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1942 / 2012 |
L’Islamophobie, au même titre que l’antisémitisme, furent prévisibles. La création de l’état d’Israël en 1948, dont les frontières sont toujours contestées par une grande partie de pays arabes et l’avènement de la décolonisation, en sont les principaux éléments déclencheurs. La situation en Afrique du nord et au Moyen-Orient, pour le moins compliquée, n’a cessé d’être explosive depuis. Cela fut particulièrement vrai pour la Palestine que nous avions omis de consulter lors de l'établissement de l’Etat hébreu sur ses terres. De guerres en Intifada, d’attentats en agressions, le fiasco de l'Algérie Française aidant, le rejet du monde arabe prit des proportions inquiétantes. La découverte et la mise en perspective des camps d’extermination ont également aidés à générer une certaine compassion en faveur de la création d’un état juif. Un large consensus occidental a permis d’imposer les frontières d’Israël à la communauté Palestinienne, sans faire trop de vagues. Cette empathie occidentale fut toutefois un peu forcée par le sentiment de culpabilité éprouvée par les instances du monde libre. Il fut en effet plus facile d’offrir la Palestine aux juifs, que d’accepter de les réintégrer dans leurs pays respectifs. Souvenons-nous de l’Exodus !
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L'Exodus |
L’Europe, quant à elle, a su garder les yeux mi-clos durant les exactions commises lors de la conquête des terres palestiniennes. En effet, se frayer un chemin à travers des territoires à coups de grenades et de cocktails Molotov en enfermant une partie de ses opposants dans des camps de fortune, afin que « l’envahisseur » puisse avoir les mains libres pour agir à sa guise, ne fut pas la méthode la plus appréciée dans le monde de la vertu. Le temps aidant, la courbe anti-arabe s’est peu à peu infléchie. L’attitude d’Israël fut considéré comme de plus en plus injuste envers la population palestinienne. Le grignotage des territoires, les guerres meurtrières menées contre un peuple désarmé et les accords bafoués, ont suffi à inverser les colères et à installer un antisémitisme larvé et durable dans les esprits occidentaux. Un véritable cadeau sioniste aux palestiniens. Les gouvernements Israéliens, pour la plupart inféodés au sionisme, n’ont jamais cessés de traiter les palestiniens comme quantité négligeable. En toute logique l’attitude des palestiniens est compréhensible et le gouvernement sioniste va-t-en guerre, joue là une bien mauvaise carte. Juifs et Palestiniens se sont côtoyés durant des millénaires sans drames particuliers et aujourd’hui encore, les populations dans leur majorité ne demandent qu’à vivre en paix.
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Grignotage des territoires |
Comme toujours se sont les tenants du dogme, avides de pouvoir et barricadés dans leurs certitudes qui sacrifient leurs ressortissants sans états d’âmes. Ces faucons de la gouvernance et apatrides de la cervelle sont capables de tuer pour une parcelle de pouvoir. Leur but non avoué est de fanatiser le peuple pour l’amener docilement à l’abattoir. Toutefois nos invertébrés de la politique ont la mémoire courte et sélective. Il semble pourtant logique et compréhensible, qu’un pays envahit se mette à résister et à combattre l’envahisseur par tous les moyens à sa disposition. Ce fut le cas des pays envahis par les nazis lors du dernier conflit mondial. Souvenons-nous du ghetto de Varsovie. Pourquoi dénier le droit aux palestiniens de combattre leur envahisseur. Cette résistance compliquée, cruelle et inhumaine favorise toutes sortes de dérives. Il est certain qu’elle ne s’achèvera pas avant que palestiniens et Israéliens ne se mettent autour d’une table, afin de négocier des frontières sûres et acceptables. L’histoire nous a maintes fois démontré qu’il est impossible de brider un peuple sans que ce dernier ne se révolte et finisse par bouter l’occupant hors de ses territoires.
