Humanisme ?
Humanisme :
Philanthropie, bienveillance.
Bon, ça commence bien, ce ne doit pas être à ce mot là que se réfèrent tous les bien-pensants qui, non contents de soutenir les bourreaux accusent les victimes qui ont encore le front de se rebeller ; se rebeller, ce n’est pas se défendre, la défense est passive, mais à force de subir, la colère éclate et devient violence, elle peut égaler celle infligée pendant parfois des décennies. Qui ose se prétendre humaniste et ose défendre l’accusé se voit, comme les victimes, jeté en enfer.
Je ne sais pas non plus si on a eu, dans l’histoire de l’humanité, un cas de figure analogue à l’actuel où dans le même temps, deux pays, vivent des choses semblables et pourtant inversées.
Deux pays, phares de la démocratie si j’en crois la promotion, ont pendant des années, huit pour l’un, soixante dix pour l’autre, ostracisé, marginalisé, pénalisé puis bombardé, incarcéré, massacré une partie du peuple légitime sur leur territoire qui ne leur plaisait pas ; la Communauté internationale toute entière chantre de la démocratie, ne pipait mot, aussi vais-je me permettre le raccourci de nommer les Ukrainiens et les Israéliens dans leur globalité.
La population occidentale, bien traitée comme on le constate tous les jours, dans les deux cas, soutient les bourreaux qui reçoivent aujourd’hui leurs violences en boomerang. Refusant de voir qu’une même cause produit le même effet : une violence infligée peut, à la longue, se retourner contre soi ; il se trouve que les humains que les pouvoirs en place veulent vitrifier ou expatrier, ne sont pas des punching-balls sur lesquels on se défoule, ou bien des entraves qui empêchent d’avancer : dans les deux cas, ces populations sont autochtones mais gênent qui sa philosophie politique qui sa légende et sa religion.
Le rapport de force est aujourd’hui dans un cas favorable aux rebelles et leurs défenseurs, et dans l’autre, l’avenir nous le dira mais pencherait aussi vers les rebelles et leur cause comme si un vent mondialiste soufflait une brise de Justice.
Cependant les pouvoirs sont encore en place dans l’occident malade et les gouvernements nazis à figure d’ange ont bonne presse ; la population habituée à opiner du chef, soutient, approuve et insiste sur la violence accrue par la propagande ravisseuse de libre arbitre, même quand les faits les plus voyants ont été démentis. Tellement conditionnée à l’immédiat et au jour le jour, tout ce beau monde semble oublier les causes – même pour une baffe tous se font croire qu’elle ne vient de nulle part ailleurs que du mauvais fond violent de l’homme dénoncé ( jamais une femme ) - alors un attentat meurtrier, c’est encore plus aisé. Et pendant tout ce temps où ces pouvoirs à figure d’ange, évinçaient, humiliaient, torturaient, incarcéraient, massacraient, bombardaient tout en cernant les territoires, la communauté internationale vertueuse par la grâce de dieu, les absolvait, les soutenait, les aidait.
Dans un cas, le problème ne nous concerne pas, nous autres occidentaux sauf à ce que l’empire ne souffre pas la concurrence et parce que nos gouvernants ont fait allégeance à l’empire.
Mais dans le second, oui. C’est l’empire qui en est la cause. Nous en sommes le peuple, nous en sommes les créanciers, nous en sommes les gogos depuis le début.
Nous devrions tous savoir que la légende qui fait de Churchill ( générique ) le bienfaiteur des Juifs qui leur a trouvé un abri doit être source encore de rigolade dans les orgies des hauts-lieux !
Quelqu’un sait-il exactement comment en une génération, le sens commun, le sens du commun, la lucidité et le libre-arbitre ont été évincés au profit d’un désir de sécurité littéralement emprisonnant. Bien sûr que toutes les lois, toutes les modes vantées dans les films américains, dans les publicités, ont induit cela, très probablement au départ pour faire du fric, créer des niches, inventer des alarmes, des caméras de surveillance… je pensais souvent avec effroi à ce que vivent les Palestiniens, ne serait-ce que par cet aspect là, et aujourd’hui, voyant les Israéliens phares en ce domaine, les Américains et nous autres, je pense que la plupart des gens se sentent rassurés en leur prison. Aussi n’ont-il pas d’empathie pour les Gazaouis.
