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Accueil du site > Tribune Libre > Identité nationale : ce qu’elle est et comment elle est actuellement (...)

Identité nationale : ce qu’elle est et comment elle est actuellement bafouée

Besson souhaite initier un débat sur l’Identité Nationale. Bonne idée, parlons-en ! Je vais commencer par expliquer ce qu’elle me semble être, puis en quoi elle est bafouée par le comportement politique de la gouvernance Sarkozy. J’en conclurai qu’ils n’ont aucune leçon à donner en terme d’identité nationale. Examinons les faits. 

        Evocation du remplacement historique du pensum éclésiastique par les valeurs de la République (Frontispice de l’église Saint Pancrace, Var)

Je pense prendre peu de risque en définissant l’identité nationale française par les notions bien connues (mais hélas pas toujours respectées en politique, on va le voir) de : 

                   République, Démocratie, Liberté, Egalité et Fraternité. 

En effet, une bonne part des Français devraient se retrouver dans cette définition. 

Pour chacune de ces 5 valeurs, je présente ci-après trois constatations concrètes (parmi d’autres), qui montrent le mépris de la gouvernance actuelle vis-à-vis de l’identité nationale telle que définie ci-dessus.

République

La méritocratie est républicaine, pas le piston de la naissance, et le Président devrait donner l’exemple. 

La parole politique ne devrait pas être utilisée comme un moyen d’influer sur le comportement de ceux qui écoutent, mais de dire des choses vraies et en cohérence avec de futurs actes.

La « res publica » (« chose publique ») est communément associée à un bien commun à préserver. Au lieu de cela le bien commun est jeté à tous vents : services publics sans moyens cohérents, train de vie des puissants qui voyagent et qui se réunissent dans un faste royal à 5000 euros par tête, etc.

Démocratie

Les médias devraient être plus libres, pluralistes (jeu de mot involontaire, juré), au lieu de cet alignement quasi-militaire sur les intérêts politico-financiers qui les dirigent. Ces intérêts sont à la presse ce que l’oxydation est au fer : une calamité sur le moyen et long terme. Il faudra un jour le reconnaître.

Les sondages sont devenus des instruments d’influence, pas du tout rigoureux et manipulatoires. Sans publication des résultats bruts leur valeur ne vaut guère plus que celui de Madame Soleil, pourtant les médias les boivent comme paroles d’évangile. Vous avez dit bizarre ?

L’assemblée nationale ne devrait plus être seulement un faire-valoir du gouvernement, les députés ne sont pas des grouillots. La politique étrangère devrait absolument être discutée au Parlement, pour l’instant c’est le fait du Président, ce qui entraîne cet entrisme si prononcé de la part de pays "amis" (ex : programmes de sélection des élites américain, dîners communautaires tels ceux du CRIF, ...) dans les hautes sphères des principaux partis politiques.

Liberté

Il ne devrait pas y avoir de projets de création officielle de fichiers basés sur des procès d’intention (on vous mets sur un fichier car c’est préventif).

On devrait être libres de penser, d’avoir un avis, de douter, d’émettre une réflexion, sans se faire traiter d’un des qualificatifs diabolisateurs à la mode dans les salons : loups sauvages, lyncheurs, lapideurs, adeptes du pilori, etc.

Il ne devrait pas y avoir de projet de filtrage d’internet qui soit déconnecté de la justice (filtrage qu’ils souhaitent privatiser bien sûr).

Egalité

La fiscalité se doit d’être juste envers les différentes catégories de contribuables : le bouclier fiscal, en particulier, n’est pas juste.

Les primes au travail devraient être moins injustes : primes énormes aux banquiers, primes aux patrons même ayant des résultats calamiteux, etc.

La justice devrait être la même pour tous, or, au gouvernement certains ne sont pas d’accord (cf les soucis judiciaires de Polanski).

Fraternité

Le communautarisme, religieux et non religieux, encouragé par le Président-Chah de France, est une source de division des Français et encourage le racisme.

La fraternité passe par la mutualisation de certaines ressources dans des services publics, lesquels sont abîmés (santé...) ou en instance de démantèlement (la Poste...).

