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Il existe une solution pour sortir de la spirale infernale de la dette

La dette en général est un problème et comme le chanterait Rita M. les histoires de dette… finissent mal… en général ! Jean-Michel Aphatie ne peut passer un jour sans penser à la dette française. Les gouvernants de la zone euro ne cessent de penser à la dette grecque. Les financiers aussi mais pas pour la même raison. Les europhiles veulent sauver l’euro, les banquiers veulent récupérer leurs sous. Et tout le monde est content, après les dernières opérations autour d’une table.

La dette n’est pas une malédiction pour tous. Les épargnants et les banquiers se nourrissent des dettes publiques contractées dans le monde entier. Quand on s’endette, on devient un peu l’esclave des créanciers. Pourquoi les pays se sont-ils mis avec tant de docilité sous la dépendance des banques ? Aux amnésiques, je rappellerai comment Abraham Lincoln, agacé de devoir emprunter à des taux exorbitants de l’argent pour financer la guerre de Sécession, décida de contourner les banquiers en créant de la monnaie. En 2010, l’Europe endettée est dans une situation de dépendance face aux banques et chaque année verra s’accroître la pauvreté car par le mécanisme de la dette, les créanciers déjà riches s’enrichissent et les débiteurs s’appauvrissent, contribuables, la plupart travailleurs, aux revenus en constante baisse, excepté ceux qui sont protégés de la crise. Proposition : pourquoi les Etats européens ne font-ils pas comme Lincoln, créant de la monnaie pour faire la « guerre » à la pauvreté ? Suggestion de réponse : les élites ne se soucient pas de la pauvreté, tant qu’elle vit sa vie dans les ghettos et ne se répand pas dans la rue pour y mener une insurrection préjudiciable au système et donc, au dispositif assurant la poursuite des affaires.

Qui se soucie alors de la pauvreté ? Les citoyens ? Ils sont habitués. 30 ans déjà, les TUC, les CES, le RMI, qui se souvient ? L’amnésie contemporaine affecte autant le souvenir du passé que la mémoire de l’avenir. Le citoyen ne sait plus qu’il a le pouvoir d’élire des gouvernants pour accomplir un dessein commun. Encore faudrait-il que le citoyen se soucie des autres et notamment de la pauvreté. Que demande l’individu contemporain sinon qu’on défende ses intérêts, peu importe l’état global de la société. Un historien s’est interrogé sur la docilité avec laquelle les classes moyennes et bourgeoises ont laissé faire le génocide juif en 1940. Il a trouvé un élément de réponse. Le régime nazi s’occupait de subvenir aux besoins matériels des gens de bonne classe et ces derniers n’en demandaient pas plus. Ils ont pratiqué le déni. A la limite, on peut leur accorder de ne pas avoir été bien informés. En 2010, l’information est accessible. Sans doute y a-t-il trop d’information pour que les citoyens captent ce qui est essentiel. Et puis, comme le souligne Zygmunt Bauman dans son dernier chapitre de la société assiégée, nous sommes tous devenus spectateurs. Traduction, nous n’agissons plus. Et j’ajouterai, nous ne pensons plus. Car penser, c’est déjà agir. Un déni généralisé se dessine. Nous constatons la pauvreté mais nous nous trouvons des excuses. C’est le système, c’est la crise. Les plus malléables sont les cibles des politiciens sans vergogne, n’hésitant pas à désigner, que ce soit en Angleterre, en Allemagne, Autriche, Italie ou France, des boucs émissaires. Bref, le résultat, c’est que s’il existe une solution pour limiter les dégâts et même redonner un peu d’espoir dans l’avenir du vivre ensemble, eh bien cette solution ne sera pas examinée. Réfléchir, cela demande un effort et une lucidité. C’est plus facile de pratiquer le déni, l’attentisme et la docte désinvolture consistant à gémir contre les méchants désignés, les coupables montrés dans les médias et se contenter des préposés à l’analyse altermondialiste dont le salut est dans d’improbables taxes.