Quelles furent les volontés, les buts conscients, les moyens employés, les relais, les acteurs de ces manigances, leur idéologie ou leur corruptibilité ? Aussi la temporalité, parce que si l’on sait bien que le pouvoir a tout intérêt à ensuquer ceux qu’il domine, cette dérive qui touche quelque chose de profond en l’Homme, ses valeurs fondamentales, ses besoins fondamentaux déniés et transmutés en leur contraire selon un processus que connaissent bien les psychologues, sont une grande première.
Donc voici une énorme majorité de gens pas concernés directement, qui s’inquiète, qui s’offusque, s’effraie que la victime se lève et frappe. Ou que la victime en défense depuis plusieurs années, trouvent aide et moyen de régler le problème par un retour à une évidence culturelle et historique. Les peuples civilisés, on le sait, n’ont guère été tendres entre eux ni prompts à accueillir l’intrus ; dans la Nature l’intrus vient par nécessité de survie et fait comprendre au groupe qu’il intègre, qu’il arrive humblement, se pliera aux coutumes et parfois il arrive avec quelque chose dans sa besace, une compétence, un savoir-faire, un courage, une force, une détermination… chez les abeilles, l’abeille arrive le gosier plein de miel et les pattes pleines de pollen. Quand il est accueilli, qu’il finit par se fondre et s’installer, il est parmi les défenseurs du groupe, c’est pourquoi les immigrés, enfants ou petits-enfants d’immigrés sont les meilleurs garants des régimes en place et ne goûtent guère aux changements.
Quand c’est une troupe qui s’installe, c’est pas la même chanson. Le conquérant entend conquérir et utiliser l’autochtone à sa bonne installation à défaut de quoi il l’extermine, enfin d’abord en rêve, puis tâche au fil des ans de réaliser son rêve.
Je ne vais pas refaire l’Histoire, chacun la connaît : il y a ceux qui ont des arguments massue qui tuent ! Et les autres, juste leur bonne foi, leur évidente présence au monde ni naïve ni arriérée mais simplement vivant dans l’inimaginable crainte d’une arrivée triomphale d’une horde sauvage, de même espèce apparente pourtant. Seulement, les arrivants ont une légende, costaud ( si on en croit les nouveaux historiens israéliens qui démontent les mirages des écritures ) et chacun sait aussi que rien n’est plus ancré dans le cerveau humain que ses croyances, l’homme tue principalement à cause d’elles. Et dans ce peuple qui coulait ses jours en ces contrées il eut tôt fait de faire naître en son sein des guerriers, des défenseurs, toute communauté humaine ayant toujours eu des nourrisseurs, des penseurs des religieux, et des guerriers.
Dans d’autres temps et ailleurs, dans des contrées inconnues, les arrivants étaient fermés à toute curiosité de l’autre, et arrivaient en vainqueurs armés dans un territoire tout de Nature imprégné. Aujourd’hui, ne sachant rien de l’autre en tant qu’humain, il en sait tout en tant qu’ennemi désigné par la religion. Et c’est à cette jonction que tout devient terrible.
D’un côté des êtres civilisés qui prennent d’autres humains sur la foi d’écritures pour des bêtes, et en plus pensent que les bêtes gênent et doivent être exterminées.
Et ceci passe, partout, pour des raisons différentes chez chacun, alors que par ailleurs on fustige l’obscurantisme, la croyance face au savoir et à la science !!
Nous voilà donc rendus en ces temps bénis où l’empire finissant se heurte aux victimes qu’il a faites, s’en étonne, s’offusque, nie, ignorant les lois logiques des forces naturelles ( souvenez-vous le Professeur Montagnais, en avril 2020, disait qu’en Californie on avait observé que le virus corona 19 avait déjà perdu ses séquences artificielles : la Nature dit-il se débarrasse très vite de ce qui ne lui appartient pas ).
Aussi, à l’aune de cette vérité que l’on peut constater dans les plus petites choses, déduisons ce qui est artificiel :
Un gouvernement qui se crée dans un pays qu’il veut reconfigurer en en chassant ceux qu’il juge inadmissibles.
