Ils manifestent contre l’islamophobie alors qu’ils sont phobiques de la république !
Ce dimanche 10 novembre 2019, "ils" ont marché contre les "discriminations" dont ils seraient les victimes. Ils étaient dix mille environ dans Paris, dont beaucoup de femmes voilées. "Ils", ce sont les musulmans de France, qui ont battu le pavé à l'appel de collectifs communautaires soucieux de défendre avant tout leur mode de vie et non l'intérêt général.
Ainsi, ces gens ont défilé car ils se sentent mal aimés, pointés du regard ou ignorés par les "infidèles". Agressés ? Hormis l'affaire de Bayonne et du toqué de 84 ans qui voulait faire sauter la mosquée du coin, on est très loin des trois cents morts liés aux attentats islamistes. Si on comprend bien leur démarche, ils veulent que nous les aimions malgré leur mentalité médiévale et le contenu en partie violent de leur livre-saint, le coran, ouvert à toutes les interprêtations.
Sur le fond, cette manifestation a fait sourire les observateurs, plus qu'elle n'a inquiété. Une sympathisante des femen a perturbé le début (photo d'illustration), puis des cris d'allah akhbar ont accompagné la marche, sous la houlette du financier Marwan Muhammad, patron du collectif de lutte contre l'islamophobie (CCIF), connu pour avoir escaladé le Mont Blanc en 2013 (!) afin de dénoncer les discriminations subies par les musulmans de France. Si le fait de se rapprocher d'Allah à 4810 m de hauteur a pu lui donner de l'enthousiasme, il est toutefois difficile de convaincre les non-musulmans de l'amour et du respect réciproque censés unir toutes les communautés dans le melting-pot franchouillard.
Aux côtés de notre alpiniste version hallal, les éternels défenseurs de la cause des opprimés étaient présents. L'extrême-gauche, bien sûr, qui a toutefois oublié que la religion était l'opium du peuple (Marx) et notre ami Mélenchon, qui a mis de côté ses engagements maçonniques pour défendre les convictions religieuses de ses électeurs. Allergique aux croix chrétiennes, indifférent au sort des églises vandalisées, il s'engage toutefois auprès de croyants un peu particuliers. Démagogues et sophistes habituels, alliés à des communautaristes paranoiaques, voilà donc l'aréopage qui devait nous faire changer d'avis sur l'islam, en ce dimanche pluvieux.
Or, pourquoi devrions-nous aimer ces "musulmans" de parade ? Eux dont les enfants, dans certains quartiers, nous qualifient de "babtous" et passent leur temps à jurer sur le "coran de la Mecque" en braillant au pied des immeubles parfois tard le soir, quand ils ne fument pas du cannabis dans les cages d'escalier après une journée de glandouille passée à prier à la mosquée du coin, il faudrait les respecter ? Eux, dont les extrémistes ont massacré près de trois cents de nos compatriores en cinq ans au nom de sourates jamais dénoncées qui appellent à la haine du mécréant, nous devrions les adorer ?
La farce a assez duré ! Nous n'avons jamais vu Marwan Muhammad ou les indigènes de la république, les Bouteldja, Chaambi et compagnie, adeptes de l'islam du VIIIème siècle défiler contre les attentats et les actes de violence de leurs congénères. Jamais ces gens n'ont condamné sérieusement le terrorisme, ni cherché à se remettre en cause. Pire, ce sont les "infidèles" qui seraient déclencheurs des hostilités, selon eux. Ils refusent de s'adapter aux coûtumes de l'occident, ils détestent notre histoire et notre culture. S'ils ne se plaisent pas en France, ils peuvent circuler ailleurs ! Notons que Muhammad est sociologue et analyste-financier, donc cultivé. On attend de sa part un peu de patriotisme républicain et de gratitude envers ce pays de "mécréants" qui lui a offert logement, éducation et soins médicaux.
Certes, on ne peut reprocher à l'islam d'être la religion des pauvres, des quartiers difficiles issus de la génération Chirac : cloitrer le réservoir à main d'oeuvre dans des ghettos hors des centre-villes. Retourner vers la culture d'origine, c'est un pied de nez envers un système qui n'a rien à proposer après trente ans d'ultra-libéralisme et de délocalisations des entreprises. Les prolos se révoltent comme ils le peuvent. Gilets jaunes dans les campagnes, mahométans dans les banlieues... Toutefois, ce communautarisme encouragé pour diviser le populo n'apportera rien de positif, bien au contraire. Les fausses révoltes ne donnent pas de révolutions.
Non ! Nous ne sommes pas plus islamophobiques qu'islamophiles. Que certains pratiquent le soufisme, éduquent leurs enfants et transmettent des valeurs morales est une chose. Transmettre la haine du pays d'accueil et permettre délinquance envers les "babtous" voire engagement jihadiste, c'est autrement plus grave. Une phobie est une peur liée à l'angoisse : la manifestation de ce 10 novembre ne guérira pas de l'anxiété envers l'islam radical.
Pour être respecté, il faut être respectable. Que nos concitoyens musulmans montrent l'exemple du civisme et de la tolérance. Alors, il n'y aura plus d'islamophobie...
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