La fraternité c’est aussi de s’occuper de la pauvreté et de la précarité, au lieu de s’occuper de rétro-commissions pour financer son parti (enfin il paraît que c’est fini, maintenant ils sont rétribués légalement, ce qui leur permet d’étouffer dans l’oeuf d’éventuelles alternatives politiques neuves, telles que Newropeans).

Résultat calamiteux, que l’on peut symboliser par...

Conclusion

Il semblerait que depuis quelques temps tout retombe sur les gencives de la ligne politique présidentielle, dès qu’elle bouge un petit doigt. Mais la faute à qui ?

Le débat sur l’identité nationale est la dernière carte en date (si bien rodée naguère, avec l’aide de TF1 et France 2) pour tenter d’endiguer le fossé qui se creuse entre la population française et cette gouvernance. 

Et bien, même cet argument béton de la Sarkozye est une arme à double tranchant. Attention à bien le manier ! Hélas pour eux, les banlieues (prétexte type dont s’est si hypocritement servi Chirac) sont plutôt calmes, ils vont avoir du mal à les instrumentaliser en ce moment.

Allez, le sujet s’y prête... Vive la France !

Vive la France promouvant les vraies valeurs de l’identité nationale : celles de liberté, d’égalité et de fraternité, dans le système démocratique de la République.

Pas celles d’une identité nationale basée sur la peur de la banlieue, sur la division des Français, et que l’UMP semble-t-il cherche encore une fois à nous fourguer. Mais les plaisanteries le meilleures sont les plus courtes : il arrive un moment où çà n’est plus drôle.

 


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30 réactions à cet article    


  • savouret 3 novembre 2009 21:41

    article interessant.il est évident que le débat que veut susciter le gouvernement sur l’identité nationale est empreint d ’arrières pensées électorales.il reste donc à espèrer que nos concitoyens s ’en rendront compte et qu’ils ne plébisciteront pas ce débat susceptible de générer des amalgames malsains .

    toutefois, il semble malheureusement qu’une majorité de l’opinion y soit favorable pour l’instant, car il s ’agit d ’un thème qui demeure prégnant dans les mentalités collectives, à fortiori en raison de la défiance croissante et compréhensible à l’égard de la mondialisation.

    Reste à savoir si la conception de « l’identité nationale » qui prévaut aujourd’hui est celle véhiculée par l’extreme droite ou une partie de la droite, ou bien si elle s ’est transformée et a intériorisé la contribution des populations extraeuropéennes à la définition de notre culture commune pour employer une expression moins connotée politiquement

    sinon, je suis relativement d ’accord avec vous sur les cinq piliers constitutifs de « l’identité nationale francaise » ainsi qu’avec votre analyse sur les remises en cause de ceux ci résultant de la politique mise en oeuvre sous l’impulsion de sarko.

    en ce qui concerne votre conclusion, j ’avouerai en revanche que je suis un peu plus perplexe quant à vore point de vue, car le contexte social est très délètère, et les jeunes des banlieues patissent encore plus que les autres de la flambée du chomage, donc rien n ’exclut qu’il y ait des émeutes ou du moins des incidents significatifs d ’ici la fin de l’année , ce qui serait bien sur instrumentalisé par le gouvernement .


    • joelim joelim 3 novembre 2009 22:16

      Merci de votre commentaire. Oui, les jeunes de banlieues pourraient recommencer, c’est le seul espoir de Sarko d’ailleurs. 

      Les arguments que je présente seraient une façon pour la gauche de contrer Sarkozy sur son propre terrain. Malheureusement le passif internationaliste de la gauche fait qu’elle est révulsée par le symbole de l’identité française, d’autant plus que l’extrême-droite a été longtemps la seule sur ce créneau.

      Pourtant il est clair que Sarkozy bafoue les principes de l’identité française, représentée par les idéaux de la révolution tels que je les ai développés par rapport à l’actualité. 

      Si la gauche ne défend pas ces principes elle sera aussi responsable du délitement de la France que la droite. Il ne restera plus qu’à voter pour des partis entièrement nouveaux qui comprendront les véritables enjeux. Et je ne parle pas de l’extrême droite (ou gauche).