La dette et les déficits budgétaires sont le fait des Etats. Ce sont eux qui ont endetté les contribuables, en dépensant sur la base d’une croyance en une croissance pourtant mal assurée, singeant en ce sens les propriétaires crédules ou escroqués avec les subprimes, qui se sont endettés, croyant être certains de rembourser, en misant sur une bulle censée apprécier leur logement au moment de la revente.

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Un plan monétaire pour sortir de l’impasse de la dette et des déficits, est-ce possible ? Oui, mais deux conditions doivent être respectées. D’abord le volume financier mis en jeu. Il doit être de grande envergure. Disons entre cinq et dix pour cent du PIB européen. Soit, pour fixer les idées, 750 à 1500 milliards d’euros. Deuxième condition, ce plan doit viser la réduction des inégalités sociales et suppose que les gens fassent preuve d’un sentiment de générosité à l’égard d’autrui. Les principaux obstacles à la résorption de la crise ne sont pas économiques mais psychologiques. Les rigidités finissent mal… en général !

Le principe, c’est de contourner les banques. Autrement dit, ne plus demander des crédits et ne pas s’embarquer dans des mesures de régulation ou bien une fiscalité bien improbable tant la globalisation a fait qu’on ne sait plus qui est propriétaire des capitaux. Alors, l’idée, c’est de créditer la BCE d’une quantité de monnaie destinée à rééquilibrer les solvabilités par un mécanisme que je soumets aux analystes. Une éventualité serait de rembourser les créanciers par anticipation. Mais cela ne ferait qu’entretenir le différentiel de solvabilité entre les riches et les pauvres. L’astuce consiste à créditer mensuellement un compte bancaire spécial que chaque banque, créditée par la BCE, pourra octroyer à un contribuable, personne seule ou couple, avec éventuellement des enfants. Cette allocation doit être calculée proportionnellement au PIB de chaque pays. A vue de nez, le calcul permet d’allouer à un Français ou un Allemand 300 euros supplémentaires, et disons 500 pour un couple. Bien évidemment, cette allocation doit entrer dans le calcul de l’impôt. Ce qui signifie qu’une partie de cette allocation servira directement à renflouer le budget de l’Etat et une autre partie indirectement si on suppose que les gens vont consommer plus, surtout ceux dont les ressources actuelles sont faibles, d’où des entrées de TVA.

Qui dit consommation dit croissance. Et pour ceux qui ont déjà ce qu’il faut, cette épargne pourra servir aux investissements et donc, croissance en perspective. Cela ressemble à un tour de magie. Sauf qu’il n’y a pas de trucage. En supposant qu’on maintienne pendant dix ans ce dispositif, cela pourrait conduire à une croissance qui se fait non pas par les hauts revenus mais par la périphérie et donc, une croissance équitable.

Mais cette solution ne peut marcher que si elle est encadrée par une volonté politique et un nouveau contrat social passé entre les citoyens qui, une fois pour toutes, ont liquidité les illusions de la volonté générale pour opter envers une règle du jeu économique et financier nouvelle. Examinons les conséquences de cette allocation universelle. Les uns penseront que cet afflux de monnaie risque de peser sur l’inflation. Mais plusieurs mécanismes s’opposent à l’inflation. D’abord la BCE qui forcément sera amenée à monter ses taux d’intérêt. Ce qui limitera du reste les opérations spéculatives et autre LBO, et donc, la ponction des financiers sur le système. D’un autre côté, cette allocation permettra de limiter la tension salariale. Et si la sagesse l’emporte, les salariés sauront se passer des deux points d’augmentation annuels représentant 20 euro pour un smicard, ou 40 euros pour un technicien payé 2000 nets, du moment qu’ils engrangent 300 euros d’allocation européenne et pareil pour les autres salariés. L’effet à terme sera un nivelage des revenus. Enfin, la tension sur les prix liée à l’afflux de monnaie sera largement absorbée par la capacité productive du système. Le seul écueil serait la baisse de l’euro et le renchérissement des importations. Mais n’a-t-on pas reproché à l’euro d’être trop haut ?

