Impôts, taxes, impôts, taxes : ça suffit, ça gonfle et tout va finir par imploser…
Les impôts promis aux riches, finissent toujours par retomber sur la couenne « des autres. » Et les autres, qui sont-ils ? Les plus nombreux, nous … Mesdames et messieurs les politiques, il va falloir apprendre d’autres mots, comme « imagination » et « esprit d’entreprise » par exemple.

Plus une journée ne se passe sans entendre tels ou tels hommes ou femmes politiques prononcer ces mots « Impôts, taxes, impôts, taxes » sur les riches, qu’ils présentent comme le remède miracle. Ces mots sonnent dans leur bouche comme un espoir naissant, comme une thérapie infaillible à la crise. Seulement voilà, à force de mettre des rustines sur des rustines, tout va finir par imploser. Cette année, le trou dans le budget de la France est estimé à plus de 150 milliards, si de nouveaux impôts est la seule solution avancée pour rétablir l’équilibre, on n’est pas tiré d’affaire.
Moi je croyais bien naïvement que les hommes et les femmes politiques étaient de la race des héros, pas obligatoirement avec de gros muscles, mais avec un très gros cerveau, bien plein, mais je me trompais. En réalité, j’ai l’impression que la plupart sont des gens ordinaires, sans trop d’imagination qui ont joué des coudes et des épaules pour arriver là où elles sont, et une fois là, elles reprennent des idées qui font recettes (d’électeurs) mais qui ne résolvent rien, bien au contraire. Taxer les riches est le truc à la mode, alors tout le monde le reprend en cœur. Si les choses vont mal, les riches (enfin les profiteurs) ont sûrement une part de responsabilités, mais juste une part. Et peut-être pas la plus importante.
Alors bonhomme, la solution elle est où ?
Sans esprit d’entreprise, et sans l’envie d’entreprendre un pays est foutu, et la crise actuelle est en grande partie liée à l’incapacité des français à entreprendre. En France on vit sur nos acquis et on laisse ceux qui sont à la manœuvre s’en mettent plein les fouilles (attention, ceux qui sont à la manœuvre sont ceux qui détiennent le véritable pouvoir, et en aucun cas les politiques.) La solution n’est sûrement pas dans, toujours de nouveaux impôts, mais plus dans un partage des richesses avant même qu’elles ne soient créées.
Écoute bonhomme, c’est pas très clair tout ça.
Ok, je vais tenter d’expliquer mon point de vue, attention juste tenter ! Si nous voulons qu’une majorité des français aient du blé, il faudrait peut-être permettre à un plus grand nombre d’en semer plus librement, et dans de petits champs. Aujourd’hui, seuls ceux qui ont du blé de semence, des champs, des outils pour le semer et le faire croitre, peuvent en récolter encore. Si l’état pique même la semence, et si les champs (obligatoirement grands) sont monopolisés par un petit nombre, il est certain que les choses ne vont pas s’arranger. Vous serez sans doute d’accord avec moi, les petits champs, sont quand même bien plus sympas, plus conviviaux que les grands. On y travaille mieux dans les petits champs, avec beaucoup moins de stress. Ceux qui font des petits champs veulent juste en vivre, ceux qui en ont des grands champs le font pour gagner de l’argent.
Il n’y a sûrement pas de solution universelle, ni même une seule solution. Mais je suis certain d’une chose, nous devons impérativement inculquer aux jeunes l’envie d’entreprendre, parce que sans l’envie d’entreprendre, la France est foutue. Attention, il faut aussi faire en sorte que les secteurs d’activités ne soient plus érigés en monopoles.
Ça c’est le rôle des politiques.
Michel ZORDAN
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