    • HELIOS HELIOS 3 novembre 2009 23:49

      Bonsoir...
      Dommage que vous confondiez « democratie » et « état de droit ».

      La une république n’est pas au sens propre une democratie. Elle ne l’est que lorsque elle est « parlementaire ».

      Une république par contre est une état de droit, si la justice est clairement déparé du pouvoir executif, ce qui n’est pas non plus evident

      Donc, on peut considerer la France comme une république et un état de droit puisque le peuple gouverne a travers ses representants elus directement et puisuqe la justice est « independante.

      Nous voyons neanmoins combien il est difficile d’atteindre l’ideal que nous esperons. Les diverses manipulations liées aux abus de pouvoir, toujours legitimes techniquement mais immoraux mais surtout, les acteurs economiques qui viennent profiter de la faiblesse des hommes pour tordre un systeme toujours fragile.


      L’identité Française, c’est un sujet »bateau", mais il n’est plus facile du tout de s’exprimer.
      Profiter de lois recentes votées genereusement perturbe gravement les choix. Il est interdit par exemple de parler d’ethine, de culture extra europeennes autrement que pour dire qu’elles sont enrichissantes.... je vous laisse imaginer la suite.


      Peut etre aurait il été plus simple de provoquer un debat en demandant CE QUE N’EST PAS l’identité française ?

      Bonne nuit


      • joelim joelim 4 novembre 2009 00:22

        Dommage que vous confondiez « democratie » et « état de droit ».
        Une république n’est pas au sens propre une democratie.

        Je ne crois pas confondre ; si la république sous-entendait la démocratie ou l’inverse, il ne serait pas nécessaire de mentionner explicitement ces deux principes pour définir l’identité française. Cette dernière est un agrégat de ces deux notions. Et les trois autres valeurs (liberté, égalité, fraternité) découlent naturellement de la première.

        Bonne nuit à vous aussi.

      • joelim joelim 4 novembre 2009 00:15

        Bien sûr l’immigration n’est qu’un aspect annexe de la problématique de l’identité française (ou nationale, je ne fais pas de distinction) telle que définie ci-dessus : république, la démocratie, la liberté, l’égalité et la fraternité (ou la mort... fût la fin de phrase initiale). 

        Je n’ai pas abordé le thème de l’immigration mais on peut en parler : pour moi tout Français partage cette identité française (il y contribue même), qu’il soit immigré ou pas. Une conséquence est que je suis contre les doubles-nationalités (sauf bien sûr pour les mineurs). 

        Sinon, qui ne regarde que le titre et les photos de mon article risque de croire qu’il s’agit d’un pamphlet d’extrême droite (faut dire que les illustrations : église, drapeau français... C’est un peu de la provoque - involontaire -). Bien sûr le contenu n’a rien à voir avec les idées du FN, il suffit de lire. 

        Seulement, mon article paraîtra « identitaire tendance louche » à certains, qu’ils l’aient parcouru ou pas. Et à mon avis cela révèle le problème de fond, qui est que la gauche française (militante) n’est pas prête à accepter que l’identité française soit bonne à quoi que ce soit, en l’occurrence à défendre et préserver l’avenir des Français dans leur ensemble. Une paille !

        Et donc, le FN serait-il un parti qui empêche la gauche de comprendre l’importance de l’identité française républicaine ? Non. Je crois plutôt que c’est la gauche qui ne veut pas regarder les choses en face. L’internationalisme de sa démarche est en train de la tuer.

        • joelim joelim 4 novembre 2009 00:51

          Quelqu’un qui partage mes vues - sur la possibilité de retourner le débat sur l’identité dans la tronche de l’envoyeur - : 


          Pourquoi ne pas faire çà ? Parce que dogme d’airain il y a : chez les bien-pensants de gôche on préfèrerait crever plutôt que de reconnaître l’utilité de la notion d’Etat-nation. 

          Celle-ci est réservée à l’extrême-droite. Pas touche çà peut salir ! Ils font partie de la trahison des élites.

          • Bardamu 4 novembre 2009 09:08

            Excellent article !

