Inversement des valeurs et irrationalité
Tout serait risible, si nous n’avions pas des exemples quasi quotidiens de ce nouveau paradigme à l’envers. Le phénomène est d’autant plus spectaculaire, qu’il est, comme tout le reste, mondialisé.
En France, le dernier exemple qui vient à l’esprit, c’est la lutte des résistants aux vaccins contre le Covid. Le nouveau concept étant de faire du vaccin, l’ennemi public N° 1. Déclarer les laboratoires comme des suppos de Satan, liés par une obscure combinaison financière et capitaliste, vision devenue très tendance. D’un autre côté, il n’y a pas si longtemps, on interdisait de se promener en bande de quatre sur les plages, tout en autorisant le métro aux heures de pointe. Ce grand écart de logique avait de quoi perturber sérieusement les esprits cartésiens.
Dans le domaine de la Justice, les valeurs morales et le rationnel devraient être les pierres angulaires du système, et bien pas du tout. Tout le monde est d’accord pour dire que ça ne va pas, les jugements sont contestés au pire ou incompris au mieux.
Nous avons des législateurs élus, par le peuple, pour justement faire des lois. Alors, ils en font tant et plus avec entrain, même la nuit, sans se préoccuper de celles qui existent déjà, ni de ceux chargés de les appliquer. D’ailleurs ce qui n’a finalement que peu d’importance, si l’on considère que les lois françaises votées par les deux chambres, ne sont que des suggestions susceptibles d’être condamnées par le CEDH. Ces jugements prononcés par des juges nommés par on ne sait qui, et élus par personne.
Dans le domaine de la finance, les valeurs sont à géométrie variable. Un exemple tout simple, les emprunts constituant des dettes.
« Un crédit vous engage et doit être remboursé » c’est clair, limpide. Formule lapidaire à usage exclusif du peuple, faite par Christine Lagarde, alors Ministre de l’économie à l’époque.
Pour les Etats, ils empruntent pour rembourser les précédents, alourdis par des nouveaux pour maintenir la cadence. Christine Lagarde, Présidente de la Banque Centrale Européenne doit avoir des sueurs froides.
Dans le domaine économique, les aides de l’Etat vont principalement aux entreprises déficitaires par principe, généralement où l’Etat est actionnaire. Les entreprises privées, faisant des bénéfices, se vendent très bien aux entreprises étrangères.
Sans le domaine de l’agriculture, les normes européennes vont bon train, celles rajoutées typiquement françaises, mettent un peu de sel dans les difficultés, tandis que l’UE passe des accords avec des pays qui en ont beaucoup moins.
Dans le domaine politique
L’Union Européenne, ne s’appelle toujours pas l’Union des Nations Européennes, notion plus réelle.
La Droite libérale, n’a rien de libéral, mais toujours étatiste.
La Gauche reste immuable
Les écolos toujours en devenir, pleins de certitudes et vides de solutions.
« Le bon sens est la chose du monde, la mieux partagée »
Quel blagueur, ce Descartes !!!
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