Homophobie : les mentalités n’évoluent guère...
Je me souviens d'une scène à laquelle j'ai assisté quand j'étais en classe de seconde : un homosexuel moqué, maltraité, traîné par ses camarades au milieu d'insultes.
J'en ai gardé une impression de malaise : comment peut-on ainsi mépriser un camarade, l'agonir d'injures, le tourner en dérision ?
Comment peut-on juger quelqu'un sur son orientation sexuelle ?
Hélas l'homophobie est encore très répandue : les mentalités n'évoluent guère, malgré quelques progrès...
"Plus de 40 ans déjà que l'homosexualité n'est plus un délit en France mais aucune loi ne pourra changer les mentalités.
Alors que nous célébrons aujourd'hui la journée mondiale de la lutte contre l'homophobie, des chiffres viennent le démontrer : plus 28% d'agressions homophobes l'an dernier. Violences courantes, gratuites et parfois dramatiques, avec ce témoignage :
Il porte en lui encore les séquelles de son agression : plus d'un mois après, Samuel a toujours du mal à marcher.
Cette nuit là, à la sortie d'une boîte de nuit, il dit avoir été violemment pris à partie par deux hommes en raison de son homosexualité...
"J'entendais : sale gay, sale gay, des insultes homophobes et au bout d'un moment, je me défends et une altercation se produit, on nous sépare... et à un moment, le mec prend sa voiture..."
Le véhicule le percute alors à grande vitesse : avec 13 jours d'ITT, une commotion cérébrale et quelques contusions, Samuel a eu finalement de la chance. Le plus dur aujourd'hui, c'est de s'en remettre...
Una agression à caractère homophobe pour son avocat... le prouver lors du procès est essentiel mais souvent compliqué, selon lui.
"C'est finalement souvent parole contre parole : là on est dans un cadre avec beaucoup de monde, des témoins, mais ce n'est pas souvent le cas. Souvent cela se passe plus dans l'intimité, en face à face."
Ces agressions physiques envers les personnes LGBT sont de plus en plus nombreuses : 184 cas recensés en 2022, soit un cas tous les deux jours, un chiffre en hausse de 28% en un an.
Mais toutes les victimes ne témoignent pas.
"C'est probablement une sous estimation, ce n'est pas évident de dire : je suis une victime, c'est un peu mal connoté même s'il n'y a aucune honte à ça.
Même si la majorité des agressions se font dans des lieux publics, plus de 30% d'entre elles se passent dans le cadre intime de la famille ou du voisinage." déclare un représentant de SOS homophobie.
L'homophobie a encore, hélas, la vie dure : des préjugés d'un autre temps l'accompagnent...
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2023/05/homophobie-les-mentalites-n-evoluent-guere.html
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