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Hommage à Yann Fanch Kemener

Yann-Fanch Kemener {JPEG}

 Le 16 mars 2019 à Trémeven dans le Finistère, disparaissait Yann Fanch Kemener, poète breton, écrivain, musicien, chanteur, barde, conteur !

Né le 7 avril 1957 à Saint-Brieuc,(Finistère) issu d'une famille de Ste-Tréphime en Hautes Cornouailles, berceau familial, il ne cessa durant son existence de magnifier les traditions bretonnes. C'est de son père, excellent conteur, qu'il entend "très tôt les récits merveilleux... lors des veillées d'hiver", ces filajou dans les kraouier tomm (ces veillées d'hiver dans les étables où l'on était au chaud). Des histoires de lutins (lutuned, de zeblanchou, revenants, de kannerezed noz, lavandières de la nuit ou de karrigell en Ankoù (l'Ankou et sa charrette), des histoires qui traversent le temps.

 Sa mère le familiarise avec les chants, rythme et tempo, "en scandant des rimodelloù de toutes sortes qui lui viennent à l'esprit à tout propos et souvent en rimes". De ses parents, "passeurs de mémoire", des profondeurs de l'antique province particulièrement féconde en patrimoine artistique, littéraire, chanté, dansé, scénique, que Yann-Fanch Kemener allait puiser son inspiration et produire un prodigieux répertoire. Car chez les Kemener,le chant et la danse tiennent une place prépondérante, comme par exemple son cousin Eugène Grenel, excellent chanteur aussi. Kemener évoque avec nostalgie les "cafés du jour de l'an" deiz kentan blé", où chants et danses jusqu'à l'aube saluent l'année nouvelle, bien que le folklore breton s'efface petit à petit au profit de danses modernes venues de la capitale, dès les années cinquante/soixante. Comme le souligne Daniel Giraudon, "la flamme traditionnelle s'éteint devant la torche de la modernité". 

Il n'en faut pas plus pour que des Bretons cherchent à rallumer la flamme. Kemener s'y employa avec brio. Loeiz Roparz "relance la danse en créant les festou-noz". Albert Boloré, des soirées en salles de fêtes accompagné de groupes de chanteurs et de sonneurs, les "tro Blavez". 
A ces occasions qui ne sont pas rares ; Yann-Fanch montrera ses talents de chants et d'interprétation. La relève des vieux chanteurs bretons est assurée.

Chaque jour, remettant son ouvrage, il travaillait d'arrache-pied avec une curiosité sans cesse renouvelée pour sortir le folklore breton et celte de l'ombre du passé. De ces sources presque inépuisables de l'Histoire de la Bretagne, il produisait tout ce qu'un esprit curieux peut y trouver de sensations, lorsque les mots pour le dire s'enchaînent autour de textes rendant encore plus mystérieuse la Bretagne, dont il était manifestement un amoureux indéfectible. L'âme bretonne chevillée au corps, Yann Fanch Kemener (avec qui j'ai eu l'honneur d'avoir de longs entretiens téléphoniques et d'échanges épistolaires, grâce à l'amitié qui me lie à Solange, une de ses cousines vivant dans le midi), donnait la preuve d'un esprit affûté et aimable. Je cherchais à cette époque des documents sur les légendes bretonnes pour mes projets littéraires consacrés aux légendes harturiennes et contes bretons. Non seulement ce poète nous a livré des textes impeccables littérairement parlant, mais également, combien nous avons pu découvrir le rendu exceptionnel des chants anciens, des poèmes et des légendes que Yann savait restituer, amplifié par sa voix portante, allant de la basse au plus aigu. Bien sûr, il faut, pour apprécier pleinement ce qui sourde constamment des spectacles de Kemener, écouter non pas seulement avec l'oreille, mais encore avec le coeur, la tripe. L'âme, l'esprit, éléments essentiels de tout ce que cette province qui m'a toujours fascinée, donne à entendre et à ressentir loin des stéréotypes. 
  

