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Accueil du site > Tribune Libre > Inondations au Japon : le visage du réchauffement ?

Inondations au Japon : le visage du réchauffement ?

Lu dans Le Matin dimanche du 8 juillet cette petite phrase pas innocente mise en chapeau d’un article : « La semaine dernière, le Japon a connu des pluies diluviennes et le Canada une vague de chaleur sans précédent, montrant ainsi le visage du réchauffement climatique. »

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Le contexte

Je venais justement de prendre connaissance d’une note aux journalistes diffusée par Public Citizen, une association nord-américaine de consommateurs en partie subventionnée par le milliardaire Soros. La note dit entre autres ceci :

« … les mois d’été, pendant lesquels les jours dangereusement chauds et les vagues de chaleur prolongées affectent la plupart des États-Unis à un moment donné, fournissent le contexte le plus facile et le plus évident pour commencer à rapporter et éditer sur le changement climatique plus souvent. (…) L’ampleur de la crise climatique, conjuguée à la disponibilité de solutions, mérite une couverture médiatique constante et de haute qualité pour éduquer le public et susciter des discussions solides. »

L’objectif est donc l’éducation du public. De quoi inscrire la relation entre experts et public sur le mode de savant/ignare, ou dominant/dominé. En clair le peuple est con. Il ne faut plus tenter de le convaincre par le débat et des arguments : il faut l’éduquer, lui inculquer des croyances. En liant les épisodes météos ponctuels aux variations climatiques à long terme :

« … les journalistes peuvent aborder le sujet du réchauffement de la planète dans le contexte d’un événement de chaleur en examinant comment l’événement se compare aux moyennes historiques, et comment le réchauffement climatique modifie les moyennes au fil du temps. Envisager des comparaisons avec la moyenne de 30 ans observée de 1951 à 1980. »

 

Le fond

Et plus précisément :

« Les reporters peuvent également surveiller les signaux potentiels du changement climatique, y compris les vagues de chaleur qui :

  • sont particulièrement sévères ;
  • sont plus longs que d’habitude ;
  • sont plus tôt ou plus tard dans la saison que d’habitude ;
  • augmenter le nombre total de jours plus chauds que la moyenne pour l’année au-dessus de la moyenne à long terme pour l’année à ce jour ;
  • impliquer des nuits exceptionnellement chaudes ; ou
  • battre des records. » 

Le journaliste du Matin dimanche Pierre-Pascal Baumann a intitulé son article : Pluie et canicule frappent le globe. Le globe, vraiment ? Non : le centre du Japon (image 5), pour la pluie. Mais ça charge un peu plus en parlant du globe. Il l’a signé de son nom en ajoutant : avec les agences. En clair il a repris et réarrangé les dépêches d’agences. Il applique la stratégie de communication fortement suggérée par Public Citizen.

Sur le fond, les pluies au Japon sont-elle si exceptionnelles ? Sont-elles vraiment le visage du réchauffement du climat ? C’est possible. Ou pas. Les canicules et inondations, que j’ai beaucoup documentées sur ce blog, frappent depuis des siècles, avec parfois des intensités que le climat du passé (reconstitué) n’explique pas.

Par exemple : « L’averse terrifiante dite « de Thrall », dans le Texas central (9 et 10 septembre 1921), déversa, en dix-huit heures, 250 mm sur 25 900 km2. En certains postes, on a observé en un jour jusqu’à 792 mm (à Joyeuse, dans l’Ardèche, en octobre 1827), plus de 1 000 et 1 500 mm à certaines stations de la Réunion ; en octobre 1951, une station de la Calabre reçut 1 495 mm. »

 

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Japon rime avec inondations

Mais revenons au Japon, où les inondations actuelles sont considérées comme du jamais vu. Pourtant en 2017 de pareilles inondations ont frappé le pays, provoquant le déplacement de 400 000 personnes. Le journal Le Monde pointait alors la question forestière :

« Surtout, la surabondance des conifères (qui représentent désormais 40 % de la forêt japonaise) a bouleversé l’écosystème : en raison de l’insuffisance des feuillus, le sous-bois appauvri ne constitue plus «  un barrage vert  » et les éboulements sont devenus plus fréquents. La dépopulation des campagnes a accentué l’abandon de la ressource forestière. »

D’autre part l’hydrologie du pays est particulière et Japon rime avec inondations. Les fleuves sont courts (image 3). Ils recueillent l’eau des pentes montagneuses, déversées entre autres par la mousson. Ils arrivent en plaine à forte vitesse et densité et inondent régulièrement les zones entre montagne et mer.