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Intifada |
L’apparente hystérie sécuritaire du gouvernement Israélien est contre-productive et finira par desservir le pays. La paix ne peut s’établir au détriment des autres nations. Une telle vision politique risque à terme de mettre en péril l’existence même d’Israël. Ainsi en va-t-il des Hébreu et du peuple Palestinien. Une autre préoccupation aux conséquences dévastatrices, l’incroyable laxisme des responsables politiques devant la montée d’un islam dévoyé. L’Émergence de la barbarie. Al Qaida, Moko Haram, Daech, autant de familles terroristes, d’assassins et de bandits incultes incarnant le mal absolu. Ils prennent l’islam en otage pour justifier leurs méfaits. Les musulmans en sont souvent les premières victimes, mais aussi, la plupart du temps, les premiers responsables. Leur silence assourdissant s’entend loin à la ronde. Cette situation, ne nous voilons pas la face, engage également notre propre responsabilité. L’aveuglement, l’imprévoyance et le laisser faire ont facilités la prolifération des apprentis terroristes et futurs barbares. Plus nous attendrons pour intervenir, plus les solutions deviendront difficiles et par conséquent, coûteuses en vies humaines. Les haines anti-arabes se renforceront et finiront par rendre l’occident et l’Islam encore plus incompatibles qu’elles ne le sont aujourd’hui et finiront par allonger le cortège des victimes de part et d’autre. Il nous manque hélas des hommes d’envergure, aptes à pouvoir fonctionner dans le sens de l’histoire en disposant, de surcroît, d’une vision claire du possible.
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Avoir le courage de dire ... |
Manque de chance nous voilà tenus de nous accommoder des quelques nez rouges hors d’âge et d’usage, au verbe haut et à la vision basse. Une association d’incapables en mal de reconnaissance, sympathiquement inutile et irresponsables. Un mélange détonnant pour la paix du monde. Remettre de l’ordre dans la maison « Europe » est une priorité absolue. Foin des guerres d’ego et des égoïsmes nationaux. Tout serait à remettre à plat si nous désirons limiter les dégâts du chaos annoncé. Apprendre à nous remettre en question et accepter d’endosser les conséquences de nos erreurs. Avoir le courage d’admettre nos incompétences et surtout ne pas craindre de reconnaître notre implication dans l’avènement du terrorisme que nous combattons aujourd’hui. Enfin, tirer un trait sur nos petites combines, sur les copinages et autres arrangements électoraux, afin de donner une chance à l’Europe. Seul préalable au renouveau que nous souhaitons tous. Corruption et injustice, autres fléaux que nous traînons comme des boulets derrière nous, avec comme corollaire une image affligeante et dégradante du message et du rôle des responsables politiques. La politique est un art difficile, compliqué et peut être la proie de conséquences inattendues. C’est donc un art à exercer avec une certaine prudence.
Il requiert une réflexion permanente, une mise en perspective constante des priorités et des problèmes. Il est également primordial de tenir compte des conséquences que peuvent induire les actions décidées.
NB.
Quel est le sort réservé à notre société ?
Sur le plan international :
Par une méconnaissance historique, un manque de mémoire et une coupable incapacité à organiser et coordonner une politique de décolonisation, nous sommes, depuis bon nombre de décennies, les spectateurs impuissants du drame Moyen-Oriental et Africain. Des solutions satisfaisantes ne sont pas à l’ordre du jour car, quand nos bouffons de la république ont procédés à la découpe des territoires colonisés, ils ont manifestement omis de prendre en compte les diverses ethnies issues des territoires à recomposer. Ces nouveaux états aux frontières taillées à la serpe furent conçus en dépit du bon sens, poussant des ethnies, antagonistes depuis des siècles, à la cohabitation, favorisant ainsi l’avènement, à terme, de futures dictatures.
Des années de soulèvements et quelques guerres plus tard, nous voilà contraints de subir les assauts d’un terrorisme barbare, ignoble et inhumain de la part d’une armée de sous-hommes mettant la Syrie, la Lybie, l'Irak et bientôt l’Europe à feu et sang. Ces bandits incultes, interprètent le coran de façon spécieuse pour justifier assassinats et décapitations, cherchant à installer leur Califat partout où ils le peuvent. C’est avec une paisible arrogance que nous perdons, par un manque de savoir-faire, les avantages que nous avions mis des années à développer durant l'aventure coloniale.
Sur le plan national :
Nous avons une jeunesse qui, comme toute jeunesse, a besoin de rêves, d’idéaux, de justice et peut, en tombant entre les mains expertes d’un Imam à la recherche de « combattants » devenir une proie facile. En échange d’une promesse d’avenir radieux, avec comme cerise sur le gâteau, la garantie de recevoir en fin de contrat, soixante-douze vierges en prime, le sort de la malheureuse victime est scellé. Depuis des décennies, nos travestis de la politique, tous gouvernements confondus, connaissaient la situation. Ils laissaient faire par gain de paix Nous en apprécions le résultat aujourd’hui. Les pieds nickelés du pouvoir n’ont cessés de minimiser les problèmes. Le leitmotiv fut…ne pas faire de vagues et filer le bébé aux suivants.
La facture sera lourde et les quelques acomptes que nous payons maintenant n’ont rien à voir avec le montant final de l’ardoise.