La Bretagne ? Victor Hugo l'avait si bien décrite, dans son "Quatre-vingt-treize" : Bretagne sauvage, hermétique. Bien qu'assagie aujourd'hui, elle n'est pourtant pas une province comme les autres. Son histoire n'est pas anodine et la mentalité bretonne que nous retrouvons chez Yann Fanch Kemener et chez la plupart des Bretons d'origine aux racines solidement ancrées en terre bretonne, nous laisse à penser que les mystères de ses légendes s'accordent parfaitement au caractère secret de ses habitants. L'âme bretonne n'est ni légère, ni commode, elle est rude. Dans cette province se conjuguent les éléments : Terre de terroirs et de mer et de forêts, à la fois maritime, minérale, végétale, elle a façonné la population dotée d'un instinct de conservation extrêmement fort. 
Bien des oeuvres littéraires bretonnes nous plongent dans l'ambiance et l'émergence d'acabits durs à la tâche, opiniâtres, fiers devant l'adversité. De ses ancêtres durs à la tâche, Yann-Fanch Kemener avait acquis le goût du travail, de la recherche incessante d'un héritage artistique des traditions si riches de la Bretagne profonde. Cette Bretagne, Yann la connaissait de fond en comble, pour l'avoir parcourue en long, en large et en travers, d'abord parce qu'il en était natif et le fruit de plusieurs générations, mais aussi pour y être allé chercher dans les coins les plus reculés, les plus excentrés, les fermes les plus isolées, -partout où on le lui signalait - des documents exceptionnels de chants, de poèmes, de récits, d'écrits en langue bretonne, de témoignage directs de la population, des gens généralement simples et authentiques issus de la terre, de l'artisanat, habitants des villes, des bourgs, des villages... Qu'il se faisait un plaisir de retranstrice, comme dans son ouvrage : "War enchoù ar c'hontadennoù"(Collecteur de contes en Basse-Bretagne). 

Un aperçu de la richesse contale de cette Basse-Bretagne où il allait à la rencontre des conteurs , les "anciens qui avaient gardé en mémoire un important répertoire de chants populaires en langue bretonne." 
Comme Yann le disait lui-même, sont but était de les "apprendre de la manière traditionnelle", s'approcher le plus possible de l'esprit de ces chants, de la langue bretonne dont il se voulait un défenseur inconditionnel. Il les écoutait dans un premier temps, se les répétait ensuite, plusieurs fois, jusqu'à ce qu'ils se familiarisât avec le texte. Une fois maîtrisés textes et musiques, il faisait danser pendant les fêtes, les "festoù-noz" plusieurs fois l'an. 
Il notait tout sur des cahiers, en langue bretonne. 
Ainsi raconte-t-il, que ce n'est qu'en 1975 qu'il commence à enregistrer les chants grâce à un "petit magnétophone à cassette avec l'argent gagné comme serveur dans un restaurant à Rostrenen". 
A partir de ce moment, cette "acquisition lui facilitera la tâche", lui permettant d'écouter et de ré-écouter le même morceau, mais en même temps de relever toutes les "subtilité et les richesses de sa langue maternelle". 