La pluviosité au Japon est l’une des plus élevées au monde (image 4) et les villes sont presque toutes situées en dessous du niveau d’inondation, comme le montre ce site gouvernemental sur les travaux de prévention des inondations. Par exemple les inondations historiques de 1673 (en plein refroidissement climatique) ont rayé des villes de la carte du monde.

Entre 2006 et 2009 l’OCDE a évalué les politiques publiques de gestion des inondations du Japon. Comme le souligne ce rapport, « Du fait de sa géographie, de sa topographie et de son climat, le Japon est soumis à des inondations fréquentes et de grandes ampleurs.

 

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Déjà en 1975

En outre, étant données les fortes contraintes d’espace et de densité, près de la moitié de la population et les trois quarts des biens économiques sont concentrés en zones inondables. »

On sait qu’en 2017 comme en 2018 c’est surtout le centre et le sud de l’île, avec leur climat de mousson, qui ont été touchés. Or en 1975 un géographe et spécialiste en hydrologie, René Frécaut, soulignait déjà la région comme la plus arrosée du pays.

Il décrit les particularités hydrologique régionales : dans ce pays de montagnes les cours d’eau récoltent et concentrent beaucoup d’eau. Celle-ci descend très rapidement. Pluviométrie, relief, forêts mal gérées : les crues de mousson peuvent être extrêmes.

Cette eau très abondante et s’écoulant rapidement inonde les bassins de rétention côtiers.

« Les profils (…) sont responsables de la rapidité de la propagation des crues, alors que la forte pente des versants facilite le ruissellement superficiel lors d’averses diluviennes… »

Ce texte date de 1975. On y lisait également que « Les lames d’eau précipitées au cours de certaines averses estivales sont énormes, elles peuvent atteindre 60 mm (6 cm) en 10 minutes. (…) C’est ainsi qu’ont été observées en 24 heures des lames d’eau record (…) de 1419 mm (1m 41) en quelques jours en 1954. »

 

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Lutte séculaire contre l’eau

Ailleurs René Frécaut précisait : « Les crues des cours d’eau japonais, souvent déclenchées par des averses diluviennes dues aux cyclones tropicaux, sont remarquables par leur fréquence élevée et par leur puissance parfois exceptionnelle, avec un coefficient de crue A variant pour les plus graves d’entre elles de 30 à près de 250. »

Or justement le super typhon Maria a frôlé le Japon et la Corée du sud la semaine dernière. Rien de surprenant donc aux inondations actuelles. Le réchauffement n’y est pas forcément pour grand chose.

En creusant par lui-même le journaliste aurait pu par exemple, en plus de ce qui précède, tomber sur ceci : la lutte contre les inondations est séculaire au Japon. Une rivière a même été détournée de son lit au XVIIe siècle. La prévention s’est améliorée au fil du temps. Il est en réalité possible que les crues du passé aient été plus extrêmes qu’aujourd’hui. Mais on ne les mesurait pas avec autant de précision, et surtout on n’en parlait pas autant.

 

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Quant à la canicule de juin au nord-est des États-Unis et au Canada, décryptée ici par le climatologue Roy Spencer, elle est sans doute précoce. Mais ce n’est pas la première fois. En particulier au Québec. La ville de Montréal est glaciale en hiver et étouffante en été.

Question :

« A quelle époque la température la plus chaude a-t-elle été enregistrée à New York diriez-vous ? De toute évidence, avec le réchauffement planétaire, ce devait être au cours des 20 ou 30 dernières années, non ? Et bien, non. C’était le 22 juillet 1926 à Troy, New York (42,8 °C). » (Image 6)

La controverse climatique continue.

 

 

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21 réactions à cet article    


  • Dom66 Dom66 15 juillet 2018 14:59

    @Robert Lavigue

    Oui d’accord avec vous ; Placé la tête à claque de 1ère.


