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Accueil du site > Tribune Libre > Honni soit qui Mali pense

Honni soit qui Mali pense

Très chers lecteurs,

On vient à peine de clore la grande manifestation contre plus de droits aux gens pour s'ouvrir sur un conflit de barbus excités qui nous veulent du mal.

C'est donc dans la stupeur et dans les tremblements que sont réveillés d'abord les Maliens, mais aussi nos services de renseignement. Les charmants combattants d'Allah, réunis eux aussi en associations diverses et variées (AQMI, ANSAR EDDINE, MUJAO), sont descendus du Sud pour aller rapidos à la capitale Bamako. Branle-bas de combat dans les rangs de l'armée régulière, qui n'a pas réellement fait la malienne face à un adversaire beaucoup mieux armé que prévu. Et alerte générale au sein de la DGSE, qui n'avait pas prévu ce coup militaire.

Alors que les rebelles approchaient du point stratégique Mopti et surtout Konna, véritable porte d'entrée de Bamako, l'Armée française, seule capable d'être opérationnelle, a été appelée à la rescousse illico. Voilà donc la raison pour laquelle on a tous eu la surprise de se retrouver en guerre en plein weekend.

Les barbus, se contentant de la partie septentrionale du pays jusqu'alors, ont décidé tout d'un coup d'interagir de concert pour prendre le pouvoir du pays. Le choix cornélien s'offrait donc à notre Président : ne pas intervenir et laisser la gangrène pendre le pouvoir, quitte à se développer et quitte à les retrouver encore plus puissants dans quelques temps, ou intervenir de suite pour tacler la pourriture avant qu'elle ne se sème partout dans le coin.

Résultat des courses, on balance rapidos nos mirage 2000 et autres Rafales pour stopper cette avancée... Qui a pour l'instant été un succès relatif puisque l'Ouest du pays demeure très compliqué à gérer. Le hic, c'est que les fous d'Allah sont très bien armés. Et pour cause, puisqu'ils ont la joie d'utiliser les armes les plus récentes, prises en Libye, véritable maillon faible du jeu africain. Du coup, nos soldats, qui pensaient combattre facilement en face de Touaregs équipés de quelques AK-47 et quelques Jeep, se sont retrouvés comme des bleus sans le blanc et avec le rouge face à des armes ultra-sophistiquées et donc très puissantes.

Personne ne veut pour l'heure nous aider, c'est beaucoup trop risqué. Les américains, très rétifs après leur dernier échec au Mali, soutiennent du bout de la gâchette la France... Sans parler de l'Union Européenne qui a gentiment décliné l'offre de se joindre à nous... Et sans parler non plus de l'Angleterre qui nous soutient à fond, mais surtout pas militairement. L'Allemagne, qui compte envoyer des pansements et des médecins, n'est pas vraiment dans l'optique d'envoyer des militaires non plus.

 

Reste donc à commenter sur la pertinence de l'intervention... Il semble évident que ce choix est un moindre mal, sans toutefois que cette solution en soit vraiment une. L'armée française se trouve ici engagée durablement au Mali, ne pourra pas se permettre de ne pas envoyer de troupes au sol.

Cette intervention signe par ailleurs la mort de nos otages, mais également de futures menaces terroristes sur notre sol. Qu'on se rassure, ces menaces auraient sûrement été encore plus grandes à l'avenir si nous n'étions pas intervenus. Le pouvoir de Traoré aurait été mis à mal, et les jihadistes auraient pris le pouvoir dans ce pays, en le faisant bastion puissant et réserve de terroristes.

 

Les questions demeurent. Est-ce que cette intervention coupera les moyens de financement (drogues, migrants, cigarettes...), est-ce que ça découragera les jeunes Touaregs de rejoindre les islamistes ? Et surtout, est-ce que ça affaiblira ces barbus de manière durable ?

La guerre commence, et comme toujours, les questions se posent.

Un grand merci à Yann Mens une nouvelle fois pour ses explications claires, nettes et précises. Je vous invite à l'écouter sur RFI, et à le lire sur Alternatives Internationales.

 

Portez-vous bien, et surtout, faites pas les maliens !

 

Warly yours,


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22 réactions à cet article    


  • Papybom Papybom 14 janvier 2013 18:54

    Bonsoir T.R.

    Bravo pour l’humour de votre titre, il me semble le connaitre :

    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/honni-soit-qui-mali-pense-128798

    Cordialement.


    • T.R. T.R. 14 janvier 2013 19:17

      Bonjour Papybom,

      Désolé de vous avoir copié... Ce n’était pas volontaire ! Et je suis heureux de voir que nous avons eu la même idée !


    • olivier cabanel olivier cabanel 15 janvier 2013 11:02

      à l’auteur

      et moi, je travaille depuis 3 jours un article sur la question, et devinez le titre que j’avais choisi ?
       smiley
      bon, je vais trouver autre chose, d’autant qu’il était pris aussi par d’autres.