Il collectait les contes et ses découvertes s'enrichiront également de rencontres notamment avec "Adèle Buguellou de Saint-Ygeaux", dont il dira qu'elle fut "sa mère de substitution" qu'il décrit comme une "Personne d'une extrême finesse aimant chanter et ayant une grande connaissance des traditions locales, de généalogie et d'anecdotes de tous genres..."
Rencontre avec Jean Poder de Plounévez-Quintin, "connu dans le pays pour ses qualités de chanteur au grand répertoire, comme Jean-Marie le Youdec, un autre chanteur de plounévez-Quintin".
De toutes ces rencontres, Yann va tisser un solide réseau d'amitiés et de ferveur autour de la renaissance de ces traditions, juste pour ne pas qu'elles fussent oubliées, dans une belle survivance. 
Pour illustrer, je vous propose une plongée dans ces kontadennoù (contes), aux apparences naïves et simples mais qui en disent si long sur la nature humaine, sans oublier la dimension mystérieuse si chère aux Bretons, où la vie et la mort sont étroitement imbriqués dans chaque conte, chaque récit, chaque petit morceau d'anthologie fidèle au tempérament du peuple breton. Yann compila tous ces petits contes dans un ouvrage conséquent de 495 pages.
Quelques titres à la volée.
"Jean et la grand-mère du vent fort".yann ha mamm gozh en avel grenv
"Le gars à la barre de fer",
"Le maître et le valet"
"Jan Bordo"
"La Princesse du manoir de St-Ijanet Prinses Maner Sant-Ijanet
"Louis et ses trois chiens" Louis Jag i dri gi
"La pomme rouge" En aval ru'
"Maréchal Kozh Kergoubloù",

Tous ces contes racontés et retranscrits par des anonymes, issus des couches paysannes de la Bretagne, qui se les racontaient le soir aux veillées devant la cheminée, et transmis oralement de générations en générations, voici quelques noms parmi tant d'autres, de ces conteuses : Jégou Séraphine, née en 1913, à St-Connan, morte en 1999 à St-Nicolas du Pélem, ou Gaude (Mme Le Guillerme Yvonne), née e 1917 à Lanrivain (Larruen,), décédée à PLussulien en 1999.
Agricultrices, crépières, comme madame Calvez Yvette, ou Marie-Victoire Burlot, nous enchantent comme elles ont enchanté Yann Fanch Kemener.

Au pays de Brocéliance, il faut bien qu'un instant de magie de ces petites fées travailleuses, sensibles, intuitives, illuminât les coeurs et celui de Yann Fanch Kemener n'y fut pas insensible.

Parmi les oeuvres de Yann-Fanch Kemener, figure - preuve qu'il était un travailleur infatiguable - un spectacle de théâtre musical, écrit avec la collaboration d'une équipe d'artistes passionnés, consacré à son grand-oncle , "mort oublié et abandonné après avoir été incarcéré dans un bagne à Alger", comme Yann l'écrit dans la présentation de son spectacle,
C'était un peu avant le centenaire de la guerre 1914/1918, que Yann, en 2011, décidait d'écrire sur son grand-oncle, pour lui "redonner une certaine dignité. "Debout les morts" ! conclut-il. C'est de la petite et grande histoire que Yann voulait extraire la mémoire vivante de tous ces soldats morts, (150 000) pour la Bretagne, sur les champs de bataille en 1914/1918. Car, si les autorités depuis un siècle tous les 11 novembre rallument la flamme du soldat inconnu, Yann voulait rallumer la flamme de tous ces soldats que les autorités ont rayés de l'Histoire par le silence et le mépris en les qualifiant de "non-morts pour la France". Il s'agissait des soldats qui refusaient de participer à cet ignoble carnage de toute une génération, où on obligea son grand-oncle, contraint et forcé, à monter dans un train en direction du front. Combien furent-ils à refuser de participer à ce qu'ils voyaient comme un sacrifice inutile ? Le grand-oncle de Yann fut transféré avec la brutalité que l'on imagine, dans un bagne à Alger, pour refus d'obéissance, où il disparut en juillet 1918.

C'est grâce aux archives nationales ouvertes au public, dans les fonds documentaires, que Yann pouvait retracer le parcours de son parent. Il découvrait aussi, l'inscription ignomignieuse d'une liste où figurait son oncle : "NON MORTS POUR LA FRANCE". Yann Fanch Kemener avec ce spectacle beau, sobre et émouvant, réhabilite en même temps que son grand-oncle, tous ces soldats oubliés. "Nous irons pleurer sur vos ombres", est un hommage à ceux qui furent privés de sépulture, qu'ils fussent tués au front, fusillés, ou tout simplement incarcérés dans les bagnes militaires. Que dire de plus que Yann ne sût dire concernant la grande tuerie ? 
"Une balle, mon cher, mais à tout prendre, c'est aurait dit le héros au grand nez retroussé, un simple avis de mort qui fait un bruit d'abeille, et passe, presque doux,sans offenser l'oreille ! Un atome qui veut nous cacher le soleil ! Un sifflement qui donne un éternel sommeil ! Un stylo voyageur dont la pointe de cuivre pose le point final sur l'i du verbe vivre..."