Au final, inflation limitée, afflux de monnaie dans le système, irrigation de la tierce économie, stabilisation du budget, rentrées fiscales. D’autres leviers pourraient servir à limiter les dépenses et rééquilibrer les comptes publics. Par exemple, jouer d’un mécanisme pour diminuer les retraites les plus élevées en recalculant les montants. Je prends un exemple. Une réduction de dix pour cent. Un retraité touchant 3000 euros de retraite sera amputé de 300 euros qu’il récupèrera sous forme d’allocation. Un retraité touchant 1000 euros perdra 100 euros, d’où une augmentation de 200 euros au final. Allez, on négocie, cinq pour cent et retraites bloquées quelques années si pas trop d’inflation. Tout est à étudier pour réaliser un rééquilibrage équitable, politique salariale incluse. Et puis, une idée en passant, la retraite avec un unique montant pour tous.

Ce plan d’allocation monéthique ne peut que s’imposer et constituer plus qu’une bouée de sauvetage pour les pays de la zone euro et même le Royaume-Uni qui face à la menace d’une rigueur insupportable imposée aux Britanniques, trouvera dans ce dispositif un moyen pour réduire le marasme social. Même chose pour tous ces pays au bord du gouffre, Grèce, Portugal, Espagne. Et puis, cette allocation n’est-elle pas la juste rétribution des Etats européens face aux dettes éthiques dont ils portent la responsabilité, des dettes contractées à l’égard des populations déclassées à cause de la cupidité et de la désinvolture pratiquée à l’égard des marchés mais aussi des dépenses publiques. Le sauvetage de la zone euro est à portée d’homme. Une décision et c’est le navire européen qui pourrait être renfloué. Et puis 300 euros par mois, ça ne se refuse pas quand on est un contribuable de la zone euro ! Et puis merde !

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Maintenant, vous pouvez sortir du rêve. C’était en vérité un tour de magie. Je vous explique le trucage. Je n’ai pas triché dans la partie économique, tout est possible, calculé, réalisable, faisable, une économie plus équitable, une résorption des trop grands écarts de revenus et une réduction de la pauvreté. Le trucage n’est pas économique mais anthropologique. J’ai tout simplement voilé une partie du décor, comme dans un tour de magie où on détourne l’attention. J’ai juste occulté la nature humaine. L’égoïsme, la cupidité, le mal ordinaire si bien analysé comme déni par Zygmunt Bauman, bref, tous ces ingrédients faisant que l’homme, par on ne sait quel décret ontologique, semble voué à et la tragédie. De ce point de vue, 2010 risque de ressembler à 1940.

Notre époque est assez étrange. On pourrait même y lire une sorte de fascination du naufrage. Un nihilisme diffus et généralisé qui ne ressemble pas à celui de l’Allemagne de Guillaume II puis de Weimar, ce nihilisme dont Leo Strauss nous dit qu’il est la volonté de détruire les valeurs matérialistes de la civilisation occidentale. Notre époque est plutôt celle d’un nihilisme de la désaffection, de l’errance, de la liquidité des valeurs, de l’indifférence à la civilisation. Il faut bien tenter de trouver une explication au fait que les gouvernants, les intellectuels, les citoyens passent à côté d’une solution monétaire permettant de renflouer la société, à moins que la piste des aveuglements para-hédonistes n’expliquent cette indifférence des gens moyennement lotis. On peut aussi envisager, hypothèse connivente avec la précédente, que d’habiles calculateurs aient en tête l’idée de maintenir les Etats endettés, car c’est une source de revenu considérable et de plus, cela maintient les sociétés en état d’asservissement. Une aubaine cette dette ? Pourquoi pas, pour ceux qui veulent justifier la réduction des dépenses publiques. Quelques eurocrates ne sont pas mécontents. L’Europe y gagnerait quelques points de compétitivité, enrayant son déclin. Mais est-ce un bon calcul que de jouer le dynamisme économique en effectuant des amputations sociales ? Etrange, cet abîme, ces pays qui vont dans le mur, ces économistes incapables de dire la vérité sur une mesure de sauvegarde plus que salutaire, une mesure simple reposant sur un recadrage rendu d’autant plus négociable qu’Angela Merkel et Christine Lagarde songent à revoir le pacte de stabilité. Mais il ne faut pas rêver.