    • SEPH SEPH 14 janvier 2013 19:02

      Mali : Les mensonges de la propagande de guerre française,
       par Mohamed Tahar Bensaada :

      "Hollande a pris la « courageuse » décision d’envoyer les hélicoptères Gazelle des forces spéciales de l’armée de terre, des Mirage 2000D et des Rafale contre les colonnes des djihadistes qui menacent la sécurité de l’Europe.

      Dans cette guerre, la France n’a pas besoin de justification supplémentaire, il suffit qu’elle ressasse la propagande rôdée désormais au fil des dernières guerres de l’Empire, elle intervient pour sauver le peuple malien et pour les droits de l’Homme. Les intérêts de la France, au premier rang desquels le contrôle des mines d’uranium du Niger voisin, ne viendraient qu’en second lieu. Comme d’habitude, les médias de l’hexagone ont rivalisé dans le rôle qui leur est dévolu : la fabrication de mensonges éhontés en vue de justifier une guerre de rapine et de domination néocoloniale. Retour sur les mensonges les plus grotesques.

       

      Premier mensonge.

      Les apparences diplomatiques sont sauves. Le président français a justifié sa décision d’intervenir au Mali en prétextant l’appel à l’aide du gouvernement malien. En effet, le président intérimaire malien, Dioncounda traoré, a lancé un appel au secours à la France pour stopper l’avancée des rebelles d’Ansar Dine qui avaient pris le contrôle de la ville stratégique de Konna. Mais ce que le gouvernement et les médias français ont oublié de rappeler c’est que ce président malien ne dispose d’aucune légitimité pour appeler à l’intervention militaire d’une puissance étrangère sur le sol malien.

      Il s’agit d’un président intérimaire désigné en concertation avec l’Union africaine et les Etats de l’Afrique de l’ouest pour retourner au plus vite à l’ordre constitutionnel après le coup d’Etat du capitaine Amadou Sanogo et en vue de préparer des élections. Aussi bien le commandement de l’armée malienne que de larges secteurs de la société civile et politique malienne, même s’ils sont attachés au recouvrement par leur pays de son intégrité territoriale et à son unité nationale, s’opposent légitimement à l’intervention étrangère dans des conditions qui n’assurent pas au Mali le contrôle des opérations et de la suite des évènements.

      Second mensonge.

      Le gouvernement français justifie son opération Serval par le souci de contrer les rebelles d’Ansar Dine qui ont lancé la semaine dernière une offensive contre des localités situées au centre du pays en direction du sud.

      Ce faisant, le gouvernement français tente de donner à cette opération un caractère défensif. Rien n’est plus faux. Depuis que le nord du mali a échappé au contrôle du gouvernement central de Bamako pour tomber entre les mains du mouvement Ansar Dine et des autres mouvements djihadistes, on le sait, la France n’a pas cessé d’appeler à la guerre en poussant en avant les Etats de la CEDEAO pour donner un semblant de légitimité africaine à cette guerre néocoloniale.

      Après avoir réussi à torpiller les efforts de médiation du gouvernement algérien en vue de trouver une solution politique à la crise et à arracher une résolution du conseil de sécurité de l’Onu autorisant le déploiement d’une force africaine mais dans le cadre d’un plan de résolution politique globale de la crise, la France a continué en coulisses à pousser le gouvernement malien et les autres gouvernements de l’Afrique de l’ouest à vider cette résolution onusienne de son contenu et à se préparer à la guerre.

      De son côté, l’Algérie a réussi récemment à amener les deux principaux protagonistes du mouvement national touareg Ansar Dine et le MNLA à trouver un accord en vue de négocier une solution politique avec le gouvernement de Bamako. Des délégations de ce mouvement ont rencontré le ministre des affaires étrangères du Burkina Faso à Ouagadougou. Mais sous la pression française, le gouvernement malien a ignoré ces bons offices et a continué en secret à préparer l’offensive armée qui était planifiée entre l’été et l’automne 2013 comme en témoigne le recrutement tous azimuts et l’entraînement de mercenaires de tous les coins d’Afrique, étant entendu que les 3000 hommes de la CEDEAO n’allaient pas suffire à déloger les mouvements touareg de leurs positions.

      Le mouvement Ansar Dine n’avait plus d’autre choix que d’attendre que l’adversaire se prépare à son aise et qu’il se fasse écraser ou alors d’anticiper sur l’action de ses adversaires et lancer une offensive militaire pour rappeler à Bamako son existence et le forcer à négocier sérieusement.

      La France a compris l’enjeu et a dû changer son plan initial. Au lieu d’attendre encore quelques mois le temps de préparer ses supplétifs africains pour la sale besogne, elle a dû intervenir directement. En apparence, Ansar Dine et ses alliés d’Aqmi et du Mujao ont mal calculé leur coup en provoquant cette intervention française prématurée qui pourrait leur coûter cher. Mais d’un autre côté, les masques sont tombés. La France est intervenue directement dans un conflit dont il n’est pas sûr qu’elle s’en sorte sans perdre beaucoup de plumes.

