Immigration clandestine, le problème à résoudre
De nos jours, le problème nommé COVID-19 a temporairement laissé à l’arrière-plan tous les autres problèmes importants de la société qui doivent être résolus – le réchauffement climatique (et, au sens plus large, les problèmes écologiques), la réforme des retraites et l’arrivée massive d’immigrants clandestins depuis 2015. Les différents aspects de l’écologie ont déjà trouvé leur place dans les plateformes et programmes des partis politiques et l’achèvement de la réforme du système des retraites est à l’agenda de l’Assemblée nationale. Les problèmes liés à la vague migratoire risquent, par contre, d’échapper à l’attention du public. Expliquons le rôle joué par les médias en rapport avec ceux-ci.
Le 18 avril, France 2 a rediffusé un reportage au sujet du passage à travers l’Italie de clandestins partis de Libye vers la France puis vers l’Allemagne. Le reportage raconte l’histoire d’une femme et de ses enfants qui voulaient rejoindre le père de la famille qui se trouvait en Allemagne. L’histoire peut être qualifiée de touchante. Le reportage parle aussi du rôle du passeur et d’une femme italienne qui a aidé la famille à poursuivre son chemin.
Dans ce sens, ledit reportage fait partie de ces œuvres (films, chansons, documentaires, etc.) chacune d’entre-elles visant à raconter un cas particulier de tentative d’immigration clandestine vers l’Occident. On peut se rappeler le film « Welcome » (2009) de Philippe Loiret qui raconte comment Simon, un ancien champion de France de natation, devenu maître-nageur, aide un jeune migrant kurde sans-papier d’Irak à rejoindre l’Angleterre à la nage. Ou la chanson « Mercy » du groupe Madame Monsieur qui représentait la France au Concours Eurovision 2018. Elle raconte l’histoire d’une petite fille nigériane, née pendant la traversée de la Méditerranée.
En jouant sur le côté émotionnel, ces œuvres ne disent rien sur le fait que le problème des clandestins réside dans leur quantité qui depuis 2015 dépasse nettement celle qu’il serait raisonnable d’accueillir. Elles présentent comme positifs les personnages qui aident les migrants à arriver à leur destination finale. La question qu’une fois arrivés (par le fait accompli), les clandestins seront à la charge de l’état, donc à la charge de tous les contribuables, n’est pas soulevée. Car si nous payons tous des impôts, alors nous avons tous le droit d’exprimer notre accord ou notre désaccord avec une arrivée d’immigrés aussi massive que celle qu’on connaît de nos jours. Ceux qui les ont aidés à arriver en Occident se sont accordés eux-mêmes le droit moral de ne pas respecter la loi et de prolonger le travail des passeurs. Ceux qui ne partagent pas leur point de vue ont seulement le droit d’avoir honte d’être sans cœur.
Le discours de ceux qui vous racontent des histoires individuelles émouvantes de clandestins ressemble au discours d’un jardinier qui vous expliquerait combien le mimosa (acacia dealbata) qu’il a planté dans son jardin est beau et qui vous inciterait à faire de même. Un tel discours s’adresse à votre sens esthétique et soulève la question (qui admet une réponse spontanée) de savoir si la plante vous plaît ou non. Ce qui manque dans ce discours est quel changement apporte le mimosa une fois implanté dans une forêt. La réponse (donnée par un botaniste) serait bien moins agréable à entendre et demanderait une bonne réflexion plutôt que de la spontanéité. Car elle est la suivante : « Le mimosa est une plante envahissante qui acidifie le sol et qui est à l’origine de la diminution de la biodiversité dans les régions où on l’a implanté. »
Or la vie en société ressemble davantage à une forêt qu’à un jardin. Les parallèles avec la biologie ne sont, certes, pas directs, mais en revanche, les conséquences de l’accueil massif de migrants clandestins (dont la plupart sont originaires de pays musulmans) sont faciles à décrire :
- On peut supposer que la proportion parmi les arrivants de ceux qui seront séduits par les discours des prédicateurs salafistes est à peu près la même que celle parmi ceux qui se sont déjà établis en France. Il faut donc s’attendre à une augmentation du nombre de personnes qui ne s’intègreront pas à la société française et à une aggravation du problème du communautarisme.
- Il faut prévoir dans les rangs des nouveaux migrants le même taux de futurs djihadistes que le taux de combattants islamistes dans les rangs de ceux qui résident déjà dans le pays. Par conséquent il faut s’attendre à une augmentation du nombre d’attentats perpétrés par des islamistes radicaux qui sera proportionnelle au nombre des nouveaux arrivants.
- Il faut s’attendre aussi à une augmentation du nombre de cas d’autochtones qui se convertiront à l’islam. Jusqu’à présent, une des conséquences de telles conversions a été que certaines femmes d’islamistes ont rejoint leur mari en Syrie pour bâtir l’état islamique. Les Français ont bâti une société laïque, mais il y a aussi parmi eux des gens qui sont rebutés par les origines judéo-chrétiennes de celle-ci et qui croient avoir trouvé dans l’islam (y compris l’islam radical) une bonne alternative à ce type de société. Dans ce sens, les Français sont en position de perdants et ceux qui facilitent le passage de clandestins veulent en réalité accélérer ce processus. Cela fait mal.
Il est logique de supposer dans ce raisonnement la proportionnalité car l’accueil de tous ces migrants n’est pas soumis à un choix conforme aux intérêts de l’état et il s’agit ici d’une immigration subie et non choisie.
Pour bien se représenter les effets néfastes de cette immigration de masse, il suffit de se rappeler certains reportages diffusés à la télévision qui montrent le travail de la police sur le terrain dans les conditions de l’actuel confinement. À Nice, par exemple, la police a été envoyée dans le quartier des Moulins (occupé par des HLM) pour lutter contre les trafiquants de drogue. La tâche de ces derniers a été considérablement compliquée par le fait que leurs clients potentiels sont obligés de rester chez eux. Le maire de Nice, Christian Estrosi, qui voulait introduire un couvre-feu supplémentaire « pour certains quartiers de la ville » (on se doute bien de quel type de quartiers il s’agit et pour quelle raison) a rencontré une opposition de la part de la Ligue des Droits de l’Homme. Ceux qui n’approuvent pas de telles mesures de la part du maire avancent comme argument qu’on ne peut pas ajouter des contraintes à la contrainte. Étant donné que les clandestins vont venir massivement gonfler les rangs de la population des HLM, ceci permet de prévoir que ceux qui soutiennent l’arrivée incontrôlée de migrants veulent ajouter des problèmes au problème.
Mais la télévision nous a montré aussi des sans-abris qui, dans le contexte du confinement, restent dans les rues de Paris tout simplement parce qu’ils n’ont pas d’endroit où aller. Donc les reportages de Nice et de Paris ont mis en évidence des problèmes que la société n’arrive pas à résoudre et que l’arrivée massive de migrants venus de pays musulmans ne pourra qu’aggraver. Bref, ces reportages nous montrent ce qui se passe réellement dans la société, contrairement aux auteurs d’œuvres qui cherchent à nous émouvoir par de belles histoires individuelles. Il est temps d’écouter le botaniste plutôt que le jardinier…
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