Ce gars, cet homme, a travaillé avec Charles Pasqua en 1999. C’est vrai qu’en ce moment, ce n’est pas une référence.
Ensuite, pour vous éviter une litanie, le 14 octobre 2005, il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2007. Mais, là, il se prend un râteau.
Le 16 mars 2007, il renonce à se présenter à l’élection présidentielle, faute d’avoir pu rassembler les 500 signatures d’élus nécessaires.
Et oui, les politiques ont des consignes.
Donc, le voila absent des primaires de l’UMP. Dommage, nous n’aurons pas le choc d’un Nicolas contre Nicolas. Car c’est de Monsieur Dupont-Aignan dont je vous parle.
Attention, ce n’est pas une plaidoirie pour un homme ou un parti. A une certaine époque, pour moi, Dupont avec un T ou un D, c’était les héros de Tintin, ou une marque de briquet Bling-Bling (Déjà).
Dans les solutions pour sortir le pays de la banqueroute, j’étudie toutes les solutions. Droite ou Gauche, je m’en fous. Une fois en place, c’est l’homme qui manœuvre, pas le parti !
Son parti qu’il a crée en 2007 (Debout la République) présente en juin 2009 des listes dans toute la France aux élections européennes. Le député gaulliste est lui-même troisième sur la liste DLR de la circonscription d’Île-de-France. Dans des conditions difficiles et malgré une abstention massive de l’électorat, il va recueillir plus de 310.000 voix. Atteignant un résultat de 2,5% dans trois des sept grandes circonscriptions où il était présent.
Le 4 juin, dans l’émission « A vous de juger » d’Arlette Chabot, il était où le gars ? Zappé de la liste des invités. Mais, bof, vu le débat…..
Les partis politiques ont une pudeur de pucelle. Je ne connais pas le nombre de ses adhérents. Mais je me demande ce qui justifie l’omerta sur ce parti ? Un sondage d’Opinion-Way ?
Bref, les résultats n’étant suffisant pour être remboursé de ses frais, il rame. Pour représenter des Français, le nerf c’est l’argent. Par chance, ce n’est plus le cas pour voter. Laissons les partis s’exprimer, c’est la base de la démocratie. Ensuite, à nous de juger de la cohérence de leurs propos.
Debout la République me fait toujours penser au baptême des officiers :
« A genou les hommes, debout les Officiers ! »