      Troisième mensonge.

      Le gouvernement français prétend qu’il mène cette guerre contre les djihadistes qui contrôlent le nord du Mali et menacent désormais le territoire de la France et de l’Europe. En reprenant cet argument officiel, les médias français usent d’un mensonge grossier.

      D’abord, ils sont bien culotés de servir pareil argument à leurs téléspectateurs La France qui n’a pas hésité à armer et soutenir les djihadistes en Libye et qui n’hésite pas aujourd’hui à soutenir les djihadistes en Syrie se découvre subitement une âme laïque et démocratique au Mali ! La laïcité ici n’est qu’un cache-sexe servant à cacher de sordides desseins stratégiques et économiques.

      Le mouvement Ansar Dine est avant tout un mouvement de libération touarègue. Ses membres fondateurs et ses cadres, à commencer par leur leader Iyad Agh Ghali, proviennent tous du mouvement de libération touareg qui a lutté les armes à la main durant les années 80 contre le gouvernement central de Bamako et qui ont déposé les armes dans le cadre des Accords d’Alger en 1991.

      Que ce mouvement ait connu par la suite une évolution idéologique fondamentaliste est une chose que seul une islamophobie aveugle pourrait confondre avec le djihadisme terroriste dans lequel excellent des groupes comme Aqmi et le Mujao. Justifier une guerre au Mali au nom de la lutte contre le fondamentalisme d’Ansar Dine c’est comme si l’Etat italien justifiait dans les années 70 et 80 une mise hors-la loi du parti communiste italien sous prétexte que les groupes terroristes des Brigades rouges et de Prima Linea usaient de la même rhétorique marxiste-léniniste !

       

      Quatrième mensonge.

      La propagande française met l’accent sur le fait qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre Ansar Dine et les autres groupes djihadistes. La preuve c’est que Ansar Dine a gardé des contacts avec ces mouvements. Ansar Dine se défend en disant qu’il n’a rien à voir avec ces mouvements mais comme ils sont sur le même terrain, il est normal qu’il ait des contacts avec eux.

      D’ailleurs, les services français entretiennent des contacts officiels sous la couverture du Quai d’Orsay avec ces groupes comme vient de le dévoiler un des chefs d’Aqmi au Mali, Abdelhamid Abou Zeid et ce, dans le but de libérer les otages français contre des rançons qui se sont avérées ces dernières années un mode bien commode de financer ces groupes terroristes dans leurs actions contre l’adversaire inavoué de la France dans la région : l’Algérie.

      Pire, rien n’interdit de penser que les services français regardent avec une certaine complaisance le jeu que certains protagonistes régionaux jouent avec les narcoterroristes du Mujao pour affaiblir l’encombrant voisin algérien…

      Parmi les arguments servis pour justifier la soi-disant collusion d’Ansar Dine avec les groupes terroristes, la propagande française relayée malheureusement par certains médias algériens, il y a le fait qu’Ansar Dine refuse de combattre Aqmi et le Mujao en avançant que ce n’est pas son rôle à lui de les combattre, en tout cas pas avant la résolution du conflit avec Bamako et le retour de la paix et de la stabilité dans la région

      . Et dans ce cas, les djihadistes étrangers seront bien obligés de quitter le territoire malien de gré ou de force. Comme le rappelle à juste tire un porte-parole d’Ansar Dine, pourquoi les gouvernements occidentaux qui mettent aujourd’hui la pression son mouvement pour combattre Aqmi n’ont pas usé des mêmes pressions sur le régime du président malien déchu Amadou Toumani Touré dont la collusion avec les groupes narcoterroristes était avérée ?

      Que le programme et l’interprétation rigoriste de la Charia islamique d’Ansar Dine posent problème, sans doute. Mais ce sera une affaire interne à la société touarègue et malienne et ce n’est en tout cas pas l’affaire de la France et des gouvernements africains à sa botte. Si l’application de la Charia devait constituer un objet de casus belli, la France devrait entrer sans tarder en guerre contre les pétromonarchies du Golfe et bientôt contre les pays arabes dont la nouvelle constitution devrait s’inspirer explicitement de la Charia : Egypte, Tunisie, Libye et bientôt Syrie !

      Non content de semer la confusion au sein de l’opinion publique et d’essayer de diaboliser coûte que coûte Ansar Dine parce qu’il ne s’inscrit pas dans leur stratégie néocoloniale, les services français cherchent à faire diversion via les sites franco-israéliens amis qui font passer Ansar Dine pour une création tantôt saoudienne tantôt qatarie, en laissant aux sites makhzéniens le loisir de vendre la thèse éculée qui voit dans le DRS algérien le nouveau démiurge de la géopolitique sahélo-saharienne.