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26 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 4 mai 2010 10:24

    S’il y a une chose à dire c’est ceci : « La dette et les déficits budgétaires sont le fait des Etats. » (Dugué)

    Avec une précision : La dette et les déficits budgétaires sont le fait des Etats qui ont adopté les principes tatchériens, le TINA. Autrement dit, des Etats voyoux qui creusent volontairement les déficits et gonflent la dette.

    Jaurès disait : « Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots »

    Les dirigeants politiques de droite ne voulant pas changer les choses, et les mots étant déjà changés, ont entrepris d’appliquer le principe de Cocteau : « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs. »

    Ne pouvant résorber dettes et déficits, ils s’appliquent à les creuser : comment ? En donnant aux très riches le beurre et l’argent du beurre, à la fois des exonérations d’impôts et des placements juteux !

    Les banques ne prètent pas parce que les Etats ont besoin d’argent, mais les Etats s’endettent parce que les banques ont trop d’argent !


    • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 4 mai 2010 10:25

      Bonjour Bernard,

      Je n’aurai qu’un mot : excellent ! Voilà bien longtemps que je désespérais de lire ce genre de chose, aussi bien quant à la forme que quand au fond. Vous avez parfaitement raison : le principal problème dans nos sociétés occidentales n’est ni économique, ni technique, il est politico-psychologique : le refus d’une caste de dirigeants médiocres de constater l’échec du système néolibéral se combien en effet avec l’insondable bourbier de l’égoïsme des masses, composées non pas d’individus citoyens, mais d’égocentrismes additionnés. Je reprendrais une nouvelle fois l’exemple, à mes yeux symptomatique, de la dernière campagne présidentielle, émaillée d’émissions prétendument « citoyennes » où un panel supposé « représentatif » de la société française était placé face aux candidats. Les questions posées n’exprimaient en rien la recherche d’un intérêt général bien hypothétique, mais au contraire la volonté des uns et des autres de tirer la couverture à soi, multiplication de revndications, attentes et inquiétudes catégorielles vomitoires.

      Je suis resté un peu trop longtemps éloigné des manuels d’économie pour juger de la faisabilité de votre « plan européen » de but en blanc, mais la solution paraît des plus intéressantes, ne serait-ce qu’en raison de la philosophie qui la sous-tend. Mais cela supposerait une révolution des mentalités et des moeurs politiques, qui à mon sens n’ira pas sans frictions ni même, m’est avis, sans la manifestation de certaines formes de violence. Le cas grec est intéressant de ce point de vue là : le plan de rigueur montre bien les limites de la pensée politique actuelle, qui ne peut envisager que de taper aux porte-monnaie ceux qui sont déjà les plus faibles et qui possèdent déjà le moins. Il en va de même en France, alors que des milliards d’euros, soit échappent à la main du Trésor Public (bouclier fiscal et niches homonymes) soit sont dépensés en pure perte (la formation professionnelle où les charlatans pullulent).

      Souhaitons que quelque chose de positif sorte de cette crise grecque, et puisse-t-elle emporter avec elle les illusions délétères de l’européisme libéral.


      • Martin D 4 mai 2010 16:14

        désolé, mais vous rêvez...il n’y a rien de + à attendre de nos élites européens...ils se fichent complètement de nous tant que nous ne casserons pas la baraque !!!

        il faut que les grecs et les autres nations qui vont être pris en otage paralysent leur pays jusqu’à ce que les gouvernements changent vers le sens du peuple !


      • frédéric lyon 4 mai 2010 10:33

        Voici la principale cause de cette fameuse dette qui excite tant les bons esprits, prompts à nous apporter leurs solutions fantasmagoriques, à grand renfort de trémolos dans la voix comme il sied à tous les bonimenteurs de foire :


        Le crime et la délinquance ont « coûté » 115 milliards d’euros de juillet 2008 à juin 2009, soit 5,6% du PIB de la France, autant que l’Education nationale ou le système hospitalier, selon une étude publiée mardi.

        « Dans un contexte de contrainte budgétaire aiguë, la lutte contre l’insécurité est parfois critiquée pour son coût », relève l’association de défense des victimes « Institut pour la justice », estimant que « le débat gagnerait à être éclairé par ce que coûte l’insécurité elle-même ».