  • hommelibre hommelibre 14 juillet 2018 11:34

    Damned ! C’est à l’insu de mon plein d’essence verte.


    • Loatse Loatse 14 juillet 2018 12:08

      Bonjour homme libre


      on peut aussi émettre l’hypothèse que certaines nations détienne « l’arme climatique »...(qui remplacerait des armées d’homme mettant jadis le feu aux récoltes ou les innondant afin de ruiner un pays..

      Parceque tout de même, ces pauvres japonais - alliés des états unis -, depuis un certain temps, ils trinquent sévère entre le tsunami dévastateur de centrale et ces innondations hors norme !

      et puis cela serait l’arme idéale. Contrairement à l’arme atomique (dont l’usage entrainerait illico une riposte), ce genre d’attaque passerait pour un phénomène naturel bien que cataclysmique...

      A ce propos, n’avons nous pas des accords internationaux interdisant ou limitant la recherche dans ce domaine ?

      • hommelibre hommelibre 14 juillet 2018 12:20

        @Loatse

        En effet le Japon cumule les risques : inondations, volcans, tremblements de terre, tsunami...

        J’ignore s’il y a des accords pour limiter la manipulation climatique. Je pense que cela sera peu utilisé, peut-être plutôt à échelle locale ou régionale, car à l’échelle planétaire tout le monde subirait les conséquences.


      • popov 14 juillet 2018 13:34

        @hommelibre
         

        Bonjour
         
        En effet le Japon cumule les risques : inondations, volcans, tremblements de terre, tsunami...
         
        ...et incendies, avec la plupart des maisons familiales construites entièrement en matériaux très combustibles (bois de conifères, papier).
         
        Ceci est un peu compensé par une population dynamique et bien organisée, des centres d’hébergement désignés et connus par avance par la population, et aussi le fait que contrairement à ce qui se passerait dans beaucoup d’autres pays, on n’assiste pas à des pillages sauvages des logements sinistrés.

      • sls0 sls0 15 juillet 2018 03:56

        @popov
        Des maisons en bois et papiers dans une zone fortement sismique c’est pas idiot.


      • Jean Roque Jean Roque 14 juillet 2018 12:11

        Pas assez de nucléaire... trop de lignite verte teutonne ....
         
        TSUNAMI : 10000 MORTS
        FUKUSHIMA : 0 MORT
         
        Le crassanel vert préfère faire du chichi au fuku.
         

        « FAVELA HOLLYWOOD » un film produit par Cochon Cacher

         
        avec Gogochonne, la pauvresse actrice millionnaire écolo de gôôôche...
         
        « Suce mes boules ! » dit Cochon Cacher
         
        dans la misérable chambre d’hôtel 5* où la Gogochonne fût forcée de monter à l’insu de son plein gré par la milice fasciste mâle raciste, spéciste et anti-écolo.
         
        « Mais je veaute Clinton La Pourrie ! Je suis de gôôôôche et écolo ! » se plaignit la millionnaire pute merdiatique (comme journalope).
         
        Musique rap dramatique, le bobo gland remplacé tété spectateur pleure... et envoie un tweet révolutionnaire.
         
         smiley
         


        • Loatse Loatse 14 juillet 2018 12:28

          Pas assez de nucléaire... trop de lignite verte teutonne ....


          je plussoie. On s’en prend plein les poumons du charbon allemand.. ! le clou étant leurs centrales ne suffisant pas à alimenter toute la population, ceux ci en viennent à nous acheter notre nucléaire et celui de leurs voisins..

          il est vrai (j’avais oublié) qu’en cas de problème majeur (tchernobyl) les rayonnements s’arrêtent net devant certaines frontières.. (sur un marché on a ainsi vendu salades et lait, cinquante mètres pour loin on les a interdit si c’est pas la preuve ca ! smiley




          • Loatse Loatse 14 juillet 2018 12:58

            voilà ! On possède heureusement des écrits (pas encore mis à l’index) prouvant que dans le passé, le grand froid s’est invité sans prévenir et donc sans préavis... qu’il poussait aussi des vignes en angleterre il fut un temps, et que le groenland (terre verte) n’a pas toujours ressemblé à un gros congelo..


            et donc (attention : je vais dire un gros mot) On peut en déduire que ces phénomènes cycliques se produisent de manière « aléatoire »..totalement imprévisibles même pour le plus doué des climatoloques..