      Cinquième mensonge.

      Le gouvernement français a monté toute sa campagne diplomatique en direction de l’union africaine, l’union européenne et l’Onu en vue de justifier une guerre au Mali au nom de la défense de l’intégrité et de l’unité territoriale du Mali menacée par la déclaration d’indépendance unilatérale de l’Azawad proclamée par le MNLA. C’est peut-être le plus gros mensonge de cette guerre tant il est archi-connu que la France a toujours tenté de manipuler les mouvements séparatistes touarègues au Mali et au Niger pour faire chanter les gouvernements de Bamako et Niamey en vue de les amener à accepter ses conditions de « coopération » néocoloniales.

      Il ne faut pas oublier que le mouvement séparatiste appelé MNLA a été créé dans la précipitation par Mohamed Ag Najem qui commandait un millier de mercenaires touarègues maliens au service du régime de Kadhafi et qui a été retourné par les services français quelques semaines avant la chute de Tripoli. Ag Najem aurait-il accepté de trahir Kadhafi et de retourner au Mali s’il n’avait pas eu les assurances de Paris pour pouvoir rentrer chez lui avec armes et bagages remplis d’or et de dollars pour jouer le nouveau rôle qui lui a été dévolu ?

      C’est quand le MNLA a été chassé de ses positions conquises au nord par les combattants d’Ansar Dine et des autres groupes djihadistes que le gouvernement français a changé de fusil d’épaule et s’est mis à défendre hypocritement la thèse de l’intégrité territoriale du Mali. En fait, la diplomatie française est en train de réchauffer un vieux plan colonialiste visant à diviser l’Afrique et les Africains pour mieux régner.

      Elle agite notamment l’épouvantail de l’islamisme pour faire passer la manipulation sordide des élites et des populations bambara au sud contre les tribus berbères et maures du nord qu’elle juge moins dociles et plus enclines à s’allier avec les nouveaux régimes qui sont en train d’émerger en Afrique du nord à la faveur des mouvements de contestation que les officines impérialistes cherchent à instrumentaliser et à dévoyer mais en vain

      . L’opposition entre populations musulmanes et populations chrétiennes et/ou animistes est en train de devenir un nouveau cheval de bataille idéologique impérial en Afrique comme l’illustre à merveille le laboratoire soudanais appelé à servir de modèle pour toute la région.

      Sixième mensonge.

      Les médias français ont abreuvé les téléspectateurs d’images et de reportages bidon montrant des citoyens maliens dans la capitale qui applaudissent l’intervention française. Bien-sûr, il se trouvera toujours des Maliens qui se rappellent l’esclavage d’avant-hier des esclavagistes touarègues et maures et oublient l’esclavage moderne d’hier et d’aujourd’hui des colons et des capitalistes français mais la majorité des Maliens ne sont pas dupes du jeu de la France.

      Les médias français montrent ce qu’ils veulent montrer et s’imposent le silence sur les manifestations des patriotes maliens, réunis au sein de la COPAM (coordination des organisations patriotiques du Mali) qui ont appelé au lendemain de l’intervention française au départ du président malien qui n’a aucune légitimité démocratique

      .

      Septième mensonge

      . Au lendemain de l’intervention française, les médias reprennent les communiqués triomphalistes du ministère français de la défense. Une centaine de djihadistes auraient été éliminés et leur avance vers le sud aurait été stoppée. Les pertes françaises sont minimisées. La perte d’un hélicoptère Gazelle a été attribuée au début à un crash. Mais voilà que les nouvelles moins rassurantes commencent à tomber. Ce n’est pas un hélicoptère mais deux qui ont été abattus dès le premier jour de l’opération. Le pilote d’un hélicoptère Gazelle, le lieutenant a été mortellement touché.

      Mais le fait qui témoigne de la grossièreté des mensonges de guerre français est qu’on apprend au troisième jour de l’opération Serval que l’offensive des combattants d’Ansar Dine n’est pas totalement stoppée alors qu’on nous a assuré la veille qu’elle a été stoppée

      . Pire, le gouvernement français vient de renforcer son dispositif d’intervention militaire de manière spectaculaire et inquiétante comme s’il s’agissait d’une guerre contre une armée conventionnelle. A en croire le site spécialisé dans les questions militaires « Mer et marine » les forces françaises engagées actuellement au Mali proviennent du dispositif Epervier basé au Tchad et qui ne comprend pas moins que six Mirage 2000D, deux Mirage F1 CR, trois C135, un C130 Hercule et un C160 Transall.

      Et aux dernières nouvelles, on apprend l’engagement des Rafale ! La facture risque d’être très salée pour un Hollande qui cherchait à faire des économies mais surtout pour le peuple français appelé à se serrer encore plus la ceinture pour contribuer à cette guerre coloniale !