            Désormais, toutes le notions dont le « moderne » se prévaut sont par avance galvaudées.
            On détruit, puis on montre à tous les ruines, en prétendant qu’il s’agit-là de nouveaux édifices.
            La novlangue moderniste est « oxymorique », chaque mot enfermant son contraire.
            Si on vous dit « identité » donc, c’est qu’elle n’existe déjà plus.

            Rappelez-vous, ne vous a-t-on pas parlé de « communication », quand chaque jour les êtres s’éloignaient de plus en plus les uns des autres !
            De « différence », et de son « droit à y accéder », quand tout est uniformisé, indifférencié, à l’identique !
            De « sexualité libérée », quand l’exhibition vient en lieu et place de l’érotisme et que le sex toy assure le passage du sex-appeal au sexe à piles !

            Alors, oui !... l’identité nationale, à ce tarif, nul doute qu’ils peuvent l’agiter aux yeux des gogos tel un hochet consensuel, quand dans le même temps elle gît par six pieds sous terre !
            Remarquez, toutes les impostures sont aujourd’hui possibles : Begbeider, l’écrivassier au nez cocaïné, vient bien d’avoir un prix littéraire !


            • werther_original werther_original 4 novembre 2009 12:28

              Bien bien bardamu. Je voulais dire la même chose que vous mais vous avez été plus rapide.

              +100


            • joelim joelim 4 novembre 2009 15:06

              Merci Bardamu. Ta synthèse est effectivement très juste.

              Il s’agit d’attaques sur le sens premier des mots. Les médias sont pleinement impliqués dans le processus.

              Pour certains mots, le travail de sape est si ancien que le sens en a été complètement inversé. Je veux dire, le sens tel qu’utilisé par les médias aux ordres. Le sens réel, connu des Français, doit être réaffirmé (sur les médias citoyens, où cela serait-il possible ailleurs ?). C’est le but de cet article.


            • Bardamu 4 novembre 2009 17:37

              Ce n’est pas la première fois que nous sommes d’accord, me semble-t-il !
              Tout n’est pas perdu, donc !... tous ne réfléchissent pas à côté de leurs cerveaux.


            • Bardamu 4 novembre 2009 17:39

              @Joelim :

              Et un peu de sens en ce monde insensé... eh bien, ça ne fait pas de mal !


            • werther_original werther_original 4 novembre 2009 19:37

              Vous êtes optimiste bardamu.

              Nous sommes d’accord , j’en conviens, sur quelques sujets importants. Mais c’est un peu dérisoire.
              Nous formons tous une nébuleuse d’avis contradictoires d’ou pas grand chose ne peut sortir finalement.

              La faiblesse de la démocratie est bien son côté démago et racoleur. Les idées les plus diffusées ne sont pas nécessairement les meilleures.

              En tout cas , bardamu , vous m’êtes très sympatique.


            • Bardamu 5 novembre 2009 00:02

              @Werther :

              Pas vraiment optimiste, mais bien plus joyeux, dirais-je !
              L’optimisme n’est en rien une opinion, mais bien plus un ressenti, une vague sensation à l’égard des réalités du monde... un confort !
              Car la question est là : optimiste, mais vis-à-vis de quoi ?
              Dès lors, me qualifierais-je de réaliste joyeux.
              Mais optimiste, sûrement pas : je laisse cela aux imbéciles, voire aux clients de Carrefour en mal de positif.
              Sinon, en ce qui concerne la sympathie, ce sentiment est par ailleurs partagé.


            • titi titi 4 novembre 2009 12:18

              @l’auteur

              Dans votre définition de l’identité francaise, le mot « France » n’apparait pas.

              Je pense qu’il est impossible de faire l’impasse dessus, alors même que vous associez un « régime »...


              • joelim joelim 4 novembre 2009 14:01

                J’ai écrit 7 fois « Identité nationale » j’aurais fort bien pu écrire « Identité française ». Dans le contexte, je trouve que c’est synonyme. Et puis, définir l’identité française par la notion de « France » serait un peu tautologique, ne serait-il pas ?

                Sinon je n’utilise pas le mot « régime », je ne comprends donc pas le sens de votre deuxième remarque. Cordialement.