L’arrivée soudaine d’une population créée ex nihilo par propagande et désir chimérique dans une contrée peuplée de gens qui ne pouvaient matériellement pas les accueillir.
Or la Vie sur terre ne s’organise pas de cette façon ; certes il y a des prédateurs, mais ils ne chassent pas ceux de leur espèce et ils agissent en solo pour se nourrir, et les proies qui vivent en troupeau sont toujours nomades, c’est le plus faible qui est pris. ( ne me parlez pas des troupeaux que l’homme a rendus sédentaires tout en se plaignant des dégâts que Nature loup cause sur les alpages )
La terre n’est propriété de personne, j’essayais de l’expliquer à mon voisin milliardaire en lui disant qu’avant qu’il ne les achète ces terres ne lui appartenaient pas, et quand il sera mort elle ne lui appartiendront plus, aussi cet espace de temps de quoi ?, soixante ans n’est-il rien comparé ne serait-ce qu’au travail des humains sur ces sols.
La leçon quand même à tirer, c’est que la violence infligée coûte cher aussi à ceux qui l’infligent, en décalé ; certes les jeunes peuvent faire des rave parties, d’un côté du mur ( détail qui a touché beaucoup de mes concitoyens ) tandis que personne ne fut touché du fait que de l’autre côté du mur, on ne fait pas de rave party, la jeunesse n’a jamais fait de rave parties ! mais les juifs formatés dès le plus jeune âge dans la paranoïa ( dommage je n’ai plus les écrits ni les vidéos à ce sujet, juste en mémoire l’attitude de jeunes israéliennes en visite en Allemagne dans un camp de concentration, apeurées, étonnées que les gens dans la rue, les vieux sur les bancs ne les agressent pas ... ), mais les murs qui s’ils interdisent l’entrée empêchent la sortie naturelle sur l’ailleurs, le plus loin… comme par magie ne contraignent guère plus ceux qui les subissent que ceux qui les veulent !! mais ici aussi, quand on a la clé, on se croit libre. Je n’envie pas la vie des Juifs en Israël, pris pour cobayes des vaccins, enfermés, craintifs, victimaires comme aux premiers jours de leur fuite en ce lieu offert.
Seulement cette paranoïa n’empêche pas de vivre ceux qui l’imposent ou l’habitent, seulement nous qui la subissons, et chez nous elle nous est infligée comme sécurité, alors pour en être sûr, tout fait peur, pas seulement les souris ou les loups mais les punaises, les maladies, les tchétchènes, les complotistes, les ennemis de la République..., mais pas les dirigeants, pas les vaccins, pas la chimie, pas les murs, pas les barreaux aux fenêtres, pas les trousseaux de clés pour rentrer chez soi, ici, chez nous en France !
Et pour finir sur une note éminemment triste, quand Israël aura transformé en ruine la bande de Gaza, jeté sa population… où ? Il est fort probable que tôt ou tard il reçoive en écho la pareille. Parce que le rapport de forces aujourd’hui n’est plus en la faveur de l’empire, sa domination n’aura été que contrainte, guerres et violences, mensonges, pillages et exploitations de toutes sortes ; le monde entier se rebiffe, et si c’est pas demain, c’est bientôt qu’Israël vivra son suicide, tel que le décrivait Noam Chomsky.
Israël sera rayé de la carte, il suffit de regarder aujourd’hui le déport des forces dans le monde. Israël, ce fusible occidental en monde musulman, juste avant l’écroulement de l’empire ; l’Europe est déjà mourante et à faire le désert partout on finit par mourir aussi.
En attendant, des centaines de milliers de survivants gazaouis partiront de chez eux, chez eux.. un enfer depuis des lustres, laissant leurs morts ensevelis sous les ruines des bombes des civilisés. Ils quitteront l’espoir de pouvoir y vivre un jour, ils quitteront l’humiliation perpétuelle, le danger, la violence, l’injustice, l’incompréhensible… pour un ailleurs qu’on ne peut se figurer.
Mais sans regret de ne s’être pas laissés soumettre.
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