      Mais comme un malheur n’arrive jamais seul. On apprend en même temps que l’opération d’un commando de la DGSE en vue de libérer un des leurs détenu par les miliciens du groupe Chabab en Somalie s’est soldée par un fiasco. L’otage aurait été tué et deux membres du commando de la DGSE éliminés. La propagande française voudrait faire croire que le commando de la DGSE a éliminé 17 djihadistes mais n’arrive pas à expliquer comment ils n’ont même pas pu récupérer les corps de leurs camarades tués

      . Les djihadistes somaliens ont même déclaré qu’ils détiennent un membre du commando français blessé mais vivant ! Ces déboires risquent d’annoncer d’autres conséquences beaucoup plus dramatiques pour les populations civiles du nord Mali et pour la vie des otages français eux-mêmes. Au lieu d’assurer sa sécurité et celle de ses ressortissants, la France est bien partie pour vivre quelques aventures que ne lui envieraient pas ses alliés de l’Otan qui lui ont promis jusqu’ici bien timidement leur soutien logistique.


      Tout cela pour l’uranium du Niger et les milliards de bénéfices d’AREVA et de SUEZ et leurs banquiers !

      Tout cela pour Total et pour les compagnies pétrolières américaine et britanniques qui vont empocher la mise."

      Source : http://french.irib.ir/analyses/item...


      • Linoferero 15 janvier 2013 15:26

        Désolé mais vous délirez complètement. Je reviens du Mali et j’ai de la famille labas, mais tout ce qui a été dit dans les médias est juste et toute votre argumentation ne tient pas une seule seconde !!


        Mensonge 1 : le prédident intérimaire Dioncounda Traoré est absolument légitime, car en cas de vacance de la présidence c’est le président de l’assemblée qui le remplace. Et vu qu’aucune élection n’était possible à cause de l’occupation du Nord, il a fallunprendre une décision. Quoi, fallait attendre que ces fous prennent l’ensemble du pays pour agir ?

        Mensonge 2 : c’est la,junte qui s’est opposée au déploiement des forces de la CEDEAO, car le capitaine Sanogo craignait pour sa sécurité car dans le viseur de Ouattara qui cherchait à sécuriser d’abord Bamako et la transition. Il y avait donc blocage au niiveau de Bamako, pendant ce temps les islamistes se renforçaient au Nord. L’intervention de la France était donc opportun d’autant plus que les djihadistes prenaient la route du Sud.

        Mensonge 3 : tout ce que j’ai vu pour l’instant à la télé m’a sincerement paru juste, contrairement à ce qu’on pouvait entendre ou lire sur la libye, c’est vrai. Et vous croyez qu’Ançar Dine est représentatif du mouvement de libération touaregue ? Et Moussa Ag Assarid du MNLA ? Ançar Dine est un mouvement islamiste, regardez ce qu’ils ont fait à Gao bordel ! 
        Sur la Libye c’est vrai que la France a une responsabilité et c’est vrai qu’il y a un paradoxe aujourd’hui, les dirigeants ne sont plus aussi les mêmes q’hier, les stratégies changent et avec elles les alliances. J’ai toujours critiqué l’intervention en libye et continue encore aujourd’hui car elle est la source principale de tous ces maux que traverse le Mali

        Mensonge 4 : Je pense que vous êtes vous même victime de la propagande touaregue. Cette communauté ne représente qu’une petit partie des habitants du Nord parmis lesquels on retrouve des Peulhs, des Songhais,...bref des personnes très loin de cette idéologie djihadiste et sécessioniste.

        Mensonge 5 : bof, tellement d’approximations, reduire le sud du Mali aux Bambara ? et les malinké, les dogons, les bobo, les bozo, les senoufo, les minianka,.....
        Mais je suis d’accord sur le fait que la France défend ces intérêts mais faut le dire, ces intérêts peuvent coincider avec ceux des pays africains, c’est le cas actuellement au Mali.

        Mensonge 6 : les maliens sont massivement pour l’intervention de la France, même le MNLA veut se joindre à la France pour reconquérir le Nord !! Cette intervention a été ressentie comme une libération même pour les touareg qui ont fui leur foyer à cause de la charia ou de la guerre....

        En somme votre analyse sur la Libye tient mais sur le Mali elle s’effondre comme un chateau de carte. Je vous conseille d’aller sur le groupe : journal foufou sur facebook, et posez juste la question directement aux maliens (du nord et du sud) present sur ce groupe. 

        LES GENS SOUFFRENT LABAS ET C’EST PEU DE LE DIRE....

        Cordialement
        Désolé pour les fautes, pas le temps de corriger


      • Jade Jade 14 janvier 2013 19:46

        Faire la guerre à des barbus financés activement par le Qatar, tu m’étonnes que personne ne veuille nous suivre.... Ça ressemble d’ailleurs plus a une injonction américaine qu’a une initiative de notre président.
        Ça va finir comme en Afghanistan soviétique cette affaire la... 
        Pauvre France


        • lulupipistrelle 14 janvier 2013 23:25

          Non, cette fois je sens que ça va marcher... ha,ha,ha. 