        L’institut dit avoir demandé une étude à un économiste et mathématicien, Jacques Bichot, professeur émérite à l’Université de Lyon 3. Ce dernier « a pris en compte la totalité des crimes et délits », à l’exception des infractions au code de la route, et comptabilisé les coûts directs (préjudice pour la victime) et indirects (dépenses de sécurité, publiques et privées, notamment).

        Une « évaluation prudente » l’a conduit à chiffrer le coût total de la criminalité sur un an, de juillet 2008 à juin 2009, à 115 milliards d’euros, soit 5,6% du PIB. « Le crime et la délinquance nous coûtent aussi cher que l’Education nationale, aussi cher que la totalité du système hospitalier », souligne l’étude.

        115 milliards d’Euros par an dont les trois quart sont imputables à une certaine immigration de populations inassimilables, soit environ 85 milliards dEuros !!

        PAR AN !!!

        Auquel il conviendra d’ajouter le montant des fraudes au organismes sociaux, Allocations familiales, subventions d’Etat, Sécurité Sociale, Assurances Chômage, qui devront sans doute faire l’objet d’études économiques et statistiques ultérieures.

        Puis on pourra étendre l’investigation à l’échelle des pays de l’Europe toute entière qui sont tous la cible de cette immigration illégale et sauvage, pour s’apercevoir que le coût total des conséquences du laxisme et de la jobardise est FARAMINEUX !!

        • Alpo47 Alpo47 4 mai 2010 11:32

          Je pense que ce sont là des « solutions » à l’intérieur du système et qui permettent à celui ci de se maintenir. Dommage.
          De fait, la dette, on l’a dit souvent ici, est très largement, sinon totalement due au fait que le dogme libéral empêche les Etats de créer leur propre monnaie et les oblige à emprunter au système bancaire privé.

          Il semble et d’après les chiffres de l’INSEE (à vérifier) que si depuis 1973 sous Pompidou l’Etat Français avait continué à créer sa propre monnaie, et avec les mêmes dépenses publiques, les comptes public seraient aujourd’hui bénéficiaires. C’est le remboursement des intérêts aux banques prêteuses qui nous paupérise.
          Alors, pourquoi donc maintenir se système qui nous presse comme des citrons et crée la pauvreté ?

          Une seule raison : Les banques tirent toutes les ficelles des politiques, pour leur seul profit.


          • foufouille foufouille 4 mai 2010 12:15

            un revenu universel ne peut fonctionner
            incompatible avec les minimas sociaux
            generalisation du temps partiel et zero gain
            par contre a 1200, ceux qui veulent pas bosser consomme
            les autres ont plus d’argent
            on peut supprimer le chomage, les cotisations retraite obligatoire, les minimas sociaux et leur traitement
            le RU cotise par une csg a la secu
            par contre il faut supprimer les 2 premiere tranches d’impots (5500 et 11000)
            sinon pas d’economie


            • Pyrathome pyralene 4 mai 2010 12:32

              Quand on s’endette, on devient un peu l’esclave des créanciers. Pourquoi les pays se sont-ils mis avec tant de docilité sous la dépendance des banques ?.....

              Vous avez parfaitement résumé la situation.....
              Première chose à faire pour mettre hors d’état de nuire un vampire :

              • Lui planter un pieu en bois dans le coeur (attention soyez précis !)
              • Le décapiter
              • Le faire exploser à la lumière du soleil
              • Le tremper dans de l’eau bénite
              • Le brûler (ou plutôt l’enflammer, entièrement)
              • Le tuer avec la Faux des Tueuses (si vous en êtes une !)
              • L’empoisonner avec un produit spécial (comme Faith en fin de saison 3 de « Buffy ») ...




                • Marc Viot Marc Viot 4 mai 2010 15:12

                  Oui, cette époque est à la fois terrible et monstrueusement belle.


                • Marc Viot Marc Viot 4 mai 2010 16:16

                  La dette, quelle dette ?


                  Je refuse de porter le poids d’un avenir économique suicidaire, quitte à abandonner les quelques traces d’un présent de moins en moins confortable.

