Hommes battus : Amnesty reconnaît enfin la gravité du problème
Un article d’Amnesty Suisse pose enfin crûment la réalité. Sa branche belge, et dans une mesure sa branche française sont absorbées par des féministes misandres. L’article que je mentionne ci-dessous montre à quoi ressemble la réalité quand elle n’est plus contaminée par le féminisme.
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L’article est paru en février dernier. Il commence par un constat : en Suisse un quart des plaintes pour violences conjugales sont déposées par des hommes. 25%, qui ne représenteraient qu’une proportion infime car les analyses et extrapolations basées sur de nombreuses études montrent que les hommes n’osent pas ou ne veulent pas se plaindre. Je cite ci-après quelques extraits de cet article.
« Parce qu’ils sont quatre fois moins nombreux que les femmes à la dénoncer et parce qu’ils sont souvent stigmatisés comme étant les uniques auteurs de violence, le millier d’hommes victimes de violence conjugale est ignoré. Et ce chiffre pourrait bien être en dessous de la réalité. »
Les hommes ne se plaignent pas
« L’image du mâle dominant, ancrée dans les esprits, rend son statut de victime impensable. Qu’ils soient victimes de coups, d’humiliation ou de chantage, les hommes s’expriment rarement, par honte ou par convenance sociale. Pire, ils peinent à se définir eux-mêmes comme étant des victimes, selon Olivier Hunziker, président de l’association Pères et mères pour une éducation responsable (VeV). « Pour la plupart d’entre eux, ce n’est pas grave d’avoir une blessure. Beaucoup me disent qu’ils ont vécu pire à l’école. C’est la violence psychologique qui les détruit. »
Olivier Hunziker a ouvert en 2009 en Suisse alémanique un foyer pour les hommes battus, « Zwüschehalt ». Il connaît de près la violence faite aux hommes :
« Cette violence se manifeste notamment sous forme d’une emprise sociale – jalousie extrême, interdiction de certains contacts, contrôle systématique des communications téléphoniques ou du courrier électronique – ou psychologique – insultes, menaces, rabaissement, dénigrement du père auprès des enfants, calomnies, intimidation. »
Violence psychologique et physique
Dans son étude « L’homme battu » Sophie Torrent citait déjà des témoignages bouleversants d’hommes détruits par leur conjointe :
« J’ai l’impression d’avoir été rabaissé jusqu’à n’être plus qu’une espèce de chien. […] J’ai été harcelé pendant des années dans tous les aspects de mon quotidien. Au point où, au fil du temps, je ne savais même plus comment je m’appelais. Je ne savais plus ce que j’aimais, ce que je voulais. »
Mais contrairement au tabou, la violence physique n’est pas moindre ni exceptionnelle de la part de certaines épouses ou compagnes :
« Si la femme frappe avant tout psychologiquement, la violence physique n’est pas en reste. A Genève, l’association Face à Face, créée en 2001 par Claudine Gachet, travaille sur la prévention et l’éducation des femmes et adolescentes ayant des comportements violents. « Les femmes sont capables des mêmes violences que les hommes », affirme Véronique Gaby. La psychologue de l’association vient ainsi bousculer un deuxième tabou : celui de la femme au comportement violent. Comment une « petite chose fragile » peut-elle assujettir un homme, physiquement plus fort ? « Beaucoup d’hommes n’ont pas envie de surenchérir, répond Véronique Gaby. Et il ne faut pas minimiser la force décuplée par la colère. »
Les hommes encaissent longtemps
D’après Serge Guinot, psychothérapeute qui reçoit des hommes violentés, « ... il faut en moyenne sept à dix ans pour qu’un homme décide d’en parler. »
« Comment quitter une femme au comportement violent, en laissant ses enfants avec elle ? » Là encore, l’inégalité de traitement face à la violence conjugale penche en faveur des femmes. Ces dernières peuvent se réfugier avec leurs enfants dans un foyer, laissant les pères sans nouvelles. (...) Le président de VeV raconte que, dernièrement, l’office des tutelles l’a contacté pour l’accueil d’un père avec sa fille de huit ans à Zwüschehalt, son épouse étant alcoolique et violente. Finalement, l’homme est venu seul. La police, alertée par la mère, l’a interpellé et ramené l’enfant auprès d’elle. »
Violence économique
Le contrôle économique de l’homme sur la femme ? Là encore il faut sortir des clichés :
« La violence économique (...) se manifeste de manière différente en sens inverse. « Lorsque la femme interdit ou force à travailler, lorsqu’elle s’approprie l’argent, ou encore lorsqu’elle s’empare du contrôle des dépenses, énumère Serge Guinot. Sans oublier que lorsqu’il se sépare de sa femme, l’homme y laisse la moitié de son salaire… »
L’article mentionne enfin l’étude canadienne réalisée tous les cinq ans sur 23’000 personnes des deux sexes :
« Résultat étonnant : hommes et femmes sont à égalité dans le recours à la violence physique. »
Contrairement à la mythologie misandre de la supposée domination masculine, la psychologue Véronique Gaby affirme :
« La violence n’est pas une histoire de sexe. Hommes, femmes, couples hétéro- ou homosexuels y ont recours. Et ce n’est pas la taille du préjudice qui compte, mais le traumatisme ressenti. Quel que soit le type de violence, elle fait souffrir et empêche l’autre de s’épanouir. »
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