        • SEPH SEPH 14 janvier 2013 20:24

          LES MENSONGES d’HOLLANDE :

          Hollande dans son discours du 11 Janvier 2013 se targue d’agir dans « le cadre de la légalité internationale »

          UN MENSONGE.*

          Rien ni dans la Résolution 2071 adoptée en Octobre 2012 par le CSONU sur le Mali ni celle 2085 adoptée le 21 Décembre 2012 n’autorise Hollande à engager la France dans cette guerre au Mali.

          *Selon une dépêche de l’AFP reprise par l’Express le 21/12/2012 :

          Dans la Résolution 2085, le Conseil de sécurité de l’ONU :

          - engage les autorités maliennes à établir "un plan de route pour la transition, à rétablir pleinement l’ordre constitutionnel et l’unité nationale, notamment en tenant des élections présidentielles et législatives crédibles et sans exclusive (...) d’ici avril 2013 ou, à défaut, dès que possible techniquement".

          - exige que les groupes rebelles maliens rompent tout lien avec des organisations terroristes, en particulier avec Al-Qaida au Maghreb islamique".

          - demande aux autorités de transition maliennes de mettre en place rapidement un cadre de référence crédible pour les négociations avec toutes les parties se trouvant dans le nord du pays et ayant rompu tout lien avec une organisation terroriste".
          Formation des forces maliennes

          - Le Conseil de sécurité de l’ONU demande également "aux Etats membres et aux organisations régionales et internationales de fournir aux Forces maliennes un soutien coordonné sous forme d’aide, de compétences spécialisées, de formation et de renforcement des capacités (...) afin de rétablir l’autorité de l’Etat malien sur la totalité du territoire national".

          Déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine

          - Le Conseil "décide d’autoriser le déploiement au Mali, pour une durée initiale d’une année, de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA)".

          Cette force devra aider à reconstituer la capacité des Forces maliennes et aider les autorités à reprendre les zones du nord de son territoire qui sont contrôlées par des groupes armés terroristes et extrémistes, tout en préservant la population civile.

          La résolution ne fixe pas pour autant de calendrier précis pour le déclenchement d’une offensive dans cette région.

          Hollande a donc engagé illégalement la France dans une guerre au Mali.


          • zany 15 janvier 2013 17:08
            pour vous seph, commentaire facebouc d’un malien, il est de coutume au Mali de nommer sont enfant du nom d’un bienfaiteur

            Guerre au Mali-----J’apprends à l’instant que des enfants nés ces derniers jours à Bamako ont été prénommés Hollande

            garder donc votre propagande du site oumma pour vous, c’est une guerre juste.

          • zany 15 janvier 2013 17:55

            Et un beau piège qui fonctionne en plus, 


            les pays limitrophes ferme leurs frontières, quand nos troupes vont passer à l’offensive ont empilera les cadavre de nos ennemis par dizaine, et l’armé algérienne finira les traînards ^^

          • Loatse Loatse 15 janvier 2013 14:28

            Seph

            Même si géographiquement, l’intervention se situe au mali, il s’agit de la suite de la guerre de libye...

            Donc une seule et même opération avec une deuxième partie différée...

            A qui doit on ce bourbier ? humpf ?

            Bien entendu, personne n’est dupe qu’il s’agit avant tout de préserver nos intérêts dans la région..et comme la situation politique du pays a fait que les forces maliennes n’ont pas réagi en temps et en heure laissant pourrir la situation et n’assurant pas plus la sécurité de leurs concitoyens que de nos ressortissants et de nos entreprises.. il fallait bien prendre une décision..

            « Hollande a donc engagé illégalement la France dans une guerre au Mali. »

            Il semblerait que non et que nous avons 4 mois devant nous avant de faire enteriner cette intervention par les autorités compétentes..



             


            • T.R. T.R. 15 janvier 2013 14:41

              Enfin un commentaire pertinent !

              L’Europe devrait suivre dans les mois à venir. Seulement elle n’était pas encore prête à nous aider militairement.
              Pour aller plus loin, je rejoins l’avis de Michel Rocard interviewé dans la matinale de France Inter ce matin : c’est une bonne opportunité de parler de défense européenne. Cette action militaire prouve tout le bien fondé d’une défense européenne.

              Bien à vous !


            • LE CHAT LE CHAT 15 janvier 2013 15:31

              @loatse

              oui , il est sûr que l’armée défend en même temps les interêts français dans toute la région , et ce faisant , elle fait bien son job ! laisser cette pourriture islamiste se develloper pourrait menacer par ex notre approvisionement en uranium du Niger et donc notre filière nucléaire qui emploie 400000 personnes . Et dire que les zozos écolo bobo veulent contruire des centrales solaires dans le Sahara pour alimenter l’Europe en énergie , avec des barbus le doigt sur l’interrupteur ?????