              • titi titi 4 novembre 2009 15:52

                Pour le régime :
                Dans votre article vous associez la « République » à l’identité francaise. Or la république ce n’est qu’un régime. La France a existé sans la république.
                L’identité Francaise telle que vous la définissez devrait donc se couper de cet héritage ?
                Pensez vous que les héritiers du Comte de Paris ne se sentent pas francais ? je doute pourtant qu’ils adhèrent à la République !!!


                Pour la tautologie :
                Dans l’ancien régime on faisait coincider la naissance de la France à l’année 987 date d’accession au pouvoir des Capétiens : ainsi la France et ses rois étaient inséparables. France = Capets.
                L’église, elle, aurait tendance à parler « de fille ainée de l’Eglise » en faisant coincider la naissance de la France à 499, baptème de Clovis : ainsi la France et la Chretienté seraient inséparables. France = Chrétienté 

                Dans votre article vous définissez l’identité francaise selon des valeurs du XVIIIè... non plus exactement selon VOS valeurs.
                Se faisant vous ne faites rien de plus que ce que les Capets, et le clergé a fait avant vous : vous manipulez les faits pour arriver à une définition qui vous plait : VOTRE définition.


              • joelim joelim 4 novembre 2009 16:42

                Que çà vous plaise ou non, la France est une République. Cela est un paramètre si important que cela fait partie de l’identité française.

                Si la France devenait une monarchie constitutionnelle (je ne vois pas comment mais bon), nul doute que cela ferait aussi partie prenante de l’identité française.

                En effet, celle-ci n’est pas figée : l’identité nationale du XVIIème siècle n’est pas la même que celle du XXème siècle.

                Dans votre article vous définissez l’identité francaise selon des valeurs du XVIIIè... non plus exactement selon VOS valeurs.

                Les valeurs de la République et de la démocratie sont les valeurs de la France contemporaine. Quoiqu’avec Sarkozy on se demande où on va. Mais ce n’est ni lui ni personne qui obligera les Français à renoncer à leurs valeurs.


              • werther_original werther_original 4 novembre 2009 12:45

                Blackwater.

                vous avez un sale logo , vous nous faites un cours sur les ravages de l’islam , vous allez vous faire massacrer.

                C’est dommage de chercher le baton quand votre premier paragraphe a cerné le fond du problème. Cependant , vous l’exprimez très mal.

                La question réduite à sa plus simple expression est la suivante :

                Qui est le législateur suprème pour les musulmans. Est-ce allah ou est-ce la république ?


              • werther_original werther_original 4 novembre 2009 12:49

                Je rajoute par contre que je n’adhere pas du tout à votre vision de destruction des pays par l"islam.

                Il suffit de lire un peu pour s’apercevoir que l’ancienne Perse a été un berceau scientifique (je ne me souviens plus des dates)


              • Armog 4 novembre 2009 16:18

                Comme vous dites : l’ancienne perse.... On voit ce qu’elle est devenue depuis le départ du shah...

                La brillante culture date du 11eme siècle !! Depuis, elle n’a fait que s’enfoncer dans les ténèbres (islamisme, fondamentalisme..).

                On ne parle plus de l’islam que par ses faits : terrorisme, esclavagisme,guerre. A part dans les pays d’amérique du sud (et en chine ...) , il n’y a pas un conflit ou l’on ne trouve pas des islamistes (voire des musulmans non modérés).

                Mais je m’égare car ce n’est pas le sujet ici.


              • joelim joelim 4 novembre 2009 14:28

                Qui est le législateur suprème pour les musulmans. Est-ce allah ou est-ce la république ?

                Bien évidemment cela dépend des musulmans. Est-ce que beaucoup (ou peu) de musulmans vivant en France sont républicains , au sens original du mot (et pas au sens Bushiste...") ?

                Il faudrait le leur demander. Si un sondage fiable était possible cela serait intéressant. A mon avis, peut-être sont-ils un peu moins républicains que les autres, évidemment à cause de la religion qui est plus jeune et plus prégnante. Mais parmi les catholiques, les israëlites, je pense probable qu’on trouverai un ratio de républicains pas si éloigné. Mais c’est une assertion non vérifiable évidemment...