                  La dette, c’est l’angoisse des riches :

                  Rachel : Moché, arrête de bouger, je n’arrive pas à dormir
                  Moché : C que demain, je dois rembourser Levy et je n’ai pas l’argent.
                  Rachel : Ce n’est que ça, attend ...
                  Rachel (ouvrant la fenêtre) : LEVY !
                  Levy : OUI ?
                  Rachel : Moché devait te payer demain ?
                  Levy : oui et alors ?
                  Rachel : Eh bien, ... il ne pourra pas !
                  Rachel (fermant la fenêtre) : Dors maintenant ! C à lui désormais d’essayer de trouver e sommeil ...


                  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 mai 2010 17:43

                    @ MARC VIOT :


                     ENFIN, UNE LUEUR DE BON SENS !


                    PJCA

                  • Martin D 4 mai 2010 16:21

                    excellent article....honnêtement on ne s’en sortira pas, car le système qu’ils ont créé à pour but de nous entredévorer les uns les autres à l’échelle d’une ville, d’une région, d’un pays, d’un continent et enfin de la planète !


                    • Dominique TONIN dume 4 mai 2010 17:46

                      Je partage la colère de ceux qui réagissent à l’excellente analyse de DUGUE et au fait que nos dirigeants, nationaux et/ou européens, non seulement st les responsables des faillites déja connues et annoncées, qu’ils ont l’air de s’en foutre royalement et qu’ils allument des écrans de fumées pour mieux nous embrouiller !
                      SEUL, le sursaut d’une poignée de citoyens précurseurs, saura venir à bout de ces excès qui nous mène, tous, droit dans le mur, et pour certain c’est déja fait, vers une précarité dont ils auront bcp de mal à s’extirper. Ceci, je le rappelle, devant l’indéffférence, voir le mépris de nos dirigeants politiques.
                      Du reste, ces derniers, sentent un peu le vent venir, pour preuve ils sont attentifs à tous les mouvements sociaux, à la moindre rumeur.
                      Les Grecs, en tant que précurseurs, vont nous donner un peu, un avant goût de ce qui pend au nez des Français. C’est certainement une des raisons pour laquelle les pays partenaires tiennent tant à lui venir en aide. Mais heureusement, le peuple Grec résiste, il ne veut pas subir la double peine, 1 - avoir été abusé par un gouvernement incapable de gérer, 2 - payer par des efforts cette dette qu’ils n’ont pas générée
                      Côté français, je pense qu’il nous faut être vigilants. Le gouvernement SARKO continue malgré la crise à dépenser à tout va ( voyages et réceptions ministérielles, avion présidentiel en construction, salaires et chômage des hauts fonctionnaires en constante hausse etc...)
                      Fort heureusement, « la gauche est bien maladroite et la droite bien gauche », les sondages à moins de 30 % d’opinions favorables pour SARKO à trois ans de mandat, en sont la parfaite évidence en même temps qu’un résultat mérité. Ce qui laisse, fort des 50 % d’abstentionnistes, un réel espoir aux autres partis et mouvements émergeants.
                      C’est ce que je pense, pour avoir créé le « PF » pour Peuple Français :
                      www.peuplefrancais.fr


                      • johnford johnford 4 mai 2010 17:58

                        La récupération de la création monétaire est LE sujet tabou que les politiques n’abordent jamais car ils sont de mèche avec leurs amis banquiers.. Il est important donc, d’en parler, comme vous le faites.


                        • gimo 5 mai 2010 00:16

                          Auteur bon article et bonne question  la dette est le résultat des politiques dévergondés

                          tout le drame de ces malheurs des citoyens IMPORTANT C’ESTde voir
                          a travers le rideau de fumée et des embrouilles de tout bois des des paroles
                          dans le vide
                          c’est d’une part le citoyen le fait d’avoir démissioner de ses résponsablités de ce fait établis
                          d’autre part les politiques il y a abus de confiance d’’escroquerie et de cavaleries financieres
                          des dirigeants

                           le drame c’est que
                          il ont fait des lois scélérates les protégeant ( tout est là !!!
                          ce qui laisse tout abus et crimes impunis et d’être des irresponsables 
                          donc avis le droit de désobéissance !! existe et il faut le prendre même

                          La dette est donc eternelle et necessaire,pour eux ( les ppolitiques) elle ne sera donc jamais rembourcée. car c’est une monumentale escroquerie