            • Loatse Loatse 15 janvier 2013 19:25

              @Le Chat

              Vous voulez parler du projet « DESERTEC » ? c’est, je trouve, une bonne idée d’installer des centrales solaires dans les déserts, le projet comporte aussi des éoliennes.. le tout devait alimenter aussi l’europe vers 2050...

              mais questions de sous, certains investisseurs se sont retirés du projet.. reste le maroc là qui est financé en partie par l’arabie saoudite... et par nous un petit peu aussi smiley

              http://www.emarrakech.info/Avec-ou-sans-DESERTEC-l-electro-solaire-eclairera-au-Maroc_a65584.html


            • lord_volde lord_volde 15 janvier 2013 16:25

              Je reconnais mon titre posté sur un des nombreux statut d’Ariane Walter de sa page FB. Peut-être une coïncidence !


              • T.R. T.R. 15 janvier 2013 17:11

                Lord Volde, force est de constater que vous n’avez pas le monopole des titres aguicheurs ! Cette idée de titre, relativement facile à imaginer, n’a été recopiée par personne et pourtant pensée par beaucoup.

                C’est ce qu’on appelle un générique. Donc non, à l’évidence, je n’ai pas recopié ce titre sur qui que ce soit, au moment où je l’ai écrit j’y ai juste pensé.

                Bien à vous,



                • zany 15 janvier 2013 17:59

                  c’est un appel a l’aide du mali ! pas une ingérence et encore moins une guerre impériale !




                • jaja jaja 15 janvier 2013 18:37

                  CQFD....

                  Avez-vous lu le lien ?


                • zany 15 janvier 2013 20:25

                  je l’ai survoler, déjà que le titre me pique les yeux, bref c’est du médiapart, pas fiable donc


                • T.R. T.R. 16 janvier 2013 09:37

                  Zani je suis totalement en désaccord avec vous. Mediapart est un excellent medium. Leurs journalistes y font un travail remarquable d’enquêtes.

                  Le lien ici présenté est un Blog, et n’est en aucun cas une signature de Mediapart.

                  Lisez donc Mediapart avant de juger a priori de leur qualité ou non. Et vous vous rendrez compte que tout comme le Canard, ces gens font très bien leur travail.

                  Merci


                • aliante 15 janvier 2013 17:30


                  • La France soutien Al-Qaïda en Syrie et l’affronte en Afrique, par Samer R. Zoughaib

                    IRIB-La France fait preuve d’une affligeante incohérence dans sa politique étrangère,...

                    ... qui a de graves conséquences sur la stabilité régionale et fait peser de sérieuses menaces sur la sécurité de l’Europe.

                    Devant le désengagement des Etats-Unis, qui veulent clore les chapitres peu glorieux des guerres d’Irak et d’Afghanistan, et ne souhaitent plus se lancer dans de nouvelles aventures militaires, la France a décidé de prendre le relais. Au delà du fait de savoir si la France a réellement les moyens de ses nouvelles ambitions impérialistes, son interventionnisme militaire se heurte d’emblée à d’inexplicables incohérences. Au Mali et en Somalie, l’armée française se bat contre des mouvements se déclarant ouvertement proches d’Al-Qaïda, alors qu’en Syrie, la diplomatie française est l’allié objectif de cette organisation, considérée comme terroriste par tous les pays occidentaux.

                    C’est d’ailleurs la politique de l’Occident, Etats-Unis et France en tête, qui a créé les conditions favorables à l’émergence d’Al-Qaïda, en Syrie. Cette organisation se développe et prospère grâce du chaos, provoqué par l’affaiblissement du pouvoir central, comme au Yémen, en Somalie et au Mali, où les gouvernements sont réduits à leur plus simple expression. La Syrie, elle, disposait d’un Etat fort, organisé, qui refusait de partager la souveraineté nationale avec des pays étrangers et encore moins avec des acteurs non-étatiques. Depuis presque deux ans, le principal résultat de l’insurrection armée en Syrie, aura été d’affaiblir l’Etat et d’éroder le pouvoir central, grâce au soutien politique, médiatique, financier et militaire, fourni directement par les pays occidentaux, ou par les pétromonarchies du Golfe, qui jouent depuis toujours le rôle de sous-traiteurs pour le compte de l’Occident.

                    Le déni de l’Occident

                    Après avoir nié pendant des mois l’existence d’une composante armée au sein de l’opposition syrienne, la France a fini par reconnaitre cette réalité, en essayant, à travers ses médias, de faire croire que ces rebelles sont en majorité des officiers et des soldats syriens déserteurs. Et après avoir fait la sourde oreille aux mises en garde sur la présence d’extrémistes d’Al-Qaïda sur le terrain, les autorités françaises reconnaissent ce fait, depuis quelques semaines seulement, tout en essayant d’en minimiser l’importance et l’influence. Pourtant, les voix se multiplient en France et dans d’autres pays occidentaux depuis longtemps pour mettre en garde contre cette dérive.

