Il était une fois... le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?
Les gogos de la gogauche bienpensante qui se croient « revenus » en 1936 pensent avoir « remporté une victoire sur le fascisme » : une « victoire » d’opérette dans un prétendu « remake » qui n’est qu’une bouffonnerie appuyée sur la démagogie et le communautarisme, soit la même démarche que celle des supposés « fascistes » qu’ils prétendent combattre…
L’imagerie médiatique d’une prétendue « menace fasciste » a suffisamment bien fonctionné pour barrer la route à l’un des trois « blocs », mais le rapport avec l’idéologie "fasciste" et/ou "antifasciste" là dedans n’est que de la poudre aux yeux pour masquer cette réalité pourtant évidente que l’on a affaire à trois « blocs » de Kollaboration de classe atlantistes et banco-centralistes…
L’hégémonie dans la soumission de ces trois blocs aux forces économiques banco-centralistes est la véritable nouvelle "peste brune" contre laquelle il est désormais réellement nécessaire d’unir les travailleurs et tout le peuple de France, sans distinction de type ethnique ou communautaire.
Pour reprendre notre indépendance économique, et politique, par voie de conséquences, il faut donc une volonté énergique de s’en donner les moyens.
Maîtriser notre économie, c’est d’abord et avant tout maîtriser les mouvements de fonds qui la concernent, et en premier lieu, le crédit bancaire. Indépendamment du signe, euro ou autre, le crédit bancaire reste la principale source de création monétaire sur notre territoire. Le maîtriser à l’échelle nationale, c’est déjà arracher notre économie des griffes de l’UE et de la Banque Centrale Européenne, ainsi que de son « antenne » abusivement dite Banque de France, qui n’appartient plus que pour la forme à l’Etat républicain français.
A la Libération, après la lutte contre le fascisme (le vrai… !), et également face aux tentatives de mainmise US (AMGOT) sur notre économie, le Général De Gaulle avait donc entrepris de réformer notre système bancaire et de créer le Conseil National du Crédit afin de piloter la politique économique de reconstruction de la France, et en premier lieu, le crédit, et donc la création monétaire qui lui était nécessaire, en fonction des besoins réels de la société, suite aux ravages de la guerre.
Moins spectaculaires, à priori, que ceux de la guerre, les ravages économiques de la macronie n’en sont pas moins à l’origine de la situation ubuesque dans laquelle se trouve le pays au lendemain des législatives décidées par M. Macron pour tenter de dissimuler l’étendue de son échec à tous points de vue, sauf de celui de l’intérêt des banco-centralistes…
Face à cet échec et à cette destruction économique du pays aucun des trois blocs, et notamment pas le macronien, évidemment, ne présente la moindre solution crédible pour en sortir et le relever, tout en lui redonnant, au passage, mais c’est en fait la condition sine qua non, son indépendance vis-à-vis des forces atlantistes et banco-centralistes mondialisées.
Avec le départ du Général De Gaulle en 1946, la IVe République était entrée pour une douzaine d’années dans le « régime des partis », c’est-à-dire de l’instabilité permanente et de la soumission à l’atlantisme, déjà.
Le CNC, lui, s’est peu à peu perdu dans les sables de la bureaucratie. Néanmoins ses débuts ont efficacement contribué à la reconstruction du pays. En 1951 Pierre BESSE (*) tentait donc d’en tirer en quelque sorte un premier bilan, n’hésitant pas à pointer également ses faiblesses.
Avec le recul du temps on comprend bien, également, qu’un tel organisme, pour réellement fonctionner durablement et efficacement, a besoin à la fois d’une représentativité démocratique et de pouvoirs constitutionnels, face auxquels, précisément, le prétendu « droit européen » de la BCE et de l’UE ne peut rien opposer que la complaisance et la lâcheté de ses gauleiters et des kollabos du système, qu’ils soient de gauche, de droite ou du centre (…sans oublier les "extrêmes" !).
En reprenant le contrôle de la vie économique de la France un nouveau CNC lui redonnera son indépendance, et y compris de sa politique monétaire, tout à fait indépendamment du signe, à réadapter éventuellement uniquement en fonction des nécessités et non pas d’une obsession de type « gadget frexiteur ».
Tout le reste n’est que retour aux jeux politiques obscènes de la IVe République et ne peut que contribuer à enfoncer encore un peu plus le pays dans l’abîme où il glisse déjà inexorablement depuis des décennies, et à une vitesse accélérée depuis la macronie, et demain possiblement carrément avec le « turbo » de la « Nouvelle Faillite Programmée » fallacieusement auto-estampillée « populaire ».
Luniterre
(* Sur Ciel de France, docs historiques 1945-1951, vidéo, photos :
Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?
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