                Je n’ai pas abordé la notion de laïcité (à part de façon allusive dans la 1ère photo) et effectivement celle-ci est importante, et une certaine éducation à la laïcité serait utile, notamment - mais pas seulement - chez les musulmans.

                En parlant de laïcité, ne pas oublier la liberté de culte. Mais utiliser sa religion comme moyen de combat politique est effectivement très malsain, dommage que certains (musulmans, et aussi israëlites reconnaissons-le) s’investissent dans cette impasse dangereuse.

                J’ajouterais qu’à mon avis les religions (au sens organisations de cultes) dénient le sens de dieu ; seule la spiritualité personnelle élève l’homme.


                • joelim joelim 4 novembre 2009 15:16

                  Nicolas Sarkozy rappelle aux ministres leur devoir de solidarité (L’Express, aujourd’hui).

                  ET LA SOLIDARITE NATIONALE, QUAND EST-CE QUE VOUS ABORDEREZ LE SUJET SINON JAMAIS ?

                  Ce que Sarkozy nomme solidarité est en fait de la connivence ! Encore un exemple de gauchissement du sens des mots...


                  • Annie 4 novembre 2009 15:21

                    Je me trompe peut-être, mais ces principes qui feraient la spécificité de l’identité nationale me semblent partagés par de nombreux autres pays ; ils n’ont peut-être pas inscrit l’égalité et la fraternité aux frontons de leurs établissements publics, mais les pratiquent bien souvent mieux que nous. Telle qu’elle est posée, la question de l’identité nationale ne porte pas sur la recherche de points communs et unificateurs, mais au contraire, sur l’identification de ce qui nous sépare des autres « identités ». Dans la question est déjà contenue la réponse. C’est pour cela qu’il s’agit d’un débat qu’il faut refuser.


                    • joelim joelim 4 novembre 2009 15:56

                      Pour ma part, l’identité nationale est synonyme d’identité citoyenne, et il ne faut surtout pas la définir en opposition avec quoi que ce soit.

                      Au contraire, que d’autres pays la partagent (à divers degrés) - et en cela ta remarque, Annie, est fort juste -, ne peut être qu’un motif de satisfaction.

                      En bref : l’identité n’est pas ce qui nous distingue de l’autre (l’« alien » de notre attavisme paranoïaque, bien que je ne nie pas que notre identité soit attaquée de plusieurs côtés) mais ce qui nous rassemble, hommes et femmes de bonne volonté.


                    • joelim joelim 4 novembre 2009 16:47

                      Je ne connaissais pas le smiley « clown »...

                      Non, le partage de certains aspects d’une identité nationale avec d’autres nationalités n’est pas l’uniformité. Sauf à considérer que les principes de liberté et de laïcité, pour ne prendre que ceux-là, font la « promotion de l’uniformité ».


                    • frédéric lyon 4 novembre 2009 16:17

                      La France est une République démocratique et laïque. Voilà comment on pourrait définir notre pays, s’il s’agissait de le définir en aussi peu de mot que possible.


                      Etre français c’est donc être le citoyen d’une République démocratique et laïque, (en mettant les royaliste et les intégristes chrétiens de côté, car ils ne créent pas de désordre public), en acceptant toutes les imperfections de la République et en espérant un monde meilleur !

                      Il me semble inévitable que les principes qui fondent cette République soient rappelés avec vigueur aujourd’hui et que ce débat sur l’identité française ait lieu. 

                      D’ailleurs si on parvenait à l’étouffer, il renaitrait demain, au prochain incident violent, d’une manière encore plus aiguisée Or, tout le monde sait bien que ce prochain incident violent aura bien lieu tôt ou tard. Ils ne vont pas cesser demain comme par enchantement ! 

                      Donc il vaut mieux traiter ce débat à froid, plutôt que d’être obligé de le traiter à chaud, cela évitera peut-être que le sang ne coule dans les rues.

                      Maintenant, il semble aussi assez vraisemblable que la conclusion de ce débat sera qu’il a des idéologies qui sont incompatibles avec cette identité française. Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt !

                      • joelim joelim 4 novembre 2009 16:56

                        Frederic Lyon, je suis 100% d’accord avec vous sur :

                        La France est une République démocratique et laïque. Voilà comment on pourrait définir notre pays, s’il s’agissait de le définir en aussi peu de mot que possible.