                    Dès le 15 février 2012, Armin Arefi publiait dans la très sérieuse revue Le point un article intitulé « Al-Qaïda s’empare de la révolution syrienne ». L’auteur s’interroge si le président syrien Bachar el-Assad n’avait pas « vu juste, répétant à l’envi que les manifestants ne sont que des groupes terroristes armés ». Armin Arefi ajoute que le chef de l’Etat syrien avait « été conforté par le chef du renseignement américain, James Clapper, qui a assuré que les attentats de Damas des 23 décembre (2011) et 6 janvier (2012) ainsi que le double attentat à la voiture piégée le 10 février (2012) contre le siège des renseignements militaires et le QG des forces de sécurité « ont la caractéristique des attentats commis par Al-Qaïda ».

                    L’article rappelle que quelques jours plus tôt, le chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, apportait dans une vidéo intitulée « En avant, les lions de Syrie » son soutien à la contestation à Damas, exhortant « les musulmans de Turquie, de Jordanie et du Liban à soutenir la rébellion et à renverser le régime actuel ».

                    Depuis, les mises en gardes sur l’influence des extrémistes en Syrie par des spécialistes du Proche-Orient, en France et ailleurs en Occident, se sont multipliées. Le 10 janvier dernier, Fabrice Balanche, maître de conférences à l’Université Lyon 2 et directeur du Groupe de Recherche et d’Etudes sur la Méditerranée et le Moyen-Orient, affirme au site Atlantico que les combattants extrémistes, « armés et financés par les pétromonarchies du Golfe, s’imposent au sein de l’opposition armée, marginalisant les éléments laïcs de l’Armée syrienne libre ».

                    Désormais, dans certains quartiers d’Alep, les extrémistes « interdisent aux femmes de conduire une voiture. Les arrestations et exécutions arbitraires par les rebelles achèvent de les faire ressembler aux Chabiha (para-militaires) du régime », ajoute le spécialiste. Fabrice Balanche observe « la montée en puissance de groupes tels que le Front al-Nosra, émanation d’Al-Qaïda ».

                    Des extrémistes depuis le début

                    Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE (de 2000 à 2002) va plus loin. Dans un entretien au même site, le 2 décembre 2012, l’ancien officier accuse les rebelles syriens de « commencer une opération d’épuration massive, ciblant notamment des journalistes et des comédiens qui divergent de leurs lignes politiques ». Il s’interroge s’il est « moral de continuer à aider la rébellion alors que son caractère démocratique est en train de totalement disparaître ? ». Selon lui, depuis le début de la révolte syrienne, les experts de terrain n’ont cessé de dénoncer le fait que la rébellion armée était essentiellement conduite par des groupes extrémistes « d’abord locaux et de plus en plus souvent importés d’autres zones ». Et Alain Chouet de poursuivre : « Ces groupes, au nombre d’une quinzaine au moins, sont désignés improprement par les médias occidentaux sous le nom d’ASL (Armée syrienne libre). En majorité soutenus par le parti islamiste au pouvoir en Turquie et par les monarchies wahhabites du Golfe, ils se veulent en fait autonomes et indépendants des différents courants politiques syriens. Ils ne reconnaissent l’autorité ni du Conseil national syrien (CNS) ni de la Coalition nationale récemment constituée au Qatar et reconnue par la France comme « seul représentant légitime du peuple syrien ». Ces groupes armés ont publiquement affirmé leur intention de transformer la Syrie en « Emirat », et de vider le pays des « infidèles » et des non arabes : chrétiens, druzes, kurdes, alaouites, ismaéliens, chiites, etc. ».

                    En dépit de ces analyses, confirmées sur le terrain par les informations selon lesquelles le Front al-Nosra et le groupe Ansar al-Islam, se proclamant de l’idéologie d’Al-Qaïda, sont désormais aux premières lignes dans les combats, la France n’a pas modifié d’un iota sa politique syrienne. L’ »aide non-militaire », qui consiste en des équipements de communication sophistiqués, continue d’affluer officiellement aux rebelles. Sur un plan non-officiel, c’est un armement allant du fusil mitrailleur aux missiles Milan, qui est livré aux groupes armés via divers canaux. Pourtant, une grande partie de cet arsenal atterrit entre les mains des extrémistes d’Al-Qaïda. Et les services de renseignement français le savent pertinemment.
                    Sur le plan politique, la France continue d’encourager l’opposition syrienne à refuser tout les appels au dialogue lancés par le président Bachar el-Assad. De la sorte, Paris est responsable du blocage de toute solution politique, ce qui prolonge le conflit au risque d’affaiblir l’Etat syrien et ses institutions. Or la meilleure recette pour favoriser l’émergence d’Al-Qaïda et d’accélérer son implantation, c’est justement d’affaiblir le pouvoir central.
                    Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

                    http://www.french.moqawama.org/

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