                          Arrivera le jour ou toutes les dettes seront effacées car elles ne sont que des excuses pour que pénètre le capitalisme au sein des gouvernements corrompus

                           une monumentale escroquerie
                          Sous le nom du manteau "de démocratie et du vote "

                          des citoyens crédules et endormis du petit confort égoîstes
                           et petites prime par là et autres os et subventions
                          déresponsabilisés de leur devoir et de leur argent
                          qui de sorte se sont eux même auto-voler
                          par politique interpose sans aucune responsabilité la porte ouverte à tout les abus
                          et même les plus criminels
                          des bandits n’aurait pas fait mieux que les politiques
                          tout ceci finira par des guerres obligatoire et une grande révolte
                          ce qui est le même
                          pour cause il y a bp de sangsues qui profitent de ce pillage collectif
                          si les citoyens ne reprennent pas la mains
                          mais ça !!!!il faut qu’il rentre dans le murs pour ouvrir les yeux
                          et arrêter de voir les politiques comme des vaches sacrées
                          et les lois comme les tables de moise

                          c’est un non sens de laisser les politiques sans des sanctions pécuniaires
                          et de prison ferme
                          un simple artisan va en prison pour 100€ qui doit au fisc
                          il faut arrêter d’être des moutons aveugles 

                          pour et oui pourquoi !!!un vrai responsable si il n’y a pas de sanction
                          pas de sanction pas de vrai responsables point
                          il sont responsable de mascarade et c’est les autres qui payent leur erreurs
                          leur incompétence leur folie alors !!!!
                          Un martien viendrait sur cette planète la terre il verrait cette folie acceptée par les citoyens
                          il dirait avec raison ces gens sont des fous
                          tout le reste est parler pour le plaisir et tourner en rond
                          si sanction !!!!aurait !!!! le monde irait mille’ fois mieux
                          CITOYEN OUVRE LES YEUX POUR TOI ET DES ENFANTS !!!
                          avant qu’il soit trop tard


                        • Bulgroz 4 mai 2010 18:28

                          Excellente idée que de distribuer des sacs d’Euros à chaque pékin via la BCE.

                          Moi qui, justement, étais en train de calculer mon ISF 2009,je me disais "mais pourquoi la BCE ne me verserait pas des sacs d’Euros, ce serait plus simple, plutôt que de payer des impôts  !!"

                          Bon, le statut actuel de la BCE ne prévoit pas que celle ci joue le rôle d’une banque de détail, mais une petite modification au traité de Lisbonne ne devrait pas poser de problème.

                          Je suis prêt à mettre ma main au feu, l’idée de Dugué sera en place dans moins d’un mois !!

                          La seule erreur de Dugué, dans cette affaire, c’est son imprudence. En livrant tous le détails de son idée sur Agoravox, il va se la faire piquer.

                          Regardez la Miss Aubry, elle, elle est plus futée, ses idées et ses solutions pour sauver la France, elle se les garde pour elle. Pour pas qu’on lui les pique !!

                          Monsieur Dugué devrait s’en inspirer : ses idées, il devrait les mettre dans un tiroir, un tiroir secret fermant bien à clé, et la clé, il serait bon de l’avaler.

                          Pour terminer sur une note optimiste, je souhaiterai citer le chiffre des engagements et dettes de la France vis à vis de l’extérieur à fin Mars 2010  : 4 936,6 milliards.


                          • chmoll chmoll 4 mai 2010 19:56

                            ces sont les banques et les entreprises qui font tourner un pays, l’reste c que de la garniture

                            l’paradoxe , est que c la garniture qui ,explique comment


                            • Marc Viot Marc Viot 4 mai 2010 20:09

                              Ouaip en tout cas, si les rayons de lumière qui éclairent l’esprit, c’est pas le simple qui en profite smiley


                              • Hermes Hermes 4 mai 2010 22:48

                                Bonsoir,

                                Cet article est excellent : il questionne ! Pourquoi ne voient_ils pas une solution ?

                                Qui vous dit qu’<<ils>> ne la voient pas ? Mais en veulent-ils ?

                                Autorisons nous toutes les questions.


