Ils sont irresponsables, ils sont les journalistes
Comme partout dans le monde, cette campagne présidentielle s’amorce sur le thème de la défiance envers ceux qui nous gouvernent ou nous ont gouvernés. Les partis politiques autoproclamés « de gouvernement » n’ont plus la côte et même en leur sein, ce sont des « seconds couteaux » comme Hamon ou Fillon qui prennent le pouvoir.
Le système tangue.
Selon le Larousse, un système est « Un ensemble d'éléments considérés dans leurs relations à l'intérieur d'un tout fonctionnant de manière unitaire. »
Pour ceux qui feignent de ne pas comprendre, le système est composé des partis politiques qui de près ou de loin ont dirigé la France depuis 30 ans, les mass-média qui leur servent la soupe, les fréquentent, les congratulent, ou font semblant de les contredire avec des experts de plateaux et leurs employeurs et annonceurs sont les gros groupes industriels : Lagardère, Bolloré, Bouygues, SFR Media, Dassault, etc.
La liberté de la presse et des journalistes salariés de ces groupes est bien limitée. Les sujets de fond sont systématiquement relégués derrière les petites phrases qui alimentent des polémiques qui tournent en boucle sur tous les plateaux.
Chaque jour, on assiste à la danse des journalistes. Sur les centaines de dépêches qui arrivent des agences de presse du Monde entier, nos amis journalistes indépendants retiennent et diffusent exactement les mêmes nouvelles. Miracle de cette indépendance journalistique qui se renouvelle chaque jour.
Aux USA ils n’aiment pas Donald. Ils ont tout fait pour qu’il ne soit pas élu, et poussent des cris d’orfraie parce que le nouveau Président, gagnant malgré eux ou grâce à eux, ne les aime pas.
Pendant les primaires, chacun se souvient de l’importance donnée à la question de savoir si au second tour tel ou tel autre candidat voterait Juppé ou Sarkozy ou Vals ou Montebourg.
Les peuples se rebiffent et les dernières élections en Grèce, Italie, Espagne, Autriche, Grande Bretagne, USA, ont apporté la preuve que pour une majorité d’électeurs, le choix des média est le révélateur d’une appartenance au système qu’il faut rejeter.
En France, nous sommes aux pieds du mur.
Nos « chers » journalistes ont misé sur un duel Juppé-Sarkozy, ils ont fait élire Fillon.
Ils ont ensuite promu le match Vals-Montebourg, et ont fait élire Hamon.
C’est pourtant simple à comprendre : Plus ils se positionnent en faveur d’un candidat, et moins il a de chance de se faire élire.
Malgré cela, loin de toute critique, rien ne les ébranle. Bardés de leurs certitude et arrogance, ils continuent sans rien changer de leur comportement.
Le monde change, tout le monde se remet en question, sauf les journalistes qui se croient héroïques ou résistants en raillant Trump, ou en interrogeant Marine Le Pen comme si ils avaient Hitler face à eux.
Et si vous - les journalistes du mainstream - étiez les principaux responsables de la montée du populisme ?
Et si les « sans dents » en avaient raz-la casquette de vos leçons de morale ?
Et si vos grosses ficelles pour faire de l’audimat ne servaient qu’à propulser Marine Le Pen au pouvoir ?
N’avez-vous pas compris que pour une majorité de Français vous n’êtes que des privilégiés au service du système ?
Non, je sais, je suis fou et vous n’êtes pour rien dans ce qui arrive.
Ne changez rien, Marine vous remercie.
Bernard Darmon
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