Repose en paix, Yann-Fanch.

 


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14 réactions à cet article    


  • Samy Levrai samy Levrai 27 décembre 2021 10:19

    Repose en paix, Yann-Fanch.


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 27 décembre 2021 20:05

      @samy Levrai

      Bonsoir et merci de l’intérêt que vous avez pris pour cet article, mais aussi pour ce grand artiste.
      Bonnes fêtes de Noël.



      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 27 décembre 2021 20:08

        @Armand Griffard de la Sourdière

        Bonsoir, merci de votre lien qui mène vers le spectacle de Yann-Fanch. Mais je recommande aussi pour les amoureux de cette incroyable province qu’est la Bretagne, le livre Kemener, « Collecteur de contes en Basse-Bretagne ». 
        Bonnes fêtes de fin d’année. 


      • CATAPULTE CATAPULTE 27 décembre 2021 11:41

        Ecrivain, musicien, chanteur, barde, conteur... un talent multiforme que tous n’ont pas aujourd’hui...surtout conteur... c’est le plus rare...

        Le conte lui-même est une denrée rare souvent réservée aux enfants... quoique certains sont d’un certain âge...

        Parmi les plus fameux de ces contes qui enchantèrent nos imprudentes pérégrinations « en Absurdie », royaume de la régression infantile, il y eut, bien sûr, Alice au Pays des merveilles, mais plus proche de nous, plus contemporain, plus moderne, et plus improbable encore, il y eut cette histoire de vieux Lord anglais... Un Lord décidément très âgé, trop sans doute et qui ne manqua pas d’amuser ses copains de récré, ceux de la très honorable Chambre des Lords du Royaume-Uni, en leur annonçant le transfert des Forces armées britanniques à une armée européenne encore inexistante, et celui du MI6 à Bruxelles... 

        L’histoire manqua de ravir la palme à une d’un tout autre genre, mais du même auteur, la fabuleuse histoire des chemtrails, un conte pour petits et grands, quoiqu’il séduisit avant tout les petits...

        Après ça, l’évocation monolithique d’un art gravé dans le granit breton paraît bien fade...


        • Fergus Fergus 27 décembre 2021 22:49

          Bonsoir, Nicole 

          Vous m’avez devancé : j’envisageais en effet d’écrire un article en hommage à ce grand artiste de la scène bretonne disparu il y a 3 ans.

          J’ai eu la chance de l’entendre, accompagné par l’excellent Aldo Ripoche au violoncelle (mais sans la non moins excellente Florence Pavie au piano avec laquelle ces deux-là ont collaboré).

          On entend ces deux artistes à la Chapelle Pol (Brignogan) dans cette vidéo de Ker Pondi, un superbe chant consacré à la ville de Pontivy.

          Les mêmes dans Kanet Berjelenning.

          Une voix à nulle autre pareille qui, au fil du temps, était devenue emblématique de la culture bretonne, non seulement par les interprétations de Kemener, mais également par le remarquable travail de collecte musicologique auquel il s’est consacré durant de longues années.

          Merci à vous !


          • Fergus Fergus 28 décembre 2021 09:15

            Petite faute d’orthographe : lire berjelennig.
            Kanet berjelennig signifiie Chante, petite bergère.

            Précision : c’est à la chapelle de Vieux Bourg à Fréhel (22) que j’ai entendu Kemener et Ripoche en 2015.


          • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 28 décembre 2021 20:15

            @Fergus

            Bonsoir et merci de partager avec moi et les nombreux fans de ce grand artiste, l’intérêt pour un homme modeste, talentueux, accessible intellectuellement et d’une grande disponibilité, comme j’ai pu le constater personnellement. 
            Bonnes fêtes de fin d’année. 


          • troletbuse troletbuse 27 décembre 2021 23:36

            Ben oui Fergus, l’important est de ne pas parler du Poudre ni de Jean-Michel.  smiley


            • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 28 décembre 2021 20:22

              @troletbuse

              Bonsoir, il y a quelques mois j’avais décidé de ne plus venir proposer des articles sur Agoravox, mais si le sujet m’inspire, je n’hésiterai pas à revenir de temps à autre. Un sujet sur Kemener l’artiste et absent de toute polémique devrait resserrer la chaîne humaine que nous formons autour de la Culture. C’est pourquoi en cette trêve des confiseurs, abandonner pour quelques instants la folie ambiante des sujets douloureux et révoltants comme celui de la politique menée par le gvt, pour se consacrer à la seule beauté des interprépations de Kemener me semblait salutaire. 
              Bonnes fêtes de fin d’année.


            • troletbuse troletbuse 28 décembre 2021 22:09

              @Nicole Cheverney
              Bonnes fêtes de fin d’année.

              Je te souhaite la même chose.
              Je vais acheter des pétards et des fusées pour minuit afin de faire du boucan.Et j"y mettrais le feu sans masque, horreur !
              La remarque était pour Fergus, pas pour toi qui essaie desesperement de paraître sur des articles où il ne peut y avoir de polémique afin de ne pas dévoiler sa propagande de béni-oui-oui.
              Comme j’étais absent, je n’avais lu aucun article. Sur un mobile, c’est pas évident même pour y mettre un message.
              Et encore bonne fête de fin d’année sans contraintes.


            • velosolex velosolex 28 décembre 2021 17:16

              Je me souviens d’un magnifique concert avec Didier Squiban au piano, dans les années 90. Beaucoup d’artistes bretons se retrouvent, pour se compléter les uns les autres. Je pense aussi à Erik Marchand ou à Annie Ebrel qui s’associent eux aussi avec différents groupes. Annie Ebrel que j’ai eu le bonheur d’entendre en Juillet, chantant au milieu du chaos d’Huelgoat. Le chant breton est toujours aussi vivant. 


              • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 28 décembre 2021 21:33

                @ Velosolex

                Bonsoir,

                « Le chant breton est toujours aussi vivant ». Je pense que chez les Bretons, il y a une volonté réelle de faire perdurer les traditions, à travers l’art et la culture. Je pense que la Bretagne reste encore une des régions de France les plus vivaces, peut-être la culture celte y est pour quelque chose, culture partagée par plusieurs pays européens aux racines celtes. 

                Bien à vous et bonnes fêtes de fin d’années.


                • velosolex velosolex 28 décembre 2021 22:57

                  @Nicole Cheverney
                  La culture et sa fierté sont essentielles pour entretenir la transmission, et l’équilibre de chacun. C’est quand même étonnant qu’on continue à penser que le Breton, comme le Basque ou les autres cultures régionales, occitan ou corse, ne soient là que comme des arguments touristiques, après tant d’années, à avoir entretenu un sentiment de honte de la transmission chez les locuteurs.
                  A écouter ces jours ci, écoutables en pod cast entre 11 h et midi sur france culture une émission, dans « culture monde » justement sur le combat des langues dans le monde. 
                  Visible aussi sur Arte en replay, deux émissions superbes, «  la grande famine » https://bit.ly/32FdDPa  ( qu’on n’ose appeler un génocide, avec son million de morts , et Une histoire d’irlande https://bit.ly/3FRaZop montrant bien comme la culture Irlandaise aidèrent bien le peuple Irlandais véhicula cette fierté qui l’aida à retrouver son indépendance dans un combat que beaucoup n’ont pas idée, et qui fut en fait la première libération du joug colonial anglais. 
                  Bonnes fêtes, bien à vous

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