                                • hks 4 mai 2010 23:57

                                  à B Dugué

                                  Pourquoi faire transiter cette allocation ( imposable !) par la BCE puis les banques alors que vous parlez de les contourner ?
                                  (Banques qui n’ont pas vocations à être prestatires d’allocations )

                                  Dites clairement que vous voulez nationaliser les banques et faire fonctionner la planche à billets .C’est moins tarabiscoté .


                                  • Francis, agnotologue JL 5 mai 2010 07:53

                                    « A partir de 1995, dans la plupart des démocraties occidentales, le discours politique était saturé d’allusions au mur de la dette et à un effondrement économique imminent. On réclamait des compressions plus draconiennes et des privatisations plus ambitieuses. Pendant ce temps-là, les « think thanks » de Friedman brandissaient le spectre de la crise. Les institutions financières les plus puissantes de Washington étaient disposées à faire croire à l’existence d’une crise grâce à la manipulation des médias, certes, mais elles prenaient aussi de mesures concrètes pour créer des crises bien réelles » (Naomi Klein, p 313, « La stratégie du choc »)


                                    • Peretz Peretz 5 mai 2010 15:20

                                      @Bernard Dugué. S’attaquer aux dettes nationales part d’une bonne intention, mais ce n’est pas le principal : ce sont les inégalités qui sont la cause de tout. Et sur quels critères tu répartis l’allocation ? Autant pour les riches que pour les défavorisés ? Et que faire de l’inflation nouvelle du fait de l’augmentation de la nouvelle masse monétaire en circulation ? Il y a mieux à faire.


                                    • Marina Mars Marina Mars 5 mai 2010 08:47

                                      Bonjour, vous écrivez : Nous n’agissons plus ! Si les Français ont agi ; les citoyens ont agi ! Les manifs du Jeudi 29 janvier 2009, celle du mois de mars et celle de mai 2009 ! Mais les syndicats à la botte du pouvoir public actuelle, sont justement à la botte du pouvoir. J’ai même entendu quelque chose de très surprenant sur une radio libre, sur ce cher monsieur Chereque !  Figurez-vous, que Jacques cotta, auteur du livre riche et presque décomplexé aux éditions Fayard, nous apprend qu’en 2007, il avait assisté à une réunion donnée par Sophie Dementhon et qu’elle avait proposée également à Chereque, d’y venir.  Monsieur Chereque, ne souhaitait étrangement pas que des journalistes y assistent ; on n’en fait donc part, à Jacques Cotta, qui demande pourquoi ? Parce que, lui dit-on, Chereque ne se sentira pas libre, de dire, ce qu’il a réellement envie de dire.  Mais finalement on laisse participer Jacques Cotta, à qui l’on demande la plus grande discrétion ; ce qu’il fit.  Et qu’elle ne fut pas sa surprise,  après bien d’autres avant,  Monsieur Chereque se montra très empressé pour une réforme de la sécurité sociale et malgré le grand respect pour les autres candidats à la présidentiel de 2007, il montra bien plus d’intérêt pour Sarkozy à qui il avait déjà, prévu une visite avant même de savoir s’il serait élu. Si les citoyens bougent. C’était juste une parenthèse.


                                      • Marina Mars Marina Mars 5 mai 2010 09:30

                                        (Petite précision : Veuillez m’excuser pour les quelques fautes d’accord sur mon commentaire mais bon...)


                                        @ Chantecler pas forcément corrompus ! Mais pas toujours du coter que l’on croit !


                                      • zoup 5 mai 2010 14:21

                                        Dans le Monde diplomatique ce mois-ci deux sujets voisins :

                                        Pourquoi n’entend-on jamais évoquer la dette du Japon, alors que celle de la Grèce suscite un tel émoi ? Parce qu’elle est détenue à 95% par les épargnants nationaux.

                                        et aussi :

                                        Et si on commençait la démondialisation financière ?

                                        par Frédéric Lordon

                                        Les investisseurs étrangers détiennent 70 % de la dette grecque. Une situation qui place la politique du pays sous tutelle des institutions financières. Pour s’affranchir du pouvoir de bailleurs abusifs, il faut... renationaliser la dette.

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