            • zygzornifle zygzornifle 14 juillet 2018 17:51

              Le Japon est sur une faille , le jour ou il disparaîtra on accusera bien entendu le réchauffement climatique ....


              • sls0 sls0 15 juillet 2018 05:09

                Avant hier une bonne partie de la ville était innondée.

                Un reste de cyclone et du relief c’est suffisant.
                A voir les plaques d’asphalte enlevée et la taille des cailloux, certaines rues qui se transforment en torrent ont vu passer l’eau à 5-8m/s, c’est pas mal pour de l’eau.
                La rivière principale n’a pas trop gonflé, c’était local, c’est un rio local qui a foutu le bordel.
                Il faut dire que l’urbanisation chez moi c’est le foutoire.
                Il y a des gens qui se posaient des questions, je leur ai montré un carte d’état major des années 60, à l’emplacement de leur maison il y avait le rio Madre Vieja, une rivière à tresse donc très rapide. Sa largeur 364m de tresses.
                Maintenant c’est 4m, cherchez l’erreur dans une zone à pluie diluvienne importante.
                Dans une région à relief et à pluies diluviennes, l’innondation est normal et l’homme n’est pas étranger à l’amplification des dégâts.
                Difficile de prendre un exemple local comme justificatif pour un effet mondial.
                Même chose pour les conditions chaudes localisées, pour le continent américain je fais plus confiance à el Niño. Il y a de plus en plus un consensus d’un effet el Niño pour la disparition d’une grosse partie de la civilisation maya.
                La Californie n’est pas à l’abri d’une période el Niño. Il y a pas si longtemps ils ont envisagé le ré-emploi d’eau de fracturation hydraulique, un peu dégueu cette flotte.

                Donc on évite de prendre du local et impressionant pour justifier du général. C’est vrai qu’une canicule ou des innondations ça attire plus et ça dégage des revenus publicitaires.

                Donc ces cas localisés ne sont pas du tout une preuve du réchauffement climatique.

                Par contre depuis le temps qu’on prend des températures, là on voit que d’une manière générale il y a un réchauffement.
                C’est surtout avec les sattelites qu’on a vraiment du général.
                Les mesures de la température de la mer même si c’est localisé c’est une bonne indication.
                Les températures localisées de l’air grâce aux relevés sattelites et locaux en parallèle on connait les taux de pondération.
                Bref, ça se réchauffe alors qu’astronomiquement parlant ça devrait se refroidir.
                Le Giec a été crée à l’origine pour répondre à cette bizarrerie.
                Au début du XXème siècle il y a bien une personne qui avait fait une règle de trois par rapport à la production de CO2 et pris en compte pour extrapoler l’effet de serre. Ses travaux n’ont pas fait tilt à l’époque et son nom a été oublié surtout par moi (je me rappelle plus son nom et je suis trop fainéant pour chercher)
                Le Giec a fait le lien avec le CO2, le méthane et d’autres gaz à effet de serre.
                Pourquoi on focalise sur le CO2 ? Il y a la vapeur d’eau qui intervient pour beaucoup plus.
                Il se trouve que la vapeur d’eau se régule tout seul, s’il y en a trop il pleut.
                Le CO2 ce salaud, est le seul à renvoyer une longueur d’onde d’infrarouge non pris en compte par la vapeur, il a de l’influence car il joue dans son coin. La goutte qui fait déborder le vase.
                Le problème du CO2 c’est qu’il est fortement corrélé à notre style de vie et de grosses multinationales, on comprend que psychologiquement il puisse avoir des réticences sur son effet.

                • JC_Lavau JC_Lavau 15 juillet 2018 08:13

                  @sls0. Tu n’oublies qu’un si léger détail : le dioxyde de carbone atmosphérique n’est si bas qu’en notre Quaternaire où il y a des glaciations, pour cause de traversée d’un bras galactique.
                   

