelles il attendra des retombées qui ne viendront jamais. Gogo jusqu'au dernier souffle, il se refusera même à trop bouger pour ne pas déranger l'une ou l'autre des entités vouées à l'alternance, au risque - pense-t-il - de faire le jeu du voisin relégué provisoirement dans une « opposition » confortable et joueuse.
Le peuple français ne choisit plus ses dirigeants : ils leurs sont imposés par le biais de réflexes qui puisent leur ressort dans l'utilisation de leurs peurs.
C'est le temps du mensonge.
Voyons comme François Hollande a menti effrontément sur la renégociation du TSCG. Il restera le traître au peuple français et à la République, la tête de pont vers les ultralibéraux concepteurs avec qui il aura ratifié le traité.
C'est le temps des paroles reprises.
Hollande aura reculé sur la taxation des revenus du capital, aura rétabli la plupart des privilèges fiscaux contre lesquels il polissait ses discours de candidat.
Goulus de l'assurance-vie, vous préserverez vos privilèges.
Boursicoteurs nantis, vous serez bien traités.
Vous résistez ?
Opposants à la construction de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, vous serez évacués par la force.
Syndicalistes, vous serez inquiétés.
Salariés à Arcelor-Mittal, PSA, Sanofi, Petroplus ou Alcatel-Lucent, vous irez grossir les rangs des « chercheurs d'emploi », tant sont faciles les ruptures du contrat de travail et le contournement des textes. Adieu la loi sur l'interdiction des licenciement boursiers et le durcissement des licenciements abusifs.
Se rajoute la puissance du matraquage médiatique qui fait la part belle au repli sur soi, qui rabâche aussi qu'il n'y a pas d'autre voie possible de vie chez nous. Le lobby financier a bien fait son travail, qui supplée aux écoles de journalisme, et a la main-mise sur la presse écrite (Dassault (le Figaro), Pinault (le Point), Bouygues (Metro) par les industriels et les financiers.
Dans 5 ans il manquera tellement de millions de voix aux socialistes à la Hollande qu'ils ne pourront que s'en prendre à eux mêmes. Il ne leur restera plus qu'à distribuer des tracts aux pigeons et au Medef pour qu'ils votent pour eux.
symptomatique de la situation , alors que Normal 1er est avec ses petits copains à Bruxelles pour décider de l’avenir de l’Europe , le journal télévisé de la 6 ne titrait que sur des faits divers plus glauques les uns que les autres , le sujet a été relégué dans les etc , les sujets sur lesquels il vaut mieux éviter de trop parler ..............
Bas le masque Romain Desbois he oui, Tu es là pour défendre le PS. On comprend donc que ceux qui le décrivent dans sa vulgaire nudité de traître ne te conviennent pas. Difficile quand même de cacher trop longtemps pour qui on rame. Le libéral Desbois....
Le programme du FdG me convient bien mieux , mais j’espère qu’il n’y a pas que des staliniens arianiste (poujadistes de gauche) dans ce parti, parceque je plaints Melenchon.
Des harpies staliniennes genre Walter font plus de mal au FdG que pourrait le faire LePen.
Je redirai ce que je dis à chaque fois que l’on parle de la politique de Hollande : je ne vois pas de trahison ! Pour le traité, on savait à quoi s’en tenir. Pour le Lyon-Turin ou surtout pour l’aéroport, dès qu’on a su que Ayrault était premier ministre !!! Hollande était la pire chose qui pouvait nous arriver de la gauche... quoique, ils sont bien tous dans le même panier ! C’est le jour où le citoyen de voudra plus jouer le jeu de cette parodie démocratique que les choses, peut-être changeront ! Ceci dit, j’ai bien aimé le ton de votre article !
Calmos si vous en êtes encore à penser qu’un homo est quelqu’un qui regrette de ne pas être de l’autre sexe , c’est que vraiment vous êtes le dernier des demeurés encore vivant.
Je ne vous envie pas, à ce stade ca fait presque pitié .
Le modèle d’un capitalisme « social »
était le fond de commerce de la social-démocratie, mais ce fond de commerce
n’existe plus. Pourquoi il n’existe plus ? Ce n’est pas le tord de gens avec
une mauvaise foi, c’est parce-que le capitalisme est arrivé à ses propres
limites, insurmontables. Le gain de la productivité dans les derniers 20 ans dépasse
tout imagination. L’intervention humaine dans la production des biens se réduit
comme peau de chagrin et c’est un développement irréversible. Ca peut donner la
possibilité pour l’humanité de vivre dignement et de transformer la production
des biens d’un travail subi à un art de vivre ...
