“Ils” soutiennent Zemmour mais pas Sihem Souid... les “champions” de la liberté d’expression
Sur les bloc-notes de la bien-pensance de droite (sinon d’extrême droite) “on” s’est levé en masse contre ce procès inique intenté à Monsieur Zemmour, cumulard de presse notoire.
Mais aujourd’hui que Madame Sihem Souyid passe devant le conseil de discipline de la police pour avoir osé publier un livre sur cette “Institution”, tous les “braves” gens évoqués ci-dessus se taisent de façon assourdissante.
Ils font ainsi la preuve que leur défense de la liberté d’expression n’est qu’idéologique !
On s’en doutait un peu, mais ils en apportent ainsi la démonstration éclatante.
Ils ne soutiennent leur “liberté d’expression” que lorsque les propos incriminés leur conviennent bien.
Les autres victimes de l’atteinte à la liberté d’expression, ils s’en foutent totalement.
Je les ai traités ci-dessus de “braves” gens. En fait ce ne sont que de tristes sires !
Ils ne vont tout de même pas défendre cette petite dame qui se permet de raconter les turpides dans la Police. la Police qui, pour ses gens-là, est le rempart de leur petit confort idéologique et bourgeois…contre la “racaille” !
Pensez-donc, voila ce que cette ex-policière OSE RACONTER :
Abus de pouvoir, corruption, trafics de statistiques et aussi racisme, sexisme, homophobie au sein même de l’institution, voici la face cachée de la police, telle qu’elle n’a jamais été décrite auparavant. Ou l’histoire d’une femme flic entrée dans la grande maison par vocation et idéalisme, elle a même démissionné d’un emploi de cadre très bien rémunéré dans le privé, qui déchante progressivement. Sortie major de sa promotion, elle avait cru que la police nationale était au service du public et des citoyens, elle s’aperçoit au fur et à mesure que l’institution républicaine n’est plus la garante des valeurs qu’elle est censée défendre et promouvoir. Le récit exceptionnel du policier Sihem Souid apporte, documents à l’appui, la preuve que la police, loin d’être une institution garante des valeurs républicaines, les bafouent régulièrement. Ce sont les coulisses d’un système qui est décrit dans cet ouvrage. Le plus édifiant, c’est que ce récit dissèque le pouvoir de nuisance de la hiérarchie policière sur ses subordonnés. Cette dernière n’hésite pas à user de menaces pour arranger la vérité. Sihem Souid, 29 ans, toujours en fonction, a décidé de briser l’omerta. Elle refuse « de laver son linge sale en famille » ainsi qu’il lui a été suggérée à plusieurs reprises. Elle est allée, accompagnée de plusieurs collègues, jusqu’à saisir la justice pénale pour dénoncer ces comportements. Ces risques, elle les a pris au détriment de sa carrière mais aussi de sa vie personnelle. Chantages, pressions, menaces, sa plainte la poursuit jusque dans sa vie de citoyenne. Ce livre est bien plus qu’un témoignage sur la police.
C’est pas défendable, voyons !!!
D’ailleurs nos tristes sires ne sont pas plus intervenus sur leurs bloc-notes pour défendre le Commandant de Gendarmeri Matelly coupable et révoqué pour avoir osé critiquer la politique de M. Sarkozy sur le “rapprochement” police-gendarmerie.
Ils n’ont strictement rien dit lorsque M. Hessel (sans doute un vieux gâteux pour eux…) a été interdit de prise de parole à l’Ecole Normale Supérieure.
Ils ont gardé le silence lorsque la réunion à Marseille, où devait prendre la parole Mme Leïla Shahid, la Palestinienne, a été annulée par la Mairie UMP de Marseille…
Oui, ces tristes sires ont une conception très particulière de la liberté d’expression !
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