                  Certes, au plus fort de la dernière, Würm, la pénurie a été encore pire qu’à présent, puisque c’est descendu à 200 ppm. 98 % des espèces s’adaptent en ouvrant davantage leurs stomates, quitte à consommer beaucoup plus d’eau par évaporation.
                  Seules 2 % des espèces se sont adaptées à cette pénurie, soit en développant la filière en C4 (la canne à sucre dans ton coin), soit en développant la filière CAM (cactées et ananas), au prix d’une demande largement accrue en ensoleillement.

                  La tragique minceur des sols par icitte reflète la tragique pénurie en CO2 atmosphérique.

                • sls0 sls0 15 juillet 2018 13:22

                  @JC Lavau.

                  La canne à sucre chez moi ça date du XVIIème siècle, en Inde ça fait 4000 ans.
                  Elle a connu plein d’hybridations le long de son histoire.
                  Pendant la période du Wurm il n’y avait que 200ppm chose que les plantes apprécient peu.
                  Elles ne poussent pas sur les glaciers et n’apprécient pas toutes la fraicheur.
                  J’aurai beau augmenter le taux de CO2 dans mon frigo, pas sûr que des plantes y pousseraient à l’aise.
                  Comme d’habitude vous chercher un détail pour justifier votre hypothèse.
                  Je ne parle de mesures de température et de concentration de CO2 depuis 1850.
                  Sans avoir la précision actuelle, ça fait plus d’un siècle que l’on connait l’influence spécifique du CO2 sur l’effet de serre sauf qu’il y avait aucune raison de s’y intéresser autrement que d’un façon théorique et que les moyens de calcul n’existait pas.
                  La météo de l’époque c’était le baromètre, le thermomètre et la couleur du ciel.


                • JC_Lavau JC_Lavau 15 juillet 2018 14:25

                  @sls0. SI tu ouvrais un cours de physiologie végétale, SI, alors il te confirmerait que la canne à sucre, chaîne photosynthétique en C4, n’a pas besoin d’un triplement en dioxyde de carbone atmosphérique, contrairement à 98 % des espèces végétales terrestres, dont l’optimum se situe vers 1200 ppm.


                  Tandis que ton GIEC à toi que tu as, se fiche bien de la couverture nuageuse dans ses modélisations à la mors-moi-le noeud.
                  Ton GIEC a toi que tu as a juré qu’on trouverait une zone stratosphérique chaude à l’équateur. On a trouvé le contraire : il y fait plus froid.

                • baldis30 15 juillet 2018 08:13

                  bonjour,

                  article excellent ... auquel je pourrais ajouter bien des références qu’elles soient personnelles ou venant d’autres auteurs que je pense aussi sérieux dans l’étude.

                  par exemple je cas de Nîmes : plus de trente fois en 300 ans des incidents hydrauliques graves ont marqué l’Histoire de la ville, avec morts et dégâts ... mais ... il y a des mais ... bien des éléments qui permettaient la circulation de l’eau en cas de fortes précipitations ont été soient SUPPRIMES soit fortement réduits en section d’écoulement ! Et je sais de quoi je parle cela ne far plaisir à personne !

                   autre cas l’Aude et les Pyrénées orientales Novembre 1999 .... comme s’il ne s’était rien passé pour les P.O. en octobre 1940 ... rien ? rien ... ?

                   Le réchauffement n’y est strictement pour rien ABSOLUMENT POUR rien ... à la rigueur je dirais plutôt qu’il s’agit d’un refroidissement ... Je n’ignore pas que les SS du réchauffement vont me voler dans les plumes ..mais je leur dis d’apporter leur démonstration !

                   Un exemple : l’ouragan d’intensité Saffir 5 qui a sévi sur les Antilles au cours de l’automne dernier se trouve dans les conditions suivantes : un océan ayant la température normale en cette période à moins de 0,5 °c et en basse stratosphère une zone froide en dessous de -70 ° C soit environ 35 ° C en-dessous des températures normales .... Alors .... chers SS verts .... on fait un peu de thermodynamique avec détente adiabatique et modélisation de « cheminée ».... donc - 70 ° C c’est le réchauffement et la détente adiabatique avec ce qu’elle entraîne dans une atmosphère alimenté par un océan pas plus chaud ( ni plus froid ...) que d’habitude ... c’est le réchauffement ?

                  Un souvenir de congrès organisé il y a 20 ans dans une ville connue pour ses sièges mutualistes !

                  Arive le président national de Greenpeace qui commence à pérorer sur Nîmes c’est El Nino, etc .. etc...réchauffement , c’est ceci c’est cela ... et reprenant presque mot pour mot ce qu’un représentant des pétroliers venait de dire et ......dans un coin un nîmois.... qui demande et obtient ( enfin .... !) la parole en détruisant totalement l’argument parce que Nîmes 1988 ce furent des conditions neutres( El Nino / La Nina) .. le lendemain matin à la réouverture je vois un groupe de personnes venant gentiment me féliciter de mon intervention ... je m’enquiers de leur origine ... Météo-France ... Stupéfait je leur demande pourquoi ils n’étaient pas intervenus ... réponse : « nous savons que vous avez raison mais notre patron qui est dans la salle croit »dur comme fer" au réchauffement climatique et nous aurions été sanctionnés... MERVEILLEUX 

                  Avant de causer climatologie lorsqu’on n’en possède pas les bases de l’humilité on peut d’abord lire ou relire Le Roy Ladurie ( Histoire du climat depuis l’an mil) et s’intéresser aux travaux de paléoclimatologie de miche Magny ( pour le France et en français ) et de quelques autres en anglais pour voir quelles peuvent être les causes réelles et non pas inspirées par un verbiage que Goebbels ne renierait pas !


                  • McGurk McGurk 15 juillet 2018 15:30

                    Merci, très instructif, clair et concis.


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 juillet 2018 15:34

                      @McGurk


                      Oui cire,...

                    • armand 16 juillet 2018 12:19

                      enfin, pour certains commentaires, les changements climatiques ont été observés ( que l’on me dit) mais sur des milliers d’années , là on parle de 20/30 ans


                      • JC_Lavau JC_Lavau 16 juillet 2018 17:20

                        @armand : « là on parle de 20/30 ans », et donc tu le crois.

                        Comme les autres dieux, démons et croquemitaines, ce sont des mensonges qu’on raconte aux enfants.

                      • jipebe29 jipebe29 16 juillet 2018 12:19

                        Si l’on regarde le passé climatique en France, on constate qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Nos ancêtres ont connu souvent pire que ce que nous avons vécu depuis une cinquantaine d’années : tempêtes, ouragans, inondations, sécheresses, canicules, froid sibérien, pluies diluviennes, neige et glace, ... On en trouve un florilège dans l’ouvrage d’Emmanuel Garnier : « les dérangements du temps – 500 ans de chaud et de froid en Europe ». Vous pouvez en voir quelques exemples pour la France dans ce document, page 21 et suivantes : http://www.pensee-unique.fr/pasteau.pdf


                        • baldis30 16 juillet 2018 19:03

                          bonsoir,

                          L’auteur écrit

                          «  Les crues des cours d’eau japonais, souvent déclenchées par des averses diluviennes dues aux cyclones tropicaux, »

                          ceci n’a rien d’étonnant et se trouve parfaitement lié

                          a) d’abord à la morphologie générale du Japon qui présente de grandes similitudes avec celle de l’Italie : un axe central relativement élevé, des distances réduites entre cette crête et les mers ou océans d’où forte pente

                          b) ensuite des apports hydrauliques brutaux dus à des précipitations intenses en raison de la circulation des dépressions.

                           c’est tellement connu que c’est même publié et étudié en France par notamment les travaux de Liliane BESSON et Maurice MEUNIER ( publié dans l’ouvrage " les risques naturels en Montagne).

                          On a classiquement des crues torrentielles dans ce type de climat et de morphologie .. CLASSIQUE ! Les crues cévenoles relèvent exactement du même schéma hydraulique morphologique . De plus dans les cas cités ( Italie, Japon, Cévennes) la capacité de rétention des sols est très limitée par une lithologie peu perméable ... et serait elle perméable que par torrentialité l’érosion emporterait tout .... !? 

                          Rien de mystérieux pour cette sensibilité particulière du Japon ... sauf que la séismicité n’arrange rien si un événement tectonique se produit lorsque les sols sont saturés ( et ils le sont TRES vite ...)

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