Sauf que, pour la création des bénéfices c’est fatale.
Alors, le capitalisme commence se dévorer soi-même (création des bénéfices avec
la spéculation sur des bénéfices futurs et complètement hypothétiques).
Le capitalisme n’est plus malade, il est mort et les
docteurs socio-démocrates au tour de son lie sont devenus d’imposteurs, qui
essayent de faire croire qu’il bouge encore. Mais leur patient est déjà en
plein décomposition et la puanteur donne la nausée à tout le monde. La fin du
capitalisme est pour tous ceux qui ne pouvant pas imaginer une monde hors
capitalisme la fin tout court. Pour ça ils sont choisi d’être imposteur. Pauvre
Hollande, pauvres socio-démocrates, condamnées aux rôles d’imposteurs car leur
fond de commerce n’existe plus, leur temps est révolu comme celui du
capitalisme.
Dans le beau pays de bisounours d’Hollandréou voilà ce qui se passe :
Une dépêche AFP de ce matin est intitulée : " Un drame des déserts
médicaux« .
Elle nous apprend qu’ » une mère a perdu vendredi son enfant en
le mettant au monde dans sa voiture sur l’autoroute A-20 alors qu’elle faisait
route vers une maternité de Brive, faute de maternité dans le nord du
département du Lot où elle réside".
J’ai déjà dit ici et ailleurs que
d’après des études très sérieuses, on dénombrait 1,4 millions de morts par an du
fait des inégalités et de la misère dans les 30 pays les plus développés. Comme
si l’ultra libéralisme, en vitesse de croisière, n’était pas assez meurtrier, le
Veau d’or symbole du système, réclame encore plus de sacrifices. Il va être
comblé !
Tous les caniches qui grouillent à ses pieds ont la réponse, à
commencer par le caniche en chef, prix Nobel de la paix (sic) : l’austérité !
Peu importe si les morts augmentent, y compris les enfants.
Désolé, mais
je ne peux m’empêcher de penser, la bête immonde étant toujours bien vivante,
même si son apparence change,à ce collabo déclarant : " N’oubliez pas les
enfants ! ".
Dans le même moment, le journal d’Arnault le belge (Les
Echos) relaie, avec une gourmandise non dissimulée, une info de Dassault journal
: Monsieur Gallois réclame du Gouvernement une mesure choc (re-sic).Une baisse
des charges de 30 milliards d’euros pour diminuer le prétendu coût du travail !
Ces deux exemples concrets montrent comme la machine est bien huilée : on baisse
les charges ou les impôts, les états ou la sécu s’endettent auprès des
banksters, étranglés ils diminuent leurs capacités d’intervention, et des gens,
enfants compris, meurent au bord des routes ou au coin de la rue.
A noter que
lorsque l’oligarchie fait part de ses caprices et qu’elle s’adresse à la droite
dure, « elle souhaite », mais lorsqu’elle s’adresse à la gauche molle, "elle
exige".
J’espère qu’Hollandréou, Merkel et le Président de la Commission
européenne vont faire une lettre d’excuses à cette mère de famille plongée dans
le désespoir.
Ils ont intérêt à faire une « lettre type » car les drames de
ce genre vont se multiplier !
Salut Leon,« La cinquième République aura bien parachevé son travail, celui d’asservir le vote, qui ne sert plus qu’à déléguer totalement les décisions aux seuls élus.Le citoyen aura été confiné dans un rôle de faire valoir, partenaire obligé d’un semblant démocratique à votes cycliques
Effectivement et il serait grand temps que les chroniqueurs fassent connaître aux citoyens les droits qu’ils ont pour qu’enfin cesse cette délégation irresponsable. De par la constitution le député a obligation de débats contradictoires dans le cadre de réunions publiques dans sa circonscription , le rendez vous dans le bureau de sa permanence pour une »aide" est un leurre. Le lieu du débat est important : une salle des fêtes, ou une salle culturelle ;..sortir l’élu de son terrier. Et ça ne se fait jamais !!!