Internet 2017 .. 20 ans de retard
20 ans de retard, certes pas pour acheter, sucer, avaler du Facebook, du tviter ou du spectacle à bon marché, certes pas pour subir à longueur de sessions les piaillantes injonctions de l'industrie de la réclame, mais bien 20 ans de retard dans l'utilisation des technologies les plus récentes, les plus simples, les moins chères pour "écrire" le Net et lui donner toute sa puissance d'utilité au service de la réalité - pas du tout "augmentée" .. vous avez noté ! - au service de la réalité et de tous
Des idées pas très claires
Nombre d’entrepreneurs n’ont pas les idées très claires sur ce qui fait la valeur d’un site Internet, lorsqu'ils en ont un digne de ce nom, en sachant que cette valeur dépend largement du secteur d’activité et de la vocation assignée aux sitex : ainsi, et par exemple, l’esthétique d’un site d’information dans le domaine de l’écologie, la vraie, n’aura pas les mêmes couleurs, les mêmes visuels, qu’une application industrielle pour des tubes d’acier ou qu’une présentation Internet de haute Joaillerie .. Evident, mais pas toujours respecté.
Le message c'est le medium soulignait McLuhan.
Ainsi et par exemple, une boutique en ligne doit obéir à des règles de présentation et de fonctionnement différents de ceux d’une « vitrine » d’une dizaine de pages.
Le mieux en la matière et soit de se bien préparer si vous réalisez votre site vous-même, comme nous en verrons l'opportunité en 2017, soit de faire confiance à un professionnel que vous aurez soigneusement sélectionné après avoir réfléchi ces idées.
En tous les domaines, l’intelligence procède, en grande partie, de l’imitation. La vraie valeur, c’est la personnalisation, l’augmentation appliquée à l’existant. En Internet plus qu’ailleurs.
Des professionnels pas toujours "à la page"
Avant même de demander un devis, il est bon d’identifier une demi-douzaine de réalisateurs et de les passer au crible d'une critique "2017" ( pas 1997 .. ) sans les contacter, au préalable.
Examinez leurs réalisations, demandez-vous si elles répondent à la fois aux principaux critères « universels » de qualité et à ceux de votre propre sensibilité.
Ce qui fait la qualité d’un site Internet en 2017, sans être exhaustif : l’ambiance générale, et surtout, sa conformité avec le sujet présenté, la clarté de la navigation et sa cohérence avec les contenus, les choix d’images, leur qualité, les textes, la valeur du français ou des langues, sa concision en regards des objectifs des objectifs présumés, la présence justifiée et bien amenée des « CTA » ou Call To Action, invitation à agir.
Pour une boutique, le CTA sera le bouton « commander », pour l’offre de services, ce sera par exemple un formulaire très simple intitulé « merci de me contacter, j’ai un projet ». Il y a bien d’autres invitations à semer sur un site, qui, judicieusement pensées et présentées, contibueront puissamment à l’obtention des buts recherchés.
"responsiveness", aspects "tendance", effets parallax ne sont que quelques-uns des critères à appliquer.
Ici n’est pas le cadre de développements complet sur le sujet « qualité des réalisations », et par conséquent le processus de sélection des prestataires. Chacun ayant ses savoirs et ses idées. Mais ce travail préparatoire ne peut être négligé.
Pour résumer cette section, disons qu’il convient de regarder le maximum de sites et de se faire sa propre – et première – religion, sans toutefois négliger de multiplier les appels à conseil.
Il y a des « Must », insistons : « responsiveness », inter-opérabilité, rapidité d’affichage, aspects « tendance », effets parallax, là encore sans être exhaustif.
Il y a aussi du rédhibitoire : la présence d’un gif animé obtenu gratuit sur le Net ou la surabondance et la confusion de couleurs, de polices différentes, d’Italiques soulignés, de fonds roses livides ou jaunes bileux ..
Des essentiels ignorés : CMS et Google sites
Et cela fait longtemps qu'ils sont là les essentiels ignorés ! L'ami Montagnais, ici-même, sur Agoravox, écrivait déjà en 2009 : "Web designers, si vous passiez au CMS-ASP ?". Son article, peu lu, n'avait guère été apprécié ni commenté.