                        Etre français c’est donc être le citoyen d’une République démocratique et laïque, (en mettant les royaliste et les intégristes chrétiens de côté, car ils ne créent pas de désordre public), en acceptant toutes les imperfections de la République et en espérant un monde meilleur !

                        Pour le reste, je comprends vos craintes, et effectivement il faut préserver la République contre l’« idéologie islamiste », seulement je pense que beaucoup moins de musulmans qu’on pense sont impliqués dans cette voie anti-laïque. Et j’aimerais que les musulmans en France montrent qu’ils sont sensibles aux valeurs de la République, en s’exprimant sur ce sujet. Je n’ai presque aucun doute que beaucoup le soient.

                      • joelim joelim 4 novembre 2009 17:07

                        La liberté, l’égalité et la fraternité ont beau être des concepts abstraits, ils sont fondamentaux car se déclinent en une multitude d’aspects concrets de notre vie quotidienne (ex : les points présentés dans l’article).

                        Quant à la culture, je pense qu’elle est beaucoup trop malléable pour être incluse dans l’identité française : est-ce que ne pas aimer le fromage, par exemple, est s’exclure sur cet aspect de l’identité française ? Bien sûr que non.

                        Autre exemple : la culture du sud de la France diffère de la culture du Nord, et je ne parle pas des DOM-TOMs. Qu’est-ce qui réunit tout ce joli monde (qu’on appelle « Français ») ? Non pas le béret et la baguette, mais les éléments beaucoup plus fondamentaux qui sont les bases de la République (et de la démocratie).

                        La devise « Liberté, Egalité, Fraternité » est également celle de la République..

                        Certes. Je ne l’ai pas mentionné dans l’article, cela me semblant trop évident. Mais ces 3 valeurs sont si importantes (je vous le rappelle, inscrites sur les pièces de monnaie, anciennes d’accord) que je pense utile de les décliner au même niveau que la notion de République, considérée comme une valeur plus générale (et pas spécifique à la France). Mais je suis d’accord que cette dernière, du moins au sens français du terme, inclut nécessairement les 3 premières.

                        L’argument sur Haïti m’est incompréhensible : faut-il rejeter des valeurs saines sous prétexte qu’elle soient réutilisées ou même instrumentalisées par d’autres pays ? J’espère que vous plaisantez !


                      • Jason Jason 4 novembre 2009 16:38

                        Non, non, vous n’y êtes pas du tout. Le petit Besson, il va falloir qu’il planche durement pour trouver le cliché final qu’il rêve d’afficher au fronton des salles de réunion d’un nouveau parti : celui des chasseurs, sans doute. « Le chasseur français ». Là, pas d’équivoque.

                        Est-ce que les partis de gauche pure vont ressortir que « le prolétaire n’a pas de patrie » ? Ou d’autres encore, parodiant Montesquieu : « Monsieur est français ? Comment peut-on être français ? »

                        Car du vase de Soissons en passant par Jeanne d’Arc, la ligne bleue des Vosges et le « Je vous ai compris », le catalogue est imense.
                        Les choix sont multiples. Pensez donc, depuis les Gaulois jusqu’à nos jours, la sélection va être très difficile.

                        Non, il va falloir qu’il bosse. Car, comme le disait Oscar Wilde : « L’ignorance est le fruit d’une longue étude ».

                        Toute cette histoire est d’un grotesque achevé. Rions-en... Et attendons la fin.


                        • joelim joelim 4 novembre 2009 17:11

                          Effectivement, on va bien rire jusqu’en février. Il est facile d’imaginer à l’avance la réthorique grotesque qu’ils vont tenter de nous vendre. A mon avis çà va être du genre : travail, famille, patrie. Et bien sûr, sus à l’immigré (recouvrant ainsi la juste limitation de l’immigration que même les immigrés intégrés appellent généralement de leurs voeux).

                          Déjà pour la valeur Famille, Sarko donne parfaitement l’exemple avec son fils... Pour les autres (chômage, alignement pro-Bush), çà rame un peu...

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