Si un professionnel n’a pas intégré, dans le choix de ses orientations technologiques 2017, l’utilisation d’un bon CMS (Content Management System .. ne me demandez pas de traduire Rock’nroll ..) Et celle des « Google sites » dernière version, posez vous des questions ! Ou plutôt, ne vous en posez pas : fuyez !
Pour des applications complexes, il y aura certes toujours le besoin de « pisser » du HTML5, du PHP, du JS, des CSS et autres langages techniques hermétiques. Mais la majorité des projets peut désormais s’en passer. De toutes les façons, et même si vous pensez à objectifs infinis (diable !), commencez par voir tout ce que l’on peut faire avec un bon CMS et Google suite.
Observer que je ne fais pas de réclame, je ne donne aucun nom, aucune préconisation.
Toutefois, éviter, en matière de partenaires-prestataires, les amoureux inconditionnels des usines à gaz d’autrefois, optez pour la modernité, en Internet 2017, c'est le moins qu'on puisse faire.
Bâtir son site soi-même est largement facilité de nos jours, avec les orientations technologiques et les outils que j’ai évoqués ci-dessus. Dans tous les cas, ne pas oublier que :
Un bon quart de vos visiteurs vous arrivera par des sites « référents ». D’ors et déjà, considérez les possibilités en matière de « backlinks ». Vous ferez vous-même, facilement, en Google sites dernier cri, vos propres « abri-bus » à la Decaux .. mais sur internet, en multipliant les liens pointant sur votre site principal. Si vous passez par un prestataire, vous lui ferez préciser sa position et son savoir-faire en la matière. Vérifiez ses performances !
Un bon tiers de vos visiteurs viendra de la diffusion de votre nom de domaine. Il est surprenant de voir que nombre de propriétaires de sites ne prennent même pas la peine de proposer systématiquement un lien dans leurs mails !
Enfin, le reste viendra par les moteurs de recherche. Le savoir-faire en matière de référencement n’est pas une mince affaire. Les sites des prestataires envisagés sortent-ils correctement ? C’est à vérifier en premier lieu.. Mettez par exemple les mots-clefs censés être utilisés pour trouver :
Agoravox
Helico
Chambres Cluny
Crise immobilier
…
Une étape négligée : les images
Que vous passiez par un prestataire ou que vous décidiez de faire vous-même, la consitution de la photothèque, vous devrez conduire avec soin cette étape prioritaire. En 2017 les choses n'ont jamais été aussi faciles.
Les illustrations doivent être votre propriété, ou vous devez les avoir achetées, ou, si vous décidez de les trouvez sur le Net, pensez bien à régler le moteur de recherche pour filtrer (images réutilisable avec modification).
Les images réutilisables sont là par milliards ! Dans Google sites dernière version (fin 2016), vous pouvez intégrer directement l'illustration complète de votre site par la fonction "search".
Les stocks gratuits de votre CMS peuvent là-aussi constituer une source précieuse d’approvisionnement. Là ! vous aurez de la qualité, de très belles images.
De toutes les façon, il faut chercher, rassembler, convertir (.jpg ou png), redimmensionner, et, surtout, nommer correctement, que ce soit pour vous permettre de vous y retrouver ou renseigner vos visiteurs, ou faciliter le référencement.
Pas de 300 DPI pour le Net.
La préparation des images est une phase préalable et d’importance.
Pour conclure ce court essai, rappelez-vous, dans le cadre de votre projet, que la durée moyenne de visite d’un site vitrine est de quelques dizaines de seconde seulement.
Quelques dizaines de secondes pour réussir à faire agir votre visiteur.. et ce dans le cadre de vos intérêts et de vos objectifs..
La question des prix n'a pas été abordée, mais sachez que les "nouveaux sites", en CMS ou Google Suite, coûtent nettement moins cher que leurs ancêtres. Compter quelques centaines d'Euros désormais pour une douzaine d epages. 120 Euros pour un trois pages en Google site ..
Encore trop cher ? A vous de juger ..
Un client avait traité d'escroc un petit prestataire lui ayant proposé de réaliser son site avec un CMS .. vu la "gratuité" des outils.
Il lui fût répondu que la loi gratuite n'autorise pas à ne pas payer son avocat ..
NB : illustration obtenue de l'Internet - avec filtre droit de réutilisation
P.-S.
Image(s) :
15 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON